Nos frères japonais trépassés
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Nos frères japonais trépassés
J'ai trouvé cela chez un conciliaire, mais je n'y vois pas d'erreur, et c'est assez édifiant:
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/03/18/le-japon-catholique-se-souvient-5585633.html
Hier 17 mars c’était le 150e anniversaire de la découverte, ou plutôt de la manifestation, à un prêtre français installé à Nagasaki, des chrétiens cachés du Japon.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/03/18/le-japon-catholique-se-souvient-5585633.html
Hier 17 mars c’était le 150e anniversaire de la découverte, ou plutôt de la manifestation, à un prêtre français installé à Nagasaki, des chrétiens cachés du Japon.
Un mois environ après l’inauguration de l’église d’Oura, le 17 mars 1865, le P. Petitjean vit de sa fenêtre un groupe de douze à quinze personnes, hommes, femmes et enfants, qui se tenaient avec respect devant la porte fermée de l’édifice.
Il ressentit une impulsion intérieure le poussant à aller trouver ces gens, et alla ouvrir la porte de l’église. Il précéda dans la nef les visiteurs, en priant intensément. Il s’agenouilla devant l’autel et adressa au Christ de l’Eucharistie une fervente prière : "Je conjurais le Seigneur, écrit-il, de mettre sur mes lèvres des paroles propres à toucher les cœurs et à Lui gagner des adorateurs parmi ceux qui m’entouraient". Et voilà que, pendant qu’il priait, trois femmes de cinquante à soixante ans s’agenouillèrent tout près de lui. L’une d’elles mit sa main sur la poitrine et lui dit à voix basse : "Notre cœur à nous tous qui sommes ici est le même que le vôtre". Et la conversation s’engagea : "Vraiment ? Mais d’où êtes-vous donc ?" "Nous sommes tous d’Urakami. A Urakami, presque tous ont le même cœur que nous". Et aussitôt la femme qui avait répondu posa à son tour une question : "Où est la statue de sainte Marie (sancta Maria) ? "
Le P. Petitjean n’eut plus alors aucun doute : il était bien en présence de descendants des anciens chrétiens. Il conduisit le groupe devant la statue de la Sainte Vierge. De nouveau tous s’agenouillèrent et se mirent à prier. Mais ils ne pouvaient contenir davantage la joie qui débordait de leur cœur : "Oui, c’est bien la Sainte Vierge. Voyez sur son bras son divin Fils Jésus".
La confiance établie, les questions se mirent à pleuvoir au sujet de Deus-sama, Jesus-sama, Maria-sama (sama est un suffixe qu’on ajoute au nom des personnes, qui signifie quelque chose comme Monseigneur). Puis les visiteurs en vinrent à donner une idée de leur vie chrétienne : "Nous faisons la fête du Seigneur Jésus au vingt-cinquième jour de la gelée blanche. On nous a enseigné que ce jour-là il est né dans une étable, puis qu’il a grandi dans la pauvreté et la souffrance, et qu’à trente trois ans pour le salut de nos âmes il est mort sur la croix. En ce moment nous sommes au temps du chagrin. Avez-vous vous aussi ces solennités ?"
Le P. Petitjean, qui avait compris qu’il s’agissait du carême, répondit : "Oui, nous sommes aujourd’hui le dix-septième jour du temps chagrin..."
Ainsi l’espoir qu’avaient au cœur tous les missionnaires ayant pu pénétrer au Japon ces dernières années, n’était pas vain. Il y avait bien encore en cette fin du XIXe siècle des descendants des anciens chrétiens restés fidèles à la foi de leurs ancêtres, malgré plus de deux cents ans de fermeture du Japon à l’étranger, durant lesquels toute manifestation visible d’appartenance au christianisme avait été sévèrement proscrite.
Pendant ces deux cents ans les chrétiens avaient vécu sans aucun prêtre pour leur administrer les sacrements ou leur venir en aide, sans possibilité d’entrer en relation avec l’Église dans le reste du monde. Et pourtant ils avaient gardé "le même cœur" que les chrétiens d’Europe.
Bientôt ce fut presque chaque jour que des groupes de chrétiens se présentèrent à l’église d’Oura pour signaler l’existence de la communauté à laquelle ils appartenaient et demander à être instruits davantage. Selon une estimation faite à l’époque environ cinquante mille chrétiens vivaient dans la région.
Un jour un chrétien venu des Gotô se présenta accompagné d’un "baptiseur" qui, après avoir exposé sa dévotion au chapelet, récité sans Gloria Patri comme c’était la coutume au XVIIe siècle, posa ensuite deux questions : les missionnaires connaissent-ils le chef du Royaume de Rome ? les missionnaires sont-ils mariés ? Le baptiseur se réjouit d’entendre la réponse : le nom du Pape, Pie IX, et l’annonce que les missionnaires gardaient le célibat. Il sembla que, pour lui, les trois signes les plus évidents de la foi catholique des nouveaux arrivés avaient été la dévotion à Marie, l’union avec le successeur de Pierre et le célibat des prêtres.
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
Benjamin a écrit:
La Religion de Jésus ressuscitée au Japon dans la seconde moitié du XIXe siècle, par l'abbé Francisque Marnas
Tome I : http://www.liberius.net/livres/La_religion_de_Jesus_ressuscitee_au_Japon_dans_la_seconde_moitie_du_XIXe_siecle_(tome_1)_000000495.pdf
Tome II : http://www.liberius.net/livres/La_religion_de_Jesus_ressuscitee_au_Japon_dans_la_seconde_moitie_du_XIXe_siecle_(tome_2)_000000496.pdf
( source : https://messe.forumactif.org/t6003-la-religion-de-jesus-ressuscitee-au-japon-dans-la-seconde-moitie-du-xixe-siecle-par-l-abbe-francisque-marnas#110418 )
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Nos frères japonais trépassés
Alors là !!!
Vous êtes une vraie flèche, cher Benjamin !
Vous êtes une vraie flèche, cher Benjamin !
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
Rosalmonte a écrit:Alors là !!!
Vous êtes une vraie flèche, cher Benjamin !
Attendez, je n'ai pas fini :
Histoire des vingt-six martyrs du Japon crucifiés à Nangasaqui, le 5 Février 1597, par Dominique Bouix, Docteur en Théologie et en Droit canon (1862)
https://archive.org/stream/histoiredesving00bouigoog#page/n9/mode/2up
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Nos frères japonais trépassés
Il est d'ailleurs frappant de constater que les "Alliés" -- encore eux -- ont choisi d'atomiser Nagasaki, qui était comme le cœur de la Religion catholique au Japon :
wiki a écrit:
Nagasaki est la zone la plus christianisée au Japon. Des missions catholiques existent dans cette région depuis le début du 16e siècle.
(...)
Le 5 février 1597 Paul Miki et ses compagnons sont crucifiés en public, à Nagasaki, dans une cérémonie faite pour décourager tout qui souhaiterait suivre la nouvelle religion. Les chrétiens entrent dans la clandestinité. Le christianisme disparaît officiellement en 1614. Après 1633 le diocèse n’existe plus.
(...)
Au milieu du XIXe siècle des prêtres des Missions étrangères de Paris s’établissent à Nagasaki, préfecture importante sur le flan occidental de la même île de Kyushu. Bernard Petitjean y construit l'église d'Ōura en 1864, connue aujourd’hui comme l’église des 27 martyrs [note de Benjamin : 26 martyrs].
En mars 1865, un an après la consécration de l’église, il reçoit la visite de fermiers d’Urakami qui après avoir visité l’église lui demandent : « Où se trouve la statue de la Saint Mère Marie ? » Guidés auprès de la statue les fermiers sont profondément émus et s’exclament : « Oh, l’image de la Sainte Marie. Elle tient dans ses bras le saint enfant Jésus ». Ils confient au prêtre médusé : « Nous avons la même foi que vous ».
(...)
Lors du bombardement atomique de Nagasaki, le 9 août 1945 la cathédrale de Nagasaki est directement touchée et complètement détruite. De très nombreux fidèles qui y sont rassemblés pour un service religieux en préparation de la fête de l’Assomption y perdent la vie.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Nos frères japonais trépassés
Rosalmonte a écrit:J'ai trouvé cela chez un conciliaire, mais je n'y vois pas d'erreur, et c'est assez édifiant:
- Spoiler:
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/03/18/le-japon-catholique-se-souvient-5585633.html
Hier 17 mars c’était le 150e anniversaire de la découverte, ou plutôt de la manifestation, à un prêtre français installé à Nagasaki, des chrétiens cachés du Japon.Un mois environ après l’inauguration de l’église d’Oura, le 17 mars 1865, le P. Petitjean vit de sa fenêtre un groupe de douze à quinze personnes, hommes, femmes et enfants, qui se tenaient avec respect devant la porte fermée de l’édifice.
Il ressentit une impulsion intérieure le poussant à aller trouver ces gens, et alla ouvrir la porte de l’église. Il précéda dans la nef les visiteurs, en priant intensément. Il s’agenouilla devant l’autel et adressa au Christ de l’Eucharistie une fervente prière : "Je conjurais le Seigneur, écrit-il, de mettre sur mes lèvres des paroles propres à toucher les cœurs et à Lui gagner des adorateurs parmi ceux qui m’entouraient". Et voilà que, pendant qu’il priait, trois femmes de cinquante à soixante ans s’agenouillèrent tout près de lui. L’une d’elles mit sa main sur la poitrine et lui dit à voix basse : "Notre cœur à nous tous qui sommes ici est le même que le vôtre". Et la conversation s’engagea : "Vraiment ? Mais d’où êtes-vous donc ?" "Nous sommes tous d’Urakami. A Urakami, presque tous ont le même cœur que nous". Et aussitôt la femme qui avait répondu posa à son tour une question : "Où est la statue de sainte Marie (sancta Maria) ? "
Le P. Petitjean n’eut plus alors aucun doute : il était bien en présence de descendants des anciens chrétiens. Il conduisit le groupe devant la statue de la Sainte Vierge. De nouveau tous s’agenouillèrent et se mirent à prier. Mais ils ne pouvaient contenir davantage la joie qui débordait de leur cœur : "Oui, c’est bien la Sainte Vierge. Voyez sur son bras son divin Fils Jésus".
La confiance établie, les questions se mirent à pleuvoir au sujet de Deus-sama, Jesus-sama, Maria-sama (sama est un suffixe qu’on ajoute au nom des personnes, qui signifie quelque chose comme Monseigneur). Puis les visiteurs en vinrent à donner une idée de leur vie chrétienne : "Nous faisons la fête du Seigneur Jésus au vingt-cinquième jour de la gelée blanche. On nous a enseigné que ce jour-là il est né dans une étable, puis qu’il a grandi dans la pauvreté et la souffrance, et qu’à trente trois ans pour le salut de nos âmes il est mort sur la croix. En ce moment nous sommes au temps du chagrin. Avez-vous vous aussi ces solennités ?"
Le P. Petitjean, qui avait compris qu’il s’agissait du carême, répondit : "Oui, nous sommes aujourd’hui le dix-septième jour du temps chagrin..."
Ainsi l’espoir qu’avaient au cœur tous les missionnaires ayant pu pénétrer au Japon ces dernières années, n’était pas vain. Il y avait bien encore en cette fin du XIXe siècle des descendants des anciens chrétiens restés fidèles à la foi de leurs ancêtres, malgré plus de deux cents ans de fermeture du Japon à l’étranger, durant lesquels toute manifestation visible d’appartenance au christianisme avait été sévèrement proscrite.
Pendant ces deux cents ans les chrétiens avaient vécu sans aucun prêtre pour leur administrer les sacrements ou leur venir en aide, sans possibilité d’entrer en relation avec l’Église dans le reste du monde. Et pourtant ils avaient gardé "le même cœur" que les chrétiens d’Europe.
Bientôt ce fut presque chaque jour que des groupes de chrétiens se présentèrent à l’église d’Oura pour signaler l’existence de la communauté à laquelle ils appartenaient et demander à être instruits davantage. Selon une estimation faite à l’époque environ cinquante mille chrétiens vivaient dans la région.
Un jour un chrétien venu des Gotô se présenta accompagné d’un "baptiseur" qui, après avoir exposé sa dévotion au chapelet, récité sans Gloria Patri comme c’était la coutume au XVIIe siècle, posa ensuite deux questions : les missionnaires connaissent-ils le chef du Royaume de Rome ? les missionnaires sont-ils mariés ? Le baptiseur se réjouit d’entendre la réponse : le nom du Pape, Pie IX, et l’annonce que les missionnaires gardaient le célibat. Il sembla que, pour lui, les trois signes les plus évidents de la foi catholique des nouveaux arrivés avaient été la dévotion à Marie, l’union avec le successeur de Pierre et le célibat des prêtres.
Merci Rosalmonte de nous rappeler cette très belle, et surtout très édifiante histoire, des Japonais et de leurs descendants
qui, après une absence de trois (?) cent ans sans prêtres missionnaires catholiques, avaient conservé intacte la foi catholique.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
.
Dernière édition par ROBERT. le Jeu 19 Mar 2015, 11:25 am, édité 1 fois
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
Que Dieu est bon!
Nos frères japonnais sont la preuve de sa bonté envers quiconque garde la foi intégralement.
Les Sacrements, source de vie, en temps ordinaire, ne sont pas une limite dans laquelle l'homme peut enfermer Dieu, en temps de désolation, Dieu ouvre des voies extraordinaires et donne sa grâce par des sources de vie mystérieuses, c'est à ces sources que les catholiques de notre siècle son abreuvés par Dieu.
Pour la vitesse de Benjamin, elle est incroyable, je te le concède, il trouve et poste plus vite que son ombre.
Nos frères japonnais sont la preuve de sa bonté envers quiconque garde la foi intégralement.
Les Sacrements, source de vie, en temps ordinaire, ne sont pas une limite dans laquelle l'homme peut enfermer Dieu, en temps de désolation, Dieu ouvre des voies extraordinaires et donne sa grâce par des sources de vie mystérieuses, c'est à ces sources que les catholiques de notre siècle son abreuvés par Dieu.
Pour la vitesse de Benjamin, elle est incroyable, je te le concède, il trouve et poste plus vite que son ombre.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
@ Robert.
Il faudrait que tu cites la source...
Il faudrait que tu cites la source...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
gabrielle a écrit:Pour la vitesse de Benjamin, elle est incroyable, je te le concède, il trouve et poste plus vite que son ombre.
Cinq minutes ce n'est pas si rapide ; je crois que mon record est ici, en réponse à ce post de Robert :
https://messe.forumactif.org/t6278p15-speciale-dedicace-a-eric#114039
Une minute pour voir le post de Robert, le lire, deviner de quelle photo de Wojtyla il parlait, cliquer sur "Citer", chercher l'image sur mon disque dur et la mettre en ligne sur Servimg, intégrer le code dans ma réponse, taper deux mots et cliquer sur "Envoyer". Là, c'était rapide, à tel point que je ne savais pas que c'était possible techniquement
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Nos frères japonais trépassés
.
A propos d'Hiroshima et la bombe A
A propos d'Hiroshima et la bombe A
.
Le 6 août, à 1 h 45, un F 13 A décolle de la base de Tinian pour vérifier les conditions météorologiques au-dessus d'Hiroshima, Kokura et Nagasaki. A 2 h 45, le B 29 "Enola Gay" décolle de Tinian avec la bombe "Little Boy", recouverte de signatures et d'injures à l'encontre du peuple japonais. 12 hommes dont 4 scientifiques sont à bord de l'avion. A 7 h 52, on annonce que le ciel d'Hiroshima est très dégagé. A 8 h 31, les sirènes hurlent sur Hiroshima, lorsqu'apparaît le B 29 de reconnaissance météo. Mais on ne déclenche pas l'alerte côté japonais, car on pense qu'il s'agit juste d'appareils isolés de reconnaissance. A 9 h 15, le commandant Thomas Ferebee, bombardier de l'Enola Gay, déclenche le largage de la bombe nucléaire. Elle devra exploser à 555 m au dessus-du sol, pour éviter une radioactivité du sol trop importante. Deux autres B 29 larguent leurs instruments scientifiques. 51 secondes s'écoulent entre le largage et l'explosion. Au retour, pendant 500 km, les aviateurs verront le champignon géant, qui en 2 minutes atteint 10 000 m d'altitude.
Au centre de l'explosion, il fait 300 000 degrés celcius. Au sol, 600 m plus bas, 3 000 degrés celsius. Dans un rayon de 3 km, 10 000 immeubles sont détruits par le souffle de l'explosion, 50 000 par les incendies. Hiroshima est alors coupée du monde, le gouvernement japonais ne sera mis au courant qu'en fin de soirée.(…)
(…) Pour en revenir au miracle, lors de l'explosion, un groupe de jésuites missionnaires allemands, fervents adeptes de la prière du Rosaire, furent ainsi épargnés de toute contamination radioactive et de toute destruction alors que leur maison était à 100 mètres du centre de l'explosion (ground zero). La maison typiquement japonaise dans laquelle ils se trouvaient, fut elle aussi épargnée.(…)
(…)Bien sûr, quand on essaya de savoir, scientifiquement, comment ils s'en étaient sortis si bien portant, qu'on ne trouva pas pourquoi, et qu'ils expliquèrent que c'était grâce à leur prière quotidienne du Rosaire, les scientifiques ne les crurent pas.
Ils vécurent longtemps, sans perte d'audition ou de vue quelconque dues aux radiations à long terme, ou de maladies inhérentes à l'explosion. "Nous pensons que nous avons survécu parce que nous vivions le message de Fatima. Nous avons vécu et prié le Rosaire quotidiennement dans cette maison. Plus de 55 ans plus tard, les scientifiques sont absolument incapables de fournir une explication plausible".(…)
.
http://www.evangelium-vitae.org/actualite/1325/hiroshima–la-sainte-vierge-protege-les-jesuites-de-la-bombe-atomique-recit.htm
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
.
A propos d'Hiroshima et la bombe A
attention: site moderniste : on y parle de "Saint" Maximilien Kolbe…
A propos d'Hiroshima et la bombe A
.
Le 6 août, à 1 h 45, un F 13 A décolle de la base de Tinian pour vérifier les conditions météorologiques au-dessus d'Hiroshima, Kokura et Nagasaki. A 2 h 45, le B 29 "Enola Gay" décolle de Tinian avec la bombe "Little Boy", recouverte de signatures et d'injures à l'encontre du peuple japonais. 12 hommes dont 4 scientifiques sont à bord de l'avion. A 7 h 52, on annonce que le ciel d'Hiroshima est très dégagé. A 8 h 31, les sirènes hurlent sur Hiroshima, lorsqu'apparaît le B 29 de reconnaissance météo. Mais on ne déclenche pas l'alerte côté japonais, car on pense qu'il s'agit juste d'appareils isolés de reconnaissance. A 9 h 15, le commandant Thomas Ferebee, bombardier de l'Enola Gay, déclenche le largage de la bombe nucléaire. Elle devra exploser à 555 m au dessus-du sol, pour éviter une radioactivité du sol trop importante. Deux autres B 29 larguent leurs instruments scientifiques. 51 secondes s'écoulent entre le largage et l'explosion. Au retour, pendant 500 km, les aviateurs verront le champignon géant, qui en 2 minutes atteint 10 000 m d'altitude.
Au centre de l'explosion, il fait 300 000 degrés celcius. Au sol, 600 m plus bas, 3 000 degrés celsius. Dans un rayon de 3 km, 10 000 immeubles sont détruits par le souffle de l'explosion, 50 000 par les incendies. Hiroshima est alors coupée du monde, le gouvernement japonais ne sera mis au courant qu'en fin de soirée.(…)
(…) Pour en revenir au miracle, lors de l'explosion, un groupe de jésuites missionnaires allemands, fervents adeptes de la prière du Rosaire, furent ainsi épargnés de toute contamination radioactive et de toute destruction alors que leur maison était à 100 mètres du centre de l'explosion (ground zero). La maison typiquement japonaise dans laquelle ils se trouvaient, fut elle aussi épargnée.(…)
(…)Bien sûr, quand on essaya de savoir, scientifiquement, comment ils s'en étaient sortis si bien portant, qu'on ne trouva pas pourquoi, et qu'ils expliquèrent que c'était grâce à leur prière quotidienne du Rosaire, les scientifiques ne les crurent pas.
Ils vécurent longtemps, sans perte d'audition ou de vue quelconque dues aux radiations à long terme, ou de maladies inhérentes à l'explosion. "Nous pensons que nous avons survécu parce que nous vivions le message de Fatima. Nous avons vécu et prié le Rosaire quotidiennement dans cette maison. Plus de 55 ans plus tard, les scientifiques sont absolument incapables de fournir une explication plausible".(…)
.http://www.evangelium-vitae.org/actualite/1325/hiroshima–la-sainte-vierge-protege-les-jesuites-de-la-bombe-atomique-recit.htmle site n'existe plus...
sous toute réserve : http://gsf.over-blog.com/article-nd-de-fatima-65479783.html
attention: site moderniste : on y parle de "Saint" Maximilien Kolbe…
Dernière édition par ROBERT. le Jeu 19 Mar 2015, 12:09 pm, édité 1 fois (Raison : lien inexistant, ajout d'un nouveau lien et mise en garde)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
Benjamin a écrit:
Il est d'ailleurs frappant de constater que les "Alliés" -- encore eux -- ont choisi d'atomiser Nagasaki, qui était comme le cœur de la Religion catholique au Japon :
- Spoiler:
wiki a écrit:
Nagasaki est la zone la plus christianisée au Japon. Des missions catholiques existent dans cette région depuis le début du 16e siècle.
(...)
Le 5 février 1597 Paul Miki et ses compagnons sont crucifiés en public, à Nagasaki, dans une cérémonie faite pour décourager tout qui souhaiterait suivre la nouvelle religion. Les chrétiens entrent dans la clandestinité. Le christianisme disparaît officiellement en 1614. Après 1633 le diocèse n’existe plus.
(...)
Au milieu du XIXe siècle des prêtres des Missions étrangères de Paris s’établissent à Nagasaki, préfecture importante sur le flan occidental de la même île de Kyushu. Bernard Petitjean y construit l'église d'Ōura en 1864, connue aujourd’hui comme l’église des 27 martyrs [note de Benjamin : 26 martyrs].
En mars 1865, un an après la consécration de l’église, il reçoit la visite de fermiers d’Urakami qui après avoir visité l’église lui demandent : « Où se trouve la statue de la Saint Mère Marie ? » Guidés auprès de la statue les fermiers sont profondément émus et s’exclament : « Oh, l’image de la Sainte Marie. Elle tient dans ses bras le saint enfant Jésus ». Ils confient au prêtre médusé : « Nous avons la même foi que vous ».
(...)
Lors du bombardement atomique de Nagasaki, le 9 août 1945 la cathédrale de Nagasaki est directement touchée et complètement détruite. De très nombreux fidèles qui y sont rassemblés pour un service religieux en préparation de la fête de l’Assomption y perdent la vie.
En effet !
Y en a-t-il d'autres villes en ce pays, où le catholicisme était alors en force ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
roger a écrit:Benjamin a écrit:
Il est d'ailleurs frappant de constater que les "Alliés" -- encore eux -- ont choisi d'atomiser Nagasaki, qui était comme le cœur de la Religion catholique au Japon :
- Spoiler:
wiki a écrit:
Nagasaki est la zone la plus christianisée au Japon. Des missions catholiques existent dans cette région depuis le début du 16e siècle.
(...)
Le 5 février 1597 Paul Miki et ses compagnons sont crucifiés en public, à Nagasaki, dans une cérémonie faite pour décourager tout qui souhaiterait suivre la nouvelle religion. Les chrétiens entrent dans la clandestinité. Le christianisme disparaît officiellement en 1614. Après 1633 le diocèse n’existe plus.
(...)
Au milieu du XIXe siècle des prêtres des Missions étrangères de Paris s’établissent à Nagasaki, préfecture importante sur le flan occidental de la même île de Kyushu. Bernard Petitjean y construit l'église d'Ōura en 1864, connue aujourd’hui comme l’église des 27 martyrs [note de Benjamin : 26 martyrs].
En mars 1865, un an après la consécration de l’église, il reçoit la visite de fermiers d’Urakami qui après avoir visité l’église lui demandent : « Où se trouve la statue de la Saint Mère Marie ? » Guidés auprès de la statue les fermiers sont profondément émus et s’exclament : « Oh, l’image de la Sainte Marie. Elle tient dans ses bras le saint enfant Jésus ». Ils confient au prêtre médusé : « Nous avons la même foi que vous ».
(...)
Lors du bombardement atomique de Nagasaki, le 9 août 1945 la cathédrale de Nagasaki est directement touchée et complètement détruite. De très nombreux fidèles qui y sont rassemblés pour un service religieux en préparation de la fête de l’Assomption y perdent la vie.
En effet !
Y en a-t-il d'autres villes en ce pays, où le catholicisme était alors en force ?
Pas de cette ampleur ni de cette importance en tout cas :
wiki a écrit:
Le christianisme est introduit dans les îles du Japon par les missionnaires jésuites, en particulier saint François Xavier qui débarque à Yamaguchi en 1549. Les catholiques portugais ont également fondé la ville de Nagasaki, considérée comme le centre chrétien le plus important en Extrême-Orient. L'archidiocèse de Nagasaki est historiquement le plus important du pays.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Nos frères japonais trépassés
« les "Alliés" » ;
vous voulez dire, les "Affiliés" !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
Benjamin a écrit:gabrielle a écrit:Pour la vitesse de Benjamin, elle est incroyable, je te le concède, il trouve et poste plus vite que son ombre.
Cinq minutes ce n'est pas si rapide ; je crois que mon record est ici, en réponse à ce post de Robert :
https://messe.forumactif.org/t6278p15-speciale-dedicace-a-eric#114039
Une minute pour voir le post de Robert, le lire, deviner de quelle photo de Wojtyla il parlait, cliquer sur "Citer", chercher l'image sur mon disque dur et la mettre en ligne sur Servimg, intégrer le code dans ma réponse, taper deux mots et cliquer sur "Envoyer". Là, c'était rapide, à tel point que je ne savais pas que c'était possible techniquement
Une minute... tu as les ailes de la jeunesse et moi le ralenti de vieillesse...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Nos frères japonais trépassés
gabrielle a écrit: Une minute... tu as les ailes de la jeunesse et moi le ralenti de vieillesse...
Vous avez - et je m'avance beaucoup en disant ça - peut-être le ralenti, mais vous n'êtes sûrement pas au neutre.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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