L'abbé de Nantes
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gabrielle
Catherine
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L'abbé de Nantes
Dans le fil sur l'abbé Saey, Gabrielle parle à un moment de l'abbé de Nantes et de la CRC...
Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer brièvement qui était l'abbé de Nantes et qu'est-ce que la CRC?
Je suis totalement ignorante sur ce point!
Merci d'avance!
Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer brièvement qui était l'abbé de Nantes et qu'est-ce que la CRC?
Je suis totalement ignorante sur ce point!
Merci d'avance!
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: L'abbé de Nantes
Bonjour Catherine,
Je vous présente l'Abbé Georges de Nantes...
Fondateur de la Contre Réforme Catholique ( CRC)
Ce prêtre est tout un "numéro"
D'entré de jeu, disons tout de suite qu'il est un hérétique qui dénonce des hérétiques...
Voici le baratin habituel sur une personnalité
Nous creuserons un peu par la suite qui est cet soutanne perfide qui a trahit la Sainte Église
Je vous présente l'Abbé Georges de Nantes...
Fondateur de la Contre Réforme Catholique ( CRC)
Ce prêtre est tout un "numéro"
D'entré de jeu, disons tout de suite qu'il est un hérétique qui dénonce des hérétiques...
Voici le baratin habituel sur une personnalité
Georges de Nantes (Toulon, 1924) dit « l'abbé de Nantes » est un prêtre catholique fondateur de la Ligue de la Contre-Réforme catholique
Georges de Nantes est né en 1924 à Toulon dans une famille catholique proche de l'Action française. Son père est officier de marine. Son enfance est marquée par le drame qu’a été pour son milieu familial la condamnation de l’Action française par Pie IX et l’excommunication de ses membres en 1926.
En 1942, il entre aux Chantiers de la jeunesse du général de la Porte du Theil, qu'il quitte en 1943 pour rejoindre le séminaire sulpicien d'Issy-les-Moulineaux. Il rejoint finalement le séminaire des Carmes en 1946. Il est ordonné prêtre en 1948 dans le diocèse de Grenoble.
A la fin de ses études, le jeune abbé de Nantes prépare une thèse dans laquelle il propose ce qu’il appelle une « métaphysique relationnelle » selon laquelle la personne humaine se définit moins par son individualité que par ses relations de filiation et d’appartenance à des communautés familiales, sociales, nationales, de civilisation et naturellement, ecclésiales. Ce point de vue s’apparente au personnalisme mais s’en démarque par la place prépondérante que prend l’appartenance à des communautés naturelles, c'est-à-dire héritées plus que choisies. À la différence de Mounier, il ne dénie pas la qualité de personne aux individus qui ne prennent pas part à un engagement. Le projet intellectuel est évidemment de donner un fondement anthropologique chrétien aux choix politiques et sociaux contre-révolutionnaires, ceux de Charles Maurras en particulier. Dans cette approche, les droits des gens sont relatifs au bien de la communauté ou à la nature de la ou des filiations de chaque individu. Il n’y a donc pas de « droits de l’homme » absolus en soit. En particulier, l’homme étant créature de Dieu, seule l’Église catholique peut revendiquer pour ses enfants la liberté religieuse. Son projet de thèse est rejeté . il est vrai que la place d’un tel sujet était davantage en sciences humaines qu’en théologie.
L'abbé de Nantes enseigne la philosophie et la théologie au noviciat des Frères missionnaires des campagnes. En même temps, sous le pseudonyme d’Amicus, il écrit des écrits polémiques et politiques dans l'hebdomadaire maurassien Aspects de la France. En 1950, il est exclu de sa charge d'enseignement à cause de ses prises de position politiques qui défendent le pétainisme.
Après avoir été également renvoyé du diocèse de Paris en 1952, pour les mêmes raisons, il cesse son activité polémique et devient professeur de philosophie dans des collèges, d'abord à Pontoise puis en Normandie.
En 1958 il est nommé curé de Villemaur-sur-Vanne, dans l'Aube. Il décide d'y créer une congrégation de moines missionnaires, à l'imitation de Charles de Foucauld. Ce sont les Petits Frères du Sacré-Cœur de Jésus.
L’évêque de Troyes autorise la communauté ad experimentum et remet la coule monastique aux premiers frères.
Lors de la guerre d'Algérie, il prend ouvertement position pour l'Algérie française, écrivant sous son nom dans la revue L'Ordre français. Il est alors, comme Jean Ousset et la Cité catholique, sur une ligne « nationale-catholique » qui voit dans la guerre d'Algérie un combat de la civilisation chrétienne. En 1962 il est brièvement arrêté et interné, puis révoqué par son évêque en 1963.
Avec sa communauté composée d'anciens élèves, il s'installe malgré la défense de son évêque à Saint-Parres-lès-Vaudes (Aube), ce qui lui vaut allors d'être déclaré suspens ab officio en 1963.
Il critique également le concile Vatican II, auquel il reproche d'encourager le dialogue œcuménique et la réforme de l'Église. Il condamne la démocratie « fille de la Révolution », et milite pour une monarchie de droit divin.
Or, c’est le temps ou l’évolution de la pensée dans l’église met en valeur l’autonomie individuelle et aboutit à la reconnaissance du droit à la liberté religieuse et des droits de l’homme en général, battant en brèche à la fois l’anthropologie et l'ecclésiologie traditionnelles, car en même temps que l'homme devient sujet autonome de droits, on passe logiquement d’une définition de l’église comme société des chrétiens gouvernée par le pape et les évêques à celle de peuple de Dieu au service duquel sont les ministères ordonnés. Georges de Nantes s’engage dès lors dans un exercice d’équilibre destiné à finir en contradiction insurmontable : penseur traditionaliste, et défenseur de la primauté des institutions légitimes sur le sentiment individuel, il s’affranchit progressivement de l’autorité ecclésiastique à qui il reproche de ne pas s’exercer assez. Il soutient la légitimité de son attitude par une distinction de moins en moins plausible entre les opinions des personnes privées du pape et des évêques et les actes de leurs personnes publiques.
Dans ses Lettres à mes amis, qu'il publie à partir de 1956, il développe une pensée apocalyptique basée sur le conflit entre l'Antéchrist et l'Église. Il accuse notamment Paul VI, en 1965, de faire de l'Église catholique un « Mouvement d'animation spirituelle de la démocratie universelle » (MASDU) ou « forme moderne de l'Antéchrist éternel ». Il annonce la victoire de l'Église sur l'Antéchrist, la conversion totale du monde, et appuie son discours sur les promesses de Fatima.
Il appelle à un nouveau concile pour annuler le concile Vatican II et affirme être en communion avec le pape et les évêques, mais il est déclaré suspens a divinis par l'évêque de Troyes en 1966 [3] suite à la publication non autorisée de sa correspondance avec le cardinal Ottavianni. Il est alors très médiatisé, malgré les condamnations récurrentes et le refus de l'évêque de Grenoble de lui renouveler son celebret, le document qui lui permet d'attester qu'il peut célébrer la messe. En 1969, Georges de Nantes est « disqualifié » par Rome.
C'est en 1970 qu'il donne à son mouvement le nom de Ligue de la Contre-Réforme catholique, plus communément appelée Contre-Réforme catholique. Il crée une communauté féminine en 1971.
À partir de 1973 il accuse le pape de schisme, d'hérésie et de scandale. Il devient cependant moins médiatique à mesure que le combat de monseigneur Lefebvre prend de l'importance. Il se tourne alors vers un discours prophétique. Il prédit ainsi en 1981 l'invasion de l'Europe par l'Union soviétique dans les deux ans, puis reporte l'échéance à 1985 et enfin à l'an 2000.
L'Église catholique renouvelle périodiquement sa condamnation en confirmant sa suspense. Elle condamne également des dérives dogmatiques (évocation du « couple éternel de Jésus et de Marie ») et son insoumission. Les associations anti-sectes dénoncent quant à elles des pratiques qu'elles jugent scandaleuses, comme celle d'un « baiser mystique » que l'abbé donnerait à ses religieuses.
Georges de Nantes ne fait plus que périodiquement parler de lui, notamment lors d'appels qu'il fait au jugement de Dieu sur des ecclésiastiques qu'il juge hérétiques, comme le cardinal Jean-Marie Lustiger. Il est également partisan de la thèse de l'assassinat de Jean-Paul Ier.
A partir des années 1990 les communautés des Petits Frères du Sacré-Cœur de Jésus subissent plusieurs vagues de départs, les uns volontaires, les autres non, de religieux. La plus grande part rejoint des ordres reconnus. Dans le même temps il refuse tout contrôle, toute visite canonique de la part de l’évêque du lieu.
Depuis 2001, il est frappé par un interdit de célébrer, donner et recevoir les sacrements en tout lieu. C'est la plus forte sanction avant l'excommunication. Il n'est plus prêtre en exercice de l'Église catholique.
Ses deux principaux disciples sont Bruno Bonnet-Eymard et Gérard Cousin qui exercent la direction effective de la communauté et de ses publications depuis 1999.
Georges de Nantes croit à l'authenticité du Suaire de Turin. Selon lui, la relique aurait été victime d'une « fraude » lors des analyses au carbone 14 en 1988, fraude orchestrée par la « maffia » des francs-maçons ; de même, l'incendie de 1997 qui endommagea gravement la cathédrale de Turin, où est conservé le Suaire, serait l'œuvre des francs-maçons.
Nous creuserons un peu par la suite qui est cet soutanne perfide qui a trahit la Sainte Église
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'abbé de Nantes
Merci Gabrielle!
C'est déjà un très bon résumé...
C'est déjà un très bon résumé...
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: L'abbé de Nantes
Bonjour Catherine,
Gérard donne un bon survol de l'abbé de Nantes sur ce lien...
Souvenirs d'outre tombe ! - Page 2
Il est vrai que cet abbé fut l'un des premiers à se lever pour dénoncer Montini. À partir du 11 octobre 1962, date d'ouverture du Concile Vatican II, il manifeste une opposition croissante, raisonnée et ferme à l'esprit, aux projets, aux Actes mêmes de ce “ funeste concile ”. Après la publication de l'encyclique Ecclesiam suam, le 6 août 1964, il y ajoute une critique dogmatique, morale et pastorale du “ culte de l'homme ”, du “ dialogue œcuménique ”, de la “ réforme de l'Église ” prônés par Montini.
il écrit en 1973 un Libelle d'accusation contre le P6 pour hérésie, schisme et scandale. Entouré de sa communauté de frères et de soixante-dix chefs de la “ Ligue de Contre-Réforme Catholique ” qu'il a fondée, il le porte lui-même à Rome le 11 avril 1973. Mais le P6 refuse de le recevoir et lui interdit l'accès même du Vatican par un barrage de policiers italiens. Il publie alors ce “ Liber accusationis ”et se rend de nouveau à Rome pour le distribuer aux cardinaux et au clergé romain.
Le hic.. est que dans ce LIber, très bien fait sous certains points de vus, il demande à P6 qu'il reconnait comme pape de se juger lui-même
La CRC est le nom de son groupement, de ses disicples qui le suivent les yeux fermés.
Au cours des années abbé de Nantes à tombé d'hérésies en hérésies pour devenir un novateur d'hérésies
Gérard donne un bon survol de l'abbé de Nantes sur ce lien...
Souvenirs d'outre tombe ! - Page 2
Il est vrai que cet abbé fut l'un des premiers à se lever pour dénoncer Montini. À partir du 11 octobre 1962, date d'ouverture du Concile Vatican II, il manifeste une opposition croissante, raisonnée et ferme à l'esprit, aux projets, aux Actes mêmes de ce “ funeste concile ”. Après la publication de l'encyclique Ecclesiam suam, le 6 août 1964, il y ajoute une critique dogmatique, morale et pastorale du “ culte de l'homme ”, du “ dialogue œcuménique ”, de la “ réforme de l'Église ” prônés par Montini.
il écrit en 1973 un Libelle d'accusation contre le P6 pour hérésie, schisme et scandale. Entouré de sa communauté de frères et de soixante-dix chefs de la “ Ligue de Contre-Réforme Catholique ” qu'il a fondée, il le porte lui-même à Rome le 11 avril 1973. Mais le P6 refuse de le recevoir et lui interdit l'accès même du Vatican par un barrage de policiers italiens. Il publie alors ce “ Liber accusationis ”et se rend de nouveau à Rome pour le distribuer aux cardinaux et au clergé romain.
Le hic.. est que dans ce LIber, très bien fait sous certains points de vus, il demande à P6 qu'il reconnait comme pape de se juger lui-même
La CRC est le nom de son groupement, de ses disicples qui le suivent les yeux fermés.
Au cours des années abbé de Nantes à tombé d'hérésies en hérésies pour devenir un novateur d'hérésies
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'abbé de Nantes
La Sainte Trinité
Dans sa lettre (1) de février-mars 1996, l'abbé de Nantes rejette cette "prétendue simplicité, unité et infinité de l'Etre divin" (2). S'opposant ouvertement à Saint Thomas d'Aquin, il remet en cause cette "explication métaphysique (thomiste) de la pluralité des Personnes divines, dans l'unité d'une même substance, qui - selon lui - s'est compactée avec les siècles en un ridicule béton sans grâce et sans vérité" (3). Le ton est donné.
Se plaçant délibérément au dessus de l'enseignement traditionnel de l'Eglise, pour nous "révéler" ce que " par quel grand méfait de l'aveuglement aristotélicien, nos saints Docteurs, entraînant toute l'Eglise d'Occident, n'en ont rien voulu savoir, quitte à se boucher les yeux et les oreilles. " (4).
Pour l'abbé de Nantes, il y a bien une seule nature divine, une seule "manière d'être" Dieu. En revanche, lorsqu'il parle des Personnes divines, il présente les choses comme s'il s'agissait d'Etres distincts, comme si chaque Personne avait une existence propre, "singularisée", partageant avec les deux autres une même "manière d'être" (5). Dans la lettre de décembre 1996, au sujet des relations d'amour intra-trinitaire, il est écrit explicitement : "Tout absorbés, fascinés par le mystère de ces incessants échanges d'amour au sein des Etres célestes , nous comprenons d'instinct le renversement qu'opéra le Père : l'incroyable, ce n'est pas qu'Eux (les Etres célestes de la Sainte Trinité) existent mais c'est que nous existions..." (6)
Partant du principe que les Êtres sont distincts au sein de la Trinité, contredisant le principe d'Unité de la Nature divine, l'abbé de Nantes va pouvoir attribuer aux trois Personnes divines des rôles différents, des "manières d'Etre" différentes. Ainsi, selon lui, Celui qui assume le rôle de Dieu, c'est le Père. "Il n'y a pas d'abord un Dieu à notre ressemblance - écrit-il - qu'ensuite on nomme Père pour un tiers de lui-même, et Fils pour un autre tiers, et Esprit-Saint pour le reste. Dieu en vérité, c'est le Père" (7). Nous retrouvons cette affirmation, sous une autre forme, dans une prière lors d'une prise d'habit d'une religieuse de la communauté: "Ô Jésus, ô mon Epoux, [.] emmène-moi vers ton Père, notre Père, notre Dieu à tous deux" (8).
Dans la réalité divine, même s'il est vrai que l'on peut dire que le Père est "principe sans principe" (9), il n'en reste pas moins que Dieu est simultanément et de toute éternité, le Père et le Fils et le Saint-Esprit. Chacune de ces trois personnes témoigne concrètement de la même, unique, infinie, impartageable divinité. De Nantes tombe dans le polythéisme.
l'abbé de Nantes quand il décrit le Fils comme "engendré du premier Amour du Père". Le Père, selon lui, "goûte ainsi la joie de connaître, d'aimer [.] l'infinie perfection de sa propre Nature, donnée à son Fils bien-aimé et imprimée en lui, resplendissante" (10). Et il ajoute : "et de même ce Fils, né de Lui, [.] dès cette première minute d'éternité , n'eut d'attention, d'admiration, d'amour et de complaisance infinie que pour ce Dieu qu'il découvrait en son Père, sans un seul regard pour rien ni personne que Lui [...] le Fils né d'un tel Père se jette dans son sein, dans son Cour d'où il a reçu l'être, pour s'affirmer en tout lui-même, par son enthousiaste, libre et aimante identification à leur commune nature, vraiment et uniquement Fils d'un tel Père. Ce en quoi s'exalte sa singularité , sa personnalité, son ipséité absolue" (11).
L'abbé de Nantes semble montrer ainsi que le Père devient Père parce qu'il engendre. Or saint Thomas dit exactement le contraire : "C'est parce qu'il est Père que le Père engendre". Pour saint Thomas, "il y a la priorité conceptuelle de la relation de paternité, en tant que celle-ci constitue la personne du Père, sur l'acte notionnel de génération" (12).
(1) Cette lettre mensuelle est envoyée à ses "fidèles" depuis 1958 sous le nom de "Lettre à mes amis", puis de "La Contre Réforme Catholique au XXème siècle" à partir de 1969, et enfin "Résurrection" depuis le mois de janvier 2001.
(2) G. de NANTES, "Contre Réforme Catholique", Lettre mensuelle n°320 (février 1996) .
(3) Ibid.
(4) Id. 21.
(5) Id. 23.
(6) G. de NANTES, "Contre Réforme Catholique", Lettre mensuelle n.328 (décembre 1996) .
(7) G. NANTES, "Contre Réforme Catholique", Lettre mensuelle n.320 (février 1996) 23.
(8) Prise d'habit de sour Marie-Auxiliatrice et de sour Véronique de Saint Jean, le dimanche 23 janvier 1994.
(9) Concile de Florence, Bulle "Cantate Domino", Décret pour les jacobites , 4 février 1442, DH 1331. THOMAS d'AQUIN, Somme Théologique , Ia, q.33, a.1
(10) G. NANTES, "Contre Réforme Catholique", Lettre mensuelle n.320 (février 1996) 23.
(11) Ibid.
(12) G. EMERY, "Essentialisme ou personnalisme dans le traité de Dieu chez Saint Thomas d'Aquin ?", Revue thomiste t.XCVIII, n.1 (janvier-mars 1998) 5-37.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'abbé de Nantes
.
À force de vouloir "corriger" Saint Thomas d'Aquin et autres Docteurs de l'Église, Dieu lui envoya une puissance d'égarement, d'aveuglement, en sorte qu'il crut à ses égarements, qu'il s'aveugla lui-même...
À force de vouloir "corriger" Saint Thomas d'Aquin et autres Docteurs de l'Église, Dieu lui envoya une puissance d'égarement, d'aveuglement, en sorte qu'il crut à ses égarements, qu'il s'aveugla lui-même...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'abbé de Nantes
LA CRC est classée en France comme une secte à risque
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'abbé de Nantes
L'Abbé de Nantes a gravement erré dans des matières principielles de la Foi : en particulier, la Sainte Trinité.
Il semble d'ailleurs qu'il partage la même hérésie que Ratzinger : la négation de l'être, et la réduction de l'être à la relation (ce qui implique une théologie très affective, et une posture intérieure très émotionnelle).
Mais surtout, c'est un hérétique assez basique : il nie les Personnes Subsistantes. C'est banal, sauf que c'est gravissime.
Le péché fontamental de De Nantes, c'est de s'être érigé en juge de la Foi. D'un côté il adule Maurras, d'un autre il déblatère sur Saint Thomas et sur la théologie thomiste.
Enfin De Nantes vint, pensait-il.
Maintenant, il est raplapla sur une chaise roulante, c'est une grâce que Dieu lui fait pour se convertir.
Il semble d'ailleurs qu'il partage la même hérésie que Ratzinger : la négation de l'être, et la réduction de l'être à la relation (ce qui implique une théologie très affective, et une posture intérieure très émotionnelle).
Mais surtout, c'est un hérétique assez basique : il nie les Personnes Subsistantes. C'est banal, sauf que c'est gravissime.
Le péché fontamental de De Nantes, c'est de s'être érigé en juge de la Foi. D'un côté il adule Maurras, d'un autre il déblatère sur Saint Thomas et sur la théologie thomiste.
Enfin De Nantes vint, pensait-il.
Maintenant, il est raplapla sur une chaise roulante, c'est une grâce que Dieu lui fait pour se convertir.
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: L'abbé de Nantes
Humilis Miles a écrit: Maintenant, il est raplapla sur une chaise roulante, c'est une grâce que Dieu lui fait pour se convertir.
Puisse cela lui être profitable pour son salut éternel, mais dans l'Imitation de Jésus-Christ il est dit que rarement la maladie rend l'homme meilleur. Prions pour le miracle
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'abbé de Nantes
Humilis Miles a écrit:
Le péché fontamental de De Nantes, c'est de s'être érigé en juge de la Foi. D'un côté il adule Maurras, d'un autre il déblatère sur Saint Thomas et sur la théologie thomiste.
Maintenant, il est raplapla sur une chaise roulante, c'est une grâce que Dieu lui fait pour se convertir.
On ne rabroue pas impunément un Saint Docteur et Confesseur de l'Église...
Vous avez raison: Dieu, dans Sa Miséricorde Infinie, lui donne une grâce inouïe de conversion: la maladie...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'abbé de Nantes
Peut-être que l'affaiblissement de l'intelligence et de la volonté, fait que les vieux sentiments religieux imprimés dès l'enfance, referont surface.
Humilis Miles- Nombre de messages : 636
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: L'abbé de Nantes
Humilis Miles a écrit:Peut-être que l'affaiblissement de l'intelligence et de la volonté, fait que les vieux sentiments religieux imprimés dès l'enfance, referont surface.
J'ai connu un abbé dans les années '75 qui était déjà octogénaire, qui disait à peu près la même chose: il ne se souvenait plus de ce
qu'il avait fait voilà 2 minutes, mais se souvenait très de son enfance... Fasse le Bon Dieu que l'abbé de Nantes se souvienne de son
enfance religieuse..
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: L'abbé de Nantes
gabrielle a écrit:Humilis Miles a écrit: Maintenant, il est raplapla sur une chaise roulante, c'est une grâce que Dieu lui fait pour se convertir.
Puisse cela lui être profitable pour son salut éternel, mais dans l'Imitation de Jésus-Christ il est dit que rarement la maladie rend l'homme meilleur. Prions pour le miracle
Oui, car cela prendrait un grand miracle pour le changer et pour qu'il abjure toutes ces hérésies!
Enfin, espérons!
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: L'abbé de Nantes
Diane a écrit:gabrielle a écrit:Humilis Miles a écrit: Maintenant, il est raplapla sur une chaise roulante, c'est une grâce que Dieu lui fait pour se convertir.
Puisse cela lui être profitable pour son salut éternel, mais dans l'Imitation de Jésus-Christ il est dit que rarement la maladie rend l'homme meilleur. Prions pour le miracle
Oui, car cela prendrait un grand miracle pour le changer et pour qu'il abjure toutes ces hérésies!
Enfin, espérons!
Oui, espérons !
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
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