Pierre Hilard à Montréal le 30 juin 2014.
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Pierre Hilard à Montréal le 30 juin 2014.
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Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
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Re: Pierre Hilard à Montréal le 30 juin 2014.
Conférence de Pierre Hillard à MontréalTexte de la F.Q.S.
Il convient de remercier le Bonnet des Patriotes pour avoir organisé encore une conférence des plus réussies. Après Alain Soral et Marion Sigaut, Pierre Hillard était un autre intellectuel alternatif d'un très grand intérêt.
Politologue, il décida de renoncer à la fortune qui lui était assurée dans le monde académique et médiatique pour suivre la voie de la dissidence, puisque la recherche honnête de la vérité devait l'y conduire.
Bien connu sur YouTube, le docteur en science politique profita de cette visite au Québec pour cibler davantage son propos sur la question nord-américaine et le sens - ou le non-sens - que pouvait prendre l'accession à l'indépendance pour notre peuple en rapport avec le mondialisme. Ce terme, plus général, convient mieux selon lui à désigner le mouvement qui mène présentement le monde, plutôt que l'expression de nouvel ordre mondial.
Pour ce qui est de cette dernière terminologie, que l'on associe à George Bush père, sa première mention vient d'un roman de H. G. Wells datant du début du siècle (expression reprise dans le titre d’un roman ultérieur). Les annonciateurs de ce monde globalisé comprennent aussi George Orwell et son fameux roman « 1984 ». Tous dans leurs fictions font précéder l'achèvement de ces univers totalitaires et cauchemardesques par des guerres totales et meurtrières.
Une élite travaille depuis plusieurs siècles maintenant pour asseoir sur le monde un pouvoir au-delà des États-nations bien identifiés et connus de tous. Observation toujours associée aux fantasmes de théoriciens du complot, leur existence se manifeste de plus en plus de façon indéniable. Ce sont des gens « à l'intelligence profonde et méthodique », nous dira le conférencier. Ils méprisent le reste du monde qui lui est si inconséquent et superficiel. Il y eut de grands maîtres de cette mondialisation. Le plus important pour l'Europe fut identifié par Hillard comme étant Joseph Retinger. Au-delà de lui, les grands pontes et vrais dirigeants du mondialisme demeurent inconnus même du chercheur le mieux informé.
Ces gens se perpétuent et transmettent leur œuvres et desseins néfastes grâce à un système de promotion d'individus exceptionnels à travers les institutions d'enseignement. Bill Clinton, par exemple, fut repéré car il se démarquait. Il fit un stage au début des années 70 en pleine guerre froide à Moscou, lui, un pur Américain.
Le but ultime est un gouvernement mondial après la disparition des nations, dominant une humanité unie par une seule religion, avec les Juifs comme peuple de prêtres. C'est la Synagogue contre l'Église du Christ, comme il y a 2000 ans. Le catholicisme est le véritable ennemi de cette « engeance de Satan », mots prononcés dans le Nouveau Testament, souvenons-nous.
Suivant deux guerres horribles durant le 20ème siècle, la mode a été aux marchés communs. L'Union économique européenne (UEE) est la plus achevée. Depuis plus d'un siècle, le projet vise une communauté économique comprenant aussi l'Amérique. Cette volonté s'est affirmée dès le début du siècle dans un roman du Colonel House, conseiller du Président Wilson, le genre de personnage de coulisse faisant de la démocratie une plaisanterie. Les nations ne battront plus monnaie. On veut une seule devise pour l'Amérique, puis entre l’Amérique et l'Europe.
C'est la création de grands ensembles dans un premier temps. Petits au début, ils doivent continuellement grossir, de nouveaux membres s'ajoutent toujours. Les États sont pris ensuite dans un engrenage dont ils ne peuvent s’échapper. John F. Kennedy faisait aussi partie du système. Il appela aussi à la création d'un marché commun nord-américain et atlantiste alors qu'il était président.
Bien que destinés à l'extinction de toute distinction ethnique, les agents du mondialisme se distribuent au long d'une certaine hiérarchie, marquée par des rivalités. Les États-Unis veulent l'union de l'Europe, mais sous sa gouverne. Même chose pour l'Angleterre. Cette dernière doit jouer le rôle de trait d'union entre l'Amérique et le Vieux Continent. Nous la voyons réticente à son intégration, mais ce n'est pas pour autant qu'elle soit en dehors du projet. Le monde anglo-protestant veut ainsi la part majeure du gâteau. La grande erreur d'Hitler est d'avoir cherché à unifier l'Europe sans que cela soit sous la domination des mondialistes de ces deux pays.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne accepta de devenir l'exécutant de la volonté anglo-américaine. Tous les plans de l'Union européenne ont été rédigés en allemand au départ. Il y a donc cette hiérarchie: États-Unis, Angleterre, Allemagne, puis le reste.
Mais voilà que l'on cherche aussi à valoriser les régions. Le Parlement européen adopta une charte des régions. Les États-nations s'évaporent donc entre le local et les blocs économiques globaux, vidés qu'ils sont de leurs pouvoirs. C'est ainsi que la Catalogne, la Bretagne et l'Écosse sont susceptibles de devenir de nouveaux États. Il s'agit d'un processus de mastication, nous explique l'invité, pour réduire en pièces les ensembles moyens avant de les déglutir dans le grand ensemble.
Par l'immigration de masse, l'élite veut réaliser un portrait du global au niveau du local. C'est pour cette raison que le mélange de population est encouragé. Chaque lieu aura la composition raciale de la totalité. Ce serait la réalisation du Glocal, contraction de « global » et « local ». Les nations ne pourront là non plus résister.
Si quelques éléments tribaux croient survivre à la grande dilution et même en profiter, un joueur demande une part plus considérable que prévue. La Russie de Poutine joue les troubles-fêtes. Le grand dirigeant honni de nos médias est aussi un mondialiste mais n'entend pas accepter l'exact hiérarchie évoquée précédemment. Avec la Chine, il joue du rouble et du yen contre le dollar. Il torpilla les projets atlantistes en Syrie récemment et dut résister aux tentatives d'absorption par l'UE de l'Ukraine que la Russie ne peut pas perdre, puisqu'alors ce serait la fin de son empire.
L'Église catholique postconciliaire est pourrie
L'Église catholique postconciliaire est pourrie, mais « les portes de l'Enfer ne préviendront pas contre elle », selon la Bible. Aussi, malgré tout, elle devra survivre. Mais sa décrépitude est complète si l'on évoque le message de Noël de Ratzinger (2005), « Homme moderne,(…) laisse-toi prendre par la main par l’Enfant de Bethléem; ne crains pas, aie confiance en Lui! La force vivifiante de sa lumière t’encourage à t’engager dans l’édification d’un nouvel ordre mondial, fondé sur de justes relations éthiques et économiques. Que son amour guide les peuples et éclaire leur conscience commune d’être une « famille » appelée à construire des relations de confiance et de soutien mutuel. L’humanité unie pourra affronter les problèmes nombreux et préoccupants du moment présent: de la menace terroriste aux conditions d’humiliante pauvreté dans laquelle vivent des millions d’êtres humains, de la prolifération des armes aux pandémies et à la dégradation de l’environnement qui menace l’avenir de la planète. ». La synagogue était anéantie après la résurrection, mais Vatican II reconnaît les Juifs comme de grands frères. Cela rejoint le noachisme et les sept lois devant régir la vie des non-Juifs.
Pour les Canadiens-français, il n'y a qu'une seule voie de salut, croit M. Pierre Hillard, et c'est par un retour au catholicisme. Ce sont les curés qui nous ont sauvés en nous donnant l'espoir d'un ciel après cette vie terrestre. Sans eux, c'était la fin. Mais aujourd'hui, notre peuple se meurt car il ne se reproduit plus.
Le déclencheur d'un redressement sera la souffrance et l'instinct de survie. Souffrir et faire face à l'extinction « rend moins con ».
Les informations de tous ces chercheurs sur le mondialisme, comme Alain Soral, se recoupent. Chacun choisit là où il veut insister, démontrant ainsi, au-delà du factuel, des identités différentes. Soral veut réconcilier le Français de souche avec l'immigrant via l'universalisme français et réaliser au final le glocal, mais par nous-mêmes, débarrassés de la bannière maçonnique. Hillard est ressenti comme un fervent catholique ou à tout le moins un intellectuel considérant la civilisation catholique comme la seule véritablement nôtre et essentielle socialement à notre bien-être. Hors d'elle, point de salut. Il affiche aussi une méfiance envers le protestantisme, comme Soral.
Des deux, nous nous sentons plus proches de Pierre Hillard.
Sur le Québec
La période de question sera mouvementée. Il ressortit de l'allocution entre autres que la souveraineté malheureusement ne voudrait rien dire dans le contexte actuel. Pauline Marois s'engage complètement dans la voie du mondialisme, comme en témoigne son adhésion spontanée au marché commun. C'en était trop pour un fervent souverainiste présent dans la salle qui se montra peu courtois au micro, au grand dam du présentateur de la soirée. Selon son point de vue, au contraire, le Québec souverain pourrait justement échapper au mondialisme grâce au pouvoir que son indépendance lui donnerait. Peu importe apparemment qui fait cette indépendance et dans quel esprit. Il parla du terme Canadien-français comme d'un non-sens et affirma que le Québec avait toujours été « multiculturel ».
Cela est bien sûr faux et voici ce que nous avons à dire. En effet, le territoire fut toujours habité par des populations diverses et non pas seulement par des colons français et leur descendance, puisqu'il y avait des Amérindiens dès le départ. Il y eut ensuite des Anglais, puis des Irlandais, etc. Mais nous avons submergé ces groupes toujours restés en marge de notre identité et le sujet principal du Québec fut le destin des habitants d'origine française. Jusqu'à récemment, bien sûr. Maurice Duplessis, premier ministre québécois, parlait toujours de notre langue et de notre foi, catholique et française. Cela pulvérise toute idée de multiculturalisme au Québec, avant le PQ dans les années 80 et son succédané, l'interculturalisme.
Pour continuer la discussion, nous croyons que la souveraineté peut s'engager dans deux voies: une dissidence relative mais sensible, comme les Serbes dans les années 90 - alors, c'est la subversion par l'étranger ou même la répression militaire assurée - ou une collaboration totale, avec intérêt et zèle, pour se faire accepter de l'élite, une cession des biens nationaux, une ouverture maximale à l'immigration et au changement d'identité au-delà de ce que le pouvoir fédéral ose nous imposer et une hypermodernité qui ferait l'envie des plus ardents maçons.
Nous croyons raisonnable de partager le réalisme de Pierre Hillard : l'indépendance présentement semble peu opportune et ce, par amour pour notre peuple.
Causerie avec Le Hir
Le lendemain se tenait une causerie avec Pierre Hillard et Richard Le Hir, ancien ministre péquiste sous Parizeau. Tenue dans un café le long de l'avenue Du Parc, elle eut lieu dans un quartier prédestiné. Outre le caractère multiethnique de ce dernier, le Parc des Princes, nom de l'établissement où nous attendions le début des discussions, présentait justement le Mundial sur son écran géant.
Les deux hommes discutèrent tour à tour de l'écroulement du modèle économique. Richard le Hir parla de son expérience comme président des manufacturiers du Québec et comment il comprit que ce que nous faisions allait mener à la catastrophe sur le plan de l'endettement et de l'environnement. Il souligna comment les États-Unis voient la débâcle de son modèle, au-delà de l'endettement. Il fit remarquer qu'il y a des reculs et comment la tentative de marché commun nord-américain échoua au début du siècle et qu’il fallut presqu'un siècle pour ressusciter le projet.
À propos du nouvel ordre mondial, Le Hir croit que cela ne fonctionnera pas, car on ne peut pas tout contrôler. Le chaos prend des directions imprévisibles. Sur cela, Pierre Hillard fit remarquer comment l'oeuvre est de longue haleine, constamment remise en marche sur de nombreuses générations, malgré les reculs qui ne sont que momentanés.
L'orateur québécois évoqua combien la Révolution tranquille alla trop loin dans l'égalitarisme et que le système d'éducation n'était maintenant plus à la hauteur. Il y manque la culture et la transmission, les enfants n'ont plus les mêmes repères que les parents, ce qui mène à un déracinement. Hillard voit cette Révolution tranquille comme notre arrêt de mort. Cela est fort vrai et son influence maçonnique est évidente. Mais monsieur Le Hir y voit des aspects positifs, telle la nationalisation de l'électricité.
Quelques propos intéressants sur deux personnalités politiques de la part de l'ancien ministre : Bernard Landry, tout comme Jacques Parizeau, ont tous deux été élèves du London School of Economics. Le premier était clairement un mondialiste, alors que le second garda toujours une certaine distance.
Du côté français, nous dira Hillard, il ne faut rien attendre du Front National, tout aussi sioniste que les autres partis, sous une façade populiste et cela, depuis le début.
Alors que Le Hir crut que le nouveau pape François allait dans le bon sens, son vis-à-vis rappela plutôt comment le B'nai Brith lui envoya ses félicitations. L'Église postconciliaire est perdue, mais « les portes de l'Enfer ne préviendront point contre elle », fit-il encore remarquer. Il insista à nouveau sur le besoin de reprendre l'appellation Canadiens-français et de retourner au catholicisme.
Tout est donc chapeauté par la Synagogue, a-t-il conclu. Les anglo-protestants sont les idiots utiles de tout cela - ils sont des instruments qui seront éliminés une fois l'oeuvre accomplie.
Pour la préservation de notre peuple,
F.Q.S.
Revene
http://quebecoisdesouche.info/index.php?conference-de-pierre-hillard-a-montreal
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pierre Hilard à Montréal le 30 juin 2014.
L'Église catholique postconciliaire est pourrie
Très étrange comme titre !
Il faut le crier :
L'église conciliaire n'est pas catholique !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Pierre Hilard à Montréal le 30 juin 2014.
roger a écrit:
L'Église catholique postconciliaire est pourrie
Très étrange comme titre !
Il faut le crier :
L'église conciliaire n'est pas catholique !
Right on ! Roger.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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