Loi inique de 1905: Réponse de la Sainte Église. La cause est entendue.
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Loi inique de 1905: Réponse de la Sainte Église. La cause est entendue.
Louis a écrit:La Séparation est particulièrement funeste et injuste en France
- Spoiler:
Que si en se séparant de l’Église, un État chrétien, quel qu’il soit, commet un acte éminemment funeste et blâmable, combien n’est-il pas à déplorer que la France se soit engagée dans cette voie, alors que, moins encore que toutes les autres nations, elle n’eût dû y entrer !
La France, disons-Nous, qui, dans le cours des siècles, a été, de la part de ce Siège apostolique, l’objet d’une si grande et si singulière prédilection ; la France, dont la fortune et la gloire ont toujours été intimement unies à la pratique des mœurs chrétiennes et au respect de la religion.
Le même pontife Léon XIII avait donc bien raison de dire : « La France ne saurait oublier que sa providentielle destinée l’a unie au Saint-Siège par des liens trop étroits et trop anciens pour qu’elle veuille jamais les briser. De cette union, en effet, sont sorties ses vraies grandeurs et sa gloire la plus pure… Troubler cette union traditionnelle, serait enlever à la nation elle-même une partie de sa force morale et de sa haute influence dans le monde » (1)
Les liens qui consacraient cette union devaient être d’autant plus inviolables qu’ainsi l’exigeait la foi jurée des traités.
Le Concordat passé entre le Souverain Pontife et le gouvernement français, comme du reste tous les traités du même genre que les États concluent entre eux, était un contrat bilatéral, qui obligeait des deux côtés.
Le Pontife romain d’une part, le chef de la nation française de l’autre, s’engagèrent donc solennellement, tant pour eux que pour leurs successeurs, à maintenir inviolablement le pacte qu’ils signaient. Il en résultait que le Concordat avait pour règle la règle de tous les traités internationaux, c’est-à-dire le droit des gens, et qu’il ne pouvait, en aucune manière, être annulé par le fait de l’une seule des deux parties ayant contracté. Le Saint-Siège a toujours observé avec une fidélité scrupuleuse les engagements qu’il avait souscrits et, de tout temps il a réclamé que l’État fît preuve de la même fidélité. C’est là une vérité qu’aucun juge impartial ne peut nier.
Or, aujourd’hui, l’État abroge de sa seule autorité le pacte solennel qu’il avait signé.
Il transgresse ainsi la foi jurée.
Et, pour rompre avec l’Église, pour s’affranchir de son amitié, ne reculant devant rien, il n’hésite pas plus à infliger au Siège apostolique l’outrage qui résulte de cette violation du droit des gens qu’à ébranler l’ordre social et politique lui-même, puisque, pour la sécurité réciproque de leurs rapports mutuels, rien n’intéresse autant les nations qu’une fidélité irrévocable dans le respect sacré des traités.
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(1). Allocution aux pèlerins français, 13 avril 1888.
L’Encyclique Vehementer Nos de Saint Pie X clôt, une fois pour toutes, toutes les
interrogations qui pourraient exister concernant les articles organiques, le Concordat, etc.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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