Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
2 participants
Page 1 sur 1
Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
« La chaire de Pierre est cette Église principale d’où est sortie l’unité sacerdotale auprès de laquelle l’erreur ne peut avoir d’accès » (Lettre 40 et 55). St. Cyprien(v. 200 - 258)
Ce grand défenseur se servit d’une lettre d’un pape pour lutter contre les hérétiques ariens. Le pape St Denys avait écrit, vers l’an 260, une lettre doctrinale à Denis, l’évêque d’Alexandrie, où il condamna l’hérésie des sabelliens, qui devait être reprise plus tard par les ariens. C’est pourquoi saint Athanase reprocha aux ariens d’avoir déjà été condamnés depuis longtemps par un jugement définitif, ce qui prouve qu’il croyait en l’infaillibilité pontificale (De sententia Dionysii). Dans une lettre à Félix, il écrivit cette phrase mémorable: « l’Église romaine conserve toujours la vraie doctrine sur Dieu » St. Athanase (v. 295 - 373)
Le mystère d'Iniquité. Pierre Virion
à suivre
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
St. Éphrem (v. 300 - 373), le grand docteur de l’Église syriaque, célébra la grandeur de l’enseignement pontifical, continuellement assisté par le Saint-Esprit: « Salut, ô sel de la terre, sel qui ne peut jamais s’affadir ! Salut, ô lumière du monde, paraissant à l’Orient et partout resplendissante, illuminant ceux qui étaient accablés sous les ténèbres, et brûlant toujours sans être renouvelée. Cette lumière, c’est le Christ; son chandelier c’est Pierre ; la source de son huile, c’est l’Esprit-Saint » (Enconium in Petrum et Paulum et Andream, etc.)
St. Épiphane (v. 315 - 403) interpréta Matthieu XVI,18. Il affirma qu’il était impossible que l’Eglise Romaine fût vaincue par les portes de l’enfer, c’est-à-dire par les hérésies, parce qu’elle était appuyée sur la foi solide de Pierre, auprès de qui on trouvait la bonne réponse à toutes les questions, doctrinale. « À Pierre, le Père manifeste son propre Fils, et c’est pour cela qu’il est appelé bienheureux. Pierre à son tour manifeste le Saint-Esprit [dans son discours aux juifs, le jour de la Pentecôte], ainsi qu’il convenait à celui qui était le premier entre les apôtres, à celui qui était la pierre inébranlable sur laquelle l’Église de Dieu est fondée, et contre laquelle les portes de l’enfer ne prévaudront pas. Par ces portes de l’enfer il faut entendre les hérésies et les auteurs, des hérésies. En toutes manières, la foi est fondée solidement en lui: il a reçu les clefs du ciel, il délie et lie sur la terre et au ciel. en lui se résolvent les questions de la foi les ardues » (Anchoratus. Ch. 9)
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
St. Basile (329 - 379) informa son ami saint Athanase qu’il avait l’intention de demander au souverain pontife d’exercer son autorité pour exterminer l’hérésie de Marcel d’Ancyre (Lettre 69). « La lettre de saint Basile, mentionnant cette demande d’intervention de l’évêque de Rome comme une affaire courante et ordinaire, attire à conclure qu’à cette époque c’était non seulement la conviction personnelle de Basile, mais aussi la conviction de tous, même en Orient, que l’évêque de Rome possède le pouvoir de juger souverainement, par lui-même, les questions doctrinales » (Vacant et Mangenot: Dictionnaire de théologie catholique, article « infaillibilité du pape »). Pourquoi consulter Rome et pas une autre autorité? « Pierre », dit saint Basile, « fut chargé de former et de gouverner l’Église, parce qu’il excellait dans la foi » (Contra Enom, livre 2). Grâce à la promesse du Christ, le pape persévérait absolument sans aucune défaillance, car sa foi avait la même stabilité que celle du Fils de Dieu Lui-même! « Pierre a été lancé placé pour être le fondement. Il avait dit à Jésus Christ: Vous êtes le Christ, Fils du Dieu vivant», et à son tour il lui fut dit qu’il était Pierre, quoiqu’il ne fut pas pierre immobile, mais seulement par la volonté de Jésus-Christ. Dieu communique aux hommes ses propres dignités. Il est prêtre, et il fait des prêtres; Il est pierre, et il donne la qualité de pierre, rendant ainsi ses serviteurs participants de ce qui lui est propre » (Homélie 29). Ce dernier passage de saint Basile jouit d’une autorité particulière dans l’Église catholique, puisqu’il fut inséré dans le catéchisme du concile de Trente (explication du symbole, section Credo in... Ecclesiam).
St. Grégoire de Naziance(v. 330-390) loua l’indéfectibilité de la foi romaine dans un poème. « Quant à ce qui est de la foi, l’ancienne Rome, dès le principe comme aujourd’hui, poursuit heureusement sa course, et elle tient l’occident tout entier dans les liens de la doctrine qui sauve » (Carmen de Vita sua, vers 268 - 270).
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
.
Parlant de bombes qui tombent ces temps-ci, il en est beaucoup sur ce fil, qui tombent...qui pleuvent...
Parlant de bombes qui tombent ces temps-ci, il en est beaucoup sur ce fil, qui tombent...qui pleuvent...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
St. Grégoire de Nysse (mort en 394), frère cadet de saint Basile, affirma: « L’Église de Dieu à sa solidité dans Pierre, car c’est lui qui, d’après la prérogative qui lui a été accordée par le Seigneur, est la pierre ferme et très solide sur laquelle le Sauveur a bâti l’Église » (Laudat. 2 in St. Stephan vers la fin)
St. Ambroise (340 - 397) interpréta le passage de Luc XXII, 32 en ce sens que le Seigneur avait affermi la foi de Pierre, afin que, « immobile comme un rocher », elle pût soutenir efficacement l’édifice de l’Eglise (Sermon 5). Dans sa glose sur le Psaume XL, Ambroise établit une équation qui allait devenir célèbre: « Là où est Pierre, là est l’Église. Là où est l’Église n’est pas la mort, mais la vie éternelle » Ennarratio in Psalmum XL, ch. 19). Autant dire: hors du pape, point de salut.
St. Jean Chrysostome (340 - 407) est le plus célèbre des Pères grecs. En raison de ses enseignements admirables, il mérita le surnom de "chrysostome" , c’est-à-dire « bouche d’or ». Saint Jean Chrysostome suggéra la solidité admirable de la foi de Pierre par une image: « Il y a beaucoup de flots impétueux et de cruelles tempêtes, mais je necrains pas d’être submergé, parce que je me tiens sur la pierre. Que la mer s’agite furieuse, peu m’importe: elle ne peut renverser cette pierre inébranlable » (Lettre 9 à Cyriaque). Il insista sur l’étymologie symbolique du nom du premier pape: « Saint Pierre a été ainsi nommé, en raison de sa vertu. Dieu a comme déposé dans ce nom une preuve de la fermeté de l’apôtre dans la foi » (Quatrième Homélie sur les changements de noms).
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
St. Jérôme (v.347-420), dans sa lettre au pape Damase, défendit rigoureusement la nécessité d’être uni au pontife romain. « J’ai cru que je devais consulter la chaire de Pierre et cette foi romaine louée par saint Paul (...). Vous êtes la lumière du monde, vous êtes le sel de la terre. Je sais que l’Église est bâtie sur cette pierre; quiconque aura mangé l’agneau hors de cette maison, est un profane » (Lettre 15). D’après saint Jérôme, les fidèles pouvaient en toute sûreté suivre les enseignements pontificaux, car la chaire de Pierre gardait incorruptiblement l’héritage de la foi: « La sainte Église romaine, qui est toujours demeurée sans tache, demeurera encore dans tous les temps à venir ferme et immuable au milieu des attaques des hérétiques, et cela par une protection providentielle du Seigneur et par l’assistance du bienheureux Pierre (in: Mgr de Ségur: Le Souverain Pontife, in Œuvres complètes Paris 1874, t. III, p. 80).
St. Augustin (354 - 430) fit une interprétation très pertinente de Luc XXII, 32. Avant de la reproduire ici, signalons que le pape Léon XIII, après avoir mis en valeur les talents de chacun des Pères de l’Eglise, conclut en affirmant qu’"entre tous, la palme semble revenir à St. Augustin" (encyclique Aeterni Patris, 4 août 1879). L’évêque d’Hippone fut donc le plus grand des Pères de l’Église. Or il se prononça catégoriquement en faveur de l’infaillibilité permanente du pontife romain ! Voici son texte magistral:
« Si, défendant le libre arbitre non selon la grâce de Dieu, mais contre elle, tu dis qu’il appartient au libre arbitre de persévérer ou de ne pas persévérer dans le bien, et que si l’on y persévère, ce n’est pas par un don de Dieu, mais par un effort de la volonté humaine, que machineras-tu pour répondre à ces paroles du Maître: «J’ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne défaille pas»? Oseras-tu dire que malgré la prière du Christ pour que la foi de Pierre ne défaille pas, cette foi eût défailli néanmoins, si Pierre avait voulu qu’elle défaillît, c’est-à-dire s’il n’avait pas voulu persévérer jusqu’à la fin? Comme si Pierre eût pu vouloir autre chose que ce que le Christ demandait pour lui qu’il voulût! Qui ignore que la foi de Pierre devait périr, si sa propre volonté, la volonté par laquelle il était fidèle, défaillait, et qu’elle devait demeurer jusqu’au bout, si sa volonté restait ferme? Mais puisque la volonté est préparée par le Seigneur, la prière du Christ pour lui ne pouvait être vaine. Quand il a prié pour que sa foi ne défaille pas, qu’a-t-il demandé en définitive, sinon qu’il ait une volonté de croire à la fois parfaitement libre, ferme, invincible et persévérante? Voilà comment on défend la liberté de la volonté, selon la grâce, et non contre elle. Car ce n’est pas par sa liberté que la volonté humaine acquiert la grâce, mais plutôt par la grâce qu’elle acquiert sa liberté, et pour persévérer, elle reçoit, en outre, de la grâce le don d’une stabilité délectable et d’une force invincible » (De la correction et de la grâce, livre VIII, ch. 17).
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
St. Cyrille d’Alexandrie (380 - 444), dans son Commentaire sur Luc (XXII, 32), expliqua que l’expression « confirme tes frères » signifiait que Pierre était le maître et le soutien de ceux qui venaient au Christ par la foi. Il commenta également l’évangile selon St. Matthieu. « D’après cette promesse (Tu es Petrus ... ), l’Église apostolique de Pierre ne contracte aucune souillure de toutes les séductions de 1’hérésie (St. Cyrille, in: St. Thomas d’Aquin: Chaîne d’or sur Matthieu XVI, 18).
St. Fulgence de Ruspe (467 - 533) constata. « Ce que l’Église romaine tient et enseigne, l’univers chrétien tout entier le croit sans hésitation avec elle » (De incarnatione et gracia Christi, ch. 11).
St. Bernard (1090 - 1153) fut le dernier des Pères de l’Église. Citons quelques paroles, qui serviront de conclusion: « Les atteintes qui sont portées à la foi doivent être réparées précisément par celui dont la foi ne peut être en défaut. C’est là la prérogative de ce Siège » (De error Abaelardi, préface).
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
« C’est principalement pour l’explication de la parole sainte qu’ils [les Pères de l’Église] demeureront toujours nos maîtres. Nulle recherche, nulle science. si profonde soit-elle, ne nous rendra ce qu’ils avaient alors: le monde tel que Jésus l’avait connu, le même aspect des lieux et des choses, et surtout l’entretien des fidèles Lui, ayant vécu près des apôtres, pouvaient rapporter leurs instructions. Ces circonstances réunies donnent à l’autorité des Pères un tel éclat, que les théologiens protestants eux-mêmes en ont été frappés. Ils l’avouent: «S’écarter d’un sentiment commun parmi eux, c’est une folie et une absurdité» » (Abbé C. Fouard: La vie de Notre-Seigneur Jésus Christ vingt-sixième édition, Paris 1920, p XVI.
Le 13 novembre 1564, le Pape Pie IV instaura l’obligation pour tout le clergé de jurer obéissance à une profession de foi, qui disait, entre autres: « J’interpréterais toujours l’Écriture selon le consentement unanime des Pères ».
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
St. Thomas d’Aquin (1225 - 1274)« L’Église apostolique [de Pierre], placée au-dessus de tous les évêques, de tous les pasteurs, de tous les chefs des Églises et des fidèles, demeure pure de toutes les séductions et de tous les artifices des Hérétiques dans ses pontifes, dans sa foi toujours entière et dans l’autorité de Pierre. Tandis que les autres églises sont déshonorées par les erreurs de certains hérétiques, seule elle règne, appuyée sur des fondements inébranlables, imposant silence et fermant la bouche à tous les hérétiques; et nous [... ], nous confessons et nous prêchons en union avec elle la règle de la vérité et de la sainte tradition apostoliques » (citation de St. Cyrille d’Alexandrie reprise par St. Thomas dans sa Chaîne d’or, à l’endroit où il commente Matthieu XVI, 18).
S’appuyant sur Luc XXII, 32, le docteur commun enseigne que l’Église ne peut errer, parce que le pape ne peut errer. « L’Eglise universelle ne peut errer, car Celui qui est exaucé en tout au titre de sa dignité a dit à Pierre, sur la profession de foi duquel est fondée l’Église: J’ai prié pour toi pour que ta foi ne défaille point» » (Somme théologique, supplément de la IIIe partie, q. 25, a. 1).
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
« L’unité de foi ne pourrait être maintenue dans l’Église, comme l’exige l’Apôtre (1. Corinthiens I,10), si les questions soulevées au sujet de la loi n’étaient définies par le chef de l’Église, le souverain pontife » (Somme théologique, II-II, q. 1, a.10).
« Une fois que les choses ont été décidées par l’autorité de l’Église universelle celui qui refuserait opiniâtrement de se soumettre à cette décision, serait hérétique. Cette autorité de l’Église réside principalement dans le souverain Pontife. Car il est dit (Décret. XXIV, q. I., ch. 1.2): «Toutes les fois qu’une question de foi est agitée, je pense que tous nos frères et tous nos collègues dans l’épiscopat ne doivent s’en rapporter qu’à Pierre, c’est-à-dire à l’autorité de son nom et de sa gloire ».
Ni les Augustin, ni les Jérôme, ni aucun autre docteur n’ont défendu leur sentiment contrairement à son autorité. C’est pourquoi saint Jérôme disait au pape Damase (in expo. symbol.) : «Telle est la foi, très-saint Père, que nous avons apprise dans l’Église catholique: si dans notre exposition il se trouvait quelque chose de peu exact ou de peu sûr, nous vous prions de le corriger, vous qui possédez la foi et le siège de Pierre. Mais si notre confession reçoit l’approbation de votre jugement apostolique, quiconque voudra m’accuser prouvera qu’il est ignorant ou mal intentionné, on qu’il n’est pas catholique. Mais il ne prouvera pas que je suis hérétique » (Somme théologique II-II. q 11.a.2).
Dernière édition par Parce Domine le Jeu 04 Juin 2009, 6:39 pm, édité 1 fois (Raison : correction orthographique)
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
« Il faut s’en tenir à la sentence du Pape à qui il appartient de prononcer en matière de foi, plutôt qu’à l’opinion de tous les sages » (Quaetiones quodlibetales q. 9.a 16)
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
. « C’est pour cette raison que seulement l’Église de Pierre (à qui fut attribué l’Italie lors de l’envoi des disciples) demeurera toujours ferme dans la foi. Et tandis qu’ailleurs la foi n’y est pas du tout, ou bien mêlée avec beaucoup d’erreurs, l’Église de Pierre, elle, est forte dans la foi et pure de toutes les erreurs, ce qui n’est pas étonnant, vu que le Seigneur a dit à Pierre: «J’ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille point» » (St. Thomas: Opuscula, opuscule intitulé Expositio symboli apostolorum, passage relatif à l’article « je crois... en l’Église catholique » du symbole des apôtres).
St. Lucius pape et martyr (253 - 254), enseigne: « L’Église romaine, sainte et apostolique, est la mère de toutes les Églises, et il est constaté qu’elle ne s’est jamais écartée du sentier de la tradition apostolique, conformément à cette promesse que le Seigneur lui-même lui a faite, en disant: « «J’ai pitié pour toi, afin que ta foi ne défaille points » (Lettre adressée aux évêques de la Gaule et de l’Espagne, no 6)
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
St. Innocent Ier (401 - 417) assimila l’Église de la ville de Rome à une source pure de toute souillure hérétique, qui vivifiait les églises locales, « comme les eaux qui jaillissent de leur source originelle et qui s’écoulent dans toutes les régions du monde par de purs ruisseaux venus de la source non pollué » (lettre In requirendis, 7 janvier 417, adressée aux évêques du concile de Carthage).
St. Sixte III (432 - 440) dit que saint Pierre « a reçu une foi pure et toute faite, une foi qui n’est sujette à aucune controverse ».
St. Léon Ier le Grand (440 - 461) laissait entendre que saint Pierre vivait et enseignait par la bouche de ses successeurs: « Le bienheureux Pierre, conservant toujours cette consistance de pierre qu’il a reçue, n’a pas abandonné le gouvernail de l’Église [...]. Si donc nous faisons, quelque chose de bon, si nous pénétrons avec justesse dans les questions, [...], c’est l’œuvre, c’est le mérite de celui dont la puissance vit et dont l’autorité commande dans son Siège » (In anniversario Assumptionis suae, sermon 3). Pierre et ses successeurs étaient, assurés d’une rectitude doctrinale inébranlable: « Le messie est annoncé comme devant être la pierre choisie, angulaire, fondamentale (Isaïe XXVIII, 16), C’est donc son propre nom que Jésus donne à Simon, comme s’il lui disait: «Je suis la pierre inviolable, la pierre angulaire, qui réunit en un deux choses; je suis le fondement auquel nul n’en peut substituer un autre; mais toi aussi, tu es pierre, car ma force devient le principe de ta solidité, en sorte que ce qui m’était propre et personnel à ma puissance, te devient commun avec moi par participation, (St Léon : In anniversario Assumptionis suae, sermon 4)
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
St. Gélase Ier (492 - 490) adressa une décrétale aux Grecs: « Pierre brilla dans cette capitale [Rome] par la sublime puissance de sa doctrine, et il eut 1’honneur d’y répandre glorieusement son sang. C’est là qu’il repose pour toujours, et qu’il assure à ce Siège béni par lui de n’être jamais vaincu par les portes de l’enfer » (Décrétale 14 intitulée De responsione ad Graecos).
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
St. Léon IX (1049 – 1054), après avoir dit que l’Église bâtie sur Pierre ne pouvait aucunement « être dominée par les portes de l’enfer, c’est-à-dire par les disputes des hérétiques » (cf. Matthieu XVI, 18) et après cité la promesse du Christ à Pierre (Luc XXII,32), tança les schismatiques grecs Michel Cérulaire et Léon d’Achrida dans sa lettre In terra pax du 2 septembre 1053: « Quelqu’un sera-t-il donc assez fou pour oser penser que la prière de celui pour qui vouloir c’est pouvoir puisse être sans effet sur un point? Le Siège du prince des apôtres l’Eglise romaine, n’a-t-il pas, soit par Pierre lui-même, soit par ses successeurs, condamné, réfuté et vaincu toutes les erreurs des hérétiques? N’a-t-il pas confirmé les coeurs des frères dans la foi de Pierre, qui jusqu’à maintenant n’a pas failli et qui, jusqu’à la fin ne faillira pas »?
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
Pie IX (1846 - 1878) affirma dès son élévation au souverain pontifical (dans le Discours de son exaltation) qu’un pape ne pouvait « JAMAIS » (nunquam) dévier de la foi ! Il écrivit encore la même chose dans son encyclique Qui pluribus du 9 novembre 1846. Pour interpréter l’Écriture, les hommes ont besoin d’une autorité infaillible: Pierre, dont le Christ « a promis que la foi ne défaillira jamais ». L’Eglise romaine « a toujours gardé intègre et inviolée la foi reçue du Christ Seigneur, et l’a enseignée fidèlement ». Même mot dans la lettre In suprema Petri du 6 janvier 1848: « jamais ». Ainsi que dans l’encyclique Nostis et noviscum du 8 décembre 1849: « jamais ».
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
« Apostolicæ Sedis ». du pape Pie IX, aux évêques de Grande-Bretagne qui affirme lui aussi l'existence de ces notes : - La véritable Eglise de Jésus-Christ est de par l'autorité divine constituée et se reconnaît au moyen de quatre notes, que nous affirmons devoir être crues dans le Symbole des Apôtres; et chacune de ces notes est si bien en rapport avec les autres qu'elle ne peut pas en être disjointe, d'où il s'ensuit que l'Eglise qui est vraiment et se dit catholique doit en même temps se signaler par la prérogative de l'unité, de la sainteté et de la succession apostolique ». 16 septembre 1864., Dz, 2888
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
Saint Pie X (1903-1914) enseigna : « Le premier et le plus grand critérium de la foi, la règle suprême et inébranlable de l’orthodoxie est l’obéissance au magistère TOUJOURS vivant et infaillible de l’Église, établie par le Christ «la colonne et le soutien de la vérité» [1. Timothée III,15].
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
[... ] Saint Paul dit : « Fides ex auditu – La foi vient non par les yeux, mais parles oreilles», par le magistère vivant de l’Église, société visible composée de maîtres et de disciples [... ]. Jésus-Christ lui-même a enjoint à ses disciples d’écouter les leçons des maîtres [... et] il a dit aux maîtres: «Allez enseigner toutes les nations. L’Esprit de Vérité vous enseignera toute vérité. Voici que je suis avec vous jusqu’à la consommation des siècles » (St. Pie X: allocution Con vera soddisfazione aux étudiants catholiques, 10 mai 1909).
« Les fils dévoués du pape sont ceux qui obéissent à sa PAROLE et le suivent en TOUT, non ceux qui étudient les moyens d’éluder ses ordres » (allocution aux nouveaux cardinaux, 27 mai 1914).
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Credo et unam, sanctam catholicam et apostolicam Ecclésiam
...Nous croyons de coeur et professons de bouche une seule Église, non celle des hérétiques, mais la sainte Église romaine, catholique et apostolique, hors de laquelle nous croyons que personne n'est sauvé.
Innocent III ( 1208) Dumeige p. 260
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum