Pendant ce temps-là, au Canada...
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Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
ROBERT. a écrit:Benjamin a écrit:
On notera qu'au Québec c'était un Lacroix qui demandait à empêcher toute immigration en 1939 ( voir ce post en descendant dans la page : https://messe.forumactif.org/t5893p90-pendant-ce-temps-la-au-canada#120042 ), et qu'aujourd'hui en 2016 c'est un autre Lacroix qui accueille les "migrants" ! Tout un symbole...
Prenez le proverbe: les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Remplacez le mot jours par le nom propre Lacroix.
Chez nous La Croix est également une marque d'eau de javel :
"Notre" second Lacroix du Québec (le pseudo-"cardinal" de la secte) ayant apparemment le cerveau lavé, il y a peut-être un lien... ?
De même, le journal La Croix ne tire visiblement pas aujourd'hui son nom de la croix chrétienne mais plutôt de la marque d'eau de javel, étant donné qu'il lave le cerveau de ses lecteurs !
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
.
L’eau de javel: un désinfectant et un blanchisseur… mais qui ne lave rien…
Dans le temps, pourtant, je "lavais" avec de l’eau de Javel !
Ça ne lavait rien… mais ça sentait le net, la "bonne eau de Javel" !
Tout le monde était content, pensant que j’avais lavé…
Par contre, l’eau de Javel présente, semble-t-il, des menaces environnementales.
Donc des gens — comme le "cardinal" Lacroix, par exemple —
qui ont le cerveau lavé à l’eau de Javel de la secte,
représentent une menace spirituelle pour ceux qui les écoutent;
ces derniers doivent être prudents s’ils ne veulent pas se faire laver le cerveau
à l’eau de javel des conciliaires. Il faut fuir ces modernos javellisés,
et s'imprégner du doux savon de la doctrine catholique.
L’eau de javel: un désinfectant et un blanchisseur… mais qui ne lave rien…
Dans le temps, pourtant, je "lavais" avec de l’eau de Javel !
Ça ne lavait rien… mais ça sentait le net, la "bonne eau de Javel" !
Tout le monde était content, pensant que j’avais lavé…
Par contre, l’eau de Javel présente, semble-t-il, des menaces environnementales.
Donc des gens — comme le "cardinal" Lacroix, par exemple —
qui ont le cerveau lavé à l’eau de Javel de la secte,
représentent une menace spirituelle pour ceux qui les écoutent;
ces derniers doivent être prudents s’ils ne veulent pas se faire laver le cerveau
à l’eau de javel des conciliaires. Il faut fuir ces modernos javellisés,
et s'imprégner du doux savon de la doctrine catholique.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
Benjamin a écrit:ROBERT. a écrit:Benjamin a écrit:
On notera qu'au Québec c'était un Lacroix qui demandait à empêcher toute immigration en 1939 ( voir ce post en descendant dans la page : https://messe.forumactif.org/t5893p90-pendant-ce-temps-la-au-canada#120042 ), et qu'aujourd'hui en 2016 c'est un autre Lacroix qui accueille les "migrants" ! Tout un symbole...
Prenez le proverbe: les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Remplacez le mot jours par le nom propre Lacroix.
Chez nous La Croix est également une marque d'eau de javel :
"Notre" second Lacroix du Québec (le pseudo-"cardinal" de la secte) ayant apparemment le cerveau lavé, il y a peut-être un lien... ?
De même, le journal La Croix ne tire visiblement pas aujourd'hui son nom de la croix chrétienne mais plutôt de la marque d'eau de javel, étant donné qu'il lave le cerveau de ses lecteurs !
Chez nous c'est : La Parisienne.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
Benjamin a écrit:Chez nous La Croix est également une marque d'eau de javel :gabrielle a écrit: Chez nous c'est : La Parisienne.
Le monde est petit:
Au Québec, nous avons une eau de Javel qui évoque la France.
En France, une qui évoque le nom d’un pseudo-"cardinal" du Québec.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
Pour faire suite à Trudeau et la drogue au Canada :
Benjamin a écrit:
Un certain "-berg" () en faveur de la drogue en France :Professeur Dautzenberg : Comment se droguer proprement ?
Le Professeur Bertrand Dautzenberg, pneumologue-tabacologue, s’est prononcé en faveur d’un dialogue sur la dépénalisation encadrée du cannabis, alors que la France est l’un des pays d’Europe où les jeunes en consomment le plus, tout en fustigeant la pratique – hautement toxique pour les poumons – consistant à le mélanger à du tabac.
[vidéo]
( source : http://www.fdesouche.com/690613-professeur-dautzenberg-comment-se-droguer-proprement )
( source : https://messe.forumactif.org/t5683-bergoglio-dit-non-a-la-drogue#125063 )
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
Une manière de faire des jeunes de véritables crétins et pendant ce temps, les autres "confessions" ne touchent pas à ce genre de truc...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
gabrielle a écrit:Une manière de faire des jeunes de véritables crétins et pendant ce temps, les autres "confessions" ne touchent pas à ce genre de truc...
Y-é t'y beau notre Justin ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
ROBERT. a écrit:Y-é t'y beau notre Justin ?
"Beau", ce n'est pas le mot que j'emploierais, non...
Je viens de tomber sur ces photos :
Mais qu'est-ce que c'est que cette plaisanterie
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
.
Comme vous le voyez Benjamin, le Buffet-snackBar * à volonté se prolonge jusqu'au Canada avec not' ti-pit Justin !
Y doit être sur un trip. Il prépare, sans doute, sa "législation" de la mari ?
*:
https://messe.forumactif.org/t6901-tous-en-coeur-dans-le-choeur#125364
Comme vous le voyez Benjamin, le Buffet-snackBar * à volonté se prolonge jusqu'au Canada avec not' ti-pit Justin !
Y doit être sur un trip. Il prépare, sans doute, sa "législation" de la mari ?
*:
https://messe.forumactif.org/t6901-tous-en-coeur-dans-le-choeur#125364
Dernière édition par ROBERT. le Mar 26 Jan 2016, 11:27 am, édité 1 fois
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
On notera que sur la deuxième photo il est déjà dans la position de quelqu'un qui attend de se faire décapiter...
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
.
En effet, il pourrait perdre la tête, dans le sens littéral.
Mais il pourrait perdre bien plus, s'il continue dans ce trip: son âme.
En effet, il pourrait perdre la tête, dans le sens littéral.
Mais il pourrait perdre bien plus, s'il continue dans ce trip: son âme.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
Toujours au Canada, mais je suppose qu'il s'agit ici d'endroits plus froids et reculés, où les turbans ne se sont pas encore aventurés de peur de geler sur place :
Six "diocèses" canadiens quittent l’orbite de la "Congrégation" pour "l’évangélisation" des peuples
le 25/01/2016 à 16h22
[L'antipape] François a décidé lundi 25 janvier que six "diocèses" du Grand Nord canadien, jusque-là sous la responsabilité de la "Congrégation" pour "l’évangélisation" des peuples, c’est-à-dire considérés comme terres de mission, seront désormais soumis au droit commun de [la secte] et passeront sous la responsabilité de la "Congrégation" pour les "évêques".
Sont concernés les "diocèses" de Keewatin-Le Pas, Churchill-Baie d’Husdon, Moosonee, Grouard-McLennan, Mackenzie-Fort Smith et Whitehorse
(...)
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Carnet/Six-dioceses-canadiens-quittent-orbite-Congregation-pour-evangelisation-peuples-2016-01-25-1200735147
Il serait logiquement difficile que quelque chose reste aux yeux de la secte une "terre de mission" : puisqu'elle a remplacé l'Église en ces lieux, la mission de la secte (qui est à rebours de l'évangélisation) est donc accomplie... CQFD.
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
.
Je serais curieux de savoir si ces diocèses, subissant la dé-mission
de la secte, ne seraient pas retournés à leur paganisme antérieur ?
Je serais curieux de savoir si ces diocèses, subissant la dé-mission
de la secte, ne seraient pas retournés à leur paganisme antérieur ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
Le Devoir a écrit:AIDE À MOURIR
Trudeau impose et déçoit
Le caucus libéral devra voter selon la ligne de parti
Discuter, débattre, échanger des idées ? Certainement. Mais en bout de piste, objection de conscience ou pas, il faudra rentrer dans le rang. Le gouvernement de Justin Trudeau a décidé d’imposer la ligne de parti à ses députés dans le dossier de l’aide médicale à mourir. Une position qui déçoit grandement ses adversaires conservateurs de même qu’au moins un élu libéral.
« Maudit qu’ils me font de la peine ! » En entrevue, le député conservateur Gérard Deltell manque de mots pour dire sa déception en apprenant que les libéraux seront obligés de voter en faveur de la future loi fédérale — dont le libellé n’est pas encore connu — sur l’aide médicale à mourir.
« Je suis sincèrement très déçu de la tournure que ça prend. On est en plein dans l’exercice, en plein dans les réflexions pour trouver consensus, et on apprend que la partie est jouée d’avance. À partir du moment où le gouvernement dit qu’il faut voter pour, et qu’il est majoritaire, on fait quoi, nous autres ? L’affaire est déjà entendue. C’est décevant pour tout ce qui a été fait depuis trois semaines. »
M. Deltell rappelle que Justin Trudeau a salué la démarche menée par le Québec dans ce dossier. « Le gouvernement devrait respecter de l’expérience québécoise le fait que c’était un vote libre et non pas un vote dirigé par le gouvernement. Je dois rappeler qu’il y a 22 députés ministériels qui ont voté contre [la Loi sur les soins de fin de vie] à Québec, incluant 11 ministres, presque la moitié du conseil des ministres. » M. Deltell est le seul élu à la Chambre des communes à avoir été présent pendant tout le débat, et le vote final, à l’Assemblée nationale sur l’aide médicale à mourir.
Le gouvernement de Justin Trudeau a mandaté un comité de 16 députés et sénateurs (dont M. Deltell) pour étudier la question et lui faire des recommandations d’ici le 25 février prochain. Les parlementaires doivent se réunir cette semaine pour peaufiner leur rapport. Le gouvernement a promis qu’il s’en inspirerait pour rédiger sa loi, rendue nécessaire par un récent jugement de la Cour suprême.
Mais voilà que vendredi, le leader du gouvernement en Chambre, Dominic Leblanc, a déclaré en entrevue avec le Globe and Mail que la loi ne fera pas l’objet d’un vote libre. Les députés libéraux devront l’appuyer. « En bout de piste, la Cour suprême a désigné l’aide à mourir comme un droit et nous voterons toujours de manière à protéger les droits garantis par la Charte », a déclaré M. Leblanc.
Justin Trudeau a en effet promis que certains sujets seraient toujours soumis à la ligne de parti, notamment les initiatives affectant les droits protégés par la Constitution. En vertu de ce principe, le chef libéral a exigé de ses futurs candidats qu’ils s’engagent à voter contre toute initiative anti-avortement.
Libéral, pro-vie et inquiet
Le député libéral John McKay, un pro-vie qui a accepté de rentrer dans le rang pour se représenter à l’élection, se dit surpris d’apprendre qu’il sera obligé de voter pour la loi, quelle qu’elle soit. Il ne comprend pas l’argument chartiste mis en avant par Dominic Leblanc.
« Je tenais pour acquis que toutes les options qui nous seraient présentées seraient respectueuses de la Charte », s’étonne-t-il en entrevue au Devoir. La Cour suprême a peut-être décrété que l’aide médicale à mourir est un droit, dit-il, mais elle n’a pas dicté la forme que doit prendre cette aide. M. McKay revendique donc le droit de débattre des modalités de cette pratique et, éventuellement, de s’opposer aux options retenues par le gouvernement. « Ça m’inquiète de savoir qu’il y aura une ligne de parti avant même que le rapport du comité ou le projet de loi ne soient rédigés. »
Si M. McKay n’est pas enthousiaste à l’idée de permettre l’aide à mourir, il s’incline devant la décision de la Cour. « Ce n’est pas entièrement conforme à ma vision de la vie. Ma vision de la vie est conforme aux principes chrétiens, mais je reconnais que nous vivons dans une société post-judéochrétienne. »
Une autre élue libérale semble s’être faufilée dans les mailles du filet de Justin Trudeau : Filomena Tassi, une députée de Hamilton qui se dit pro-vie. Mme Tassi n’a pas rappelé Le Devoir vendredi pour dire ce qu’elle comptait faire dans le dossier de l’aide à mourir.
Du côté néodémocrate, on critique moins que chez les conservateurs la décision libérale, qu’on trouve néanmoins paradoxale. « Pendant les audiences, on a parlé du besoin de respecter la liberté de conscience des professionnels de la santé, et comme députés libéraux, ils n’auront pas de vote libre », note la députée Brigitte Sansoucy. Elle se dit malgré tout « fière » du travail accompli par le comité parlementaire (sur lequel elle siège) et « confiante » pour la suite des choses. « Les libéraux ont décidé de ne pas avoir de vote libre, ça leur appartient. »
Des discussions intenses
Le président du comité parlementaire mixte, le député libéral Rob Oliphant, raconte en entrevue que les audiences ont parfois été pénibles et touchantes. Il espère qu’il réussira à faire adopter un rapport « de consensus ».
« Je pense toutefois que le Parti conservateur aurait pu choisir certains députés qui auraient plus facilement permis d’atteindre un consensus que la situation dans laquelle on se retrouve à l’heure actuelle », dit-il diplomatiquement. Outre Gérard Deltell, les deux autres députés conservateurs du comité sont farouchement pro-vie : Michael Cooper et Mark Warawa. Les députés envoyés pour remplacer M. Deltell pendant ses absences étaient aussi toujours pro-vie.
Les intentions de Trudeau vont devenir de plus en plus manifeste... il est pire que son père.
Habituellement dans ce genre de vote, les députés sont libres de voter selon leur conscience. Trudeau montre un côté de dictateur.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
On appelle ça de la dictature !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
gabrielle a écrit:Les intentions de Trudeau vont devenir de plus en plus manifeste... il est pire que son père.
- Spoiler:
Le Devoir a écrit:AIDE À MOURIR
Trudeau impose et déçoit
Le caucus libéral devra voter selon la ligne de parti
Discuter, débattre, échanger des idées ? Certainement. Mais en bout de piste, objection de conscience ou pas, il faudra rentrer dans le rang. Le gouvernement de Justin Trudeau a décidé d’imposer la ligne de parti à ses députés dans le dossier de l’aide médicale à mourir. Une position qui déçoit grandement ses adversaires conservateurs de même qu’au moins un élu libéral.
« Maudit qu’ils me font de la peine ! » En entrevue, le député conservateur Gérard Deltell manque de mots pour dire sa déception en apprenant que les libéraux seront obligés de voter en faveur de la future loi fédérale — dont le libellé n’est pas encore connu — sur l’aide médicale à mourir.
« Je suis sincèrement très déçu de la tournure que ça prend. On est en plein dans l’exercice, en plein dans les réflexions pour trouver consensus, et on apprend que la partie est jouée d’avance. À partir du moment où le gouvernement dit qu’il faut voter pour, et qu’il est majoritaire, on fait quoi, nous autres ? L’affaire est déjà entendue. C’est décevant pour tout ce qui a été fait depuis trois semaines. »
M. Deltell rappelle que Justin Trudeau a salué la démarche menée par le Québec dans ce dossier. « Le gouvernement devrait respecter de l’expérience québécoise le fait que c’était un vote libre et non pas un vote dirigé par le gouvernement. Je dois rappeler qu’il y a 22 députés ministériels qui ont voté contre [la Loi sur les soins de fin de vie] à Québec, incluant 11 ministres, presque la moitié du conseil des ministres. » M. Deltell est le seul élu à la Chambre des communes à avoir été présent pendant tout le débat, et le vote final, à l’Assemblée nationale sur l’aide médicale à mourir.
Le gouvernement de Justin Trudeau a mandaté un comité de 16 députés et sénateurs (dont M. Deltell) pour étudier la question et lui faire des recommandations d’ici le 25 février prochain. Les parlementaires doivent se réunir cette semaine pour peaufiner leur rapport. Le gouvernement a promis qu’il s’en inspirerait pour rédiger sa loi, rendue nécessaire par un récent jugement de la Cour suprême.
Mais voilà que vendredi, le leader du gouvernement en Chambre, Dominic Leblanc, a déclaré en entrevue avec le Globe and Mail que la loi ne fera pas l’objet d’un vote libre. Les députés libéraux devront l’appuyer. « En bout de piste, la Cour suprême a désigné l’aide à mourir comme un droit et nous voterons toujours de manière à protéger les droits garantis par la Charte », a déclaré M. Leblanc.
Justin Trudeau a en effet promis que certains sujets seraient toujours soumis à la ligne de parti, notamment les initiatives affectant les droits protégés par la Constitution. En vertu de ce principe, le chef libéral a exigé de ses futurs candidats qu’ils s’engagent à voter contre toute initiative anti-avortement.
Libéral, pro-vie et inquiet
Le député libéral John McKay, un pro-vie qui a accepté de rentrer dans le rang pour se représenter à l’élection, se dit surpris d’apprendre qu’il sera obligé de voter pour la loi, quelle qu’elle soit. Il ne comprend pas l’argument chartiste mis en avant par Dominic Leblanc.
« Je tenais pour acquis que toutes les options qui nous seraient présentées seraient respectueuses de la Charte », s’étonne-t-il en entrevue au Devoir. La Cour suprême a peut-être décrété que l’aide médicale à mourir est un droit, dit-il, mais elle n’a pas dicté la forme que doit prendre cette aide. M. McKay revendique donc le droit de débattre des modalités de cette pratique et, éventuellement, de s’opposer aux options retenues par le gouvernement. « Ça m’inquiète de savoir qu’il y aura une ligne de parti avant même que le rapport du comité ou le projet de loi ne soient rédigés. »
Si M. McKay n’est pas enthousiaste à l’idée de permettre l’aide à mourir, il s’incline devant la décision de la Cour. « Ce n’est pas entièrement conforme à ma vision de la vie. Ma vision de la vie est conforme aux principes chrétiens, mais je reconnais que nous vivons dans une société post-judéochrétienne. »
Une autre élue libérale semble s’être faufilée dans les mailles du filet de Justin Trudeau : Filomena Tassi, une députée de Hamilton qui se dit pro-vie. Mme Tassi n’a pas rappelé Le Devoir vendredi pour dire ce qu’elle comptait faire dans le dossier de l’aide à mourir.
Du côté néodémocrate, on critique moins que chez les conservateurs la décision libérale, qu’on trouve néanmoins paradoxale. « Pendant les audiences, on a parlé du besoin de respecter la liberté de conscience des professionnels de la santé, et comme députés libéraux, ils n’auront pas de vote libre », note la députée Brigitte Sansoucy. Elle se dit malgré tout « fière » du travail accompli par le comité parlementaire (sur lequel elle siège) et « confiante » pour la suite des choses. « Les libéraux ont décidé de ne pas avoir de vote libre, ça leur appartient. »
Des discussions intenses
Le président du comité parlementaire mixte, le député libéral Rob Oliphant, raconte en entrevue que les audiences ont parfois été pénibles et touchantes. Il espère qu’il réussira à faire adopter un rapport « de consensus ».
« Je pense toutefois que le Parti conservateur aurait pu choisir certains députés qui auraient plus facilement permis d’atteindre un consensus que la situation dans laquelle on se retrouve à l’heure actuelle », dit-il diplomatiquement. Outre Gérard Deltell, les deux autres députés conservateurs du comité sont farouchement pro-vie : Michael Cooper et Mark Warawa. Les députés envoyés pour remplacer M. Deltell pendant ses absences étaient aussi toujours pro-vie.
.
Pire est un euphémisme, chère amie.
.
Habituellement dans ce genre de vote, les députés sont libres de voter selon leur conscience. Trudeau montre un côté de dictateur.
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Parlant de dictateur, son père n'était-il pas en cheville avec Mao, Fidel et autres dictateurs ?
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
Et maintenant, avec Trudeau (l'ami des envahisseurs, des fausses religions, des LGBT et de la drogue), voici l'interdiction de boycotter Israël :
«Ne diabolisez pas Israël» : le Canada adopte une motion contre l’appel au boycott et BDS
24 févr. 2016, 12:18
© Chris WattieSource: Reuters
Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a affiché son opposition au mouvement BDS
Le Premier ministre Justin Trudeau a apporté son soutien au texte proposé par les Conservateurs visant à condamner «toute tentative» de promouvoir le boycott contre l’Etat hébreu, à l’intérieur et à l’extérieur du Canada.
(...)
https://francais.rt.com/international/16199-canada-trudeau-boycott-israel-bds
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
.
Plus ça change, plus c'est pareil !
Conservateurs-Libéraux-Libéraux-Conservateurs !!!
Toujours la même poutine (le plat, pas le Russe) !
Le grand gagnant, je vous le donne en milles =
Plus ça change, plus c'est pareil !
Conservateurs-Libéraux-Libéraux-Conservateurs !!!
Toujours la même poutine (le plat, pas le Russe) !
Le grand gagnant, je vous le donne en milles =
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
« Avant de nous juger, portez un hijab pendant une journée. » Tel est le slogan de la Journée internationale du hijab qui a eu lieu le 1er février dans 116 pays. Cette année, au Canada, un organisme communautaire d’Ottawa a suivi le mouvement en organisant une Journée de solidarité avec le hijab le 25 février.
Des non-musulmanes ont été invitées à porter le foulard islamique pour mieux « comprendre » la réalité des hijabis, leurs « sœurs » voilées. La journée s’est terminée par un événement festif à l’hôtel de ville d’Ottawa.
« Nous vivons dans un pays libre. J’étais contre l’interdiction du port de signes religieux pour les fonctionnaires. […] Il n’y a pas de Journée du crucifix pour permettre aux non-catholiques de voir comment on se sent avec une croix dans le cou. Ou un Jour du turban sikh. Le judaïsme n’organise pas de Jour de la kippa. Pourquoi accorder ce privilège à une religion en particulier ? […] Les femmes ici sont libres de pratiquer leur religion. Si le Canada n’est pas assez accommodant [à leur goût], qu’elles aillent vivre là où la charia est appliquée. », réplique Sima Goel, une femme née en Iran mais qui n’est pas musulmane et qui vit aujourd’hui au Canada.
L’objectif officiel du Hijab Solidarity Day serait d’encourager le respect global et la compréhension entre les religions tout en exprimant de la solidarité avec les musulmanes. En réalité, c’est surtout une occasion de prosélytisme et une opération pour faire augmenter la charge victimaire des accusations d’islamophobie. Mais il faut rappeler ce qui est arrivé au Canada à des femmes qui ont refusé le hijab. En 2007, Aqsa Parvez, 16 ans, de Toronto, a été étranglée à mains nues par son père parce qu’elle refusait de porter le hijab. Il y a eu aussi le meurtre des filles Shafia, assassinées par leurs parents et qui subissaient des pressions pour porter le hijab.
Cette année, en France, la ville de Lyon a interdit la tenue du World Hijab Day.
En savoir plus sur http://www.medias-presse.info/la-ville-dottawa-a-encourage-les-non-musulmanes-a-porter-le-hijab/49955#vK6uUsp2j4XcHvQO.99
Zut! Je l'ai manqué
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
gabrielle a écrit:
...Zut! Je l'ai manqué
Je vous plains.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
Une journée du hijab...
Le lendemain, tête nue pour tout le monde...
Le lendemain, tête nue pour tout le monde...
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
Monique a écrit:Une journée du hijab...
Le lendemain, tête nue pour tout le monde...
Ne craignez-vous pas, chère amie, de pogner la grippe, le rhume ?
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
ROBERT. a écrit:Monique a écrit:Une journée du hijab...
Le lendemain, tête nue pour tout le monde...
Ne craignez-vous pas, chère amie, de pogner la grippe, le rhume ?
trop tard......
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
AIDE A MOURIR
Le comité fédéral veut généraliser l’accès
Les mineurs «matures» et les patients psychiatriques pourraient être inclus dans la loi
26 février 2016 | Marie Vastel - Correspondante parlementaire à Ottawa | Canada
La Cour suprême a ouvert la porte à l’aide médicale à mourir au Canada. Les parlementaires chargés de conseiller le fédéral en la matière l’ont franchie à pieds joints : l’aide à mourir devrait être accessible aux mineurs, aux patients psychiatriques, et les malades devraient pouvoir en faire la demande au préalable avant même de souhaiter avoir recours à la pratique. Ottawa n’a pas précisé si sa loi appliquerait toutes les suggestions de son comité consultatif. Québec attend de voir cette législation, mais note que le comité s’aventure davantage sur le terrain du suicide assisté.
Le comité de députés et de sénateurs, qui a mené une quinzaine de consultations auprès de douzaines de témoins, recommande d’autoriser l’aide à mourir tant aux patients atteints de maladies terminales que non terminales qui sont graves, irrémédiables et qui causent des souffrances persistantes et intolérables. Les maladies psychiatriques ne devraient pas être « inadmissibles », les souffrances physiques ainsi que psychologiques devraient être prises en compte. Et si l’aide à mourir ne doit être accessible qu’aux adultes dans un premier temps, elle devrait l’être aussi aux mineurs d’ici maximum trois ans, suggère le rapport, qui compte 21 recommandations.
Les patients voulant se prévaloir de l’aide à mourir devraient donner un « consentement éclairé », en faire la demande par écrit devant deux témoins qui ne sont pas en conflit d’intérêts et consulter deux médecins. Les délais d’attente seraient variables en fonction de « la vitesse de progression et la nature des problèmes de santé ». Rien n’empêcherait un Canadien de faire une demande anticipée, avant de perdre ses capacités ou de subir des souffrances invivables, mais à condition qu’un diagnostic d’état grave et irrémédiable ait été posé.
Un rapport qui a été accueilli prudemment par la ministre de la Justice Judy Wilson-Raybould. Son gouvernement prendra « le temps nécessaire » pour étudier l’ensemble des recommandations. « Nous voulons nous assurer que l’on continue d’avoir une approche empathique, que notre approche soit équilibrée en reconnaissant l’autonomie des individus, le besoin de protéger les vulnérables, de respecter les droits de conscience des médecins. Et cela prendra un peu de temps », a indiqué la ministre jeudi. Le gouvernement Trudeau doit accoucher d’un cadre légal d’ici le 6 juin.
La ministre Wilson-Raybould n’a pas voulu s’aventurer à commenter les recommandations qui ont fait sourciller l’opposition et les médecins. « Il est trop tôt pour dire ce qui sera dans la législation et ce qui ne sera pas dans la législation », a-t-elle toutefois noté, tout en évitant de dire si sa loi aurait préséance sur la loi québécoise. De l’avis du président du comité Rob Oliphant, « Québec devra changer sa loi ».
Le ministre québécois de la Santé, Gaétan Barrette, attend de voir les détails du projet de loi fédéral et sa portée pour les provinces. « Je vais réagir à la substance qui sera présentée, le jour où elle sera présentée », a-t-il indiqué au Devoir. Mais il estime néanmoins que certaines recommandations du rapport sont trop vagues — permettre l’aide à mourir aux « mineurs capables et matures » après une étude éventuelle sur ce qui constituerait un mineur mature, ou encore l’autoriser pour les patients psychiatriques sans prévoir de balises.
« On comprend, à la lecture des recommandations, qu’on est peu dans l’aide médicale à mourir, mais beaucoup dans le suicide assisté », a commenté le ministre Barrette.
Malaise québécois… et conservateur
Car la loi québécoise s’en tient aux soins en fin de vie pour adultes. Une différence qu’ont aussi notée les députés conservateurs qui siégeaient au comité et qui ont signé un rapport dissident au document appuyé par les députés libéraux, néodémocrates et les sénateurs libéraux et conservateurs.
Les élus conservateurs ont déploré que l’aide à mourir pour les souffrances psychologiques ne soit pas encadrée, pas plus que celle pour les patients psychiatriques. Le comité ne précise pas par exemple que ces patients devraient subir une consultation psychiatrique. Et le rapport outrepasse le jugement de la Cour suprême déclarant l’aide à mourir légale pour les « adultes » en l’étendant aux mineurs. La Société canadienne de pédiatrie s’y était opposée devant le comité. L’ex-ministre Benoît Pelletier y avait cependant noté le risque que des dispositions excluant les mineurs soient contestées en vertu du droit à l’égalité de la Charte des droits et libertés.
« Le rapport du comité parlementaire s’éloigne beaucoup trop de la loi québécoise sur des enjeux que je trouve majeurs », a reproché le conservateur québécois Gérard Deltell, qui cosigne le chapitre dissident. Les autres signataires — Michael Cooper, Mark Warawa et Harold Albrecht — sont entre autres connus pour leur opposition à l’avortement. Bien qu’ils aient eu une « position » sur le « suicide assisté » au départ, la Cour suprême a tranché la question, a affirmé M. Warawa. « Si l’on avait offert des garde-fous adéquats, il n’y aurait pas eu de rapport dissident », a-t-il indiqué, aux côtés de MM. Cooper et Albrecht qui ont pour leur part refusé de préciser s’ils étaient fondamentalement incapables d’approuver l’aide médicale à mourir.
Et si les médecins refusent ?
L’idée de s’écarter des soins en fin de vie, pour offrir l’aide médicale à mourir à un plus grand spectre de malades, inquiète grandement les médecins. L’Association médicale du Québec a « toujours recommandé que la fin de vie imminente soit une condition sine qua non », a noté sa présidente, la Dr Yun Jen. Autrement, les médecins estiment qu’ils ne prodiguent plus des soins de santé.
« On va un peu trop vite. On ne fait pas fi du jugement de la Cour suprême. Mais c’est pas parce qu’un jugement est rendu que, tout à coup, c’est devenu beaucoup plus acceptable dans le coeur de tout le monde et des professionnels », a-t-elle déploré au Devoir. « C’est sûr que ça va poser des problèmes de conscience. Ça en pose déjà. »
Le Collège des médecins est du même avis. La Cour et les parlementaires ne s’en sont remis qu’à la Charte, a noté le Dr Yves Robert. « Malheureusement, ils tiennent pour acquise une chose qui est loin d’être acquise ; c’est que la profession médicale va suivre. Rien n’est moins sûr. »
L’Association médicale canadienne (AMC) estime de son côté que le rapport « laisse à désirer en ce qui concerne le respect du droit des médecins à l’objection de conscience ». Ceux qui refusent devront « à tout le moins […] aiguille[r] correctement le patient pour qu’il obtienne l’aide demandée », suggère le rapport. Les établissements de santé financés par l’État ne pourront en outre pas rejeter de demande.
L’AMC salue en revanche l’idée de créer un Secrétariat des soins palliatifs au fédéral. Une proposition que rejette catégoriquement le ministre Gaëtan Barrette, car elle empiéterait directement dans les champs de compétence en santé des provinces.
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http://www.ledevoir.com/politique/canada/464082/aide-a-mourir-le-comite-federal-veut-generaliser-l-acces?utm_source=infolettre-2016-02-26&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne
Trudeau ne marche pas, il court et dépasse tout le monde.
Le comité fédéral veut généraliser l’accès
Les mineurs «matures» et les patients psychiatriques pourraient être inclus dans la loi
26 février 2016 | Marie Vastel - Correspondante parlementaire à Ottawa | Canada
La Cour suprême a ouvert la porte à l’aide médicale à mourir au Canada. Les parlementaires chargés de conseiller le fédéral en la matière l’ont franchie à pieds joints : l’aide à mourir devrait être accessible aux mineurs, aux patients psychiatriques, et les malades devraient pouvoir en faire la demande au préalable avant même de souhaiter avoir recours à la pratique. Ottawa n’a pas précisé si sa loi appliquerait toutes les suggestions de son comité consultatif. Québec attend de voir cette législation, mais note que le comité s’aventure davantage sur le terrain du suicide assisté.
Le comité de députés et de sénateurs, qui a mené une quinzaine de consultations auprès de douzaines de témoins, recommande d’autoriser l’aide à mourir tant aux patients atteints de maladies terminales que non terminales qui sont graves, irrémédiables et qui causent des souffrances persistantes et intolérables. Les maladies psychiatriques ne devraient pas être « inadmissibles », les souffrances physiques ainsi que psychologiques devraient être prises en compte. Et si l’aide à mourir ne doit être accessible qu’aux adultes dans un premier temps, elle devrait l’être aussi aux mineurs d’ici maximum trois ans, suggère le rapport, qui compte 21 recommandations.
Les patients voulant se prévaloir de l’aide à mourir devraient donner un « consentement éclairé », en faire la demande par écrit devant deux témoins qui ne sont pas en conflit d’intérêts et consulter deux médecins. Les délais d’attente seraient variables en fonction de « la vitesse de progression et la nature des problèmes de santé ». Rien n’empêcherait un Canadien de faire une demande anticipée, avant de perdre ses capacités ou de subir des souffrances invivables, mais à condition qu’un diagnostic d’état grave et irrémédiable ait été posé.
Un rapport qui a été accueilli prudemment par la ministre de la Justice Judy Wilson-Raybould. Son gouvernement prendra « le temps nécessaire » pour étudier l’ensemble des recommandations. « Nous voulons nous assurer que l’on continue d’avoir une approche empathique, que notre approche soit équilibrée en reconnaissant l’autonomie des individus, le besoin de protéger les vulnérables, de respecter les droits de conscience des médecins. Et cela prendra un peu de temps », a indiqué la ministre jeudi. Le gouvernement Trudeau doit accoucher d’un cadre légal d’ici le 6 juin.
La ministre Wilson-Raybould n’a pas voulu s’aventurer à commenter les recommandations qui ont fait sourciller l’opposition et les médecins. « Il est trop tôt pour dire ce qui sera dans la législation et ce qui ne sera pas dans la législation », a-t-elle toutefois noté, tout en évitant de dire si sa loi aurait préséance sur la loi québécoise. De l’avis du président du comité Rob Oliphant, « Québec devra changer sa loi ».
Le ministre québécois de la Santé, Gaétan Barrette, attend de voir les détails du projet de loi fédéral et sa portée pour les provinces. « Je vais réagir à la substance qui sera présentée, le jour où elle sera présentée », a-t-il indiqué au Devoir. Mais il estime néanmoins que certaines recommandations du rapport sont trop vagues — permettre l’aide à mourir aux « mineurs capables et matures » après une étude éventuelle sur ce qui constituerait un mineur mature, ou encore l’autoriser pour les patients psychiatriques sans prévoir de balises.
« On comprend, à la lecture des recommandations, qu’on est peu dans l’aide médicale à mourir, mais beaucoup dans le suicide assisté », a commenté le ministre Barrette.
Malaise québécois… et conservateur
Car la loi québécoise s’en tient aux soins en fin de vie pour adultes. Une différence qu’ont aussi notée les députés conservateurs qui siégeaient au comité et qui ont signé un rapport dissident au document appuyé par les députés libéraux, néodémocrates et les sénateurs libéraux et conservateurs.
Les élus conservateurs ont déploré que l’aide à mourir pour les souffrances psychologiques ne soit pas encadrée, pas plus que celle pour les patients psychiatriques. Le comité ne précise pas par exemple que ces patients devraient subir une consultation psychiatrique. Et le rapport outrepasse le jugement de la Cour suprême déclarant l’aide à mourir légale pour les « adultes » en l’étendant aux mineurs. La Société canadienne de pédiatrie s’y était opposée devant le comité. L’ex-ministre Benoît Pelletier y avait cependant noté le risque que des dispositions excluant les mineurs soient contestées en vertu du droit à l’égalité de la Charte des droits et libertés.
« Le rapport du comité parlementaire s’éloigne beaucoup trop de la loi québécoise sur des enjeux que je trouve majeurs », a reproché le conservateur québécois Gérard Deltell, qui cosigne le chapitre dissident. Les autres signataires — Michael Cooper, Mark Warawa et Harold Albrecht — sont entre autres connus pour leur opposition à l’avortement. Bien qu’ils aient eu une « position » sur le « suicide assisté » au départ, la Cour suprême a tranché la question, a affirmé M. Warawa. « Si l’on avait offert des garde-fous adéquats, il n’y aurait pas eu de rapport dissident », a-t-il indiqué, aux côtés de MM. Cooper et Albrecht qui ont pour leur part refusé de préciser s’ils étaient fondamentalement incapables d’approuver l’aide médicale à mourir.
Et si les médecins refusent ?
L’idée de s’écarter des soins en fin de vie, pour offrir l’aide médicale à mourir à un plus grand spectre de malades, inquiète grandement les médecins. L’Association médicale du Québec a « toujours recommandé que la fin de vie imminente soit une condition sine qua non », a noté sa présidente, la Dr Yun Jen. Autrement, les médecins estiment qu’ils ne prodiguent plus des soins de santé.
« On va un peu trop vite. On ne fait pas fi du jugement de la Cour suprême. Mais c’est pas parce qu’un jugement est rendu que, tout à coup, c’est devenu beaucoup plus acceptable dans le coeur de tout le monde et des professionnels », a-t-elle déploré au Devoir. « C’est sûr que ça va poser des problèmes de conscience. Ça en pose déjà. »
Le Collège des médecins est du même avis. La Cour et les parlementaires ne s’en sont remis qu’à la Charte, a noté le Dr Yves Robert. « Malheureusement, ils tiennent pour acquise une chose qui est loin d’être acquise ; c’est que la profession médicale va suivre. Rien n’est moins sûr. »
L’Association médicale canadienne (AMC) estime de son côté que le rapport « laisse à désirer en ce qui concerne le respect du droit des médecins à l’objection de conscience ». Ceux qui refusent devront « à tout le moins […] aiguille[r] correctement le patient pour qu’il obtienne l’aide demandée », suggère le rapport. Les établissements de santé financés par l’État ne pourront en outre pas rejeter de demande.
L’AMC salue en revanche l’idée de créer un Secrétariat des soins palliatifs au fédéral. Une proposition que rejette catégoriquement le ministre Gaëtan Barrette, car elle empiéterait directement dans les champs de compétence en santé des provinces.
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http://www.ledevoir.com/politique/canada/464082/aide-a-mourir-le-comite-federal-veut-generaliser-l-acces?utm_source=infolettre-2016-02-26&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne
Trudeau ne marche pas, il court et dépasse tout le monde.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Pendant ce temps-là, au Canada...
C'était évident qu'une fois accepté, on allait élargir ça.
On le prévoyait déjà en 2011 :
gabrielle a écrit:
Dans l'article, on dit que le texte est d'une rare complexité..
La raison de cette démarche complexe est de pouvoir légaliser le meurtre tout en ayant l'air de défendre la vie.
On ne parle déjà plus des malades en fin de vie, mais des gens atteint d'une maladie qui les ferait souffrit physiquement ou moralement, ce qui veut dire en terme clair: un aveugle en pleine santé, mais qui moralement souffre de sa cécité, à sa demande on pourrait l'aider à se suicider.
Demain, ils nous parleront de la qualité de vie.. de ceux qui nous entourent... des parents ayant un enfant déficient, sa "qualité de vie" est diminuée si on la place en balacance avec un autre enfant... alors à la demande des parents pourquoi ne pas tuer cet enfant...
Le non-respect de la loi de Dieu amène des législations inhumaines.
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Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
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