Ratzinger et les schismatiques orientaux

"Orthodoxes" et [conciliaires] : le patriarche Cyrille écrit à Benoît XVI


« Un nouvel essor » dans les relations


« Durant les années de votre ministère, les relations entre nos Églises ont connu un nouvel essor », écrit le patriarche Cyrille à Benoît XVI, espérant que ces « relations de confiance » continueront « à se développer sous votre successeur ».


Le patriarche orthodoxe de Moscou et de toute la Russie exprime [à l'antipape] ses « sentiments d’amour fraternel dans le Christ », dans un message daté du 1er mars 2013, publié sur le site internet du patriarcat de Moscou.

Evoquant son « chaleureux souvenir » de leurs rencontres, il lui rend hommage : « Nous avons toujours apprécié la position que vous n’avez cessé de défendre, votre intransigeance en matière de foi et votre stricte observance de la tradition vivante de l’Église… vous avez courageusement fait entendre votre voix pour défendre les idéaux évangéliques, l’éminente dignité de l’homme et sa vocation à la liberté face au péché. »


Message du patriarche Cyrille à Benoît XVI :


Sa Sainteté Benoît XVI, [antipape] de Rome

Sainteté,

En ces jours si particuliers pour vous, j’aimerais Vous exprimer mes sentiments d’amour fraternel dans le Christ ainsi que toute mon estime.

Votre décision de quitter la chaire des évêques de Rome, que Vous avez annoncée avec humilité et simplicité le 11 février de l’année en cours, a touché les cœurs de millions de [conciliaires].

Nous avons toujours apprécié la position que vous n’avez cessé de défendre, votre intransigeance en matière de foi et votre stricte observance de la tradition vivante de l’Église. A une époque où l’idéologie de la permissivité et du relativisme moral tente d’évincer les valeurs morales de la vie quotidienne des gens, Vous avez courageusement fait entendre votre voix pour défendre les idéaux évangéliques, l’éminente dignité de l’homme et sa vocation à la liberté face au péché.

Nos rencontres avant Votre élection à la chaire romaine m’ont laissé un chaleureux souvenir. Durant les années de Votre ministère, les relations entre nos Églises qui portent la lourde responsabilité de témoigner au monde moderne du Christ crucifié et ressuscité, ont connu un nouvel essor. J’espère sincèrement que les relations de confiance entre orthodoxes et [conciliaires] établies avec Votre active participation continueront à se développer sous votre successeur.

Veuillez agréer mes vœux cordiaux de bonne santé, de longues années de vie et d’aide d’en-haut dans Vos prières et Votre œuvre théologique.

« Que le Dieu de l’espérance vous remplisse, vous qui croyez, de joie et de paix » (Rom 15, 13).

Avec toute mon affection dans le Seigneur,

+Cyrille,

Patriarche de Moscou et de toute la Russie


(source : http://www.zenit.org/fr/articles/orthodoxes-et-catholiques-le-patriarche-cyrille-ecrit-a-benoit-xvi )

Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu !

gabrielle a écrit:Dans l'Évvangile Notre-Seigneur est très doux avec les pécheurs, mais très dur aves les autorités( race de vipère... etc) et il ira jusqu'à dire : "vous mourrez dans votre péché"

Il y une nette différence entre le pauvre type qui est ignare et celui qui est érudit et qui en connaissance de cause balance la vérité pour être adulé des ennemis de Dieu.

S. Jean, ch. 8, v. 21 a écrit:Jésus leur [Les pharisiens, selon le v. 13.] dit encore : « Je m’en vais et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Mais où je vais vous ne pouvez venir. »

La Chaîne d'Or a écrit:S. AUG. — Vous me chercherez, leur dit-il, non par un pieux désir, mais par haine. En effet, après qu'il se fut dérobé aux regards des hommes, le cherchaient et ceux qui l'aimaient, et ceux qui le détestaient, les uns pour le posséder, les autres comme persécuteurs; — et afin que vous ne pensiez pas que vous me cherchiez bien, j'ajoute que vous mourrez dans votre péché;— c'est avoir mal cherché Jésus que de mourir dans votre péché; c'est là détester celui par qui seul peut venir le salut, et c'est par prévision qu'il leur prononce cette sentence qu'ils mourront dans leurs péchés. —

BEDE. — Mais remarquez que le mot péché est au singulier et que le mot votre désigne le pluriel, pour montrer que c'était là un péché commun à eux tous.

ORIG. — Je cherche pourquoi il est dit que pendant qu'il parlait encore plusieurs crurent en lui. Est-ce que c'était à tous ceux qui étaient présents que s'adressait cette parole : « Vous mourrez dans-votre péché? » Mais il s'adressait ainsi à ceux qu'il savait ne devoir pas croire, et, par conséquent, devoir mourir dans leur péché et rester incapables de venir après lui à sa suite. C'est pour cela qu'il ajoute : « Là où je vais vous ne pourrez venir, » là où est la sagesse et la vérité, c'est-à-dire là où est Jésus. Ils ne peuvent pas parce qu'ils ne veulent pas, car s'ils avaient voulu sans pouvoir, c'est sans motif qu'il leur eût été dit ; « Vous mourrez dans votre péché. » —

S. AUG. — Il dit la même parole ailleurs aux disciples, mais sans ajouter : « Vous mourrez dans votre péché. » Il leur dit seulement : « Là où je vais vous ne pouvez venir maintenant; » il ne leur enleva pas l'espoir, mais il leur prédit un retard.

S. Jean, ch. 8, v. 24 a écrit:« Je vous ai donc dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans votre péché. »

Chaîne d'Or a écrit:S. AUG. — (…) Donc, tout le crime d'infidélité des Juifs était, non pas d'avoir le péché, mais de mourir dans les péchés. Et c'est pour cela que le Sauveur ajoute : « Je vous l'ai dit, que vous mourrez dans vos péchés. » Je pense que dans cette foule qui écoutait le Sauveur il y en avait qui devaient croire, et comme cette si sévère sentence: « Vous mourrez dans votre péché,» paraissait porter sur tous, et que cette parole devait porter le désespoir dans l'âme des chrétiens futurs, il les rappelle à l'espérance par ces mots : « Car si vous ne croyez pas que c'est moi, vous mourrez dans votre péché. » Donc, si vous croyez que c'est moi, vous ne mourrez pas dans votre péché.

gabrielle a écrit:Dans l'Évangile Notre-Seigneur est très doux avec les pécheurs,
mais très dur aves les autorités (race de vipère... etc)
et il ira jusqu'à dire: "vous mourrez dans votre péché".