COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR LA DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS.
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"PAUL, APÔTRE DE JÉSUS-CHRIST, PAR LA VOLONTÉ DE DIEU, ET TIMOTHÉE, SON FRÈRE,
À L'ÉGLISE DE DIEU QUI EST À CORINTHE, ET À TOUS LES SAINTS QUI SONT DANS TOUTE L’ACHAIE,
LA GRÂCE ET LA PAIX SOIT AVEC VOUS PAR DIEU LE PÈRE ET JÉSUS-CHRIST, NOTRE SEIGNEUR.
BÉNI SOIT DIEU ET LE PÈRE DE NOTRE-SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, LE PÈRE DES MISÉRICORDES
ET LE DIEU DE TOUTE CONSOLATION, QUI NOUS CONSOLE DANS TOUTES NOS TRIBULATIONS,
AFIN QUE NOUS PUISSIONS, À NOTRE TOUR, CONSOLER LES AFFLIGÉS,
ET VERSER DANS LEURS CŒURS CES CONSOLATIONS QUI NOUS VIENNENT DE DIEU."
(II Corinthiens I, vv. 1-4)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. Saint Chrysostome commente les cinq premiers versets du premier chapitre.
3-6. Il fait ressortir le dessein de l'Apôtre dans cette Épître.
— Il s'élève à de belles considérations sur le mérite des souffrances.
— Exemple d'Abraham et de Job.
6. (suite) "Si en effet, dit l’apôtre, nous croyons que Jésus-Christ est mort, qu'il est ressuscité, qu'il est plein de vie; de même aussi Dieu ramènera avec lui, par Jésus-Christ, ceux qui se sont endormis dans la mort". (I Thessaloniciens IV, 14) C'est pourquoi, si vous cherchez votre fils, cherchez-le dans le palais du roi, dans les rangs de l'armée céleste, non pas dans le tombeau, non pas dans la terre; et tandis qu'il habite ces sublimes régions, ne restez point cloué à la terre.
— Avec de telles réflexions, nous n'aurons pas de peine à bannir toute espèce de chagrins. Daigne le Dieu des miséricordes et le Père de toute consolation consoler tous les cœurs de ceux qui sont en proie à cette tristesse ou qui endurent d'autres souffrances ! Daigne sa bonté nous délivrer de tout chagrin, nous faire goûter les délices spirituelles et nous accorder les éternelles richesses. Puissions-nous tous y parvenir par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, auquel avec le Père et le Saint-Esprit, appartiennent la gloire, la puissance, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
L'apôtre vient de proposer un premier motif de consolation…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur IIère Corinthiens, Tome X, pp.1-185. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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"SI NOUS SOMMES AFFLIGÉ, C'EST POUR VOTRE CONSOLATION ET VOTRE SALUT,
QUI S'ACCOMPLIT DANS LA SOUFFRANCE DES MÊMES MAUX QUE NOUS SOUFFRONS.
— ET NOUS AVONS UNE FERME ESPÉRANCE À VOTRE SUJET".
(II Corinthiens I, vv. 6-11)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
1. L'apôtre vient de proposer un premier motif de consolation, et c'est la ressemblance et l'union avec le Sauveur. Un second motif, c'est que le salut des disciples s'opère par ces souffrances. Ne vous laissez donc pas abattre, dit-il, ne vous troublez point, ne craignez rien, quand vous nous voyez dans l'affliction; concevez au contraire de grands sentiments de confiance. Sans les tribulations que nous avons endurées, vous auriez été perdus. Comment cela ? Oui, si la mollesse, si la crainte, nous eussent empêché de vous annoncer l'Évangile, et de vous donner la véritable science, c'en était fait de vous. Voyez-vous quelle force et quelle hardiesse de langage ? Pour les consoler…
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(II Corinthiens I, vv. 6-11)
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
1. (suite) Pour les consoler, il a recours à des expressions qui devraient, ce semble, porter le trouble dans leurs âmes. Plus la persécution redouble de violence contre nous, plus vous devez avoir d'espérance, parce que l'œuvre s'opère d'autant mieux, et que votre consolation s'en augmente. Quoi de plus consolant en effet que les biens sans nombre dont les enrichit la prédication de l'Évangile ? Ensuite pour ne pas s'attribuer à lui seul toute la gloire, voyez comme il sait la partager avec eux ! Il vient de dire: "Si nous sommes affligés, c'est pour votre consolation et votre salut"; et il ajoute: "Il s'opère dans la souffrance des mêmes maux que nous souffrons ". Il s'exprime ensuite plus clairement encore, en disant…
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
1. (suite) Il s'exprime ensuite plus clairement encore, en disant: "Comme vous partagez nos souffrances, vous partagerez aussi notre consolation". Tout à l'heure, il se contentait de leur insinuer cette pensée, en disant, "les mêmes souffrances", et en leur appliquant ce mot aussi bien qu'à lui-même. Or voici le sens de ses paroles: Ce n'est pas nous seulement qui nous occupons de votre salut, mais vous aussi. En, vous prêchant l'Évangile, nous souffrons l'affliction; et vous qui écoutez nos enseignements, vous souffrez avec nous; nous souffrons l'affliction pour vous transmettre ce que nous avons reçu, et vous, pour recueillir et conserver ce que l'on vous donne.
Peut-il pousser plus loin l'humilité ? Ces chrétiens, qu'il laisse si loin derrière lui, il leur attribue une patience égale à la sienne. "Votre salut s'opère, dit-il, en endurant les mêmes souffrances que nous". Ce n'est pas seulement votre foi qui vous sauvera, mais la patience avec laquelle vous supportez les mêmes souffrances que nous. L'athlète excite l'admiration par la vigueur…
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
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1. (suite) L'athlète excite l'admiration par la vigueur et les belles proportions de son corps, lors même qu'il se tient en repos ; mais s'il déploie sa force, s'il frappe son adversaire, nous l'admirons bien plus encore; car alors nous avons la preuve de sa vigueur et de son habileté. Ainsi votre salut s'opère avec plus d'énergie, il se manifeste, il grandit, il s'étend par la patience et le courage au sein des afflictions. Ce n'est pas en maltraitant les autres, mais en supportant le mal qu'ils nous font, que s'opère notre salut. L'apôtre ne dit-il pas: "Qui opère" (energouses), mais: "qui s'opère" (energoomenes), pour montrer que la grâce de Dieu s'unissant à leur ardeur et opérant dans leurs âmes, leur procurait les plus grands avantages. "Nous avons pour vous une ferme espérance". C'est-à-dire…
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
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1. (suite) C'est-à-dire quelles que soient vos souffrances, nous sommes sûrs que les persécutions ne vous feront point chanceler. Bien loin de supposer que nos tribulations puissent vous jeter dans le trouble, nous nous persuadons que vous ne vous laisserez pas même abattre par vos propres malheurs. Voyez-vous quels fruits a portés chez eux la première épître du saint apôtre ! Il donne moins d'éloges aux Macédoniens, que parfois cependant il loue dans cette lettre. Il n'était pas sans crainte à leur sujet, et il leur disait: "Nous vous avons envoyé Timothée pour vous affermir et vous encourager dans votre foi, afin que personne ne se laisse ébranler par ces tribulations: Vous savez que nous y sommes sans cesse exposés". Et encore: "Plein d'inquiétude je me suis enquis de votre foi; j'ai voulu savoir si le tentateur ne vous avait pas renversés, rendant ainsi notre travail inutile" . (I Thessaloniciens III, 2-3) Ce n'est pas de la sorte qu'il parle des fidèles de Corinthe…
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
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1. (suite) Ce n'est pas de la sorte qu'il parle des fidèles de Corinthe; au contraire, "Nous avons pour vous une ferme espérance. Si nous sommes consolés, c'est pour votre consolation et votre salut; sachant bien que partageant nos souffrances, vous partagerez aussi notre consolation". C'est à cause d'eux en effet que l'on persécutait les apôtres, et c'est ce qu'il veut leur faire entendre par ces paroles. "Si nous souffrons, c'est pour votre consolation et votre salut". Il veut leur montrer aussi que c'est à cause d'eux qu'ils sont consolés. Ne l'avait-il pas dit plus haut en termes plus obscurs: "Béni soit Dieu qui nous console dans toutes nos tribulations, afin que nous puissions à notre tour consoler ceux qui sont plongés dans l'affliction". Il le redit maintenant avec plus de clarté, et ses paroles respirent la tendresse: "Si nous sommes consolés… "
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1. (suite) "Si nous sommes consolés, c'est pour votre consolation". Comme s'il disait: Notre consolation, c'est aussi la vôtre, et nous n'avons pas besoin de parler pour consoler vos cœurs.Il suffit que nous respirions pour que vous repreniez courage. Vous regardez nos malheurs comme étant les vôtres; et nous ne pouvons être consolés, sans que vous le soyez aussi. Non, puisque vous partagez mes souffrances, vous devez partager ma joie et mon bonheur.
Vous vous associez à tout ce qui me concerne, à mes douleurs et à mes consolations; et dès lors je ne crains point que vous me reprochiez d'avoir tardé si longtemps: car c'est pour vous que nous sommes affligés, et c'est pour vous que nous sommes consolés. On eût pu se blesser de cette parole: C'est pour vous que nous souffrons; aussi a-t-il soin d'ajouter: "C'est à cause de vous que nous sommes consolés". Nous ne sommes pas seuls à courir des dangers, puisque vous vous associez vous-mêmes à nos souffrances. En se les associant ainsi dans les dangers qu'il court...
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2. En se les associant ainsi dans les dangers qu'il court, en trouvant en eux-mêmes la cause de ses propres consolations, il adoucit tout ce que ses paroles pouvaient offrir d'un peu dur. Si donc on nous dresse des embûches, rassurez-vous : C'est pour que votre foi se fortifie, que nous endurons tous ces maux. Si nous sommes consolés, vous pouvez vous en glorifier. C'est à cause de vous que nous goûtons ces consolations; vous aussi vous serez consolés, puisque vous partagez notre joie. Entendez bien ici la nature de ces consolations: Non seulement la conduite des Corinthiens le console; mais il se réjouit de penser qu'ils sont désormais délivrés de toute espèce de trouble à son sujet. Voyez les paroles qui suivent où il leur dit ouvertement: "Nous savons que, partageant nos souffrances, vous partagerez aussi notre consolation". Vous souffrez de nos persécutions, comme si vous les subissiez vous-mêmes…
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2. (suite) Vous souffrez de nos persécutions, comme si vous les subissiez vous-mêmes; nous ne pouvons en douter, les consolations que nous éprouvons, causent à vos cœurs autant de jouissances qu'aux nôtres. Où trouver plus d'humilité ? Cet homme, environné de tant de périls, veut bien associer à ses mérites ceux qui n'y ont aucune part; quant aux consolations, c'est à cause d'eux qu'il les éprouve, et nullement en vue de ses travaux. Il parlait de ses souffrances en général; maintenant il désigne le pays où il a souffert.
"Nous ne voulons pas vous laisser ignorer, mes frères, les tribulations que nous avons souffertes en Asie (II Corinthiens 8)". Si nous vous parlons de nos souffrances, c'est pour que vous n'ignoriez pas ce qui nous arrive. Tout ce qui nous concerne, nous voulons que vous le sachiez, nous nous empressons de vous le dire. Et c'est de la part de l'apôtre une grande preuve d'affection. Dans la première épître, il leur faisait pressentir…
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2. (suite) Dans la première épître, il leur faisait pressentir ces tribulations en disant: "Evidemment une large porte s'ouvre devant moi, et j'ai de nombreux adversaires dans Éphèse". (I Corinthiens XVI, 9) Maintenant donc il leur rappelle et leur expose ce qu'il vient d'endurer. "Je ne veux pas que vous ignoriez les maux que j'ai soufferts en Asie". Il agit de même dans son épître aux Ephésiens. S'il leur envoie Tychique, c'est pour les informer de sa situation. "Je veux que vous sachiez tout ce qui m’arrive, tout a ce que je fais: Tychique vous le dira, Tychique notre frère bien-aimé et notre fidèle ministre dans le Seigneur; je vous l'envoie exprès, pour que vous sachiez ce qui nous concerne, et aussi pour qu'il répande la consolation dans vos cœurs". (Ephésiens VI, 21-22) Nous remarquons la même chose dans ses autres épîtres. Il n'y a rien là d'inutile: tout cela au contraire est nécessaire. N'est-ce pas une conséquence du grand amour de l'apôtre…
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2. (suite) N'est-ce pas une conséquence du grand amour de l'apôtre pour ses disciples ? Ne fallait-il pas, au milieu de ces continuelles épreuves, trouver quelque consolation dans ces renseignements mutuels ? S'ils étaient tristes et affligeants, on se préparait à souffrir, on se tenait sur ses gardes; s'ils étaient bons et joyeux, on ressentait une commune joie. Au reste en ce passage il mentionne en même temps et le commencement et la fin de l'épreuve. "Nous avons été accablé outre mesure et au-dessus de nos forces". Ne dirait-on pas un navire qu'une charge trop pesante a submergé ? Ces paroles: "Outre mesure et au-dessus de nos forces" semblent offrir le même sens. Il n'en est rien cependant. On eût pu dire: "L'épreuve était excessive, il est vrai, mais non point trop forte pour vous". Et c'est pourquoi l'apôtre ajoute…
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"SI NOUS SOMMES AFFLIGÉ, C'EST POUR VOTRE CONSOLATION ET VOTRE SALUT,
QUI S'ACCOMPLIT DANS LA SOUFFRANCE DES MÊMES MAUX QUE NOUS SOUFFRONS.
— ET NOUS AVONS UNE FERME ESPÉRANCE À VOTRE SUJET".
(II Corinthiens I, vv.6-11)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
2. (suite) Et c'est pourquoi l'apôtre ajoute: L'épreuve était grande et au-dessus de nos forces; et tellement au-dessus de nos forces que la vie nous était à charge, c'est-à-dire, que nous désespérions de vivre plus longtemps. Ce que David appelle "les portes de l'enfer et les douleurs de l'enfantement", c'est ce que Paul veut faire entendre à son tour, quand il dit: Le danger que nous avons couru devait amener la mort.
"Et nous avons eu au dedans de nous-mêmes une réponse de mort, afin que nous ne mettions pas notre confiance dans nos forces, mais en Dieu qui ressuscite les morts (II Corinthiens I, 9)". Qu'est-ce à dire: "Nous avons eu une réponse de mort ?" C'est-à-dire une sentence, un jugement, l'attente de la mort. C'était là comme le cri, comme la réponse de ce qui nous arrivait: tout cela nous disait que nous devions mourir. Cependant la menace ne s'accomplit pas…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur IIère Corinthiens, Tome X, pp.1-185. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR LA DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS.
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QUI S'ACCOMPLIT DANS LA SOUFFRANCE DES MÊMES MAUX QUE NOUS SOUFFRONS.
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(II Corinthiens I, vv.6-11)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
2.. (suite) Cependant la menace ne s'accomplit pas: notre attente ne se réalisa point. L'épreuve, par sa nature même rendait une sentence de mort; mais la puissance divine ne voulut pas qu'elle eût son effet; elle permit seulement que nous nous attendissions à mourir. Et c'est pourquoi l'apôtre dit: "Nous avons eu au-dedans de nous-mêmes une réponse de mort", au-dedans de nous-mêmes, et non pas dans la réalité. Pourquoi Dieu a-t-il permis une épreuve qui nous avait enlevé jusqu'à l'espérance, et abattu tout notre courage. "C'est, dit-il, afin que nous ne mettions pas notre confiance en nous-mêmes, mais en Dieu". Saint Paul tenait ce langage, non pas qu'il fût dans cette disposition…
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(II Corinthiens I, vv.6-11)
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
3. Saint Paul tenait ce langage, non pas qu'il fût dans cette disposition: (loin de nous une telle pensée), mais tout en parlant de lui-même, il voulait instruire les autres; c'était encore son humilité qui lui inspirait ce langage. Car plus loin, il di t: "J'ai senti l'aiguillon de la chair" (II Corinthiens XII, 7), c'est-à-dire, les tentations, et cela, "de peur que je ne fusse enflé d'orgueil". Dieu toutefois lui en donne une autre raison; et laquelle ? C'est qu'il veut faire éclate sa puissance: "Ma grâce te suffit", lui dit-il; "car ma puissance se montre tout entière dans la faiblesse". Mais, comme je le disais, ce que Paul ne perd jamais de vue, c'est sa faiblesse: toujours il se range parmi ceux qui bien inférieurs à lui-même ont besoin de s'instruire et de se corriger. Ne suffit-il pas d'une ou deux épreuves pour ramener l'homme le plus vulgaire à de meilleurs sentiments ? Comment donc cet apôtre, qui toute sa vie s'est montré le plus humble des hommes, qui a enduré toutes les souffrances, qui fait preuve depuis tant d'années d'une sagesse toute céleste, aurait-il besoin de cet avertissement ? Rien de plus évident…
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Analyse.
1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
3. (suite) Rien de plus évident; c'est par modestie, c'est pour reprendre ceux qui entretiennent des sentiments d'orgueil et de vaine gloire qu'il emploie ces paroles: "Afin que nous ne mettions pas notre confiance en nous-mêmes, mais en Dieu". Et voyez avec quelle douceur il les traite avec quels ménagements ? C'est à cause de vous, dit-il, que Dieu a permis que nous fussions éprouvés: tant votre âme a de prix aux yeux du Seigneur: "Si nous sommes dans la tribulation, c'est pour votre consolation et votre salut".
Mais l'excès même de cette tribulation, Dieu le permet pour prévenir en nous tout sentiment d'orgueil. "Nous avons été accablés au-delà de toute mesure et au-dessus de nos forces, pour que nous ne mettions pas en nous-mêmes notre confiance, mais en Dieu seul". Il leur remet en mémoire cette doctrine de la Résurrection, qu'il développe si longuement dans la première épître, et qu'établit si bien la situation actuelle de l'apôtre. Il ajoute donc:…
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(II Corinthiens I, vv.6-11)
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Analyse.
1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
3. (suite) Il ajoute donc: "Qui nous a délivré si souvent de la mort (II Corinthiens I, 10)". Il ne dit pas: De tant de périls. Non: car il veut montrer l'excès de ses souffrances, et confirmer ce qu'il a dit de la résurrection. La résurrection des morts appartient à l'avenir, et c'est pourquoi l'apôtre fait voir que tous les jours Dieu ressuscite des morts. Cet homme qui avait perdu tout espoir, qui était descendu jusqu'aux portes de la mort, Dieu, qui le rappelle à la vie, qui le retire de l'abîme où il est tombé, ne donne-t-il point par là comme un exemple de la résurrection future ? Lorsque ces malades dont on désespère échappent à une maladie dangereuse, ou à d'intolérables souffrances, ne disons-nous pas: c'est une véritable résurrection. "Nous espérons qu'il nous en délivrera encore…
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(II Corinthiens I, vv. 6-11)
Par Saint Jean Chrysostôme.
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
3. (suite) "Nous espérons qu'il nous en délivrera encore, avec le secours des prières que vous a faites pour nous: afin que la grâce que nous avons reçue en considération de plusieurs, soit aussi reconnue par les actions de grâces que plusieurs en rendront pour nous (II Corinthiens I, 11)". Il vient de dire: "Afin que nous ne mettions pas en nous-mêmes notre confiance"; et ces paroles semblent renfermer un reproche général dont quelques-uns pouvaient se blesser. Mais qui pourrait se plaindre, maintenant qu'il implore le secours de leurs prières, et qu'il leur rappelle que toute notre vie doit se passer dans les soucis et l'inquiétude ? Leur dire en effet: "Nous espérons qu'il nous en délivrera encore", n'est-ce pas leur annoncer comme une armée de tentations, et du même coup l'assistance et le secours dans le combat ? Que néanmoins la vue de ces dangers ne les consterne point…
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
3. (suite) Que néanmoins la vue de ces dangers ne les consterne point; ils offrent de grands avantages, et ces avantages il les énumère dans ces paroles: "Afin que nous ne mettions pas en nous-mêmes notre confiance"; c'est-à-dire, afin que Dieu nous maintienne dans une continuelle humilité, et que leur salut s'accomplisse. Autres avantages:
1° l'épreuve met en communion avec Jésus-Christ. "Car", dit-il, "les souffrances de Jésus-Christ abondent en nous-mêmes"; c'est pour les fidèles que l'apôtre souffre: "Si nous sommes dans la tribulation, c'est pour votre consolation et pour votre salut". Ce même salut resplendit d'un plus grand éclat, car: "Il s'opère par les mêmes afflictions supportées avec patience". De plus,
2° la tribulation fortifie; et surtout fait briller aux regards la radieuse espérance de la résurrection: "Il nous a tant de fois sauvés de la mort";
3° la souffrance rend vigilant, et force l'homme à lever sans cesse les yeux vers le Seigneur: "Nous espérons qu'il nous délivrera";
4° dernier avantage enfin, la souffrance ne permet pas de se détacher de la prière: "Avec le secours des prières que vous faites pour nous".
Après leur avoir ainsi montré les avantages de la tribulation…
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
3. (suite) Après leur avoir ainsi montré les avantages de la tribulation, après leur avoir inspiré une salutaire inquiétude, il ranime leur zèle et les excite à la vertu, par ce témoignage qu'il rend de l'efficacité de leurs prières: "Avec le secours des prières que vous faites pour nous, dit-il". Quel est le sens des paroles qui suivent ? "Afin que la grâce que nous avons reçue en considération de plusieurs, soit aussi reconnue par les actions de grâces que plusieurs en rendront pour nous". Il nous a maintes fois sauvés de la mort, avec le secours de vos prières; c'est-à-dire, vous l'avez tous prié pour nous. Ce salut, qu'il vient de nous accorder, c'est un bienfait que vous partagez avec nous; et ainsi vous devez joindre vos actions de grâces aux nôtres, puisque avec nous vous avez éprouvé la miséricorde de notre Dieu. Il les exhortait par là à prier les uns pour les autres…
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(II Corinthiens I, vv. 6-11)
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
4. Il les exhortait par là à prier les uns pour les autres, et les habituait aussi à remercier le Seigneur, à l'occasion de ce qui arrive au prochain, leur faisant entendre que rien ne pouvait lui être plus agréable. En effet, s'ils le font déjà pour le prochain, ils ne manqueront pas dans l'occasion de le faire pour eux-mêmes. De plus, il les forme à l'humilité et les pousse à s'enflammer d'une charité plus ardente. Ne leur dit-il pas, lui, ce grand apôtre, ne leur dit-il pas qu'il doit son salut à leurs prières, qu'elles lui ont valu le secours du ciel ? Quelle ne doit donc pas être l'humilité des simples fidèles ! N'oubliez pas non plus, quelle est l'efficacité de la prière.
Sans doute Dieu se montre miséricordieux envers nous, et c'est à la divine miséricorde que Paul au commencement de cette épître attribue son salut: "Le Dieu des miséricordes", dit-il , "nous a délivrés". Mais ici il proclame l'efficacité de la prière. L'homme qui devait dix mille talents vint se jeter aux pieds de son maître, et le maître eut pitié de lui: "Ému de pitié, il lui remit sa dette", dit l'Ecriture; ce fut à force d'instances, à force de persévérance, que la Chananéenne finit aussi par obtenir la guérison de sa fille: toutefois ce fut un effet de la miséricorde du Sauveur. Ainsi donc, bien que Dieu manifeste…
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
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et aussi pour les catéchumènes.
4. (suite) Ainsi donc, bien que Dieu manifeste envers nous sa miséricorde, nous devons recourir à la prière, si nous voulons nous en rendre dignes. Sans doute le secours de Dieu nous vient de sa miséricorde, mais il faut que Dieu nous en trouve dignes. On ne l'obtient pas sans motif, et tout en demeurant dans l'inaction: "J'aurai pitié", dit-il, "de celui dont j'aurai pitié; et celui dont j'aurai pitié, éprouvera l'effet de ma miséricorde". (Exode XXXIII, 19) Voyez aussi ce que dit l'apôtre: "Avec le secours de vos prières".
Ce n'est pas uniquement à leurs prières qu'il attribue son salut, de peur d'enfler leurs âmes; il leur attribue néanmoins une part dans les secours qu'il a reçus d'en-haut, pour accroître leur ardeur et resserrer les liens de la charité fraternelle.C'est pourquoi il leur disait encore: "Il vous a accordé ma délivrance". Dieu semble comme avoir honte de résister à une multitude qui n'a qu'un cœur et qu'une voix pour le prier. Aussi disait-il à son prophète: "Quoi ! Ne pardonnerai-je pas à cette cité dans laquelle habitent plus de cent vingt mille hommes". (Jonas IV, 11) N'allez pas croire pourtant que le grand nombre suffise…
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR LA DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS.
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QUI S'ACCOMPLIT DANS LA SOUFFRANCE DES MÊMES MAUX QUE NOUS SOUFFRONS.
— ET NOUS AVONS UNE FERME ESPÉRANCE À VOTRE SUJET".
(II Corinthiens I, vv.6-11)
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Analyse.
1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
4. (suite) N'allez pas croire pourtant que le grand nombre suffise pour émouvoir la bonté de Dieu: car le Seigneur dit aussi: "Israël fût-il aussi nombreux que les grains de sable de la mer, il n'y aura de sauvé que les restes de ce peuple". (Isaïe X, 22) Comment se fait-il donc qu'il ait sauvé les Ninivites ? C'est que non-seulement ils étaient nombreux, mais ils firent éclater leur vertu, ils firent tous pénitence, et renoncèrent à leurs désordres. En les sauvant le Seigneur disait: "Ils ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche".
N'est-il pas évident qu'ils avaient péché plus par ignorance que par malice ? Ne voyons-nous pas d'ailleurs qu'il suffit de quelques paroles pour les convertir ? Si la seule vue des cent vingt mille habitants de Ninive eût pu déterminer le Seigneur, pourquoi dès le principe ne leur eût-il point pardonné ? Pourquoi, demanderez-vous, ne disait-il pas au prophète: Ne pardonnerai-je pas à cette cité maintenant convertie, mais bien: "A cette cité qui renferme tant de milliers d'hommes ?" C'était afin de ne rien omettre: la conversion était en effet manifeste; mais le prophète ne savait ni le nombre des Ninivites, ni leur ignorance. Dieu veut donc mettre tout en œuvre pour leur faire miséricorde: le nombre n'est pas inutile, quand au nombre se joint la vertu. C'est encore ce que nous dit l'Ecriture dans ce passage…
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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et aussi pour les catéchumènes.
4. (suite) C'est encore ce que nous dit l'Ecriture dans ce passage: "Sans cesse l'Eglise priait Dieu pour l'apôtre". (Actes XII, 15) Et voyez la puissance de ces prières ! Les portes de la prison étaient fermées, l'apôtre, chargé de chaînes et entouré de gardiens qui dormaient à ses côtés; les prières des fidèles le délivrèrent et renversèrent tous les obstacles. — Le nombre, disions-nous, n'est pas inutile, si au nombre se joint la vertu; mais il n'offre aucun avantage, si le vice y domine. Les Israélites, en effet, aussi nombreux, dit l'Ecriture, que les grains de sable de la mer, périrent tous.
Et au temps de Noé, les hommes n'étaient-ils pas innombrables ? Quel avantage retirèrent-ils de leur grand nombre? C'est que le nombre seul ne peut rien: il n'est qu'un accessoire. Empressons-nous donc d'unir nos prières, prions les uns pour les autres, comme les premiers chrétiens priaient pour les apôtres. Ainsi nous accomplissons le précepte du Seigneur, ainsi nous fortifions en nous la charité; et ce mot de charité ne comprend-il pas tous les biens ? Montrons aussi plus d'empressement à rendre grâces…
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Re: COMMENTAIRES DE SAINT JEAN CHRYSOSTÔME SUR LA DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS.
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"SI NOUS SOMMES AFFLIGÉ, C'EST POUR VOTRE CONSOLATION ET VOTRE SALUT,
QUI S'ACCOMPLIT DANS LA SOUFFRANCE DES MÊMES MAUX QUE NOUS SOUFFRONS.
— ET NOUS AVONS UNE FERME ESPÉRANCE À VOTRE SUJET".
(II Corinthiens I, vv. 6-11)
Par Saint Jean Chrysostôme.
Analyse.
1. et 2. La souffrance est une épreuve.
— Elle enseigne l'humilité.
3. Dieu console.
4. La prière obtient ces divines consolations.
5.-8. Les fidèles doivent prier les uns pour les autres,
et aussi pour les catéchumènes.
4. (suite) Montrons aussi plus d'empressement à rendre grâces. Si l'on remercie Dieu pour les dons faits au prochain, à plus forte raison le remerciera-t-on pour les bienfaits qu'on a reçus soi-même. David nous en a donné l'exemple: "Louez le Seigneur avec moi, et ensemble célébrons la sainteté de son nom". (Psaume XXXIII, 4) C'est ce que réclame sans cesse l'apôtre. Suivons ce conseil, publions partout les bienfaits de Dieu, pour associer tous nos frères aux actions de grâces que nous lui rendons.
Quand nous publions les bienfaits que nous avons reçus des hommes, n'augmentons-nous pas leur bienveillance à notre égard ? Publions les bienfaits de Dieu, et nous nous ménagerons de sa part une plus grande bienveillance. Et si après avoir obtenu des hommes quelques faveurs, nous invitons les autres à joindre leurs remercîments aux nôtres, ne devons-nous pas, à plus forte raison, presser nos frères de s'unir à nous pour remercier le Seigneur? Paul le faisait, lui, lui s'approchait de Dieu avec tant de confiance; à plus forte raison, sommes-nous obligés de le faire nous-mêmes. Prions les saints, conjurons-les de remercier Dieu…
SAINT JEAN CHRYSOSTÔME, ŒUVRES COMPLÈTES TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS
SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN, licencié ès-lettres professeur de
Rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier. Bar-le-Duc. 1865,
Commentaires sur IIère Corinthiens, Tome X, pp.1-185. Guérin & Cie, éditeurs, 1865,
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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