Un commentaire de Bergoglio au milieu des ruines du monde moderne
4 participants
Page 1 sur 1
Un commentaire de Bergoglio au milieu des ruines du monde moderne
« À l’Europe, nous pouvons demander : où est ta vigueur ? »
(...)
À l’Europe, nous pouvons demander : où est ta vigueur ? Où est cette tension vers un idéal qui a animé ton histoire et l’a rendue grande ? Où est ton esprit d’entreprise et de curiosité ? Où est ta soif de vérité, que jusqu’à présent tu as communiquée au monde avec passion ?
(...)
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/A-l-Europe-nous-pouvons-demander-ou-est-ta-vigueur-2014-11-25-1269752
Ah, eh bien, je ne sais pas, peut-être que tout cela est mort sous les coups de boutoir des révolutions, des guerres mondiales et de sa secte... ?
"Où est passée la vigueur de l'Europe ?", il faudrait demander cela à Staline, Roosevelt, Roncalli, Montini, Wojtyla ou Ratzinger, ils doivent avoir une idée sur la question
On dirait que Bergoglio nargue l'ex-Chrétienté.
L'on pourrait lui répondre sur le même ton, malgré tout ce que lui et ses prédécesseurs ont semé :
"Ô mort, où est ta victoire ?"
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Un commentaire de Bergoglio au milieu des ruines du monde moderne
Cela me fait penser à de l'ironie cynique de sa part, il participe à la destruction et ensuite il s'interroge sur les ruines.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Un commentaire de Bergoglio au milieu des ruines du monde moderne
S.S. Pie XII a écrit:11 novembre 1948 :
Personne, croyons-Nous, ne pourra refuser de souscrire à cette affirmation qu’une Europe unie, pour se maintenir en équilibre et pour aplanir les différends sur son propre continent – sans parler ici de son influence sur la sécurité de la paix universelle – a besoin de reposer sur une base morale inébranlable. Où la trouver, cette base? Laissons l’histoire répondre : il fut un temps où l’Europe formait, dans son unité, un tout compact et, au milieu de toutes les faiblesses, en dépit de toutes les défaillances humaines, c’était pour elle une force ; elle accomplissait par cette union de grandes choses. Or, l’âme de cette unité était la religion, qui imprégnait à fond toute la société de foi chrétienne
Une fois la culture détachée de la religion, l’unité s’est désagrégée. A la longue, poursuivant comme tache d’huile son progrès lent mais continu, l’irreligion a pénétré de plus en plus la vie publique et c’est à elle avant tout que ce continent est redevable de ses déchirements, de son malaise et de son inquiétude.
Si donc l’Europe veut en sortir, ne lui faut-il pas rétablir chez elle le lien entre la religion et la civilisation?
C’est pourquoi Nous avons eu grand plaisir à lire en tête de la résolution de la Commission culturelle à la suite du Congrès de La Haye en mai dernier, la mention du « commun héritage de civilisation chrétienne ». Pourtant ce n’est pas encore assez tant qu’on n’ira pas jusqu’à la reconnaissance expresse des droits de Dieu et de sa loi, tout au moins du droit naturel, fond solide sur lequel sont ancrés les droits de l’homme. Isolés de la religion, comment ces droits et toutes les libertés pourront-ils assurer l’unité, l’ordre et la paix ?
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Un commentaire de Bergoglio au milieu des ruines du monde moderne
gabrielle a écrit:S.S. Pie XII a écrit:11 novembre 1948 :
Personne, croyons-Nous, ne pourra refuser de souscrire à cette affirmation qu’une Europe unie, pour se maintenir en équilibre et pour aplanir les différends sur son propre continent – sans parler ici de son influence sur la sécurité de la paix universelle – a besoin de reposer sur une base morale inébranlable. Où la trouver, cette base? Laissons l’histoire répondre : il fut un temps où l’Europe formait, dans son unité, un tout compact et, au milieu de toutes les faiblesses, en dépit de toutes les défaillances humaines, c’était pour elle une force ; elle accomplissait par cette union de grandes choses. Or, l’âme de cette unité était la religion, qui imprégnait à fond toute la société de foi chrétienne
Une fois la culture détachée de la religion, l’unité s’est désagrégée. A la longue, poursuivant comme tache d’huile son progrès lent mais continu, l’irreligion a pénétré de plus en plus la vie publique et c’est à elle avant tout que ce continent est redevable de ses déchirements, de son malaise et de son inquiétude.
Si donc l’Europe veut en sortir, ne lui faut-il pas rétablir chez elle le lien entre la religion et la civilisation?
C’est pourquoi Nous avons eu grand plaisir à lire en tête de la résolution de la Commission culturelle à la suite du Congrès de La Haye en mai dernier, la mention du « commun héritage de civilisation chrétienne ». Pourtant ce n’est pas encore assez tant qu’on n’ira pas jusqu’à la reconnaissance expresse des droits de Dieu et de sa loi, tout au moins du droit naturel, fond solide sur lequel sont ancrés les droits de l’homme. Isolés de la religion, comment ces droits et toutes les libertés pourront-ils assurer l’unité, l’ordre et la paix ?
Quelqu'un en a-t-il la référence ? ..parce que j'ai replacé cette citation sur quelques sujets en rapport avec «les droits de l'homme». Merci.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Un commentaire de Bergoglio au milieu des ruines du monde moderne
Benjamin a écrit:« À l’Europe, nous pouvons demander : où est ta vigueur ? »
(...)
À l’Europe, nous pouvons demander : où est ta vigueur ? Où est cette tension vers un idéal qui a animé ton histoire et l’a rendue grande ? Où est ton esprit d’entreprise et de curiosité ? Où est ta soif de vérité, que jusqu’à présent tu as communiquée au monde avec passion ?
(...)
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/A-l-Europe-nous-pouvons-demander-ou-est-ta-vigueur-2014-11-25-1269752
...On dirait que Bergoglio nargue l'ex-Chrétienté.
L'on pourrait lui répondre sur le même ton, malgré tout ce que lui et ses prédécesseurs ont semé :
"Ô mort, où est ta victoire ?"
Il nargue la Chrétienté.
Mais il oublie une chose: le combat n'est pas fini et à la fin, il perdra
immanquablement et on pourra lui dire, avec Saint Paul: (I Corinthiens XV, 54-55)
Et quand ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors sera accomplie cette parole qui est écrite:
la mort a été absorbée dans sa victoire (Isaïe XXV, 8 ) Ô mort, où est ta victoire ? Où es, ô mort, ton aiguillon ?
Dernière édition par ROBERT. le Mer 26 Nov 2014, 3:27 pm, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Un commentaire de Bergoglio au milieu des ruines du monde moderne
roger a écrit:
Quelqu'un en a-t-il la référence ? ..parce que j'ai replacé cette citation sur quelques sujets en rapport avec «les droits de l'homme». Merci.
Voici:
Discours aux délégués du Congrès international de l'Union Européenne des Fédéralistes, 11 novembre 1948.
— Texte français d’après les A.A.S., XL, 1948, p. 507.— Tiré des Documents Pontificaux de Sa Sainteté Pie XII.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum