PÂQUES (Temps Pascal)
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Re: PÂQUES (Temps Pascal)
Lundi de la Pentecôte
Lecture du saint Évangile selon saint Jean.
En ce temps-là : Jésus dit à Nicodème : Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Et le reste.
Homélie de saint Augustin, Évêque.
Lecture du saint Évangile selon saint Jean.
En ce temps-là : Jésus dit à Nicodème : Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Et le reste.
Homélie de saint Augustin, Évêque.
Le médecin vient guérir le malade, autant qu’il est en lui. Celui qui refuse d’observer les prescriptions du médecin se donne à lui-même la mort. Le Sauveur est venu dans le monde. Pourquoi a-t-il été appelé Sauveur du monde, sinon parce qu’il est venu pour sauver le monde et non pour le juger ? Tu ne veux pas être sauvé par lui, tu seras jugé par l’effet de ta volonté même. Que dis-je, tu seras jugé ? Écoute ce qu’il dit : « Celui qui croit en lui n’est point jugé, mais qui ne croit point » ; que penses-tu qu’il va dire ? n’est-ce pas qu’il sera jugé ? Voici ce qu’il ajoute : « Il est déjà condamné. » Le jugement n’a pas encore été publié, et déjà la sentence est prononcée.
Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, il connaît ceux qui doivent demeurer pour la couronne, ceux qui doivent demeurer pour les flammes. Il connaît dans son aire le froment, il connaît aussi la paille ; il connaît le bon grain, il distingue aussi l’ivraie. « Celui qui ne croit pas est déjà jugé » . Pourquoi ? « Parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Or, voici la cause de ce jugement, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière : leurs œuvres en effet étaient mauvaises » Mes frères, quels sont ceux dont les œuvres ont été trouvées bonnes par le Seigneur ? Il n’y en a pas. Il a trouvé leurs œuvres à tous, mauvaises. Comment donc quelques-uns ont-ils agi selon la vérité et sont-ils venus à la lumière, comme l’indiquent les paroles suivantes : « Celui qui accomplit la vérité vient à la lumière » .
« Les hommes, dit le Seigneur, ont mieux aimé les ténèbres que la lumière. » Là se trouve la force du raisonnement. Il en est beaucoup, en effet, qui ont aimé leurs péchés, il en est beaucoup qui les ont confessés ; celui qui confesse ses péchés et s’en accuse, agit conjointement avec Dieu. Dieu accuse tes péchés ; si toi aussi tu les accuses, tu te joins à Dieu. L’homme et le pécheur sont comme deux choses distinctes. Tu m’entends nommer l’homme, il est l’ouvrage de Dieu ; tu m’entends nommer le pécheur, il est l’ouvrage de l’homme. Détruis ce que tu as fait, afin que Dieu sauve ce qu’il a fait lui-même. Il faut que tu haïsses en toi ton œuvre, et que tu aimes en toi l’œuvre de Dieu. Lorsque ce que tu as fait aura commencé à te déplaire, l’accusation du mal que tu as commis sera le commencement de tes bonnes œuvres. Le commencement des bonnes œuvres, c’est l’aveu des œuvres mauvaises.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
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Re: PÂQUES (Temps Pascal)
Mardi de la Pentecôte
Lecture du saint Évangile selon saint Jean.
En ce temps-là : Jésus dit aux Pharisiens : En vérité, en vérité, je vous le dis : celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un larron. Mais celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis. Et le reste.
Homélie de saint Augustin, Évêque.
Lecture du saint Évangile selon saint Jean.
En ce temps-là : Jésus dit aux Pharisiens : En vérité, en vérité, je vous le dis : celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un larron. Mais celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis. Et le reste.
Homélie de saint Augustin, Évêque.
Le Seigneur nous a proposé, dans la lecture d’aujourd’hui, une parabole relative à son troupeau et à la porte par laquelle on entre dans la bergerie. Que les païens disent donc : Nous nous conduisons bien. S’ils n’entrent point par la porte, à quoi leur sert ce dont ils se font gloire ? Bien vivre doit servir à chacun à obtenir le don d’une vie qui ne finit point ; car à celui à qui il n’est pas donné de vivre toujours, à quoi sert-il de bien vivre ? Il ne faut pas dire qu’ils vivent bien ceux qui, par aveuglement, ne connaissent pas la fin d’une vie bonne, ou la méprisent par orgueil. Personne ne peut avoir l’espérance véritable et certaine de vivre toujours, s’il ne connaît préalablement la vie, c’est-à-dire le Christ, et s’il n’entre dans la bergerie par la porte.
Les hommes dont nous parlons cherchent donc le plus souvent à persuader aussi à leurs semblables de mener une vie honnête, sans être pour cela chrétiens. Ils veulent pénétrer par un autre endroit, enlever les brebis et les tuer, n’agissant pas comme le bon |pasteur, qui veut les conserver et les sauver. Il s’est trouvé des philosophes dissertant longuement avec subtilité sur les vertus et les vices ; distinguant, définissant, tirant des conclusions de raisonnements très ingénieux, remplissant des livres, vantant leur sagesse avec grand bruit ; ces philosophes sont allés jusqu’à oser dire aux hommes : Suivez-nous, attachez-vous à notre secte, si vous voulez vivre heureux. Mais ils n’entraient pas par la porte : ils voulaient perdre, immoler et mettre à mort.
Que dirai-je des Juifs ? Les Pharisiens eux-mêmes lisaient les Écritures, et en ce qu’ils lisaient, ils célébraient le Christ, ils espéraient sa venue, et ils ne le reconnaissaient pas, lui qui était présent. Ils se vantaient aussi d’être du nombre des Voyants, c’est-à-dire du nombre des sages, et ils niaient le Christ et n’entraient point par la porte. Eux aussi, par conséquent, s’ils parvenaient à en séduire quelques-uns, les attiraient non pour les délivrer, mais pour les immoler et les tuer. Laissons-les donc également : voyons si ceux-ci au moins qui se glorifient du nom du Christ entrent par la porte. Ils sont innombrables ceux qui non seulement se vantent d’être des voyants, mais veulent être considérés comme illuminés par le Christ : ce sont les hérétiques.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
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Re: PÂQUES (Temps Pascal)
Mercredi des Quatre-Temps de Pentecôte
Lecture du saint Évangile selon saint Jean.
En ce temps-là : Jésus dit à la foule des Juifs : Personne ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne l’attire. Et le reste.
Homélie de saint Augustin, Évêque.
En ce temps-là : Jésus dit à la foule des Juifs : Personne ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne l’attire. Et le reste.
Homélie de saint Augustin, Évêque.
Ne t’imagine pas que tu sois attiré malgré toi ; l’âme est attirée par l’amour aussi. Et nous ne devons pas craindre d’être repris peut-être, au sujet de cette parole évangélique des saintes Écritures, par des hommes qui pèsent à l’excès les paroles et qui sont loin de comprendre les choses, surtout celles de Dieu ; nous ne devons pas craindre que l’on nous dise : Comment puis-je croire par ma libre volonté si je suis attiré ? Moi je réponds : C’est peu dire : par la volonté, vous êtes même attiré par le plaisir. Qu’est-ce qu’être attiré par le plaisir ? « Mets tes délices dans le Seigneur, et il t’accordera ce que ton cœur demande » [9]. Il existe une certaine volupté pour le cœur auquel est doux ce pain céleste. Or si un poète a pu dire : « Chacun est attiré par son plaisir » [10] ; remarquez, non par la nécessité, mais par le plaisir ; non par le devoir, mais par la jouissance : à combien plus forte raison, devons-nous dire que celui-là est attiré vers le Christ, qui fait ses délices de la vérité, de la béatitude, de la justice, de la vie éternelle ; car le Christ est tout cela. Quoi ! Les sens du corps auraient leurs voluptés, et l’âme n’aurait point les siennes ? Si l’âme n’a point ses jouissances, comment expliquer ces paroles : « Les enfants des hommes espéreront à l’abri de vos ailes, ils seront enivrés de l’abondance de votre maison, et vous les abreuverez du torrent de vos délices ; parce qu’en vous est une source de vie, et que dans votre lumière nous verrons la lumière ? » [11]
Donne-moi un cœur qui aime, il sent ce que je dis ; donne-moi un cœur qui désire, donne-moi un cœur qui ait faim, donne-moi un cœur qui se regarde comme exilé et voyageur dans ce désert, un cœur qui ait soif du ciel et qui soupire après la source de l’éternelle patrie ; donne-moi un tel cœur, il sait ce que je dis. Mais si je parle à un cœur froid, il ne comprend pas mon langage. Tels étaient les juifs qui murmuraient entre eux. « Celui, dit le Sauveur, que mon Père attire, vient à moi. » Mais que signifient ces paroles : « Celui que mon Père attire, » puisque le Christ lui-même attire ? Dans quelle intention le Sauveur s’est-il exprimé ainsi : « Celui que mon Père attire ? » Si nous devons être entraînés, soyons-le par celui à qui une âme aimante disait : « Après toi nous courrons à l’odeur de tes parfums » [14].Considérons attentivement, mes frères, ce que le Sauveur veut nous faire entendre, et comprenons le dans la mesure de nos forces. Le Père attire au Fils ceux qui croient au Fils, parce qu’ils sont persuadés qu’il a Dieu pour Père. Dieu le Père, en effet, a engendré un Fils égal à lui ; et l’homme qui reconnaît dans sa pensée que celui en qui il croit est égal au Père, qui possède dans sa foi le sentiment de cette vérité et qui la médite, le Père l’attire vers son Fils.
Arius a cru que le Fils était une créature ; le Père ne l’a point attiré, car on ne considère pas le Père, lorsqu’on ne croit point que le Fils lui est égal. Que dis-tu, ô Arius ? Que dis-tu, hérétique ? Quel langage tiens-tu ? Qu’est-ce que le Christ ? Il n’est point le Dieu véritable, dis-tu, mais il a été fait par le Dieu véritable. Le Père ne t’a point attiré : car tu n’as pas compris le Père dont tu nies le Fils. Ce que tu penses du Christ est tout différent de ce qu’il est, ce n’est pas lui ; tu n’es point attiré par le Père, et tu n’es point attiré vers le Fils, car autre chose est le Fils, autre chose ce que tu dis qu’il est. Photin dit : Jésus-Christ n’est qu’un homme : il n’est pas Dieu aussi. Celui qui pense ainsi, le Père ne l’a pas attiré. Quel est celui que le Père a attiré ? Celui qui dit : « Vous êtes le Christ, Fils du Dieu vivant » [16]. On montre à une brebis un rameau vert et on l’attire ; on montre des noix à un enfant et il est attiré ; et puisqu’il court, il est attiré par ce qu’il aime, il est attiré sans aucune violence extérieure, il est attiré par le lien du cœur. Si les charmes que les délices et les voluptés terrestres révèlent aux cœurs aimants exercent sur eux une véritable puissance d’attraction, car elle est vraie cette maxime : « Chacun est attiré par son plaisir, » refuserons-nous cette puissance à Jésus-Christ, qui nous est révélé par le Père ? Qu’est-ce que l’âme, en effet, désire plus vivement que la vérité ?
[9] Ps. 36, 4.
[10] Virgile, Eglog. 2.
[11] Ps. 35, 8.
[12] Eccli. 17, 5.
[13] Act. 2, 2.
[14] Cant. 1, 3.
[15] Marc. 16, 15.
[16] Matth. 16, 16.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
Jeudi de la Pentecôte
Lecture du saint Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là : Jésus ayant assemblé les douze apôtres, leur donna puissance et autorité sur tous les démons, et le pouvoir de guérir les maladies. Et le reste.
Homélie de saint Ambroise, Évêque.
En ce temps-là : Jésus ayant assemblé les douze apôtres, leur donna puissance et autorité sur tous les démons, et le pouvoir de guérir les maladies. Et le reste.
Homélie de saint Ambroise, Évêque.
Les préceptes évangéliques nous enseignent comment doit être celui qui annonce le royaume de Dieu : il faut qu’il soit sans bâton, ni sac, ni chaussure, ni pain, ni argent, c’est-à-dire qu’il ne recherche point les secours et les appuis de ce monde, mais que, fort de sa foi, il pense trouver d’autant mieux ces choses, qu’il les recherche moins. Ces mêmes paroles de l’Évangile, on peut, si l’on veut, les entendre aussi comme nous enseignant à spiritualiser les affections de notre cœur. Le cœur, en effet, semble se dépouiller comme d’un vêtement matériel, lorsque, non content de rejeter l’ambition et de mépriser les richesses, il renonce encore aux séductions de la chair. Aux prédicateurs de l’Évangile, il est donné avant tout le précepte général de porter la paix, de maintenir la constance, de garder les lois qu'impose l’hospitalité ; ce précepte affirme qu’il est malséant pour un prédicateur du royaume céleste de courir de maison en maison et de méconnaître les lois de l’inviolable hospitalité.
Mais comme la gratitude pour le bienfait de l’hospitalité est prescrite, il est aussi commandé aux disciples, s’ils ne sont point reçus, de secouer la poussière, et de sortir de la ville. Ce qui nous apprend que la récompense de l’hospitalité ne sera pas un bien médiocre, c’est que non seulement nous apportons la paix à nos hôtes, mais que même, s’ils ont sur la conscience les taches de fautes commises par fragilité, elles leur seront enlevées par l’entrée et la réception des prédicateurs apostoliques. Ce n’est pas sans raison non plus que, dans l’Évangile de saint Matthieu, il est recommandé aux Apôtres de choisir la maison où ils doivent loger, afin qu’ils ne s’exposent point à l’occasion de violer les liens de l’hospitalité, en changeant de demeure. La même précaution n’est pas cependant requise de l’hôte, de crainte qu’en choisissant ceux qu’il reçoit, il n’exerce moins véritablement l’hospitalité.
Mais si ce précepte sur les devoirs de l’hospitalité, dans son sens littéral, est digne de respect ; l’enseignement céleste, dans le sens mystique, est plein de charmes. Lorsqu’on choisit une maison, on recherche un hôte digne. Voyons donc si ce n’est pas l’Église et le Christ qui sont désignés à nos préférences ? En effet, y a-t-il une maison plus digne de recevoir la prédication apostolique que la sainte Église ? Et le Christ ne nous semble-t-il pas devoir être préféré à tous, lui qui a coutume de laver les pieds de ceux qu’il reçoit, et qui ne souffre pas que ceux qu’il a reçus dans sa maison restent dans un chemin souillé ; mais qui, les trouvant couverts des taches de leur vie antérieure, daigne néanmoins les purifier pour l’avenir ? Jésus-Christ est donc le seul hôte que personne ne doit abandonner, que personne ne doit quitter pour un autre. C’est à lui qu’on dit avec raison : « Seigneur, à qui irons-nous ? Vous avez les paroles de la vie éternelle ; pour nous, nous croyons » .
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
Vendredi des Quatre-Temps de Pentecôte
Lecture du saint Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là : Il arriva que Jésus était assis et enseignait. Et des pharisiens et des docteurs de la loi, qui étaient venus de tous les villages de la Galilée, et de la Judée, et de Jérusalem, étaient assis auprès de lui : et la puissance du Seigneur agissait pour opérer des guérisons. Et le reste.
Homélie de saint Ambroise, Évêque.
Lecture du saint Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là : Il arriva que Jésus était assis et enseignait. Et des pharisiens et des docteurs de la loi, qui étaient venus de tous les villages de la Galilée, et de la Judée, et de Jérusalem, étaient assis auprès de lui : et la puissance du Seigneur agissait pour opérer des guérisons. Et le reste.
Homélie de saint Ambroise, Évêque.
La guérison de ce paralytique n’est ni inutile, ni d’une portée restreinte, puisque nous y voyons que le Seigneur commença par prier, non certes qu’il eût besoin de quelque suffrage, mais afin de nous donner l’exemple. Il a proposé un modèle à notre imitation, ce n’est pas l’ostentation dans la prière qu’il a recherchée. Alors que beaucoup de docteurs de la loi étaient rassemblés de toute la Galilée, de la Judée et de Jérusalem, parmi les guérisons d’autres malades, l’Évangile nous raconte celle de ce paralytique. Et d’abord, comme nous l’avons dit plus haut, tout malade doit employer des intercesseurs pour demander son salut, afin que, grâce à eux, le relâchement de notre vie et la marche chancelante de nos actions soient réformés par le remède de la parole céleste.
Qu’il y ait donc quelques personnes, qui, avertissant l’esprit de l’homme, élèvent son âme vers les choses supérieures, bien qu’elle soit engourdie par la faiblesse de son enveloppe corporelle. Que l’homme, se prêtant alors à s’élever par leur secours et à s’humilier, soit placé devant Jésus, digne d’être aperçu par le divin regard. Le Seigneur en effet regarde l’humilité, car « il a regardé l’humilité de sa servante » . Le Fils de Dieu, dès qu’il vit leur foi, dit : « Homme, tes péchés te sont remis ». Qu’il est grand le Seigneur qui pardonne ainsi aux uns leurs péchés, par égard pour les mérites des autres ; et qui, donnant son approbation à ceux-ci, absout ceux-là de leurs égarements ! Pourquoi donc, Ô homme, la prière de ton égal n’a-t-elle pas d’influence sur toi lorsqu’auprès de Dieu un esclave possède le mérite qu’il faut pour intercéder, et le droit d’obtenir ?
Toi qui juges, apprends à pardonner ; toi qui es malade, apprends à obtenir. Si tu te défies du pardon de tes fautes graves, fais paraître des intercesseurs, fais paraître l’Église pour qu’elle prie pour toi, et afin qu’en considération d’elle, le Seigneur te pardonne ce qu’il pourrait refuser à toi-même. Et bien que nous ne devions pas laisser de croire à la vérité de cette histoire (car nous croyons que le corps de ce paralytique a été réellement guéri), il nous faut reconnaître aussi en lui la guérison de l’homme intérieur, auquel les péchés sont remis. Lorsque les Juifs affirment que Dieu seul peut remettre les péchés, ils confessent assurément par là que Jésus est Dieu, et ils proclament eux-mêmes, par leur propre jugement, leur infidélité ; ils affirment l’œuvre divine, pour nier la divinité de la personne.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
Samedi des Quatre-Temps de Pentecôte
Lecture du saint Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là : Jésus, s’étant levé, sortit de la synagogue, et entra dans la maison de Simon. Or la belle-mère de Simon était retenue par une forte fièvre. Et le reste.
Homélie de saint Ambroise, Évêque.
Lecture du saint Évangile selon saint Luc.
En ce temps-là : Jésus, s’étant levé, sortit de la synagogue, et entra dans la maison de Simon. Or la belle-mère de Simon était retenue par une forte fièvre. Et le reste.
Homélie de saint Ambroise, Évêque.
Considérez la clémence du Seigneur notre Sauveur : on ne le voit pas ému d’indignation, offensé du crime des Juifs, révolté de leurs outrages, abandonner la Judée , bien au contraire, oubliant l’injure et se souvenant de sa clémence, il cherche à gagner doucement les cœurs de ce peuple infidèle, tantôt en enseignant, tantôt en délivrant, tantôt en guérissant. Et c’est avec raison que saint Luc parle d’abord d’un homme délivré du mauvais esprit, et qu’il raconte ensuite la guérison d’une femme ; car le Seigneur était venu pour guérir l’un et l’autre sexe. Celui-là devait être guéri le premier qui a été créé le premier, mais il ne fallait pas oublier celle qui avait péché par légèreté d’esprit, plutôt que par perversité.
Si le Seigneur opéra ces deux guérisons miraculeuses le jour du sabbat, cela signifie que le nouvel homme devait commencer au jour où fut autrefois achevée l’antique création, et que le Fils de Dieu n’est point assujetti à la loi, mais qu’il est au-dessus de la loi dans son principe même, que la loi n’est pas détruite, mais accomplie. En effet, ce n’est pas par la loi que le monde a été fait, mais par la parole, comme nous le lisons : « La parole du Seigneur a affermi les cieux » . La loi donc n’est pas détruite, mais elle est accomplie, de façon que l’humanité déchue se renouvelle. C’est aussi pourquoi l’Apôtre nous dit : « Dépouillez-vous du vieil homme, et revêtez le nouveau qui est créé selon Dieu ».
C’est bien à propos que le Sauveur commence ses guérisons le jour du sabbat, afin de se montrer lui-même le Créateur qui devait enchaîner ses œuvres et poursuivre l’ouvrage que lui-même avait commencé. Il fait comme l’architecte qui, se proposant de rebâtir une maison, ne commence pas à démolir l’ancienne par les fondements mais par le haut de l’édifice. C’est ainsi que le Verbe met la main d’abord là où il avait cessé auparavant ; ensuite il commence par les moindres choses, pour en venir aux plus grandes. Délivrer du démon, les hommes peuvent aussi le faire, mais au nom de Dieu. Commander aux morts de ressusciter n’appartient qu’à la seule puissance divine. Peut-être aussi la belle-mère de Simon et d’André était-elle la figure de notre chair, qui languit accablée par les fièvres multiples de ses fautes, consumée par les désirs immodérés de ses passions diverses. J’ose dire que la fièvre d’une affection désordonnée n’est pas moindre que celle dont la chaleur se fait sentir au corps ; l’une brûle l’âme, l’autre brûle le corps.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
JOYEUSES ET SAINTES FÊTES DE PÂQUES À TOUS LES CATHOLIQUES FIDÈLES.
ALLÉLUIA! ALLÉLUIA! ALLÉLUIA!
ALLÉLUIA! ALLÉLUIA! ALLÉLUIA!
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
gabrielle a écrit:JOYEUSES ET SAINTES FÊTES DE PÂQUES À TOUS LES CATHOLIQUES FIDÈLES.
ALLÉLUIA! ALLÉLUIA! ALLÉLUIA!
Merci Gabrielle.
Joyeuses Pâques à tous les fidèles catholiques. Alléluia !
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
Merci et Joyeuses Pâques à tous les catholiques fidèles .
Arthur- Nombre de messages : 1614
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
Merci à vous, Gabrielle.
Tiré des Laudes du Samedi Saint : Cantique d’Ézéchias (Is. XXXVIII, v. 17-20) :
17. Voici qu’avec la paix se trouve mon amertume la plus amère;
Or, c’est vous qui avez délivré mon âme afin qu’elle ne périt pas, vous avez jeté derrière vous tous mes péchés.
18. Parce que l’enfer ne vous glorifiera pas, ni la mort ne vous louera; ceux qui descendent dans la fosse n’attendront pas votre vérité.
19. Le vivant, le vivant c’est celui qui vous glorifiera, comme moi-même aujourd’hui; le père fera connaître à ses fils votre vérité.
20. Seigneur, sauvez-moi, et nous chanterons nos psaumes tous les jours de notre vie, dans la maison du Seigneur.
__________________________________________________________
17. Voici qu’avec la paix, etc. ; mais maintenant je jouis de la paix au milieu de ma plus cruelle amertume.
18. La fosse (lacum); le tombeau. Compar. XIV, 15. — Votre vérité. Dans le langage de l’Écriture, la vérité de Dieu, c’est la fidélité à garder sa parole, à exécuter ses promesses. — * L’enfer ne vous glorifiera pas. Voir Ps. VI, 6 ; XXIX, 10 ; LXXVII, 12.
JOYEUSES PÂQUES
à tous les catholiques fidèles.
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
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JOYEUSES PÂQUES
à tous les catholiques fidèles.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
Joyeuses Pâques à tous les fidèles catholiques.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
SANTAS Y FELICES PASCUAS A TODOS LOS CATÓLICOS FIELES !!!
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: PÂQUES (Temps Pascal)
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Sainte Fête de Pâques à tous les vrais catholiques !
Sainte Fête de Pâques à tous les vrais catholiques !
Anne-Marie- Nombre de messages : 810
Date d'inscription : 07/08/2009
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