Le quiz de Ludolphe le Chartreux

Roger a écrit:

Roger a écrit:
ché pas !
Je crois que je perdre ma couronne !

elle penche en tout cas !

Anne-Marie a écrit:Deux tourterelles.

gabrielle a écrit:

Anne-Marie a écrit:Deux tourterelles.

Je dis comme Anne-Marie et j'espère

Diane a écrit:

Anne-Marie a écrit:Deux tourterelles.

IDEM !

Arthur a écrit: J'accepte cette couronne avec humilité et je consens à partager cet honneur avec mes valeureuses consoeurs qui n'ont pas craint de mettre en péril leur honneur en répondant hardimment à la difficile question posée par l'éminent Marc Etienne. Gloire à vous chères consoeurs.

Q.Que donnera Marie pour le rachat de son fils ?

R.2 tourterelles.

Q.Qu’avait-elle fait des riches présents des Mages ?

Marc-Étienne a écrit:.
Mes chers enfants, comme vous le savez, l'humilité est le fondement...
.

La Purification. (Luc II)

Q.Que donnera Marie pour le rachat de son fils ?

R.2 tourterelles.

Q.Qu’avait-elle fait des riches présents des Mages ?

gabrielle a écrit:Je dis comme Robert....

Vous souriez aujourd'hui, j'espère qu'il en sera de même demain... après la réponse de Marc-Etienne

A propose de la réponse de Roger, j'ai une belle histoire des Petits Bollandistes que je mettrai en ligne demain.

ROBERT. a écrit:

gabrielle a écrit:Je dis comme Robert....

Vous souriez aujourd'hui, j'espère qu'il en sera de même demain... après la réponse de Marc-Etienne

A propose de la réponse de Roger, j'ai une belle histoire des Petits Bollandistes que je mettrai en ligne demain.

Roger a écrit: Demain ?!
Qui sait s'il y aura un demain !

C'est une réponse pleine de sagesse... c'est une bonne réponse...mais j'ignore si c'est la réponse à la question..

Avec Marc-Étienne, on ne sait... jamais .

Roger a écrit: Demain ?!
Qui sait s'il y aura un demain !

La voici donc, car, à l’heure qu’il est, nous sommes demain…

HISTOIRE D’ANNE ET DE JOACHIM

(…) La plénitude des temps étant venu, après tant de promesses, de prédictions et de figures, le mystère de l‘Incarnation devait s’accomplir, Dieu qui avait destiné saint Joachim et sainte Anne à être le père et la mère de cette incomparable Vierge, les fit s’unir par les liens du mariage, afin qu’ils pussent porter le fruit que tous les siècles et toutes les nations attendaient avec tant d’impatience. Cependant, ils demeurèrent longtemps stériles, parce que, comme dit saint Jean Damascène, la nature, sentant que cet ouvrage était au-dessus de ses forces, n’osa pas prévenir la grâce et se retira toute tremblante, jusqu’à ce qu’elle fut fortifiée et comme ressuscitée par la puissance de Dieu.

Aussi était-il raisonnable qu’un aussi grand miracle, Marie, ne fût conçue que par miracle, et que celle qui était tellement au-dessus des autres hommes, eût quelque chose de singulier et d’extraordinaire en sa génération. Joachim et Anne, se sentant stériles, eurent recours à Dieu par l’oraison pour être délivrés de ce mal, qui était un grand sujet de mépris parmi les Juifs. Vingt ans se passèrent sans qu’ils pussent obtenir ce qu’ils demandaient; et quoique leurs larmes fussent continuelles, quoiqu’ils eussent fait trois portions de leurs biens, ne s’en réservant une pour eux, distribuant les deux autres aux officiers du temple et aux pauvres, qu’ils considéraient comme les enfants de Dieu, le ciel, néanmoins, semblait être insensible à leurs prières.

Enfin, étant un jour venu à Jérusalem pour y célébrer la Dédicace du temple, et s’y voyant rebutés par le grand prêtre pour leur stérilité, ils firent vœu à Dieu, s’il leur donnait un enfant, de le consacrer à son service, et se retirèrent séparément en solitude : Joachim sur une montagne, où ses bergers paissaient ses troupeaux, et Anne, dans son jardin, où elle s’était fait un lieu d’oraison; ils y redoublèrent leurs gémissements et leurs instances. Alors Dieu les exauça, et leur envoya un ange qui les avertit du bonheur qui leur devait arriver; il leur dit qu’ils mettraient au monde une fille incomparable qui serait la consolation du peuple d’Israël et la joie de toute la terre. C’est ainsi qu’en parlent saint Épiphane, saint André de Crète, saint Jean Damascène et beaucoup d’autres. (Les traditions que nous venons de rappeler ont été fixées dès la plus haute antiquité..)

Anne conçût donc le huitième jour de décembre de l’année 4037 de la création du monde, ou environ, avec tant de pureté, qu’il n’y eut dans cet excellent fruit aucune souillure qui pût servir de sujet à la concupiscence ni de foyer au péché.(...)

Histoire de la Sainte Vierge par l’abbé Lecanu, in Les Petits Bollandistes tome 16, pp. 89-91.)

HISTOIRE D’ANNE ET DE JOACHIM

(…) La plénitude des temps étant venu, après tant de promesses, de prédictions et de figures, le mystère de l‘Incarnation devait s’accomplir, Dieu qui avait destiné saint Joachim et sainte Anne¹ à être le père et la mère de cette incomparable Vierge, les fit s’unir par les liens du mariage, afin qu’ils pussent porter le fruit que tous les siècles et toutes les nations attendaient avec tant d’impatience. Cependant, ils demeurèrent longtemps stériles, parce que , comme dit saint Jean Damascène, la nature, sentant que cet ouvrage était au-dessus de ses forces, n’osa pas prévenir la grâce et se retira toute tremblante, jusqu’à ce qu’elle fut fortifiée et comme ressuscitée par la puissance de Dieu.

Aussi était-il raisonnable qu’un aussi grand miracle, Marie, ne fût conçue que par miracle, et que celle qui était tellement au-dessus des autres hommes, eût quelque chose de singulier et d’extraordinaire en sa génération. Joachim et Anne, se sentant stériles, eurent recours à Dieu par l’oraison pour être délivrés de ce mal, qui était un grand sujet de mépris parmi les Juifs. Vingt ans se passèrent sans qu’ils pussent obtenir ce qu’ils demandaient; et quoique leurs larmes fussent continuelles, quoiqu’ils eussent fait trois portions de leurs biens, ne s’en réservant une pour eux, distribuant les deux autres aux officiers du temple et aux pauvres, qu’ils considéraient comme les enfants de Dieu, le ciel, néanmoins, semblait être insensible à leurs prières.

Enfin, étant un jour venu à Jérusalem pour y célébrer la Dédicace du temple, et s’y voyant rebutés par le grand prêtre pour leur stérilité, ils firent vœu à Dieu, s’il leur donnait un enfant, de le consacrer à son service, et se retirèrent séparément en solitude : Joachim sur une montagne, où ses bergers paissaient ses troupeaux, et Anne, dans son jardin, où elle s’était fait un lieu d’oraison; ils y redoublèrent leurs gémissements et leurs instances. Alors Dieu les exauça, et leur envoya un ange qui les avertit du bonheur qui leur devait arriver; il leur dit qu’ils mettraient au monde une fille incomparable qui serait la consolation du peuple d’Israël et la joie de toute la terre. C’est ainsi qu’en parlent saint Épiphane, saint André de Crète, saint Jean Damascène et beaucoup d’autres. (Les traditions que nous venons de rappeler ont été fixées dès la plus haute antiquité..)

Anne conçût donc le huitième jour de décembre de l’année 4037 de la création du monde, ou environ, avec tant de pureté, qu’il n’y eut dans cet excellent fruit aucune souillure qui pût servir de sujet à la concupiscence ni de foyer au péché.(...)


----------------------------------------



¹ Joachim descendait de David par la branche royale de Salomon et de Roboam, troisième fils de Bethsabée; car ces deux branches s’étaient greffées pendant la captivité de Babylone, et réunies par les personnes de Salathiel, fils de Jéchonias, le dernier roi de Juda, et de Zorobabel, le restaurateur de la nation après la captivité

Joachim, ou Héli, le saint vieillard dont nous parlons, était fils de Mathat, fils de Lévi, fils de Melchi, nous dit l’évangéliste saint Luc, et Melchi était la quinzième génération depuis Zorobabel.

Le même évangéliste nous dira bientôt que la fille bénie de Anne et de Joachim était cousine d’une sainte femme nommée Élisabeth, de la famille d’Aaron.

Cette parenté aurait pu venir du côté de Joachim, dont une sœur ou une tante se serait affiliée à la famille sacerdotale, mais les traditions la font dériver du côté de Anne, qui était sortie elle-même de la famille sacerdotale, pour s’allier à la famille davidique. Anne aurait été fille d’un prêtre de Bethléem, nomme Matthias, qui eut deux autres filles nommées Sobé et Marie. Sobé devint mère de Salomé, et Marie mère d’Élisabeth. Tels sont les récits d’André de Crète, conformes d’ailleurs aux traditions plus anciennes.


Histoire de la Sainte Vierge par l’abbé Lecanu, in Les Petits Bollandistes tome 16, pp. 90.

merci, mes enfants de vos réponses; je fais plus qu'en prendre bonne note, je les retiens toutes : vous avez tous la bonne réponse ; en effet :

Q.Que donnera Marie pour le rachat de son fils ?

R.2 tourterelles.

Q.Qu’avait-elle fait des riches présents des Mages ?

R.Elle les avait tout distribués aux malheureux.

Une vraie classe de petits génies....

Avec une terreur comme vous, il n'y a pas à en douter !!!

Au fait, quel est le féminin d' IMPERATOR ?...IMPERATRIX ?