Saint Jean Chrysostôme condamne les "à-tout-prix".
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Saint Jean Chrysostôme condamne les "à-tout-prix".
Saint Jean Chrysostôme, in S. Jean, cap. 13, 36 — cap. 14, 7 a écrit:
note perso:
Exemple qui parle de lui-même pour ceux qui pensent pouvoir mélanger n.o.m. et Saint Sacrifice de la Messe; Saint Jean Chrysostôme ne parlait nullement de mélanger le Christ et Bélial, mais parlait d’offrir le Saint Sacrifice de la Messe sur un autel consacré, probablement en se rappelant de l’Évangile selon Saint Matthieu V, 23-24.
Dans la période actuelle d’infâme trahison, on pense qu’on peut fricoter, on croit qu’on peut se mélanger avec les modernos, les thucistes, Dolan, les vieux-catholiques, etc, etc ? Les catholiques se tiennent très loin des modernos et autres du même acabit.
3. EXTRAITS: (…) Dites-moi, je vous prie, si, prenant dans un carrefour un âne mort et puant, vous le traîniez à l'autel pour en faire un sacrifice, tout le monde ne vous lapiderait-il pas comme un impie et un sacrilège ? Eh bien ! Si je prouve qu'un sacrifice fait d'un bien volé est plus exécrable, quelle excuse aurons-nous ? Supposons un bijou, un meuble dérobé n'est-il pas plus infect que cet âne mort ? Voulez-vous l'apprendre, combien est grande l'infection du péché ? Ecoutez ce que dit le prophète: "Mes plaies ont été remplies de corruption et de pourriture". (Psaume XXVII, 5) Pour vous, vous priez Dieu des lèvres d’oublier vos crimes, et par vos fraudes et vos rapines vous faites qu'il s'en souvient toujours, mettant votre péché sur l'autel (1).
Mais ce n'est point là le seul péché que vous commettez; ce qui est pire, c'est que vous souillez les âmes des saints (2). L'autel est de pierre, et il est sanctifié: les âmes des saints portent continuellement Jésus-Christ, et vous ne craignez pas d'offrir des oblations si impures ? Nullement, direz-vous: ce n'est point de cet argent que je les offre, mais d'un autre. Excuse absurde et ridicule. Eh ! Ne savez-vous pas encore que si une goutte d'injustice tombe sur une masse d'argent, elle la corrompt entièrement ? Comme, si l'on jette du fumier dans une fontaine d'eau pure, on gâte toute l'eau; de même si, dans les richesses, il se mêle de la rapine, cette rapine les infecte totalement.
Quoi donc ? Nous nous lavons les mains en entrant dans l'église, et nous ne purifions pas notre cœur ? Sont-ce les mains qui parlent, qui prononcent les cantiques de louanges ? C’est au cœur à proférer ces saintes paroles, c'est lui que Dieu regarde: s'il est souillé, la pureté du corps ne sert de rien. Quel fruit, quel avantage retirerons-nous de laver les mains du corps, si nous laissons dans l'impureté les mains de l'âme ? Voici ce qui est étonnant, et à quoi vous devez faire attention voici ce qui renverse tout, et met tout dans la confusion: c'est que, nous attachant scrupuleusement à faire avec soin les petites choses, nous négligeons les plus grandes. Prier, sans avoir lavé ses mains, certes, cela est indifférent: mais prier, sans avoir purifié sa conscience, c'est le plus horrible de tous les maux. Ecoutez ce que dit le prophète aux J.uifs, qui étaient fort soigneux de laver ces sortes de souillures corporelles : "Purifiez votre cœur de sa corruption. Jusques à quand les pensées de vos travaux (3) demeureront-elles en vous ?" (Jérémie IV, 14)
Purifions-nous ainsi nous-mêmes, non avec la boue, mais avec l'eau pure; par l'aumône, non par l'avarice. Commencez par vous abstenir de toute rapine, et alors vous ferez l'aumône. "Détournons-nous du mal, et faisons le bien". (Psaume XXXVI, 28) Retenez vos mains loin de la rapine, et ensuite étendez-les, ouvrez-les pour faire l'aumône. Mais si des mêmes mains avec lesquelles nous dépouillons les uns, nous revêtons les autres, quand bien même nous n'userions pas pour cela des biens que nous avons pillés, nous n'éviterons point pour cela le supplice. Car, de cette façon, la matière du sacrifice de propitiation (1) devient matière d'iniquité.
1. "Mettant votre péché sur l'autel", parce que l'offrande que vous nous présentez pour être mise sur l'autel, et offerte à Dieu, est une offrande de rapine et de péché: offrir de pareilles hosties, c'est offrir à Dieu son péché; quel sacrilège, quelle abomination !
2. C'est-à-dire: Vous souillez les reliques des saints, vous déshonorez les saints, dont les reliques sont sur l'autel.
3. "De vos travaux". C'est la leçon des Septante et de mon texte. Aquila dit: "De votre perte, de votre malheur". Et saint Jérôme l'a suivi. Symmaque traduit: "De votre injustice", ce qui vient à notre Vulgate, qui dit: "Vos mauvaises pensées".
1. "De propitiation". C'est-à-dire, du sacrifice que vous offrez pour vous rendre Dieu propice.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Saint Jean Chrysostôme condamne les "à-tout-prix".
Votre analogie du début est très intéressante, qu'est-ce que le n.om. ou la lignée thuciste, sinon que cet âne mort et puant dont parle ce saint.?
La puanteur du n.o.m est telle que l'univers entier en est affecté.
Merci Robert.
La puanteur du n.o.m est telle que l'univers entier en est affecté.
Merci Robert.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Saint Jean Chrysostôme condamne les "à-tout-prix".
gabrielle a écrit:
(...) La puanteur du n.o.m est telle que l'univers entier en est affecté.
Exactement ! Saint Jean Chrysostôme, s'il était du siècle présent, s'exprimerait en des termes musclés,
vis-à-vis tous ces modernos, propagandistes invétérés du syncrétiste et noachide n.o.m.,
de l'infernale liberté religieuse et de l'œcuménisme intégral.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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