SAINT BONAVENTURE (14 juillet)

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Message  Monique Lun 13 Juil 2009, 6:01 pm

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SAINT BONAVENTURE
Cardinal-Évêque, Docteur de l'Église
(1221-1274)


Saint Bonaventure, né en Toscane, reçut au baptême le nom de Jean. À l'âge de quatre ans, il fut attaqué d'une maladie si dangereuse, que les médecins désespérèrent de sa vie. Sa mère alla se jeter aux pieds de saint François d'Assise, le conjurant d'intercéder auprès de Dieu pour un enfant qui lui était si cher. Le Saint, touché de compassion, se mit en prière, et le malade se trouva parfaitement guéri. Par reconnaissance, Jean entra dans l'Ordre fondé par saint François, et en devint l'ornement et la gloire. Le saint patriarche, près de finir sa course mortelle, lui prédit toutes les grâces dont la miséricorde divine le comblerait, et s'écria tout à coup, dans un ravissement prophétique: "O buona ventura! O la bonne aventure!" De là vint le nom de Bonaventure qui fut donné à notre Saint.

Bonaventure fut envoyé à l'Université de Paris, où il devait lier avec saint Thomas une amitié qui sembla faire revivre celle de saint Grégoire de Nazianze et de saint Basile. Tous deux couraient plus qu'ils ne marchaient dans la carrière des sciences et de la vertu, et, d'étudiants de génie, ils parvinrent en peu de temps à la gloire des plus savants professeurs et des docteurs les plus illustres. Les études de Bonaventure n'étaient que la prolongation de sa fervente oraison.

Saint Thomas d'Aquin vint un jour le visiter et lui demanda dans quels livres il puisait cette profonde doctrine qu'on admirait en lui. Bonaventure lui montra quelques volumes: mais, son ami faisant l'incrédule, il finit par montrer un crucifix qui était sur sa table, et lui dit: "Voilà l'unique source de ma doctrine; c'est dans ces plaies sacrées que je puise mes lumières!"

Élu général de son Ordre malgré ses larmes, il continua ses travaux; mais, de tous, celui qui lui fut le plus cher fut la Vie de saint François d'Assise, qu'il écrivit avec une plume trempée dans l'amour divin, après avoir visité tous les lieux où avait passé son bienheureux père. Saint Thomas vint un jour lui rendre visite, et, à travers sa porte entrouverte, l'aperçut ravi, hors de lui-même et élevé de terre, pendant qu'il travaillait à la vie du saint fondateur; il se retira avec respect, en disant: "Laissons un Saint faire la vie d'un Saint."

Bonaventure n'avait que trente-cinq ans quand il fut élu général des Franciscains, et il avait à peu près cinquante-et-un ans quand le pape Grégoire X le nomma cardinal-évêque d'Albano. Les envoyés du Pape le trouvèrent, lui, général de l'Ordre, occupé, avec plusieurs frères, à laver la vaisselle. Ce grand Saint mourut deux ans après.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.



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Message  ROBERT. Lun 13 Juil 2009, 8:58 pm

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SAINT BONAVENTURE
Cardinal-Évêque, Docteur de l'Église
(1221-1274)





Saint Bonaventure naquit à Civita di Bagnoreggio probablement dans l’année 1217. Son père s’appelait Giovanni Fidanza, et sa mère Ritella. Voyant son enfant gravement malade, elle en obtint la guérison à la suite d’un vœu fait à saint François d’Assise. Le fait, attesté par Bonaventure lui-même, eut une grande influence sur son orientation religieuse et intellectuelle Il reçut les premiers rudiments d’éducation au convent local des Frères mineurs, fondé par saint François vers 1219-1222.

Envoyé à la Faculté des Arts de Paris vers 1236, il prit l’habit franciscain au Couvent des Frères mineurs vers 1243 et étudia la théologie sous la direction d’Alexandre de Halès. Ce maître estimé dira de lui : « Il semble qu’en lui, Adam n’a pas péché ». En 1248, il commença son enseignement par un commentaire de l’Évangile de saint Luc.

En 1245, il reçoit l’ordination, très probablement à Paris, et célèbre sa première messe.

Après 1253, il compose ses quaestiones disputatae (commentaires du Livre des Sentences), et le Breviloquium , petite somme théologique.

A 40 ans, il est élu Ministre général de l’Ordre des Frères mineurs au Chapitre général de Rome au Couvent de l’Ara Cæli, le 2 février 1257. L’Ordre franciscain avait connu un développement prodigieux et vraisemblablement plus de 20 000 religieux. Il se trouvait en pleine crise de croissance. Le nouveau Ministre général, doté d’un esprit pondéré et ferme, fut l’homme providentiel. Ses 17 ans de gouvernement eurent des répercussions très profondes, heureuses et stables sur l’avenir de l’Ordre, dont c’est à bon droit qu’on le considéra comme le second fondateur.

Il est reçu comme docteur, à Paris, et il obtient le titre de maître, en même temps que saint Thomas d’Aquin.

Il se retire à l’Alverne pour un temps de repos, de prière, et de méditation. Il écrit alors itinéraire de l’âme vers Dieu et, peut-être, l’opuscule précieux Les trois voies, appelé aussi l’incendie d’amour.

En mai 1263, il préside le Chapitre général des Frères mineurs à Narbonne où les frères s’en remettent à lui pour écrire la vie de saint François.

Saint Bonaventure réside habituellement à Paris, ville qui était alors comme le cerveau de la Chrétienté, mais souvent, il se retire dans différentes régions de France, d’Italie, d’Angleterre, d’Allemagne, et dans les Flandres. Il assiste à Assise à la translation du corps de sainte Claire de l’église de Saint-Damien à la nouvelle église de Saint-Georges, et à Padoue à la translation des restes de saint Antoine de la petite église franciscaine de Sainte-Marie à la nouvelle basilique. Le 20 mai 1263, il préside le Chapitre des Frères mineurs à Pise, où il introduit de nouvelles liturgies en l’honneur de la Vierge et présente aux frères la Legenda Major.

La diffusion des doctrines averroïstes l’incite à prononcer contre eux deux séries de conférences de carême à Paris : De decem præceptis (Sur les dix préceptes) en 1267 et De septem donis Spiritus sancti[/i] (Sur les sept dons du Saint-Esprit) en 1268. Presque toutes les thèses dénoncées par lui furent ensuite condamnées par l’Évêque de Paris.


Une nouvelle attaque contre les ordres mendiants fut menée en 1269, et saint Bonaventure fut un des premiers à la combattre avec son Apologia Pauperum (Apologie des pauvres) en 1270. « L’œuvre de la littérature franciscaine la plus parfaite » (Éphrem Longpré).

A Viterbe, on fit intervenir une commission de cardinaux pour procéder à l’élection du nouveau pape, selon la suggestion de Bonaventure.

Revenu en France, il préside le Chapitre des Frères mineurs à Lyon.


Voyant que, malgré l’intervention d’Étienne Tempier, évêque de Paris, et du Saint-Siège, les doctrines averroïstes continuent à se propager, Bonaventure décide à monter de nouveau en chaire. Du 9 avril au 28 mai 1273, il donne ses conférences in Hexaemeron (sur l’Hexameron) devant un auditoire nombreux composé de maîtres, bacheliers et étudiants, affrontant les plus graves problèmes de la philosophie et de la théologie, et proposant des solutions. Dans aucune autre œuvre, sa pensée ne trouve une expression plus pleine et plus vigoureuse. Ces discours furent malheureusement interrompus par sa promotion au cardinalat. Grégoire X, qui avait besoin de lui pour préparer le prochain Concile œcuménique, le nomma Cardinal-Évêque d’Albano, malgré lui. Durant un an, Bonaventure présida la Commission chargé de préparer le Concile qui faut ouvert le 7 mai 1274.

Peu de temps après revinrent à Lyon, accompagnés des grecs, les quatre frères mineurs envoyés précédemment par le Pape auprès de l’Église grecque pour préparer l’union des églises. L’union se réalisa le 28 juin. Ce fut la dernière grande joie connue par Bonaventure, car, à cause de sa santé fragile, il mourut d’épuisement occasionné par tant de voyages et de fatigues au Couvent des Frères mineurs de Lyon la nuit entre le 14 et 15 juillet 1274, à l’âge d’environ 57 ans, assisté du Pape qui demanda à tous les prêtres du monde de célébrer une messe pour le repos de son âme.

Après sa mort, le corps de saint Bonaventure fut transféré de l’ancienne petite chapelle des Frères mineurs presque en ruine, à leur nouvelle église, avec grande solennité. Les fidèles, rapidement, recoururent à son intercession, et en enregistra de nombreux miracles.


Sixte IV, au cours d’une cérémonie très solennelle à saint Pierre de Rome, décréta saint Bonaventure de Bagnoreggio et inscrit dans le catalogue des saints au titre des confesseurs, des pontifes et des docteurs vénérés par l’église. Bulle « Superna cælestis patria ».



source




SAINT BONAVENTURE, PRIEZ POUR NOUS...


Dernière édition par ROBERT. le Mar 14 Juil 2009, 4:19 pm, édité 3 fois (Raison : texte en duplicata et balise)
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