SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
2 participants
Page 1 sur 1
SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
.
J'Al FAIT CONNAÎTRE VOTRE NOM AUX HOMMES QUE VOUS M'AVEZ DONNÉS,
EN LES SÉPARANT DU MONDE. ILS ÉTAIENT A VOUS, ET VOUS ME LES AVEZ DONNÉS,
ET ILS ONT GARDÉ VOTRE PAROLE.
(Chap. XVII, vv. 6-13)
Par Saint Jean Chrysostome.
ANALYSE.
1. Nouvelles paroles de condescendance qui ne prouvent rien, sinon l'union du Père et du Fils.
— Autre texte qui montre l'égalité du Père et du Fils.
2. Jésus-Christ, s'accommodant à la portée de ses disciples, les recommande à son Père
comme s'il ne pouvait les défendre lui-même.
3. (Extraits).
1. Le Fils de Dieu est appelé l'ange du Grand Conseil (1): et à cause de la doctrine qu'il a enseignée, et surtout parce qu'il a fait connaître le Père aux hommes; c'est ce qu'il dit maintenant: "J'ai fait connaître votre nom aux hommes (Jean XVII, 4)". Ayant dit qu'il avait achevé l'ouvrage, il déclare ensuite quel est cet ouvrage. Ce n'est pas que le nom de Dieu ne fût connu; Isaïe dit: "Vous avez juré au nom du vrai Dieu (2)". (Isaïe XXV, 16) Mais comme je l'ai dit et je le répète encore, le nom de Dieu était connu des J.uifs, et non de tous les peuples. Or, le Sauveur parle maintenant des gentils, et il marque qu'ils ne le connaissent pas seulement comme Dieu, mais aussi comme Père savoir qu'il est le Créateur, et savoir qu'il a un Fils, ce n'est point là une même chose. Jésus-Christ a fait connaître le nom de son Père, et par ses paroles et par ses œuvres.
1. "L'Ange du Grand Conseil". (Isaïe IX, 6) Cette dénomination ne se trouve pas dans notre Vulgate, où on lit "un petit enfant". Mais elle est dans les Septante de l'édition de Rome et de Complute. Celle-ci porte: "Il sera appelé Ange du Grand Conseils Admirable, Conseiller, Dieu fort, Puissant, Prince de paix, Père du siècle futur." On lit les mêmes mots dans saint Irénée, Eusèbe, saint Ignace, Epître au peuple d'Antioche, et dans plusieurs anciens manuscrits des Septante, etc.
2. Au nom du vrai Dieu; ou bien: Au nom du vrai Dieu de vérité. C'est-à-dire, on ne prendra à témoin que le Dieu de vérité, on ne reconnaîtra que ce Dieu ; il n'y aura plus ce partage de culte qui faisait qu'on jurait au nom de Baal et de Melohem, aussi bien qu'au nom du Seigneur. Le Seigneur sera seul connu pour le vrai Dieu, etc.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
Dernière édition par ROBERT. le Mar 28 Aoû 2012, 11:22 am, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
.
J'Al FAIT CONNAÎTRE VOTRE NOM AUX HOMMES QUE VOUS M'AVEZ DONNÉS,
EN LES SÉPARANT DU MONDE. ILS ÉTAIENT A VOUS, ET VOUS ME LES AVEZ DONNÉS,
ET ILS ONT GARDÉ VOTRE PAROLE.
(Chap. XVII, vv. 6-13)
Par Saint Jean Chrysostome.
ANALYSE.
1. Nouvelles paroles de condescendance quine prouvent rien, sinon l'union du Père et du Fils.
— Autre texte qui montre l'égalité du Père et du Fils.
2. Jésus-Christ, s'accommodant à la portée de ses disciples, les recommande à son Père
comme s'il ne pouvait les défendre lui-même.
3. (Extraits).
1. (suite) "Que vous avez pris du monde pour me les donner". Comme le Sauveur a dit auparavant: "Personne ne peut venir à moi, s'il ne lui est donné, et si mon Père ne l'attire"; de même il dit ici: "Que vous m'avez donné". (Jean VI, 66) Or, il a dit qu'il était la voie (Jean VI, 44); d'où il paraît clairement que par ces paroles il veut marquer deux choses: l'une qu'il n'est point contraire au Père, l'autre que c'est la volonté du Père qu'ils croient en son Fils. "Ils étaient à vous, et vous me les avez donnés". Par là Jésus-Christ veut nous apprendre qu'il est beaucoup aimé de son Père car qu'il n'ait pas eu besoin que le Père les donnât, cela est visible, et parce que c'est lui qui les a créés, et parce que c'est lui qui en a continuellement soin par sa divine providence. Comment lui ont-ils été donnés ? Mais, comme j'ai dit, cela montre son union avec son Père.
Que si cette donation que le Père a faite à son Fils, on veut la prendre au sens littéral et d'une manière humaine, il se trouvera que ceux que le Père a donnés ne lui appartiennent plus. Car si, lorsque le Père les avait, le Fils ne les avait point, il est évident qu'en donnant à son Fils, il s'est démis de sa propriété: et il suit de là quelque chose de plus absurde: c'est que, quand ils appartenaient au Père, ils étaient imparfaits, et que quand ils sont tombés entre les mains du Fils, ils sont devenus parfaits. Mais vous sentez bien le ridicule de ce discours. Que veut donc dire Jésus-Christ par ces paroles ? Il veut montrer que c'est la volonté du Père même qu'ils croient au Fils.
"Et ils ont gardé votre parole. Et ils savent présentement que tout ce que vous m'avez donné vient de vous (Jean XVII, 7)". Comment ont-ils gardé votre parole ? En croyant en moi, et non pas aux J.uifs. "Celui qui croit en lui", dit l'Ecriture, "a attesté que Dieu est véritable". (Jean III, 33) Quelques-uns tournent et expliquent ainsi ce passage: je sais présentement que tout ce que vous m'avez donné vient de vous ; mais cette explication est contraire à la raison. Comment, en effet, le Fils aurait-il pu ignorer ce qui venait de son Père ? Ces paroles regardent les disciples. Aussitôt que j'ai dit ces choses, dit le Sauveur, mes disciples ont appris que tout ce que vous m'avez donné vient de vous. Je n'ai rien qui ne soit en même temps à vous, je n'ai rien de propre et de particulier. Car dire que l'on a quelque chose en propre et eu particulier, cela marque une possession distincte.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
.
J'Al FAIT CONNAÎTRE VOTRE NOM AUX HOMMES QUE VOUS M'AVEZ DONNÉS,
EN LES SÉPARANT DU MONDE. ILS ÉTAIENT A VOUS, ET VOUS ME LES AVEZ DONNÉS,
ET ILS ONT GARDÉ VOTRE PAROLE.
(Chap. XVII, vv. 6-13)
Par Saint Jean Chrysostome.
ANALYSE.
1. Nouvelles paroles de condescendance quine prouvent rien, sinon l'union du Père et du Fils.
— Autre texte qui montre l'égalité du Père et du Fils.
2. Jésus-Christ, s'accommodant à la portée de ses disciples, les recommande à son Père
comme s'il ne pouvait les défendre lui-même.
3. (Extraits).
1. (suite) Mes disciples ont donc appris que ma doctrine et mes instructions viennent de vous. Et d'où l'ont-ils appris ? De mes paroles: voilà comment je les ai instruits, et non seulement je leur ai appris cela, mais encore que je suis sorti de vous. En effet, c'est là à quoi le Sauveur s'est le plus attaché dans tout son Evangile.
"C'est pour eux que je prie (Jean XVII, 9)". Que dites-vous, Seigneur ? Vous instruisez votre Père comme s'il ignorait quelque chose ? Vous lui parlez comme à un homme qui ne sait point ? Que signifie donc cette différence que vous mettez là? Ne voyez-vous pas, mes frères, que le Sauveur ne prie qu'afin de montrer à ses disciples l'amour qu'il a pour eux ? Car celui qui non seulement fait ce qu'il peut, mais qui invite encore un autre à faire de même, donne sûrement en cela un témoignage d'un plus grand amour. Que signifie donc cette parole: "Je prie pour eux ?" Je prie, dit-il, non pour tout le monde, mais pour ceux que vous m'avez donnés. Jésus-Christ emploie très souvent ces termes: "Vous m'avez donnés", pour apprendre à ses disciples que telle est la volonté de son Père. Ensuite, comme il avait dit souvent: "Ils étaient à vous et vous me les avez donnés"; pour effacer la mauvaise impression que cela pouvait faire sur leur esprit, et les empêcher de croire que son empire sur eux fût tout nouveau, et qu'ils venaient seulement de lui être donnés, écoutons ce qu'il dit: "Tout ce qui est à moi est à vous, et tout ce qui est à vous est à moi, et j'ai été glorifié en eux (Jean XVII, 10 )".
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
.
J'Al FAIT CONNAÎTRE VOTRE NOM AUX HOMMES QUE VOUS M'AVEZ DONNÉS,
EN LES SÉPARANT DU MONDE. ILS ÉTAIENT A VOUS, ET VOUS ME LES AVEZ DONNÉS,
ET ILS ONT GARDÉ VOTRE PAROLE.
(Chap. XVII, vv. 6-13)
Par Saint Jean Chrysostome.
ANALYSE.
1. Nouvelles paroles de condescendance quine prouvent rien, sinon l'union du Père et du Fils.
— Autre texte qui montre l'égalité du Père et du Fils.
2. Jésus-Christ, s'accommodant à la portée de ses disciples, les recommande à son Père
comme s'il ne pouvait les défendre lui-même.
3. (Extraits).
1. (suite) Dans ces paroles ne remarquez-vous pas, mes chers frères, l'égalité qui est entre le Père et le Fils ? Car, de peur qu'entendant ces mots: "Vous m'avez donnés", vous ne crussiez que ceux qui avaient été donnés étaient séparés du Père et n'étaient plus sous sa dépendance; ou qu'auparavant ils n'étaient point sous la puissance du Fils et ne lui appartenaient point, il a écarté ces deux soupçons tout à la fois par ce qu'il a dit, comme s'il fût parlé de la sorte: Quand vous m'entendez dire à mon Père: "Vous me les avez donnés", ne croyez pas pour cela que ceux qu'il m'a donnés soient séparés de mon Père et ne soient plus sous sa dépendance: ce qui est à moi est à lui; et de même, quand vous m'entendez dire: "Ils étaient à vous", ne croyez pas qu'ils fussent séparés de moi; ce qui est à lui est à moi. Donc ces mots: "Vous m'avez donnés", ne sont dits de cette manière que par condescendance, puisque tout ce qui est au Père est au Fils, et que tout ce qui est au Fils est au Père. Mais cela ne peut se dire du Fils en tant qu'homme, mais seulement du Fils d'un être plus grand, "du Fils de Dieu": car personne n'ignore que ce qui est au moins grand appartient aussi au plus grand; mais la réciproque n'est pas vraie. Or, il y a ici une conversion: "Ce qui est au Père est au Fils, ce qui est au Fils est au Père", et c'est cette conversion qui marque l'égalité "du Père et du Fils (1)".
1. Dans ce raisonnement notre saint Docteur fait allusion à ces paroles du divin Sauveur que vient de rapporter notre évangéliste: "Tout ce qui est à moi est à vous; et tout ce qui est à vous est à moi". Par où Jésus-Christ établit et confirme l'égalité qui est entre le Père et le Fils. Mais, dit saint Chrysostome, ces paroles: Tout ce qui est, etc.., ne peuvent point s’appliquer au Fils en tant qu'homme, mais seulement en tant que plus grand, c'est-à-dire, en tant que Dieu: car il n'y a personne qui ne sache que ce qui est au moindre, est aussi au plus grand, et qu’il n'en est pas ainsi du contraire, ou de ce qui est au plus grand.
On dit du Christ-Dieu, qu'il est homme, qu'il a été crucifié, qu'il a souffert: mais on ne dira pas que le Christ-Homme soit égal au Père. Or, dans ces paroles: "Tout ce qui est à moi est à vous; et tout ce qui est à vous est à moi," on voit une conversion des choses, une pleine communication et communauté, qui marque et désigne l'égalité du Fils et du Père. Je crois que c'est là le sentiment et la pensée de saint Chrysostome, quoiqu'il reste encore quelque difficulté dans les paroles du texte du saint Docteur, dit le Révérend Père Dom Bernard de Montfaucon.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
.
J'Al FAIT CONNAÎTRE VOTRE NOM AUX HOMMES QUE VOUS M'AVEZ DONNÉS,
EN LES SÉPARANT DU MONDE. ILS ÉTAIENT A VOUS, ET VOUS ME LES AVEZ DONNÉS,
ET ILS ONT GARDÉ VOTRE PAROLE.
(Chap. XVII, vv. 6-13)
Par Saint Jean Chrysostome.
ANALYSE.
1. Nouvelles paroles de condescendance qui ne prouvent rien, sinon l'union du Père et du Fils.
— Autre texte qui montre l'égalité du Père et du Fils.
2. Jésus-Christ, s'accommodant à la portée de ses disciples, les recommande à son Père
comme s'il ne pouvait les défendre lui-même.
3. (Extraits).
1. (suite) Jésus-Christ, parlant de la connaissance du Père et du Fils, nous a déclaré encore ailleurs cette vérité par ces paroles: "Tout ce qui est à mon Père est à moi". (Jean XVI, 15)
Enfin ces mots: "Vous m'avez donnés", et les autres semblables, déclarent que le Fils n'a pas reçu ceux que le Père lui a donnés comme une chose étrangère, mais comme un bien qui lui était propre "et qui lui appartenait également". Il en apporte ensuite la raison et la preuve, en disant: "Et j'ai été glorifié en eux", c'est-à-dire, ou j'ai un pouvoir sur eux, ou ils me glorifieront lorsqu'ils croiront en vous et en moi , et ils nous glorifieront également. Que si le Fils n'est pas également glorifié en eux, ce qui est au Père n'est plus au Fils. Personne n'est glorifié en ceux sur lesquels il n'a point de pouvoir.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
.
J'Al FAIT CONNAÎTRE VOTRE NOM AUX HOMMES QUE VOUS M'AVEZ DONNÉS,
EN LES SÉPARANT DU MONDE. ILS ÉTAIENT A VOUS, ET VOUS ME LES AVEZ DONNÉS,
ET ILS ONT GARDÉ VOTRE PAROLE.
(Chap. XVII, vv. 6-13)
Par Saint Jean Chrysostome.
ANALYSE.
1. Nouvelles paroles de condescendance qui ne prouvent rien, sinon l'union du Père et du Fils.
— Autre texte qui montre l'égalité du Père et du Fils.
2. Jésus-Christ, s'accommodant à la portée de ses disciples, les recommande à son Père
comme s'il ne pouvait les défendre lui-même.
3. (Extraits).
2. Mais comment est-il également glorifié ? Il l'est, parce que tous meurent pour lui, comme pour le Père, et que tous le prêchent ainsi que le Père, et encore, parce qu'en disant que tout se fait au nom du Père, ils disent aussi de même que tout se fait au nom du Fils. "Je ne suis plus dans le monde, mais pour eux, ils sont» encore dans le monde (Jean XVII, 11)". C'est-à-dire, quoiqu'on ne me voie plus dans la chair, je serai glorifié en eux. Pourquoi répète-t-il souvent: Je ne suis plus dans le monde et je les laisse, je vous les recommande; et: lorsque j'étais dans le monde, je les ai conservés ? Si l'on prend ces paroles à la lettre, il s'ensuivra bien des absurdités. Comment n'est-il plus dans le monde, et, lorsqu'il en sort, les recommande-t-il à un autre ? Ce sont là les paroles d'un pur homme qui se séparerait des siens pour toujours.
Ne voyez-vous pas que le Sauveur parle d'une manière humaine, et pour s'accommoder à la portée et au génie de ceux qui croyaient que sa présence leur était nécessaire, pour être plus en sûreté ? Voilà pourquoi il dit: "Lorsque j'étais avec eux, je les conservais". Et néanmoins, il ajoute: "Je reviens à vous". (Jean XIV, 28) Et: "Je suis moi-même toujours avec vous jusqu'à la fin du monde". (Matthieu XXVIII, 20 ) Comment donc parle-t-il de même que s'il allait partir? Ainsi que je l'ai dit, le Sauveur parle de la sorte pour se conformer à la pensée de ses disciples, et afin qu'ils respirent et prennent courage en lui entendant dire ces choses, et les recommander à son Père. Ils ne se rendaient point à toutes ces paroles de consolation qu'ils avaient entendues, le Sauveur les recommande enfin à son Père, et montre ainsi l'amour qu'il a pour eux; c'est comme s'il disait: Mon Père, puisque vous m'appelez à vous, mettez-les en sûreté, car je retourne à vous.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
.
J'Al FAIT CONNAÎTRE VOTRE NOM AUX HOMMES QUE VOUS M'AVEZ DONNÉS,
EN LES SÉPARANT DU MONDE. ILS ÉTAIENT A VOUS, ET VOUS ME LES AVEZ DONNÉS,
ET ILS ONT GARDÉ VOTRE PAROLE.
(Chap. XVII, vv. 6-13)
Par Saint Jean Chrysostome.
ANALYSE.
1. Nouvelles paroles de condescendance qui ne prouvent rien, sinon l'union du Père et du Fils.
— Autre texte qui montre l'égalité du Père et du Fils.
2. Jésus-Christ, s'accommodant à la portée de ses disciples, les recommande à son Père
comme s'il ne pouvait les défendre lui-même.
3. (Extraits).
2. (suite) Que dites-vous, Seigneur ? Ne pouvez-vous pas vous-même les conserver? Je le puis. Pourquoi parlez-vous donc de la sorte ? C'est "afin qu'ils aient en eux-mêmes la plénitude de ma joie", c'est afin qu'étant encore bien faibles et bien imparfaits, ils ne se troublent pas néanmoins. Le Sauveur fait voir par ces paroles qu'il n'a parlé en ces termes que pour les consoler, les mettre en repos et leur donner de la joie: autrement, il paraîtrait se contredire.
"Je ne suis plus dans le monde, mais pour eux, ils sont encore dans le monde (Jean XVII, 11)". C'était là leur pensée, et le divin Sauveur a la bonté de s'accommoder à leur faiblesse. S'il eût dit: Je les conserve moi-même, ils ne l'auraient point cru; c'est pourquoi il dit: "Père saint, conservez-les en votre nom (Jean XVII, 11)", c'est-à-dire, par votre secours. "Lorsque j'étais avec eux dans le monde, je les conservais en votre nom (Jean XVII, 12)". Jésus-Christ parle encore comme homme et comme prophète. Et même il ne paraît jamais clairement qu'il ait fait quelque chose au nom de Dieu. Il dit: "J'ai conservé ceux que vous m'avez donnés, et nul d'eux ne s'est perdu; il n'y a eu de perdu que celui qui était enfant de perdition, afin que l'Ecriture fût accomplie (Jean XVII, 12)". Et ailleurs: "Je ne laisserai perdre aucun de ceux que vous m'avez donnés". (Jean XVIII, 9) Mais toutefois, non seulement l'enfant de perdition s'est perdu, mais bien d'autres encore se sont perdus dans la suite, comment dit-il donc: "Je ne laisserai point [se] perdre ?" Autant que je le pourrai, je ne les laisserai point [se] perdre; et c'est ce qu'il dit plus clairement ailleurs: "Je ne les jetterai point dehors". (Jean VI, 37) Il ne se perdra point par ma faute, il ne se perdra point pour avoir été poussé ou abandonné. Que s'ils se retirent volontairement, je ne les attirerai point par force.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
.
J'Al FAIT CONNAÎTRE VOTRE NOM AUX HOMMES QUE VOUS M'AVEZ DONNÉS,
EN LES SÉPARANT DU MONDE. ILS ÉTAIENT A VOUS, ET VOUS ME LES AVEZ DONNÉS,
ET ILS ONT GARDÉ VOTRE PAROLE.
(Chap. XVII, vv. 6-13)
Par Saint Jean Chrysostome.
ANALYSE.
1. Nouvelles paroles de condescendance qui ne prouvent rien, sinon l'union du Père et du Fils.
— Autre texte qui montre l'égalité du Père et du Fils.
2. Jésus-Christ, s'accommodant à la portée de ses disciples, les recommande à son Père
comme s'il ne pouvait les défendre lui-même.
3. (Extraits).
2. (suite) "Mais maintenant, je viens à vous (Jean XVII, 13)". Ne voyez-vous pas que Jésus-Christ tempère son discours d'une manière humaine ? C'est pourquoi, si l'on veut se servir de ces paroles, pour diminuer la grandeur du Fils, on diminuera aussi celle du Père. Car vous avez à observer que dès le commencement Jésus-Christ a parlé, tantôt comme pour enseigner et instruire, tantôt comme pour faire une recommandation; il enseigne, il instruit par ces paroles: "Je ne prie point pour le monde" ; il recommande par celles-ci: "Je les ai conservés jusqu'à présent , et nul ne s'est perdu"; et: "vous, mon Père, conservez-les"; et encore: "Ils étaient à vous, et vous me les avez donnés"; et derechef: "Lorsque j'étais dans le monde, je les conservais". Mais on résout toutes ces difficultés en disant que le Sauveur a parlé de la sorte, pour s'accommoder à la faiblesse de ses auditeurs.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
.
.
Gras et polices ajoutés.
à suivre…
.
J'Al FAIT CONNAÎTRE VOTRE NOM AUX HOMMES QUE VOUS M'AVEZ DONNÉS,
EN LES SÉPARANT DU MONDE. ILS ÉTAIENT A VOUS, ET VOUS ME LES AVEZ DONNÉS,
ET ILS ONT GARDÉ VOTRE PAROLE.
(Chap. XVII, vv. 6-13)
Par Saint Jean Chrysostome.
ANALYSE.
1. Nouvelles paroles de condescendance qui ne prouvent rien, sinon l'union du Père et du Fils.
— Autre texte qui montre l'égalité du Père et du Fils.
2. Jésus-Christ, s'accommodant à la portée de ses disciples, les recommande à son Père
comme s'il ne pouvait les défendre lui-même.
3. (Extraits).
2. (suite) Au reste, quand il a dit: "Il n'y a eu de perdu que celui qui était enfant de perdition", il a ajouté: "Afin que l'Ecriture fût accomplie". Quelle Écriture ? Celle qui avait prédit bien des choses de lui. Mais, néanmoins, Judas ne s'est pas perdu, afin que l'Ecriture fût accomplie. Nous avons expliqué cela au long ci-dessus: Nous avons dit que c'est une façon de parler de l'Écriture, que de se servir d'expressions qui semblent marquer la cause, lorsqu'elles marquent seulement l'issue.Or, pour bien entendre l'Écriture, il faut faire attention à tout, examiner exactement toutes choses, et le caractère de la personne qui parle, et le sujet, l'idiome et l'usage de l'Écriture, sans quoi on tombe dans de grandes absurdités. "Mes frères, ne soyez point enfants en ce qui regarde la sagesse". (I Corinthiens XIV, 20)
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras et polices ajoutés.
à suivre…
Dernière édition par ROBERT. le Jeu 30 Aoû 2012, 7:39 pm, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
.
.
gras ajoutés.
à suivre…
.
J'Al FAIT CONNAÎTRE VOTRE NOM AUX HOMMES QUE VOUS M'AVEZ DONNÉS,
EN LES SÉPARANT DU MONDE. ILS ÉTAIENT A VOUS, ET VOUS ME LES AVEZ DONNÉS,
ET ILS ONT GARDÉ VOTRE PAROLE.
(Chap. XVII, vv. 6-13)
Par Saint Jean Chrysostome.
ANALYSE.
1. Nouvelles paroles de condescendance quine prouvent rien, sinon l'union du Père et du Fils. — Autre texte qui montre l'égalité du Père et du Fils.
2. Jésus-Christ, s'accommodant à la portée de ses disciples, les recommande à son Père comme s'il ne pouvait les défendre lui-même.
3.(Extraits).
3. EXTRAITS:
...Il faut le suivre, cet avis de l'apôtre, {"Mes frères, ne soyez point enfants en ce qui regarde la sagesse". (I Corinthiens XIV, 20)} non seulement pour acquérir l'intelligence des Ecritures, mais encore pour bien régler sa vie.
…Le vrai riche, c'est l'homme qui méprise toutes les choses présentes… embrasé de l'amour de ce qui est plus grand et plus relevé;
… Ne faites pas aujourd'hui des aumônes, pour cesser d'en faire demain:
…Celui qui prend la ferme résolution d'assister les pauvres, écartera bientôt de lui l'avarice: celui qui persévère dans l'assistance de l'indigent, chassera bientôt la colère, et ne s'enflera jamais d'orgueil.
…méprisant tout ce qui est terrestre, et nous élevant au ciel, nous obtiendrons facilement les biens éternels, par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui soit la gloire et au Père, et au Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles ! Ainsi soit-il.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
alors, si je comprends bien Judas ne s'est pas perdu à cause de l'issue : "Je n'ai perdu aucun de ceux que Vous m'avez donnés".
Les bras m'en tombent !
Les bras m'en tombent !
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
Via Crucis a écrit:alors, si je comprends bien Judas ne s'est pas perdu à cause de l'issue : "Je n'ai perdu aucun de ceux que Vous m'avez donnés".
Les bras m'en tombent !
J’espère l’expliquer comme il faut: ce n’est pas parce que c’est écrit que ça s’accomplit, mais ça s’accomplit parce que c’est écrit.
Autrement dit: Ce n'est pas parce que les Saintes Écritures ont écrit que Judas se perdrait, qu’il s’est perdu; mais il s’est perdu, parce que les Saintes Écritures ont écrit qu’il se perdrait.
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
Cher Robert,
L'Ecriture ne peut se contredire et pour ne pas se tromper il faut croire et accepter ce qui y est écrit.
Judas s'est perdu parce que c'était écrit = affirmation 1. "Il eût mieux valu pour lui qu'il ne soit pas né"
"Je n'ai perdu aucun de ceux que Vous m'avez donnés" = affirmation 2 (Judas mangeait à la Table du Seigneur, il était donc un disciple.
Il en résulte les possibilités suivantes :
- soit que Judas n'a pas été donné par le Père à Jésus-Christ c'est pourquoi il s'est perdu
- soit que Judas ait été donné par le Père à Jésus-Christ mais alors s'il s'est perdu et ce serait dire que Jésus n'aurait pas dit la vérité or cela ne se peut pas puisqu'Il est la Vérité.
- soit que Judas se soit repenti entre le moment où la corde a commencé à lui enserrer le cou et le moment où il est mort, et alors il n'est pas condamné à l'enfer (cela confirme l'issue : Jésus n'a perdu aucun de ceux que le Père lui a donné )
- soit que Satan soit entré en Lui pour ne plus ressortir du tout, auquel cas, Judas sans exorcisme ne pouvait absolument rien faire d'autre puisqu'il n'agissait pas de lui-même.
Donc entre l'Ecriture et les interprétations de Saint Chrysostome (le paragraphe que vous avez mis en gras et en gros caractères) il faut choisir l'Ecriture confirmée par l'Eglise (le Pape).
Si je me trompe, vous me le direz.
L'Ecriture ne peut se contredire et pour ne pas se tromper il faut croire et accepter ce qui y est écrit.
Judas s'est perdu parce que c'était écrit = affirmation 1. "Il eût mieux valu pour lui qu'il ne soit pas né"
"Je n'ai perdu aucun de ceux que Vous m'avez donnés" = affirmation 2 (Judas mangeait à la Table du Seigneur, il était donc un disciple.
Il en résulte les possibilités suivantes :
- soit que Judas n'a pas été donné par le Père à Jésus-Christ c'est pourquoi il s'est perdu
- soit que Judas ait été donné par le Père à Jésus-Christ mais alors s'il s'est perdu et ce serait dire que Jésus n'aurait pas dit la vérité or cela ne se peut pas puisqu'Il est la Vérité.
- soit que Judas se soit repenti entre le moment où la corde a commencé à lui enserrer le cou et le moment où il est mort, et alors il n'est pas condamné à l'enfer (cela confirme l'issue : Jésus n'a perdu aucun de ceux que le Père lui a donné )
- soit que Satan soit entré en Lui pour ne plus ressortir du tout, auquel cas, Judas sans exorcisme ne pouvait absolument rien faire d'autre puisqu'il n'agissait pas de lui-même.
Donc entre l'Ecriture et les interprétations de Saint Chrysostome (le paragraphe que vous avez mis en gras et en gros caractères) il faut choisir l'Ecriture confirmée par l'Eglise (le Pape).
Si je me trompe, vous me le direz.
Via Crucis- Nombre de messages : 2900
Date d'inscription : 22/02/2009
Re: SUITE DE SAIT JEAN (chap. XVII, vv. 6-13) Par Saint Jean Chrysostome (extraits)
Via Crucis a écrit: alors, si je comprends bien Judas ne s'est pas perdu à cause de l'issue : "Je n'ai perdu aucun de ceux que Vous m'avez donnés".
Je vais, de mon mieux, essayer d’expliquer autrement ce sujet: La cause de la perte de Judas n’est pas le fait que c’était écrit dans les Écritures. La cause de la perte de Judas est le fait qu’il n’a pas répondu aux appels incessants de Notre-Seigneur qui voulait le guérir de son avarice. Il est évident qu’il est écrit dans les Écritures qu’un des Douze se perdra; les Saintes Écritures ne font que mentionner l’issue fatale de l’un des Douze, elles n’en sont aucunement la cause. Si les Écritures étaient la cause de la perte de Judas, on tomberait dans le fatalisme…
Autrement dit: Ce n'est pas parce que les Saintes Écritures ont écrit que Judas se perdrait, qu’il s’est perdu; mais il s’est perdu, parce que les Saintes Écritures ont écrit qu’il se perdrait. Cette explication se rapproche, à mon sens, de celle de Saint jean Chrysostôme, lorsqu’il dit: …une façon de parler de l'Écriture, que de se servir d'expressions qui semblent marquer la cause, lorsqu'elles marquent seulement l'issue.
Via Crucis a écrit:Donc entre l'Ecriture et les interprétations de Saint Chrysostome (le paragraphe que vous avez mis en gras et en gros caractères) il faut choisir l'Ecriture confirmée par l'Eglise (le Pape).
… L'Ecriture ne peut se contredire et pour ne pas se tromper il faut croire et accepter ce qui y est écrit.
Il est évident que S. Jean Chrysostôme ne jouissait pas du charisme de l’infaillibilité. Par contre, ses écrits, entre autres, ont été jugés comme n’étant pas contraires à la Doctrine, à la foi et aux mœurs; sinon, il n’y aurait pas eu canonisation….
La canonisation de Saint Jean Chrysostôme prononcée par l’Église est infaillible. Ses écrits, entre autres, ne vont donc pas contre la doctrine de l’Église, dont ses commentaires des Écritures à propos d'expressions qui semblent marquer la cause, lorsqu'elles marquent seulement l'issue.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum