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Théophane a écrit:Bonsoir!

Je suis Chrétien mais je ne suis pas Catholique. Je suis Orthodoxe attaché au Patriarcat de Moscou et de toute la Russie (Diocèse de Chersonèse).
Je viens pour découvrir la véritable Eglise Catholique.

Abbés A. Vacant et E. Mangenot, Dictionnaire de Théologie Catholique, Tome V, col. 2309 a écrit:
FILIOQUE. - I. Histoire du Filioque. II. Légitimité de l'insertion du Filioque au symbole. III. Caractère dogmatique du Filioque.

http://archive.org/stream/dictionnairedethv5pt2vaca#page/500/mode/2up

Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit (1864), Tome II, Chapitre VI, p. 67 a écrit:
Histoire du Filioque

http://www.archive.org/stream/traitdusaintesp00gaumgoog#page/n76/mode/2up

Saint Thomas d'Aquin, Opuscules, traduits par M. Védrine, M. Bandel et M. Fournet (1856), Tome I, p. 1 a écrit:
Contre les erreurs des Grecs

http://archive.org/stream/opusculesdesaint01thom#page/n15/mode/2up

Abbés A. Vacant et E. Mangenot, Dictionnaire de Théologie Catholique, Tome VII, col. 1638 a écrit:
INFAILLIBILITÉ DU PAPE. - I. Indications générales. II. Enseignement scripturaire. III. Enseignement traditionnel. IV. Conclusions doctrinales relatives à la nature, à l'objet et au mode d'exercice de l'infaillibilité pontificale, principalement d'après le décret du concile du Vatican. V. Réponses à quelques objections. VI. Deux questions complémentaires : l'obligation d'adhérer à l'enseignement pontifical non infaillible, et le privilège de l'exemption de l'hérésie attribué, par quelques théologiens, au pape considéré même comme personne privée.

http://archive.org/stream/dictionnairedethv7pt2vaca#page/190/mode/2up

S.S. le Pape Pie IX, le 8 décembre 1854 a écrit:
INEFFABILIS  DEUS

Bulle de définition du dogme de l’Immaculée Conception.

https://messe.forumactif.org/t5171-marie-immaculee

S.S. le Pape Pie XII, le 1er novembre 1950 a écrit:
MUNIFICENTISSIMUS  DEUS

Bulle de définition du dogme de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie dans le Ciel.

https://messe.forumactif.org/t5132-dogme-de-l-assomption-de-la-bv-marie

gabrielle a écrit:Bienvenue Théophane!

Puis-je savoir ce qui vous a motivé votre quête de la Véritable Église Catholique.?

Théophane a écrit:Bonjour!

Je vous remercie pour votre accueil!

Benjamin, merci pour cette riche documentation.

gabrielle, j'aimerais tout simplement connaitre le point de vue Catholique sur le Schisme de 1054. Et en savoir plus sur la célébration de la Sainte Messe dans vos Eglises.

Théophane a écrit:Bonsoir!


Je viens pour découvrir la véritable Eglise Catholique.

Théophane a écrit:j'aimerais tout simplement connaitre le point de vue Catholique sur le Schisme de 1054. Et en savoir plus sur la célébration de la Sainte Messe dans vos Eglises.

Abbés A. Vacant et E. Mangenot, Dictionnaire de Théologie Catholique, Tome X, col. 1677 a écrit:
MICHEL CÉRULAIRE. Patriarche de Constantinople de 1043 à 1058, sous lequel se consomma la rupture entre l'Église latine et l'Église grecque. I. Vie. II. Le conflit avec Rome (col. 1680).

http://archive.org/stream/dictionnairedet10vaca#page/186/mode/2up

Abbés A. Vacant et E. Mangenot, Dictionnaire de Théologie Catholique, Tome XIV, col. 1312 a écrit:
SCHISME BYZANTIN. I. Le schisme byzantin. Aperçu historique. II. Le schisme byzantin. Nature et effets (col. 1401).

http://archive.org/stream/dictionnairedetv14pt1vaca#page/660/mode/2up

Abbés J-.E. Darras et J. Bareille, Histoire générale de l'Église depuis la Création jusqu'à nos jours, Tome XXI, p. 235 a écrit:
89. [début du passage consacré au schisme des Grecs de Byzance]

https://archive.org/stream/histoiredelgli21darr#page/234/mode/2up

Abbé R.-F. Rohrbacher, Histoire universelle de l'Église Catholique, Tome XIII, p. 580 a écrit:
Pendant que le pape saint Léon IX se trouvait à Bénévent... [c'est plus ou moins le début du passage consacré au schisme des Grecs de Byzance]

https://archive.org/stream/histoireunivers13rohr#page/580/mode/2up

Abbés A. Vacant et E. Mangenot, Dictionnaire de Théologie Catholique, Tome X, col. 795 a écrit:
MESSE. I. Dans l'Écriture. II. Dans la tradition anténicéenne. III. Dans l'Église latine du IVème siècle jusqu'à l'époque de la Réforme. IV. À l'époque de la Réforme et du concile de Trente. V. Dans la théologie latine à partir de la Réforme. VI. Dans la tradition et la théologie grecque. VII. Dans les liturgies.

http://archive.org/stream/dictionnairedet10pt1vaca#page/n405/mode/2up

(L'article, très long, se poursuit au volume suivant : http://archive.org/stream/dictionnairedet10vaca#page/6/mode/2up )

Benjamin a écrit:Si vous voulez quelque chose de plus court, je ne sais pas trop pour le moment, peut-être que d'autres membres du forum auront une idée.

gabrielle a écrit:

Benjamin a écrit:Si vous voulez quelque chose de plus court, je ne sais pas trop pour le moment, peut-être que d'autres membres du forum auront une idée.

C'est pas facile... je fais chercher de mon côté , s'il n'y aurait pas un résumé du schisme de Michel Cerulaire en 1054.

Benjamin a écrit:

gabrielle a écrit:

Benjamin a écrit:Si vous voulez quelque chose de plus court, je ne sais pas trop pour le moment, peut-être que d'autres membres du forum auront une idée.

C'est pas facile... je fais chercher de mon côté , s'il n'y aurait pas un résumé du schisme de Michel Cerulaire en 1054.

Non, je voulais dire à propos de la Messe ; parce que pour l'instant tout ce que j'ai mis c'est l'article kilométrique du DTC (plus de 600 colonnes, soit plus de 300 pages !), et deux références de quatre volumes chacune (le R.P. Le Brun et Dom Guéranger). Il y a un livre en un seul volume sur Liberius mais je ne sais pas ce qu'il vaut.

gabrielle a écrit:

Benjamin a écrit:

gabrielle a écrit:

Benjamin a écrit:Si vous voulez quelque chose de plus court, je ne sais pas trop pour le moment, peut-être que d'autres membres du forum auront une idée.

C'est pas facile... je fais chercher de mon côté , s'il n'y aurait pas un résumé du schisme de Michel Cerulaire en 1054.

Non, je voulais dire à propos de la Messe ; parce que pour l'instant tout ce que j'ai mis c'est l'article kilométrique du DTC (plus de 600 colonnes, soit plus de 300 pages !), et deux références de quatre volumes chacune (le R.P. Le Brun et Dom Guéranger). Il y a un livre en un seul volume sur Liberius mais je ne sais pas ce qu'il vaut.

Je vais aller voir si je le connais.

gabrielle a écrit:

Benjamin a écrit:Si vous voulez quelque chose de plus court, je ne sais pas trop pour le moment, peut-être que d'autres membres du forum auront une idée.

C'est pas facile... je fais chercher de mon côté , s'il n'y aurait pas un résumé du schisme de Michel Cerulaire en 1054.

Benjamin a écrit:

gabrielle a écrit:

Benjamin a écrit:

gabrielle a écrit:

Benjamin a écrit:Si vous voulez quelque chose de plus court, je ne sais pas trop pour le moment, peut-être que d'autres membres du forum auront une idée.

C'est pas facile... je fais chercher de mon côté , s'il n'y aurait pas un résumé du schisme de Michel Cerulaire en 1054.

Non, je voulais dire à propos de la Messe ; parce que pour l'instant tout ce que j'ai mis c'est l'article kilométrique du DTC (plus de 600 colonnes, soit plus de 300 pages !), et deux références de quatre volumes chacune (le R.P. Le Brun et Dom Guéranger). Il y a un livre en un seul volume sur Liberius mais je ne sais pas ce qu'il vaut.

Je vais aller voir si je le connais.

Merci. Je pensais à ce livre, sur Liberius :

http://www.liberius.net/livre.php?id_livre=397

gabrielle a écrit:

gabrielle a écrit:

Benjamin a écrit:Si vous voulez quelque chose de plus court, je ne sais pas trop pour le moment, peut-être que d'autres membres du forum auront une idée.

C'est pas facile... je fais chercher de mon côté , s'il n'y aurait pas un résumé du schisme de Michel Cerulaire en 1054.

Si c'est le livre du P. Martin de Cochem, c'est très bon. Il aborde en plus de ce qu'est la Sainte Messe, le côté spirituel...

http://www.liberius.net/livres/La_Sainte_Messe_000000397.pdf

Histoire de l'Église, Dom Poulet, tome I, p. 331-332, Paris, 1926, a écrit:

V. Les alliés et les ennemis du Saint-Siège : Normands et Grecs (le schisme de Cérulaire). — L'heure était bien choisie. A la mort d'Henri III (1054), la couronne avait échu à un enfant de 9 ans, Henri IV ; la puissance effective se trouvait dans l'empire aux mains de l'archevêque de Cologne, Hannon, tout dévoué au Saint-Siège. Le parti allemand s'agita en vain ; malgré ses protestations, Nicolas II renouvela solennellement son décret. A sa mort, le moine Hildebrand, qui dirigeait l'opinion romaine, fit élire l'évêque Anselme de Lucques, sous le nom d'Alexandre II (1061). Au synode de Bâle, Henri IV lui opposa l'évêque de Parme, Cadaloüs, dit Honorius II ; mais, après avoir soustrait le jeune prince à sa mère Agnès, Hannon de Cologne assembla le concile d'Augsbourg, qui reconnut Alexandre II et condamna l'antipape.

Cependant, l'accord était précaire et Hannon ne serait pas toujours là. Aussi, Nicolas II avait-il déjà cherché des défenseurs puissants. Au début du XIe siècle, une foule d'aventuriers normands étaient venus offrir leurs services aux Grecs de Sicile menacés par les Sarrasins ; entre ces cadets se signalèrent les fils de Tancrède de Hauteville, petit seigneur de Coutances ; sur la promesse qu'on leur concèderait la Sicile, ils en chassèrent les Sarrasins. Frustrés de ce butin, ils attaquèrent les possessions grecques de l'Italie méridionale ; l'alliance de l'Empire d'Orient, du Saint-Empire et de la papauté ne put les en déloger : on avait vu saint Léon IX vaincu et fait prisonnier à Civitate par Robert Guiscard, l'un des fils de Tancrède. Cependant, voulant légitimer leurs conquêtes, les Normands résolurent d'en faire hommage au pape. Nicolas II accepta d'être leur suzerain : ils jurèrent d'être ses bons vassaux, de lui fournir des troupes contre ses ennemis.

La papauté disposait d'un second allié plus fidèle et plus désintéressé, la pieuse comtesse Mathilde : elle possédait, au Nord de l'Italie, l'immense domaine féodal qui s'étendait des deux côtés de l'Apennin, depuis la Toscane, et le golfe de Gênes jusqu'à Mantoue.

L'invasion de l'Italie méridionale par les Normands avait déterminé un rapprochement entre le pape et les Grecs contre l'ennemi commun ; une alliance s'esquissait quand l'orgueil de Michel Cérulaire amena le schisme.

Ce patriarche voulut rendre l'Eglise orientale complètement indépendante de Rome.

Il raya d'abord le nom du pape des dyptiques sacrés ; puis, voyant bien que le schisme ne serait durable que s'il devenait populaire, il laissa de côté les discussions théologiques compliquées, jadis l'arme favorite de Photius, et s'acharna à souligner les divergences liturgiques et disciplinaires capables d'impressionner la foule.

Il lança en avant l'archevêque de Bulgarie, Léon d'Ochrida, et un moine, Nicétas Stétathos, qui, dans leurs écrits, reprochèrent aux Latins de manger des viandes étouffées, de jeûner le Samedi, de ne pas chanter l'Alleluya en carême et surtout d'employer le pain azyme comme matière de l'Eucharistie.

Après cette campagne de presse, Cérulaire put en venir aux actes ; il fit fermer les églises latines de Constantinople, couvrant d'anathèmes leurs clercs qu'il traitait d'azymites. Il sut, d'ailleurs, trouver mille prétextes à mésentente : dans son traité sur les Francs et les Latins, on ne trouve pas moins de trente-trois griefs énoncés contre Rome, griefs ridicules, mais qui, par leur accumulation, impressionnaient l'opinion.

Léon IX somma Cérulaire de lui obéir et envoya à Byzance le cardinal Humbert avec mission de déposer le patriarche s'il persistait dans la révolte ; celui-ci s'entêta, et la bulle d'excommunication fut portée solennellement à Sainte-Sophie.

Tout puissant à Byzance, Cérulaire répondit en excommuniant le pape et les Latins, Sans doute Cérulaire devait-il tomber bientôt : vaincu dans sa lutte contre l'empereur, il mourut en exil des suites de mauvais traitements. Son œuvre n'en fut pas moins durable et les dissentions de l'époque des croisades en affirmeront les résultats schismatiques.

Les origines lointaines de la scission étaient, d'ailleurs, profondes : césaropapisme, différence de langue, mépris du monde hellénique pour les Occidentaux.

Lettre de Saint Léon IX à Michel Cérulaire (1053) Dumeige a écrit:

...La sainte Église est bâtie sur la pierre, c'est-è-dire sur le Christ, et sur Pierre, ou Céphas, fils de Jean, appelé d'abord Simon. ELLE NE SERA AUCUNEMENT DOMINÉE PAR LES PORTES DE L'ENFER, C'EST-à-DIRE PAR LES DISPUTES DES HÉRÉTIQUES QUI CONDUISENT LES HOMMES VAINS À LA MORT...LE SIÈGE DU PRINCE DES APÔTRES, L'ÉGLISE ROMAINE, N'A-T-IL PAS, SOIT PAR PIERRE LUI-MÊME, SOIT PAR SES SUCCESSEURS, CONDAMNÉ, RÉFUTÉ ET VAINCU TOUTES LES ERREURS DES HÉRÉTIQUES? N'A-T-IL PAS CONFIRMÉ LES COEURS DES FRÈRES DANS LA FOI DE PIERRE, QUI JUSQU'À MAINTENANT N'A PAS FAILLI ET JUSQU'À LA FIN NE FAILLIRA PAS?

EN PORTANT ATTEINTE AU SAINT-SIÈGE, QU'AUCUN HOMME N'A LE DROIT DE JUGER, VOUS AVEZ REÇU L'ANATHÈME PORTÉ PAR TOUS LES PÈRES DE TOUS LES VÉNÉRABLES CONCILES.