Vaccination ?

le Pape Léon XII disait, en 1829 : "Quiconque procède à la vaccination
cesse d’être un fils de Dieu : la variole est un châtiment voulu par
Dieu, la vaccination est un défit contre le ciel."

JCMD67 a écrit:j'ai trouvé cela sur internet:

le Pape Léon XII disait, en 1829 : "Quiconque procède à la vaccination
cesse d’être un fils de Dieu : la variole est un châtiment voulu par
Dieu, la vaccination est un défit contre le ciel."

est-ce juste?

quelle est la pôsition de l'Eglise concernant la vaccination?

Pie XII, ALLOCUTION À LA IIIe CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA POLIOMYÉLITE, 11 septembre 1954, DOCUMENTS PONTIFICAUX DE SA SAINTETÉ PIE XII, tome 1954, p.346 a écrit:

Les problèmes qui concernent l'immunité offrent également de curieuses données : ne remarque-t-on pas que le virus s'attaque de préférence aux individus sains et bien constitués, qu'il ne se diffuse pas dans l'entourage du malade au stade aigu de l'infection, mais que le convalescent et même le bien portant seront des agents de contagion plus dangereux ? Quels sont donc les facteurs qui déterminent la résistance de l'homme au virus ? Pourquoi la maladie évolue-t-elle la plupart du temps sous la forme abortive, en épargnant complètement le système nerveux central ? À ces demandes, on n'a pu jusqu'ici répondre que par des conjectures. D'un intérêt plus immédiat encore sont les tentatives nombreuses réalisées jusqu'à présent pour provoquer l'immunité à l'aide de vaccins, de sérums ou par la chimiothérapie. Aucun procédé n'a réussi encore à atteindre le but de façon satisfaisante. Cependant l'espoir de toucher bientôt au terme est plus vif et plus justifié que jamais, et l'on a vu récemment l'enthousiasme avec lequel les enfants des États-Unis se sont prêtés à un nouvel essai. Nous souhaitons de tout coeur qu'une réussite indiscutable couronne sans retard la ténacité des savants et que la médecine puisse ajouter à ses titres de gloire celui d'avoir triompher d'une énigme aussi redoutable.

Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:

JCMD67 a écrit:j'ai trouvé cela sur internet:

le Pape Léon XII disait, en 1829 : "Quiconque procède à la vaccination
cesse d’être un fils de Dieu : la variole est un châtiment voulu par
Dieu, la vaccination est un défit contre le ciel."

est-ce juste?

quelle est la pôsition de l'Eglise concernant la vaccination?

Je n'ai jamais trouvé la source exacte de cette citation attribuée à Léon XII.

Néanmoins, Pie XII aborde la question de la vaccination d'un angle un peu plus favorable...

Pie XII, ALLOCUTION À LA IIIe CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA POLIOMYÉLITE, 11 septembre 1954, DOCUMENTS PONTIFICAUX DE SA SAINTETÉ PIE XII, tome 1954, p.346 a écrit:

Les problèmes qui concernent l'immunité offrent également de curieuses données : ne remarque-t-on pas que le virus s'attaque de préférence aux individus sains et bien constitués, qu'il ne se diffuse pas dans l'entourage du malade au stade aigu de l'infection, mais que le convalescent et même le bien portant seront des agents de contagion plus dangereux ? Quels sont donc les facteurs qui déterminent la résistance de l'homme au virus ? Pourquoi la maladie évolue-t-elle la plupart du temps sous la forme abortive, en épargnant complètement le système nerveux central ? À ces demandes, on n'a pu jusqu'ici répondre que par des conjectures. D'un intérêt plus immédiat encore sont les tentatives nombreuses réalisées jusqu'à présent pour provoquer l'immunité à l'aide de vaccins, de sérums ou par la chimiothérapie. Aucun procédé n'a réussi encore à atteindre le but de façon satisfaisante. Cependant l'espoir de toucher bientôt au terme est plus vif et plus justifié que jamais, et l'on a vu récemment l'enthousiasme avec lequel les enfants des États-Unis se sont prêtés à un nouvel essai. Nous souhaitons de tout coeur qu'une réussite indiscutable couronne sans retard la ténacité des savants et que la médecine puisse ajouter à ses titres de gloire celui d'avoir triompher d'une énigme aussi redoutable.

Paradiso a écrit:Pourriez-vous cher JCMD67 me donner la source du site.
Je suis un peu perplexe, étant donner le contexte de l'époque sur la vaccination ???

Merci

JCMD67 a écrit:

Paradiso a écrit:Pourriez-vous cher JCMD67 me donner la source du site.
Je suis un peu perplexe, étant donner le contexte de l'époque sur la vaccination ???

Merci

voyez ici:

http://www.google.fr/search?q=L%C3%A9on+XII+disait%2C+en+1829+%3A+%22Quiconque+proc%C3%A8de+%C3%A0+la+vaccination+cesse+d%E2%80%99%C3%AAtre+un+fils+de+Dieu+%3A+la+variole+est+un+ch%C3%A2timent+voulu+par+Dieu%2C+la+vaccination+est+un+d%C3%A9fit+contre+le+ciel&sourceid=navclient-ff&ie=UTF-8&rlz=1B2GGGL_frFR177FR215

Monic a écrit:

Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:

JCMD67 a écrit:j'ai trouvé cela sur internet:

le Pape Léon XII disait, en 1829 : "Quiconque procède à la vaccination
cesse d’être un fils de Dieu : la variole est un châtiment voulu par
Dieu, la vaccination est un défit contre le ciel."

est-ce juste?

quelle est la pôsition de l'Eglise concernant la vaccination?

Je n'ai jamais trouvé la source exacte de cette citation attribuée à Léon XII.

Néanmoins, Pie XII aborde la question de la vaccination d'un angle un peu plus favorable...

Pie XII, ALLOCUTION À LA IIIe CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA POLIOMYÉLITE, 11 septembre 1954, DOCUMENTS PONTIFICAUX DE SA SAINTETÉ PIE XII, tome 1954, p.346 a écrit:

Les problèmes qui concernent l'immunité offrent également de curieuses données : ne remarque-t-on pas que le virus s'attaque de préférence aux individus sains et bien constitués, qu'il ne se diffuse pas dans l'entourage du malade au stade aigu de l'infection, mais que le convalescent et même le bien portant seront des agents de contagion plus dangereux ? Quels sont donc les facteurs qui déterminent la résistance de l'homme au virus ? Pourquoi la maladie évolue-t-elle la plupart du temps sous la forme abortive, en épargnant complètement le système nerveux central ? À ces demandes, on n'a pu jusqu'ici répondre que par des conjectures. D'un intérêt plus immédiat encore sont les tentatives nombreuses réalisées jusqu'à présent pour provoquer l'immunité à l'aide de vaccins, de sérums ou par la chimiothérapie. Aucun procédé n'a réussi encore à atteindre le but de façon satisfaisante. Cependant l'espoir de toucher bientôt au terme est plus vif et plus justifié que jamais, et l'on a vu récemment l'enthousiasme avec lequel les enfants des États-Unis se sont prêtés à un nouvel essai. Nous souhaitons de tout coeur qu'une réussite indiscutable couronne sans retard la ténacité des savants et que la médecine puisse ajouter à ses titres de gloire celui d'avoir triompher d'une énigme aussi redoutable.

Merci CMI, pour ces infos... très satisfaisante !

ROBERT. a écrit:...J'ai regardé sur le Net et n'ai pas trouvé non plus de référence précise de Léon XII..[/size][/b]

Carolus.Francorum.Rex. a écrit:Pour la citation de Léon XII, c'est peut-être tout simplement une citation d'un livre reprennant un passage d'un autre livre, lequel à son tour reprend un autre bouquin à sensations, pour arriver finalement à une déformation totale des paroles de Léon XII...

C'est selon le principe "homéopathique": vous dilluez...vous diluez......vous diluez, pour arriver à néant, zéro, ...

gabrielle a écrit:C'est ce que je pense. Les prémices du LFC... le pseudo, du pseudo, du pseudo

gabrielle a écrit:Lettre apostolique "Dirae Librorum", publiée le 26 juin 1827, dans laquelle il déclare (Léon XII) qu'« au terrible torrent de boue constitué par les livres sortis de l'officine ténébreuse des impies, sans autre but, sous leur forme éloquente et leur sel perfide, que de corrompre la foi et les mœurs et d'enseigner le péché, le meilleur remède, on en peut être assuré, est de leur opposer des écrits salutaires et de les répandre. »


Léon XII publie en 1826, la lettre apostolique Quo graviora par laquelle il condamne la franc-maçonnerie.

Ça c'est de l'important à retenir

Voilà une référence solide chère amie et sur laquelle on peut s'appuyer... du solide chère amie. Il y a beaucoup trop de références "homéopathiques" sur le Net !!!

Votre "hypothèse" plus haut est pleine de GBS...

Carolus.Francorum.Rex. a écrit:

gabrielle a écrit:C'est ce que je pense. Les prémices du LFC... le pseudo, du pseudo, du pseudo

Ou encore : Gino entendit Donald affirmer avoir rencontré Tino, lequel à son tour prétendit avoir entendu dire que Ginette aurait entendu Léon XII déclarer : Quiconque procède à la vaccination cesse d’être un fils de Dieu : la variole est un châtiment voulu par Dieu, la vaccination est un défit contre le ciel... et voilà notre Gino Vanelli avec le scoop de l'année !

ROBERT. a écrit:

Carolus.Francorum.Rex. a écrit:

gabrielle a écrit:C'est ce que je pense. Les prémices du LFC... le pseudo, du pseudo, du pseudo

Ou encore : Gino entendit Donald affirmer avoir rencontré Tino, lequel à son tour prétendit avoir entendu dire que Ginette aurait entendu Léon XII déclarer : Quiconque procède à la vaccination cesse d’être un fils de Dieu : la variole est un châtiment voulu par Dieu, la vaccination est un défit contre le ciel... et voilà notre Gino Vanelli avec le scoop de l'année !

Avec un tel scénario, êtes-vous sûr, cher FRANCORUM , d'être sur le bon forum ?

Le prétendu refus de la vaccination par Léon XIII est une légende destinée à rificuliser la papauté du genre de celle qui prétend que pour l'Eglise la femme n'a pas d'âme.

Le côté scandaleux du propos, sa puissance polémique, son absence totale de preuves sans aucune référence, donnent à la circulation sur le Net de cette invention le caractère spécifique d'une rumeur.


En effet, les auteurs qui avancent cet interdit supposé soit se contentent de se citer les uns les autres, soit ne donnent aucune citation. Ni les uns, ni les autres ne font référence à un acte public ou au moindre texte d'époque.

gabrielle a écrit:

En effet, les auteurs qui avancent cet interdit supposé soit se contentent de se citer les uns les autres, soit ne donnent aucune citation. Ni les uns, ni les autres ne font référence à un acte public ou au moindre texte d'époque.

Carolus.Francorum.Rex. a écrit:

gabrielle a écrit:

En effet, les auteurs qui avancent cet interdit supposé soit se contentent de se citer les uns les autres, soit ne donnent aucune citation. Ni les uns, ni les autres ne font référence à un acte public ou au moindre texte d'époque.

D'où le : Gino entendit Donald affirmer avoir rencontré Tino, lequel à son tour prétendit avoir entendu dire que Ginette aurait entendu Léon XII déclarer : Quiconque procède à la vaccination cesse d’être un fils de Dieu : la variole est un châtiment voulu par Dieu, la vaccination est un défit contre le ciel... et voilà notre Gino Vanelli avec le scoop de l'année !

Carolus.Francorum.Rex. a écrit:

ROBERT. a écrit:

Carolus.Francorum.Rex. a écrit:

gabrielle a écrit:C'est ce que je pense. Les prémices du LFC... le pseudo, du pseudo, du pseudo

Ou encore : Gino entendit Donald affirmer avoir rencontré Tino, lequel à son tour prétendit avoir entendu dire que Ginette aurait entendu Léon XII déclarer : Quiconque procède à la vaccination cesse d’être un fils de Dieu : la variole est un châtiment voulu par Dieu, la vaccination est un défit contre le ciel... et voilà notre Gino Vanelli avec le scoop de l'année !

Avec un tel scénario, êtes-vous sûr, cher FRANCORUM , d'être sur le bon forum ?

Désolé... ce sont les séquelles de la FSSPX...

Des tensions se produisent aussi lors de l'apparition d'une des premières grandes armes de la médecine scientifique contre la maladie et la souffrance : il n'est pas douteux qu'il y ait eu des croyants pour considérer la vaccination comme une innovation suspecte et même impie. Mais cette opposition semble avoir été grossie, et parfois même déformée pour les besoins de la polémique anticléricale.

Nous n'avons trouvé par exemple aucune trace de la violente condamnation de la vaccination qu'aurait prononcée Léon XII en 1822. La vaccination, aurait dit le Pontife, est « un défi à l'adresse du Ciel », la petite vérole « un jugement de Dieu ». En tout cas, dès 1822, le gouvernement pontifical organise la vaccination antivariolique dans ses États. Mais il se heurte à la mauvaise volonté des autorités locales et des curés, à une sorte de « sabotage », qui paraît dû aux ennuis que leur causent ces initiatives médicales beaucoup plus qu'à un « obscurantisme » qui d'ailleurs intervient lui aussi, tant au niveau des populations qu'à celui des prêtres et des médecins eux-mêmes : Mgr Prelà évoque « la resistenza che i popolari pregiudizi oppongono alla pratira medica », L'entreprise piétine A tel point qu'un rescrit du 22 août 1824 abolit les mesures qui avaient été prises antérieurement en faveur de la vaccination.

Cet aveu d'échec et d'impuissance est interprété par la presse libérale de Paris comme une « manifestation d'obscurantisme ». La vaccination ne fait plus aucun progrès dans les États pontificaux, mais le nonce Macchi précise dans une note du 4 juin 1824 que l'échec de l'inoculation s'explique «par toute autre raison que celle de religion » : « L'usage n'en est défendu aucune part , et n'y est point regardé comme une impiété» (11).