Ode aux martyrs canadiens
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Ode aux martyrs canadiens
Saints Isaac Jogues, René Goupil, Jean de La Lande (fête: le 19 Octobre)
Martyrs à Ossernenon (aujourd’hui Auriesville, Etat de New York), 1642-1646
Ils sont venus d’Anjou, de Dieppe, d’Orléans
Pour planter la Croix sur un nouveau continent.
Ni la houleuse mer, ni les rudes hivers,
Ne les firent ployer, ni ne les dissuadèrent
D’accomplir leur mission en terre d’Amérique
Et de verser leur sang au nom du Fils unique.
Le Père Isaac Jogues, avec vingt Hurons,
Voyageait en canot tout près de Trois-Rivières.
Hélas ! Un groupe d’Iroquois les capturèrent.
Le brave Jésuite, fidèle à sa mission,
Refusa de suivre les fuyards dans les bois :
Avec René Goupil, il embrassa la croix.
Tels des chiens enragés, les Iroquois se ruent
Sur les deux prisonniers, et puis à pleines dents
Leur arrachent ongles et doigts cruellement,
Les battent et les jettent sur la terre nue.
Tous deux sont réduits en un cruel esclavage,
Sans que leur zèle ne s’en trouve diminué,
Soignant et baptisant ennemis et sauvages,
Ne craignant point d’être frappés et conspués.
Un jour qu’en l’honneur de la Vierge, pieusement,
Il disait son chapelet en une cabane,
René vit un enfant y entrer prestement.
Dans un grand zèle et amour pour cette jeune âme,
Il lui fit un grand signe de croix sur le corps.
C’était trop pour les sauvages voués aux idoles :
Saisissant une hache, ils l’envoient à la mort.
Le saint nom de Jésus aux lèvres, il s’immole.
Le Père Isaac Jogues un jour échappa
A la vigilance de ses sauvages gardiens.
Sur un navire hollandais il s’embarqua
Et s’en alla en France retrouver les siens.
Très édifié par le récit de ses prouesses,
Le pape lui permit de célébrer la messe.
Le Père cependant n’aspirait à rien d’autre
Qu’à connaître en ce monde le sort d’un apôtre.
Il repartit bientôt pour le pays des croix,
Décidé à prêcher l’Evangile et la Foi.
A peine deux ans après son retour, le saint
Fut chargé de négocier avec les sauvages
Une paix mettant fin aux inhumains ravages
Exercés au Nord par ces hordes de païens.
Avec l’oblat Jean de la Lande, il repartit,
Prêt à donner sa vie au nom de Jésus Christ.
Les Iroquois, affaiblis par une disette,
Accablèrent le Père Jogues et l’accusèrent :
« Ce chien a par ses sorts provoqué la colère
Des dieux. Il mérite qu’on lui fende la tête ! »
Ils l’emmènent au village d’Ossernenon
Avec Jean de la Lande, son dernier fidèle.
Ces barbares usent en vain couteaux et bâtons.
De ses nombreuses plaies, le sang à flots ruisselle.
Enfin, n’ayant pu lui faire renier la foi, un Mohawk
Fendit sa noble tête par un tomahawk.
Jean de la Lande subit les plus lourds supplices.
Pour la cause de Dieu, il s’offre en sacrifice
Et meurt en vrai héros. Aujourd’hui, ce laïc
Est un modèle pour les jeunes d’Amérique.
Guillaum- Invité
Re: Ode aux martyrs canadiens
.
Bonjour Guillaume.
Bonjour Guillaume.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Ode aux martyrs canadiens
Bonjour Guillaum ; ..de quel poète est-ce ?
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Ode aux martyrs canadiens
Bienvenue, cher Guillaume !
Merci pour cet belle ode aux martyrs canadiens.
Que le Bon Dieu vous garde toujours, mon ami !
Merci pour cet belle ode aux martyrs canadiens.
Que le Bon Dieu vous garde toujours, mon ami !
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: Ode aux martyrs canadiens
Saint Antoine Daniel (fête: le 19 Octobre)
Martyr à Teanaustayé en Nouvelle-France (Ontario, Canada) - 1648
C’est lors de l'été mil six cent quarante-huit,
Que vint sonner l’heure d’un glorieux holocauste
Pour Antoine Daniel, missionnaire jésuite,
En qui le Sacré Cœur trouvait un glorieux hôte.
Les Iroquois avaient attaqué Saint-Joseph,
Assaillant les chrétiens sans leur laisser de trêve.
Le Père Daniel, ayant célébré la messe,
Baptise les néophytes par aspersion,
Donne aux fidèles une dernière absolution,
Puis fortement s’écrie: « Mes enfants, qu’on me laisse ! »
Saisissant son crucifix, le saint missionnaire
Marche hardiment vers l’ennemi en chantant.
Et ces sauvages s'arrêtent d'étonnement
En entendant les paroles du Notre Père.
Las ! Un coup de mousquet retentit près du choeur.
Le Père Daniel tombe, est transpercé de dards,
En prononçant le saint nom de Jésus, il meurt.
L’église est incendiée par ces cruels barbares.
Ses bourreaux s'acharnent sur son corps avec rage :
Il a donné un délai par son sacrifice
A cinq cents chrétiens pour échapper au carnage.
Imitons ce bon Pasteur avec bénéfice !
Guillaume
Martyr à Teanaustayé en Nouvelle-France (Ontario, Canada) - 1648
C’est lors de l'été mil six cent quarante-huit,
Que vint sonner l’heure d’un glorieux holocauste
Pour Antoine Daniel, missionnaire jésuite,
En qui le Sacré Cœur trouvait un glorieux hôte.
Les Iroquois avaient attaqué Saint-Joseph,
Assaillant les chrétiens sans leur laisser de trêve.
Le Père Daniel, ayant célébré la messe,
Baptise les néophytes par aspersion,
Donne aux fidèles une dernière absolution,
Puis fortement s’écrie: « Mes enfants, qu’on me laisse ! »
Saisissant son crucifix, le saint missionnaire
Marche hardiment vers l’ennemi en chantant.
Et ces sauvages s'arrêtent d'étonnement
En entendant les paroles du Notre Père.
Las ! Un coup de mousquet retentit près du choeur.
Le Père Daniel tombe, est transpercé de dards,
En prononçant le saint nom de Jésus, il meurt.
L’église est incendiée par ces cruels barbares.
Ses bourreaux s'acharnent sur son corps avec rage :
Il a donné un délai par son sacrifice
A cinq cents chrétiens pour échapper au carnage.
Imitons ce bon Pasteur avec bénéfice !
Guillaume
Guillaum- Invité
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