question sur le jugement dernier
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question sur le jugement dernier
je n'ai pas trop bien compris ce qui se passe,
on attend tous le jugement dernier une fois qu'on est mort ? donc en attendant on est pas au Paradis, ou en enfer ?
Ou il y a un jugement individuel au moment de sa mort, mais dans ce cas que nous apporte le jugement dernier?
Merci de m'éclairer.
on attend tous le jugement dernier une fois qu'on est mort ? donc en attendant on est pas au Paradis, ou en enfer ?
Ou il y a un jugement individuel au moment de sa mort, mais dans ce cas que nous apporte le jugement dernier?
Merci de m'éclairer.
Prince de Talmont- Nombre de messages : 22
Date d'inscription : 29/04/2014
Re: question sur le jugement dernier
Si cela peut vous aider.
Catéchisme du saint Concile de Trente, Desclée, 1923, p. 94-99 a écrit:
Chapitre huitième — Du septième article du Symbole
D’OÙ IL VIENDRA JUGER LES VIVANTS ET LES MORTS.
Notre-Seigneur Jésus-Christ remplit à notre égard trois offices, trois ministères d’une importance capitale, et bien propres à relever l’honneur et la gloire de l’Église, ce sont ceux de Rédempteur, d’Avocat et de Juge. Dans les articles qui précèdent nous avons fait voir que par sa Passion et sa Mort Il a racheté tous les hommes, que par son Ascension Il est devenu à jamais leur Avocat et leur Défenseur. Il nous reste à montrer maintenant qu’Il est aussi leur Juge.
§ I. — CERTITUDE DU JUGEMENT.
Voici le sens et la portée de cet Article: Au dernier jour, Notre-Seigneur Jésus-Christ jugera le genre humain tout entier. Les Saintes Écritures, en effet, mentionnent deux avènements du Fils de Dieu: le premier, lorsque pour nous sauver Il a pris notre nature, et s’est fait homme dans le sein d’une vierge ; le second, quand, à la consommation des siècles, Il viendra pour juger tous les hommes. Ce dernier avènement est appelé, dans l’Ecriture, le jour du Seigneur. Le jour du Seigneur, dit l’Apôtre, (I Thess. 5.2) viendra comme un voleur dans la nuit, — personne ne connaît ce jour ni cette heure, dit le Sauveur Lui-même (Matth. 24, 36).
Pour prouver la réalité de ce jugement, Il nous suffira de citer cette parole de l’Apôtre: (2 Cor. 5, 10) nous devons tous comparaître devant le tribunal de Jésus-Christ, afin que chacun reçoive ce qui est dû aux bonnes ou aux mauvaises actions qu’il aura faites, pendant qu’il était revêtu de son corps.
L’Ecriture est remplie d’une foule de témoignages que les Pasteurs trouveront partout, et qui non seulement prouvent cette Vérité, mais peuvent la rendre sensible aux Fidèles. Et si, d’après ces témoignages, dès le commencement du monde, tous les hommes ont désiré très ardemment ce jour du Seigneur où Il revêtit notre chair, parce qu’ils mettaient dans ce mystère l’espoir de leur délivrance, aujourd’hui que le Fils de Dieu est mort et qu’Il est monté au ciel, nos soupirs et nos désirs les plus ardents doivent être pour cet autre jour du Seigneur, (Tit. 2, 13) où nous attendons la réalisation de la bienheureuse espérance et l’Avènement glorieux du grand Dieu.
§ II. — DEUX JUGEMENTS, L’UN PARTICULIER ET L’AUTRE GÉNÉRAL.
Pour bien mettre en lumière cette vérité, les Pasteurs auront soin de distinguer deux temps différents où chacun de nous doit nécessairement comparaître devant Dieu, pour rendre compte de toutes ses pensées, de toutes ses actions, de toutes ses paroles, et pour entendre, séance tenante, la sentence de son Juge.
Le premier arrive au moment où nous venons de quitter la vie. A cet instant-là même, chacun paraît devant le tribunal de Dieu, et là il subit un examen rigoureux sur tout ce qu’il a fait, tout ce qu’il a dit, tout ce qu’il a pensé pendant sa vie. C’est ce qu’on appelle le Jugement particulier.
L’autre arrivera lorsque tous les hommes réunis ensemble, le même jour et dans le même lieu, comparaîtront devant le tribunal de leur Juge. Là, sous les yeux de tous les hommes de tous les siècles, tous et chacun entendront le Jugement que Dieu aura porté sur eux. Et cette sentence ne sera pas la moindre peine et le moindre châtiment des impies et des scélérats. Au contraire, les Saints et les Justes y trouveront une partie de leur récompense, puisque leur conduite y sera manifestée, telle qu’elle aura été pendant la vie.
Ce jugement s’appelle le Jugement général. Mais ici il faut nécessairement montrer pourquoi, après un Jugement particulier pour chacun, les hommes doivent subir encore un Jugement général pour tous.
§ III. — RAISONS DU JUGEMENT GÉNÉRAL.
Les hommes, en mourant, laissent habituellement des disciples, ou des amis qui imitent leurs exemples, s’attachent à leurs maximes, défendent leur conduite et leurs actions. De là une augmentation nécessaire dans leurs peines et leurs récompenses d’outre-tombe. Mais cette influence bonne ou mauvaise que le plus grand nombre d’entre eux continue d’exercer après la mort, ne peut finir qu’au dernier jour du monde. La Justice demande donc qu’une enquête rigoureuse soit faite sur toutes ces paroles, toutes ces actions dignes de louange ou de blâme. Ce qui est impossible sans un jugement général de tous les hommes.
Une autre raison, c’est que souvent la réputation des bons est attaquée, pendant que les méchants reçoivent les louanges dues à l’innocence. La Justice divine veut que les bons recouvrent, dans une assemblée générale de tous les hommes, et par un jugement solennel, l’estime qu’ils méritent, et qui leur a été injustement ravie ici-bas.
D’autre part, chez les bons comme chez les méchants, les corps ne sont jamais étrangers aux actes de cette vie. Le bien et le mal appartiennent donc à nos corps d’une certaine manière, puisque nos corps ont été l’instrument de l’un et de l’autre. Voilà pourquoi il était de toute convenance de décerner pour les corps, aussi bien que pour les âmes, les récompenses ou les châtiments éternels que tous les deux méritent. Or ce double but ne peut être atteint qu’avec la Résurrection et le Jugement général de tous les hommes.
Enfin, comme sur cette terre, l’adversité et la prospérité, sont presque indifféremment le partage des bons et des méchants, il fallait prouver que la Sagesse et la Justice infinie de Dieu conduisent et gouvernent toutes choses.
Or ce n’était pas assez qu’il y eût dans l’autre monde des récompenses pour les bons et des châtiments pour les méchants, ces récompenses et ces châtiments devaient être décernés dans un Jugement public et général. C’était le moyen de les faire connaître à tous d’une manière très éclatante, et d’obliger tous les hommes à rendre à la Justice et à la Providence de Dieu les louanges qu’elle mérite. N’avait-on pas vu plus d’une fois les justes eux-mêmes, pendant leur séjour sur cette terre, se plaindre injustement de cette Providence, lorsque les méchants auprès d’eux vivaient au sein de l’opulence et des honneurs ? Mes pieds ont chancelé, disait le Prophète David lui-même (Ps. 72, 2,3), mes pas se sont presque détournés de la voie, parce que j’ai vu avec jalousie et avec regret la paix des pécheurs. Voilà, dit-il un peu plus loin, voilà que les pécheurs et les heureux du siècle ont acquis les richesses, et j’ai dit: C’est donc en vain que j’ai gardé mon cœur pur et que j’ai conservé mes mains innocentes, puisque je suis frappé de plaies tout le jour, et que je suis châtié dès le matin. Et cette plainte, plusieurs autres l’ont fait entendre comme lui. Il fallait donc de toute nécessité un Jugement général, pour que les hommes ne disent pas: Dieu se promène dans le ciel, sans se soucier des choses de la terre (Job. 22, 14) . C’est donc avec raison que l’on a placé cette Vérité au nombre des douze Articles de notre Foi, pour affermir la croyance de ceux qui auraient pu douter de la Justice et de la Providence de Dieu.
D’ailleurs, il était souverainement utile de proposer ce Jugement de Dieu aux bons et aux méchants, pour consoler les uns et effrayer les autres, pour empêcher les premiers de se décourager en leur faisant connaître la Justice de Dieu, et pour détourner les seconds du mal par la crainte des éternels supplices.
Aussi Jésus-Christ, notre Dieu et Sauveur, en parlant du dernier jour, a-t-il déclaré Lui-même qu’il y aurait un Jugement général. Il en a marqué les signes avant-coureurs (Matth. 24, 29), afin qu’en les voyant arriver, il nous fût possible de connaître que la fin du monde est proche. Puis au moment même où Il montait au ciel, il envoya des Anges consoler par ces paroles ses Apôtres attristés: (Act. 1, 11) Ce Jésus qui vient de vous quitter, et de s’élever dans le ciel, reviendra un jour de la même manière que vous L’avez vu y monter.
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: question sur le jugement dernier
merci !
Donc on peut très bien aller au Paradis directement, et ensuite être présent au Jugement dernier ?
Et inversement si on va en enfer, on est également convoqué à un moment au Jugement dernier ?
Donc on peut très bien aller au Paradis directement, et ensuite être présent au Jugement dernier ?
Et inversement si on va en enfer, on est également convoqué à un moment au Jugement dernier ?
Prince de Talmont- Nombre de messages : 22
Date d'inscription : 29/04/2014
Re: question sur le jugement dernier
Voici ce que le petit Catéchisme de la province de Québec (1951) dit à propos du 11ème article du Credo catholique , à savoir « la résurrection de la chair » :
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: question sur le jugement dernier
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Merci Louis.
Merci Louis.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: question sur le jugement dernier
Prince de Talmont a écrit:merci !
Donc on peut très bien aller au Paradis directement, et ensuite être présent au Jugement dernier ?
Et inversement si on va en enfer, on est également convoqué à un moment au Jugement dernier ?
Oui à tous les deux.
Le jugement particulier se fait tout de suite après la mort, entre le Créateur et l'âme de la créature. A l'issue de ce jugement, soit on est sauvé, soit on est damné.
Lors du jugement général, tous les morts "récupèrent" leur chair, c'est-à-dire leur corps (dogme de la résurrection de la chair), et toutes les œuvres de tous les hommes, bonnes ou mauvaises, sont dévoilées au grand jour, devant tout le monde.
Ensuite, les damnés sont précipités avec leur corps dans l'Enfer, et les Elus, avec leur corps - qui devient un corps glorieux - entrent au paradis.
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: question sur le jugement dernier
et après le jugement dernier, il n'y a plus de purgatoire ?
Prince de Talmont- Nombre de messages : 22
Date d'inscription : 29/04/2014
Re: question sur le jugement dernier
Prince de Talmont a écrit:et après le jugement dernier, il n'y a plus de purgatoire ?
Non, au Jugement dernier, il y a le Ciel et l'Enfer. Le purgatoire n’existera plus.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
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