Dévotion des dix dimanches en l'honneur de saint Ignace de Loyola
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Dévotion des dix dimanches en l'honneur de saint Ignace de Loyola
La dévotion en l'honneur de saint Ignace de Loyola (par quelques prières ou quelqu'oeuvre pieuse faites en l'honneur de ce Saint, ou quelque temps de méditation sur sa vie), au cours des dix dimanches consécutifs précédant sa fête de saint Ignace de Loyola (31 juillet), a été enrichie d'une indulgence plénière, aux conditions usuelles (1) (10 décembre 1841).
Cette année, les dix dimanches consécutifs précédant cette fête commençaient...hier - mais il n'est pas grave de décaler d'une semaine, l'essentiel étant d'avoir pratiqué cette dévotion sans interruption pendant le temps prescrit.
Et surtout de l'avoir fait Ad majorem Dei gloriam! A la plus grande gloire de Dieu!
Saint Ignace, soldat du Christ, priez pour nous !
(1) Les conditions usuelles sont d'être en état de grâce, de refuser tout attachement au péché, s'être confessé au moins 8 jours avant ou 8 jours après l'œuvre accomplie, avoir communié le jour même et prier aux intentions du Souverain Pontife. Difficile à remplir de nos jours, mais à l'impossible nul n'est tenu.
Cette année, les dix dimanches consécutifs précédant cette fête commençaient...hier - mais il n'est pas grave de décaler d'une semaine, l'essentiel étant d'avoir pratiqué cette dévotion sans interruption pendant le temps prescrit.
Et surtout de l'avoir fait Ad majorem Dei gloriam! A la plus grande gloire de Dieu!
Saint Ignace, soldat du Christ, priez pour nous !
(1) Les conditions usuelles sont d'être en état de grâce, de refuser tout attachement au péché, s'être confessé au moins 8 jours avant ou 8 jours après l'œuvre accomplie, avoir communié le jour même et prier aux intentions du Souverain Pontife. Difficile à remplir de nos jours, mais à l'impossible nul n'est tenu.
Invité- Invité
Re: Dévotion des dix dimanches en l'honneur de saint Ignace de Loyola
..on peut prier aux intentions de Saint Pie X; c'est ce qu'on fait après le chemin de croix.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Dévotion des dix dimanches en l'honneur de saint Ignace de Loyola
Voici le récit fait par l'Eglise de la vie de ce grand serviteur de Dieu.
"Ignace, Espagnol de nation, naquit à Loyola, dans l'ancienne Cantabrie, d'une noble famille. Attaché d'abord à la cour du roi catholique, il s'adonna ensuite aux armes. Contraint de s'aliter par une blessure grave reçue dans la défense de Pampelune, la lecture fortuite de livres pieux l'embrasa d'une ardeur merveilleuse pour suivre les traces du Christ et des Saints. Il se rendit au Mont-Serrat où, suspendant ses armes devant l'autel de la bienheureuse Vierge et veillant toute une nuit, il entreprit l'apprentissage de la milice sacrée. De là, vêtu d'un sac comme il l'était, ayant auparavant donné à un mendiant ses habits de prix, il se retira à Manrèse; il y demeura un an, ne vivant que d'eau et du pain de l'aumône, jeûnant tous les jours sauf le dimanche, domptant sa chair par une dure chaîne et le cilice, couchant à terre et se flagellant avec le fer jusqu'au sang, mais réconforté par Dieu de si merveilleuses lumières, que si les saintes Ecritures n'existaient pas, avait-il coutume de dire par la suite, il n'en serait pas moins prêt à mourir pour la foi sur les seules révélations que le Seigneur lui avait faites à Manrèse. Ce fut alors que cet homme sans lettres aucunes composa le livre admirable des Exercices, confirmé par le jugement du Siège apostolique et l'utilité de tous.
Pour se rendre plus apte toutefois à gagner les âmes, il résolut de s'assurer le secours des lettres, et commença par étudier la grammaire au milieu des enfants. Comme cependant il ne relâchait rien de son zèle pour le salut d'autrui, on ne saurait croire combien il eut à dévorer de misères et d'affronts en tous lieux, subissant les plus âpres épreuves, la prison et les coups jusqu'à presque en mourir; mais il ambitionnait toujours de souffrir bien plus encore pour la gloire de son Seigneur. S'étant adjoint dans l'université de Paris neuf compagnons de différentes nations, qui tous avaient pris les degrés dans les arts et la théologie, il jeta dans cette ville, à Montmartre, les premiers fondements de l'Ordre que Rome le vit instituer plus tard. Aux trois vœux ordinaires il en ajouta un quatrième de sujétion étroite au Siège apostolique touchant les Missions. Paul III fut le premier qui accueillit et confirma la nouvelle société, approuvée bientôt par d'autres souverains Pontifes et par le concile de Trente. Ignace donc, envoyant saint François Xavier prêcher l'Evangile aux Indes et disséminant ses fils dans les différentes parties du monde pour propager la religion, déclara au paganisme et à l'hérésie une guerre si heureuse, que, d'après le sentiment universel, confirmé même par l'oracle Apostolique, Ignace et son institut furent opposés par Dieu à Luther et aux hérétiques d'alors, comme en d'autres temps d'autres saints personnages furent suscités dans un but semblable.
Mais le premier objet de sa sollicitude fut de renouveler la piété parmi les catholiques. La splendeur des édifices sacrés, l'enseignement du catéchisme, la prédication, la fréquentation des sacrements lui durent accroissement et progrès.
Il ouvrit en tous lieux des écoles pour élever la jeunesse dans les lettres et la piété; à Rome il fonda le collège Germanique, des refuges pour les femmes de mauvaise vie et les jeunes filles en danger, des maisons pour les catéchumènes et les orphelins des deux sexes. D'autres oeuvres de piété encore attestaient son zèle infatigable pour gagner les âmes; et on l'entendait dire que, si le choix lui était donné, il préférerait vivre incertain de la béatitude et ce pendant se dévouer au service de Dieu et au salut du prochain, plutôt que de mourir tout de suite avec l'assurance de la gloire du ciel. Son pouvoir sur les démons fut merveilleux. Saint Philippe Néri et d'autres virent son visage briller d'une lumière céleste. Enfin, dans sa soixante-cinquième année, il passa au baiser de son Seigneur, dont il avait toujours eu à la bouche la plus grande gloire, cherchant sans fin cette gloire en toutes choses. Illustre par ses miracles et ses grands mérites envers l'Eglise, il fut inscrit par Grégoire XV dans les fastes des Saints."
"Ignace, Espagnol de nation, naquit à Loyola, dans l'ancienne Cantabrie, d'une noble famille. Attaché d'abord à la cour du roi catholique, il s'adonna ensuite aux armes. Contraint de s'aliter par une blessure grave reçue dans la défense de Pampelune, la lecture fortuite de livres pieux l'embrasa d'une ardeur merveilleuse pour suivre les traces du Christ et des Saints. Il se rendit au Mont-Serrat où, suspendant ses armes devant l'autel de la bienheureuse Vierge et veillant toute une nuit, il entreprit l'apprentissage de la milice sacrée. De là, vêtu d'un sac comme il l'était, ayant auparavant donné à un mendiant ses habits de prix, il se retira à Manrèse; il y demeura un an, ne vivant que d'eau et du pain de l'aumône, jeûnant tous les jours sauf le dimanche, domptant sa chair par une dure chaîne et le cilice, couchant à terre et se flagellant avec le fer jusqu'au sang, mais réconforté par Dieu de si merveilleuses lumières, que si les saintes Ecritures n'existaient pas, avait-il coutume de dire par la suite, il n'en serait pas moins prêt à mourir pour la foi sur les seules révélations que le Seigneur lui avait faites à Manrèse. Ce fut alors que cet homme sans lettres aucunes composa le livre admirable des Exercices, confirmé par le jugement du Siège apostolique et l'utilité de tous.
Pour se rendre plus apte toutefois à gagner les âmes, il résolut de s'assurer le secours des lettres, et commença par étudier la grammaire au milieu des enfants. Comme cependant il ne relâchait rien de son zèle pour le salut d'autrui, on ne saurait croire combien il eut à dévorer de misères et d'affronts en tous lieux, subissant les plus âpres épreuves, la prison et les coups jusqu'à presque en mourir; mais il ambitionnait toujours de souffrir bien plus encore pour la gloire de son Seigneur. S'étant adjoint dans l'université de Paris neuf compagnons de différentes nations, qui tous avaient pris les degrés dans les arts et la théologie, il jeta dans cette ville, à Montmartre, les premiers fondements de l'Ordre que Rome le vit instituer plus tard. Aux trois vœux ordinaires il en ajouta un quatrième de sujétion étroite au Siège apostolique touchant les Missions. Paul III fut le premier qui accueillit et confirma la nouvelle société, approuvée bientôt par d'autres souverains Pontifes et par le concile de Trente. Ignace donc, envoyant saint François Xavier prêcher l'Evangile aux Indes et disséminant ses fils dans les différentes parties du monde pour propager la religion, déclara au paganisme et à l'hérésie une guerre si heureuse, que, d'après le sentiment universel, confirmé même par l'oracle Apostolique, Ignace et son institut furent opposés par Dieu à Luther et aux hérétiques d'alors, comme en d'autres temps d'autres saints personnages furent suscités dans un but semblable.
Mais le premier objet de sa sollicitude fut de renouveler la piété parmi les catholiques. La splendeur des édifices sacrés, l'enseignement du catéchisme, la prédication, la fréquentation des sacrements lui durent accroissement et progrès.
Il ouvrit en tous lieux des écoles pour élever la jeunesse dans les lettres et la piété; à Rome il fonda le collège Germanique, des refuges pour les femmes de mauvaise vie et les jeunes filles en danger, des maisons pour les catéchumènes et les orphelins des deux sexes. D'autres oeuvres de piété encore attestaient son zèle infatigable pour gagner les âmes; et on l'entendait dire que, si le choix lui était donné, il préférerait vivre incertain de la béatitude et ce pendant se dévouer au service de Dieu et au salut du prochain, plutôt que de mourir tout de suite avec l'assurance de la gloire du ciel. Son pouvoir sur les démons fut merveilleux. Saint Philippe Néri et d'autres virent son visage briller d'une lumière céleste. Enfin, dans sa soixante-cinquième année, il passa au baiser de son Seigneur, dont il avait toujours eu à la bouche la plus grande gloire, cherchant sans fin cette gloire en toutes choses. Illustre par ses miracles et ses grands mérites envers l'Eglise, il fut inscrit par Grégoire XV dans les fastes des Saints."
Invité- Invité
Re: Dévotion des dix dimanches en l'honneur de saint Ignace de Loyola
Prières composées par saint Ignace de Loyola (et qu'on peut réciter en guise de dévotion pour les dix dimanches préparatoires à sa fête)
ASPIRATIONS DE SAINT IGNACE:
Âme de Jésus-Christ, sanctifiez-moi.
Corps de Jésus-Christ, sauvez-moi.
Sang de Jésus-Christ, enivrez-moi.
Eau du côté de Jésus-Christ, lavez-moi.
Passion de Jésus-Christ, fortifiez-moi.
O bon Jésus, exaucez-moi.
Cachez-moi dans vos plaies.
Ne permettez pas que je sois jamais séparé de vous.
Défendez-moi contre la malice de mes ennemis.
Appelez-moi à l'heure de ma mort.
Et ordonnez-moi d'aller avec vous.
Afin que je vous loue avec vos Saints.
Dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
(Indulgence de 300 jours, chaque fois, 7 ans, quand on la récite après la sainte Communion.
Plénière, une fois le mois, aux conditions ordinaires. - Pén., 12 déc. 1935.)
OBLATION DE SOI:
Recevez, Seigneur, toute ma liberté. Acceptez l'offrande de ma mémoire, de mon intelligence et de toute ma volonté. Tout ce que j'ai, tout ce que je possède, c'est vous qui me l'avez donné; je vous le restitue en entier et me livre entièrement à votre volonté pour être gouverné par elle. Vous me donnerez votre seul amour avec votre grâce et je serai assez riche; je ne demande aucune autre chose.
(Indulgence de 3 ans, chaque fois. - Pén., 4 déc. 1932.)
ASPIRATIONS DE SAINT IGNACE:
Âme de Jésus-Christ, sanctifiez-moi.
Corps de Jésus-Christ, sauvez-moi.
Sang de Jésus-Christ, enivrez-moi.
Eau du côté de Jésus-Christ, lavez-moi.
Passion de Jésus-Christ, fortifiez-moi.
O bon Jésus, exaucez-moi.
Cachez-moi dans vos plaies.
Ne permettez pas que je sois jamais séparé de vous.
Défendez-moi contre la malice de mes ennemis.
Appelez-moi à l'heure de ma mort.
Et ordonnez-moi d'aller avec vous.
Afin que je vous loue avec vos Saints.
Dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
(Indulgence de 300 jours, chaque fois, 7 ans, quand on la récite après la sainte Communion.
Plénière, une fois le mois, aux conditions ordinaires. - Pén., 12 déc. 1935.)
OBLATION DE SOI:
Recevez, Seigneur, toute ma liberté. Acceptez l'offrande de ma mémoire, de mon intelligence et de toute ma volonté. Tout ce que j'ai, tout ce que je possède, c'est vous qui me l'avez donné; je vous le restitue en entier et me livre entièrement à votre volonté pour être gouverné par elle. Vous me donnerez votre seul amour avec votre grâce et je serai assez riche; je ne demande aucune autre chose.
(Indulgence de 3 ans, chaque fois. - Pén., 4 déc. 1932.)
Invité- Invité
Re: Dévotion des dix dimanches en l'honneur de saint Ignace de Loyola
Merci, cher Guillaume de nous faire partager ce beau récit fait par l'Eglise de la vie de ce grand serviteur de Dieu.
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
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