Jérôme Lejeune
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gabrielle
Javier
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Jérôme Lejeune
Je ne sais pas trop sur ce médecin, seulement que son opposition à l'avortement étais public et notoire, et qu'il a accusé l'Organisation des Nations Unies d'être le complice de tous les pays où l'avortement est autorisé.
Quelqu'un peut-il fournir plus d'information à propos de cet homme, s'il vous plaît ?
Merci !
Quelqu'un peut-il fournir plus d'information à propos de cet homme, s'il vous plaît ?
Merci !
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
Bonjour Bonaerges
Jérôme Lejeune
Le professeur Lejeune, une sommité scientifique, découvreur de l'origine chromosomique de la trisomie 21, ne sera pas proposé pour le prix Nobel qui lui était dû à cause de sa position contre l'avortement. Au contraire, les crédits de recherche de son laboratoire seront asséchés, son nom sera rayé des listes d'invités à des conférences scientifiques de haut niveau international et les médias le couvriront d'un silence implacable.
"La compassion vis-à-vis des parents est un sentiment que tout médecin doit avoir. Si un médecin ne l'éprouve pas, il n'est plus qu'une sorte d'ordinateur, une machine à faire des ordonnances. L'homme qui pourrait annoncer à des parents que leur enfant est gravement atteint et qui ne sentirait pas son coeur chavirer à la pensée de la douleur qui va les submerger, cet homme ne serait pas digne de notre métier. Mais on ne protège pas quelqu'un contre un malheur en commettant un crime. Or, tuer un enfant, c'est tout simplement un homicide. Nous le savons tous ; pas un biologiste, pas un légiste ne peut dire le contraire. On ne soulage pas la peine d'un être humain en tuant un autre être humain. Quand la médecine perd cela, il n'y a plus de médecine. Il y a peut-être un art biologique qui s'apparente directement à l'art vétérinaire, mais cela n'est plus de la médecine. Il n'y a pas de concession possible. "
Jérôme Lejeune
Le professeur Lejeune, une sommité scientifique, découvreur de l'origine chromosomique de la trisomie 21, ne sera pas proposé pour le prix Nobel qui lui était dû à cause de sa position contre l'avortement. Au contraire, les crédits de recherche de son laboratoire seront asséchés, son nom sera rayé des listes d'invités à des conférences scientifiques de haut niveau international et les médias le couvriront d'un silence implacable.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Jérôme Lejeune
..mais Dieu lui ouvrira les portes.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
"La compassion vis-à-vis des parents est un sentiment que tout médecin doit avoir. Si un médecin ne l'éprouve pas, il n'est plus qu'une sorte d'ordinateur, une machine à faire des ordonnances. L'homme qui pourrait annoncer à des parents que leur enfant est gravement atteint et qui ne sentirait pas son coeur chavirer à la pensée de la douleur qui va les submerger, cet homme ne serait pas digne de notre métier. Mais on ne protège pas quelqu'un contre un malheur en commettant un crime. Or, tuer un enfant, c'est tout simplement un homicide. Nous le savons tous ; pas un biologiste, pas un légiste ne peut dire le contraire. On ne soulage pas la peine d'un être humain en tuant un autre être humain. Quand la médecine perd cela, il n'y a plus de médecine. Il y a peut-être un art biologique qui s'apparente directement à l'art vétérinaire, mais cela n'est plus de la médecine. Il n'y a pas de concession possible. "
Si c'est votre médecin Parce, ou une de vos connaissances, gardez-la précieusement, remerciant Notre-Seigneur d'avoir imprimé dans son coeur une si haute élévation de sa profession..
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
C'est le Doc Lejeune
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Jérôme Lejeune
Bonjour Bonaerges
"La compassion vis-à-vis des parents est un sentiment que tout médecin doit avoir. Si un médecin ne l'éprouve pas, il n'est plus qu'une sorte d'ordinateur, une machine à faire des ordonnances. L'homme qui pourrait annoncer à des parents que leur enfant est gravement atteint et qui ne sentirait pas son coeur chavirer à la pensée de la douleur qui va les submerger, cet homme ne serait pas digne de notre métier. Mais on ne protège pas quelqu'un contre un malheur en commettant un crime. Or, tuer un enfant, c'est tout simplement un homicide. Nous le savons tous ; pas un biologiste, pas un légiste ne peut dire le contraire. On ne soulage pas la peine d'un être humain en tuant un autre être humain. Quand la médecine perd cela, il n'y a plus de médecine. Il y a peut-être un art biologique qui s'apparente directement à l'art vétérinaire, mais cela n'est plus de la médecine. Il n'y a pas de concession possible. "
Jérôme Lejeune
Le professeur Lejeune, une sommité scientifique, découvreur de l'origine chromosomique de la trisomie 21, ne sera pas proposé pour le prix Nobel qui lui était dû à cause de sa position contre l'avortement. Au contraire, les crédits de recherche de son laboratoire seront asséchés, son nom sera rayé des listes d'invités à des conférences scientifiques de haut niveau international et les médias le couvriront d'un silence implacable.
Merci beaucoup, très chère Parce Domine, pour votre information sur le professeur Lejeune !
Il a été un véritable médecin, et non pas un boucher d'enfants innocents. Dieu le garde dans sa paix !
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
De rien, ce fut un plaisir de vous rendre ce service...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Jérôme Lejeune
Parce Domine a écrit:C'est le Doc Lejeune
je pensais à un autre Doc...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
Jérôme Lejeune, sommité scientifique internationale, découvreur, pour la première fois dans l'histoire, de l'origine chromosomique de la première maladie mentale de l'homme, la trisomie 21 et ; par là même, pionnier de la génétique moderne, mais qui a mis son génie scientifique au seul service de la vie, de la vérité sur l'homme et de la dignité de la personne. Merveilleux médecin des êtres humains parmi les plus méprisés parce que atteints d'une maladie mentale dégénérative qui ramollit l'intelligence et déforme le visage, il fut, en même temps, un ardent et inlassable défenseur de tout enfant à naître quand la grande majorité des têtes pensantes ou rampantes dela médecine, de l'humanisme mondain et de la politique s'étaient liguées pour décréter la mort des créatures les plus faibles et les plus désarmées dans le ventre de leur mère.
Restera dans les souvenirs, autant des artisans de la culture de la mort que des militants de la vie, ce procès de Maryville, dans le Tennesse (USA), le premier procès en date (et de portée internationale) dressant l'un contre l'autre deux époux divorcés qui se disputaient les embryons dits surnuméraires d'une fécondation in vitro. Le professeur Lejeune y fut appelé comme spécialiste indiscutable pour répondre à la question préliminaire et fondamentale de savoir si l'embryon était un être humain. ce qu'il démontra avec autant de brio que de vérité, convainquant le tribunal. De ce procès il tirera, en 1990, un livre bouleversant intitulé L'enceinte concentrationnaire, qui est, comme à l'hôpital Saint Vincent de Paul, celle de l'enfermement glacial d'êtres humains dont le sort demeure incertain condamnés à une errance interminable entre deux mondes.
Celui qui, pour ses découvertes, recevra les plus hautes distinctions scientifiques -dont le prix Kennedy des mains même du président quelques mois avant son assassinat - avait tout à perdre en prenant la tête (et avec quelle intelligence !) de la résistance aux partisans du crime contre l'homme embryonnaire. Il ne sera pas proposé pour le prix Nobel qui lui était dû et qu'on lui avait laissé espérer ; les crédits de recherche de son laboratoire seront asséchés, son nom sera rayé des listes d'invités à des conférences scientifiques de haut niveau international, de nombreux collègues prendront leur distance avec lui, par lâcheté ou par intérêt, et les médias, après avoir essuyé un retentissant échec lors de sa prestation mémorable aux Dossiers de l'Écran, étendront sur lui le manteau étouffant d'un silence implacable.
(Tiré de 1. le meilleur des mondes sexuels Alain Toulza)
Restera dans les souvenirs, autant des artisans de la culture de la mort que des militants de la vie, ce procès de Maryville, dans le Tennesse (USA), le premier procès en date (et de portée internationale) dressant l'un contre l'autre deux époux divorcés qui se disputaient les embryons dits surnuméraires d'une fécondation in vitro. Le professeur Lejeune y fut appelé comme spécialiste indiscutable pour répondre à la question préliminaire et fondamentale de savoir si l'embryon était un être humain. ce qu'il démontra avec autant de brio que de vérité, convainquant le tribunal. De ce procès il tirera, en 1990, un livre bouleversant intitulé L'enceinte concentrationnaire, qui est, comme à l'hôpital Saint Vincent de Paul, celle de l'enfermement glacial d'êtres humains dont le sort demeure incertain condamnés à une errance interminable entre deux mondes.
Celui qui, pour ses découvertes, recevra les plus hautes distinctions scientifiques -dont le prix Kennedy des mains même du président quelques mois avant son assassinat - avait tout à perdre en prenant la tête (et avec quelle intelligence !) de la résistance aux partisans du crime contre l'homme embryonnaire. Il ne sera pas proposé pour le prix Nobel qui lui était dû et qu'on lui avait laissé espérer ; les crédits de recherche de son laboratoire seront asséchés, son nom sera rayé des listes d'invités à des conférences scientifiques de haut niveau international, de nombreux collègues prendront leur distance avec lui, par lâcheté ou par intérêt, et les médias, après avoir essuyé un retentissant échec lors de sa prestation mémorable aux Dossiers de l'Écran, étendront sur lui le manteau étouffant d'un silence implacable.
(Tiré de 1. le meilleur des mondes sexuels Alain Toulza)
Arthur- Nombre de messages : 1614
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
Augustin a écrit:Jérôme Lejeune, sommité scientifique internationale, découvreur, pour la première fois dans l'histoire, de l'origine chromosomique de la première maladie mentale de l'homme, la trisomie 21 et ; par là même, pionnier de la génétique moderne, mais qui a mis son génie scientifique au seul service de la vie, de la vérité sur l'homme et de la dignité de la personne. Merveilleux médecin des êtres humains parmi les plus méprisés parce que atteints d'une maladie mentale dégénérative qui ramollit l'intelligence et déforme le visage, il fut, en même temps, un ardent et inlassable défenseur de tout enfant à naître quand la grande majorité des têtes pensantes ou rampantes dela médecine, de l'humanisme mondain et de la politique s'étaient liguées pour décréter la mort des créatures les plus faibles et les plus désarmées dans le ventre de leur mère.
Restera dans les souvenirs, autant des artisans de la culture de la mort que des militants de la vie, ce procès de Maryville, dans le Tennesse (USA), le premier procès en date (et de portée internationale) dressant l'un contre l'autre deux époux divorcés qui se disputaient les embryons dits surnuméraires d'une fécondation in vitro. Le professeur Lejeune y fut appelé comme spécialiste indiscutable pour répondre à la question préliminaire et fondamentale de savoir si l'embryon était un être humain. ce qu'il démontra avec autant de brio que de vérité, convainquant le tribunal. De ce procès il tirera, en 1990, un livre bouleversant intitulé L'enceinte concentrationnaire, qui est, comme à l'hôpital Saint Vincent de Paul, celle de l'enfermement glacial d'êtres humains dont le sort demeure incertain condamnés à une errance interminable entre deux mondes.
Celui qui, pour ses découvertes, recevra les plus hautes distinctions scientifiques -dont le prix Kennedy des mains même du président quelques mois avant son assassinat - avait tout à perdre en prenant la tête (et avec quelle intelligence !) de la résistance aux partisans du crime contre l'homme embryonnaire. Il ne sera pas proposé pour le prix Nobel qui lui était dû et qu'on lui avait laissé espérer ; les crédits de recherche de son laboratoire seront asséchés, son nom sera rayé des listes d'invités à des conférences scientifiques de haut niveau international, de nombreux collègues prendront leur distance avec lui, par lâcheté ou par intérêt, et les médias, après avoir essuyé un retentissant échec lors de sa prestation mémorable aux Dossiers de l'Écran, étendront sur lui le manteau étouffant d'un silence implacable.
(Tiré de 1. le meilleur des mondes sexuels Alain Toulza)
Je vous remercie cher Augustin pour ces magnifiques informations complémentaires sur le docteur Jérôme Lejeune et qui illustrent bien le chemin de tout homme dévoué à la vérité et en dernier ressort préoccupé de la vie humaine et ultimement de Dieu.
Sa comparution à titre d’expert pour déterminer si l’embryon était un être humain, me faisait penser au très connu Jugement de Salomon. Il va sans dire que le Docteur Lejeune démontra cette question d’une façon indiscutable…
A ce défenseur sans peur et sans reproche de la vie humaine contre tous ces bouchers avorteurs et manipulateurs odieux, que le bon Dieu l’accueille dans Ses bras bénis, et pour l’éternité…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
Merci beaucoup, très cher Augustin, pour ces magnifiques informations complémentaires sur le docteur Lejeune.
(www.institutlejeune.org)Le professeur Jérôme Lejeune, père de la génétique moderne
Sa Vie, Son Engagement
Médecin par vocation, Jérôme Lejeune a été confronté très jeune à la détresse des enfants handicapés mentaux – tenus à l’écart – et de leurs familles – montrées du doigt.
Parce que la société leur refusait cette fraternité que l’on doit à chaque être humain et parce que la médecine était impuissante à conjurer le mauvais sort qui s’était abattu sur ces enfants, il a décidé de leur consacrer sa vie.
Il est ainsi devenu chercheur, par nécessité. Pour tenter de pénétrer le mystère de ces intelligences blessées qui empêchent la personne d’être pleinement elle-même et pour soulager la souffrance qui en résulte.
Découverte de la trisomie 21
En 1958, à l’âge de 32 ans, il découvre la première anomalie chromosomique chez l’homme : la trisomie 21 .
Appelée jusque là "mongolisme" et considérée à tort comme une dégénérescence raciale, elle est en réalité dûe à la triple présence du chromosome 21. Pour la première fois au monde, un lien est établi entre un état de débilité mentale et une aberration chromosomique. Les parents d’enfants trisomiques savent alors que le handicap de leur enfant est un accident, appelé dès lors trisomie 21. Par la suite, avec ses collaborateurs, il découvre le mécanisme de bien d’autres maladies chromosomiques, ouvrant ainsi la voie à la cytogénétique et à la génétique moderne.
Chef de l’unité de cytogénétique à l’Hôpital Necker Enfants Malades à Paris, sa consultation devient l’une des plus nombreuses du monde. Il étudie avec son équipe plus de 30 000 dossiers chromosomiques et soigne plus de 9 000 personnes atteintes d’une maladie de l’intelligence.
Il a la conviction que toute avancée vers la guérison de l’une de ces maladies donnera la clef pour soigner les autres.
Ce qui le préoccupe avant tout, c’est de parvenir un jour à guérir ses petits malades qui viennent le voir du monde entier. Or, à son grand désespoir, il devient "à la mode" de supprimer le malade qu’on est incapable de guérir. Alors que les résultats de sa recherche auraient dû permettre l’avancée de la médecine dans la voie de la guérison, ils sont utilisés pour dépister au plus tôt les enfants porteurs de ces maladies et les supprimer le plus souvent. Il prend alors la décision de défendre publiquement ses malades. Cet engagement au service des plus déshérités d’entre nous lui a valu l’ostracisme des puissants mais l’amitié des petits et de ceux qui leur ressemblent.
Repères biographiques
Jérôme Lejeune est né en 1926 à Montrouge en banlieue parisienne. Il fait des études en médecine et devient chercheur au CNRS en 1952. Il devient expert international pour la France sur les radiations atomiques.
En juillet 1958, lors de l’examen des chromosomes d’un enfant dit "mongolien", il découvre l’existence d’un chromosome en trop sur la 21ème paire. Pour la première fois au monde est établi un lien entre un état de débilité mentale et une aberration chromosomique.
En 1964, il est le premier professeur de Génétique Fondamentale à la Faculté de Médecine de Paris. Tout en restant très disponible pour les familles des enfants handicapés qu’il soigne, il donne des milliers de conférences à travers le monde.
En 1974, il devient membre de l’Académie Pontificale des sciences.
En 1981, il est élu à l’Académie des Sciences morales et politiques.
En 1983 il rejoint l’Académie nationale de médecine. Il est docteur "honoris causa", membre ou lauréat de nombreuses autres académies, universités ou sociétés savantes étrangères.
En 1994, il est nommé premier président de l’Académie Pontificale pour la vie.
Il décède le 3 avril 1994, avec le triste sentiment de trahir sa mission : "j’étais le médecin qui devait les guérir et je m’en vais. J’ai l’impression de les abandonner".
Le professeur Lejeune a reçu de nombreux prix pour ses travaux sur les pathologies chromosomiques, parmi lesquels :
- en 1962 le prestigieux prix Kennedy
- en 1969 le William Allen Memorial Award
- en 1993, le prix Griffuel pour ses travaux pionniers sur les anomalies chromosomiques dans le cancer.
Javier- Nombre de messages : 4271
Localisation : Ilici Augusta (Hispania)
Date d'inscription : 26/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
Bonaerges a écrit:Merci beaucoup, très cher Augustin, pour ces magnifiques informations complémentaires sur le docteur Lejeune.(www.institutlejeune.org)Le professeur Jérôme Lejeune, père de la génétique moderne
Sa Vie, Son Engagement
Médecin par vocation, Jérôme Lejeune a été confronté très jeune à la détresse des enfants handicapés mentaux – tenus à l’écart – et de leurs familles – montrées du doigt.
Parce que la société leur refusait cette fraternité que l’on doit à chaque être humain et parce que la médecine était impuissante à conjurer le mauvais sort qui s’était abattu sur ces enfants, il a décidé de leur consacrer sa vie.
Il est ainsi devenu chercheur, par nécessité. Pour tenter de pénétrer le mystère de ces intelligences blessées qui empêchent la personne d’être pleinement elle-même et pour soulager la souffrance qui en résulte.
Découverte de la trisomie 21
En 1958, à l’âge de 32 ans, il découvre la première anomalie chromosomique chez l’homme : la trisomie 21 .
Appelée jusque là "mongolisme" et considérée à tort comme une dégénérescence raciale, elle est en réalité dûe à la triple présence du chromosome 21. Pour la première fois au monde, un lien est établi entre un état de débilité mentale et une aberration chromosomique. Les parents d’enfants trisomiques savent alors que le handicap de leur enfant est un accident, appelé dès lors trisomie 21. Par la suite, avec ses collaborateurs, il découvre le mécanisme de bien d’autres maladies chromosomiques, ouvrant ainsi la voie à la cytogénétique et à la génétique moderne.
Chef de l’unité de cytogénétique à l’Hôpital Necker Enfants Malades à Paris, sa consultation devient l’une des plus nombreuses du monde. Il étudie avec son équipe plus de 30 000 dossiers chromosomiques et soigne plus de 9 000 personnes atteintes d’une maladie de l’intelligence.
Il a la conviction que toute avancée vers la guérison de l’une de ces maladies donnera la clef pour soigner les autres.
Ce qui le préoccupe avant tout, c’est de parvenir un jour à guérir ses petits malades qui viennent le voir du monde entier. Or, à son grand désespoir, il devient "à la mode" de supprimer le malade qu’on est incapable de guérir. Alors que les résultats de sa recherche auraient dû permettre l’avancée de la médecine dans la voie de la guérison, ils sont utilisés pour dépister au plus tôt les enfants porteurs de ces maladies et les supprimer le plus souvent. Il prend alors la décision de défendre publiquement ses malades. Cet engagement au service des plus déshérités d’entre nous lui a valu l’ostracisme des puissants mais l’amitié des petits et de ceux qui leur ressemblent.
Repères biographiques
Jérôme Lejeune est né en 1926 à Montrouge en banlieue parisienne. Il fait des études en médecine et devient chercheur au CNRS en 1952. Il devient expert international pour la France sur les radiations atomiques.
En juillet 1958, lors de l’examen des chromosomes d’un enfant dit "mongolien", il découvre l’existence d’un chromosome en trop sur la 21ème paire. Pour la première fois au monde est établi un lien entre un état de débilité mentale et une aberration chromosomique.
En 1964, il est le premier professeur de Génétique Fondamentale à la Faculté de Médecine de Paris. Tout en restant très disponible pour les familles des enfants handicapés qu’il soigne, il donne des milliers de conférences à travers le monde.
En 1974, il devient membre de l’Académie Pontificale des sciences.
En 1981, il est élu à l’Académie des Sciences morales et politiques.
En 1983 il rejoint l’Académie nationale de médecine. Il est docteur "honoris causa", membre ou lauréat de nombreuses autres académies, universités ou sociétés savantes étrangères.
En 1994, il est nommé premier président de l’Académie Pontificale pour la vie.
Il décède le 3 avril 1994, avec le triste sentiment de trahir sa mission : "j’étais le médecin qui devait les guérir et je m’en vais. J’ai l’impression de les abandonner".
Le professeur Lejeune a reçu de nombreux prix pour ses travaux sur les pathologies chromosomiques, parmi lesquels :
- en 1962 le prestigieux prix Kennedy
- en 1969 le William Allen Memorial Award
- en 1993, le prix Griffuel pour ses travaux pionniers sur les anomalies chromosomiques dans le cancer.
Merci, cher ami, de continuer le dossier...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
Quelques tranches de vie du Professeur Lejeune ...
Seul bémol, il était devenu très ami avec Wojtyla ...
"La qualité d'une civilisation se mesure au respect qu'elle porte aux plus faibles de ses membres. Il n'y a pas d'autres critères de jugement" disait le Pr Lejeune.
Août 1967 : le professeur Lejeune est convié par l'Association médicale israélienne, à Tel-Aviv. Alternent travaux et excursions ; la première a pour but le lac de Tibériade. "J'entrai dans une petite chapelle de mauvais goût, relate Jérôme... Je m'allongeai de tout mon long pour baiser la trace imaginaire des pas de Celui qui était là". À cet instant, il éprouve un sentiment inconnu : "Un fils retrouvant un Père très aimé, un Père enfin connu, un Maître révéré, un Cœur très sacré découvert, il y avait de tout cela et beaucoup plus...".
Tout fond au feu de ce brasier d'amour : le monde, les honneurs, la réussite, la crainte du jugement de l'autre. Il n'y a plus que le Seigneur, et la nécessité de répondre à sa bonté prévenante.
Lorsque Jérôme rejoint les autres congressistes, une force s'est emparée de lui. Pour quel usage ? Un incident va le mettre sur la voie. En arrivant à Cana, le guide demande si quelqu'un sait la raison de la renommée internationale de la cité. Jérôme prend le micro et, naïvement, raconte l'épisode évangélique des noces et le miracle de l'eau changée en vin. Silence. Puis le guide : "Vous n'y êtes pas du tout ! Ce qui fait l'importance de Cana, c'est la présence des laboratoires de cosmétique Helena Rubinstein !". Éclat de rire général. Jérôme se tait : il se sent impuissant à venger l'outrage que le Christ vient de recevoir sous ses yeux. Voici maintenant Nazareth : en sortant du car, tout le monde se dirige vers la basilique de l'Annonciation. Mais les uns parlent à voix haute, d'autres se livrent à des plaisanteries obscènes sur la visite de l'Ange et la Virginité de Marie. Jérôme sent qu'on le provoque. Que faire ? Il entre et, lentement, se signe puis s'agenouille par révérence envers le mystère de l'Incarnation accompli en ce lieu. Curieusement, son attitude humble et courageuse fait taire les ricaneurs. Après cette profession de foi publique, personne ne provoquera plus le professeur Lejeune, mais on le met à l'écart du groupe.
En août 1989, le roi des Belges, Baudouin Ier, en situation difficile face à son parlement prêt à autoriser l'avortement, prie Jérôme de le conseiller. À la fin de l'entretien, le roi lui propose : "Monsieur le professeur, cela vous ennuierait-il que nous priions ensemble un moment ?". On sait quelle attitude exemplaire le roi prit ensuite dans cette affaire, jusqu'à renoncer même à sa charge pour ne pas offenser Dieu.
A la fin de cette même année, il va témoigner là encore de toute sa rigueur scientifique. L’authenticité du Linceul de Turin fait l’objet de doutes voire de quolibets lancés contre l’Eglise : la datation au carbone 14 viendrait infirmer les espoirs des chrétiens et ridiculiser cet objet de piété. Jérôme Lejeune va montrer lors d’un colloque réunissant les plus grands scientifiques en matière archéologique historique et médicale que la malhonnêteté et l’approximation ne sont pas du côté que l’on croit et que l'état de la science aujourd'hui prouve au contraire l'authenticité du linceul.
Seul bémol, il était devenu très ami avec Wojtyla ...
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
Deo Gratias a écrit:Quelques tranches de vie du Professeur Lejeune ...
"La qualité d'une civilisation se mesure au respect qu'elle porte aux plus faibles de ses membres. Il n'y a pas d'autres critères de jugement" disait le Pr Lejeune.Août 1967 : le professeur Lejeune est convié par l'Association médicale israélienne, à Tel-Aviv. Alternent travaux et excursions ; la première a pour but le lac de Tibériade. "J'entrai dans une petite chapelle de mauvais goût, relate Jérôme... Je m'allongeai de tout mon long pour baiser la trace imaginaire des pas de Celui qui était là". À cet instant, il éprouve un sentiment inconnu : "Un fils retrouvant un Père très aimé, un Père enfin connu, un Maître révéré, un Cœur très sacré découvert, il y avait de tout cela et beaucoup plus...".
Tout fond au feu de ce brasier d'amour : le monde, les honneurs, la réussite, la crainte du jugement de l'autre. Il n'y a plus que le Seigneur, et la nécessité de répondre à sa bonté prévenante.
Lorsque Jérôme rejoint les autres congressistes, une force s'est emparée de lui. Pour quel usage ? Un incident va le mettre sur la voie. En arrivant à Cana, le guide demande si quelqu'un sait la raison de la renommée internationale de la cité. Jérôme prend le micro et, naïvement, raconte l'épisode évangélique des noces et le miracle de l'eau changée en vin. Silence. Puis le guide : "Vous n'y êtes pas du tout ! Ce qui fait l'importance de Cana, c'est la présence des laboratoires de cosmétique Helena Rubinstein !". Éclat de rire général. Jérôme se tait : il se sent impuissant à venger l'outrage que le Christ vient de recevoir sous ses yeux. Voici maintenant Nazareth : en sortant du car, tout le monde se dirige vers la basilique de l'Annonciation. Mais les uns parlent à voix haute, d'autres se livrent à des plaisanteries obscènes sur la visite de l'Ange et la Virginité de Marie. Jérôme sent qu'on le provoque. Que faire ? Il entre et, lentement, se signe puis s'agenouille par révérence envers le mystère de l'Incarnation accompli en ce lieu. Curieusement, son attitude humble et courageuse fait taire les ricaneurs. Après cette profession de foi publique, personne ne provoquera plus le professeur Lejeune, mais on le met à l'écart du groupe.En août 1989, le roi des Belges, Baudouin Ier, en situation difficile face à son parlement prêt à autoriser l'avortement, prie Jérôme de le conseiller. À la fin de l'entretien, le roi lui propose : "Monsieur le professeur, cela vous ennuierait-il que nous priions ensemble un moment ?". On sait quelle attitude exemplaire le roi prit ensuite dans cette affaire, jusqu'à renoncer même à sa charge pour ne pas offenser Dieu.
A la fin de cette même année, il va témoigner là encore de toute sa rigueur scientifique. L’authenticité du Linceul de Turin fait l’objet de doutes voire de quolibets lancés contre l’Eglise : la datation au carbone 14 viendrait infirmer les espoirs des chrétiens et ridiculiser cet objet de piété. Jérôme Lejeune va montrer lors d’un colloque réunissant les plus grands scientifiques en matière archéologique historique et médicale que la malhonnêteté et l’approximation ne sont pas du côté que l’on croit et que l'état de la science aujourd'hui prouve au contraire l'authenticité du linceul.
Seul bémol, il était devenu très ami avec Wojtyla ...
Très intéressant, il y a des points de sa vie que j'ignorais:
etCurieusement, son attitude humble et courageuse fait taire les ricaneurs. Après cette profession de foi publique, personne ne provoquera plus le professeur Lejeune, mais on le met à l'écart du groupe
Jérôme Lejeune va montrer lors d’un colloque réunissant les plus grands scientifiques en matière archéologique historique et médicale que la malhonnêteté et l’approximation ne sont pas du côté que l’on croit et que l'état de la science aujourd'hui prouve au contraire l'authenticité du linceul.
Quant au bémol jp2, espérons qu'il a vu à temps le nœud de vipères quand lequel il s'était embrigadé...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Jérôme Lejeune
Quelques tranches de vie du Professeur Lejeune ...
"La qualité d'une civilisation se mesure au respect qu'elle porte aux plus faibles de ses membres. Il n'y a pas d'autres critères de jugement" disait le Pr Lejeune.
Août 1967 : le professeur Lejeune est convié par l'Association médicale israélienne, à Tel-Aviv. Alternent travaux et excursions ; la première a pour but le lac de Tibériade. "J'entrai dans une petite chapelle de mauvais goût, relate Jérôme... Je m'allongeai de tout mon long pour baiser la trace imaginaire des pas de Celui qui était là". À cet instant, il éprouve un sentiment inconnu : "Un fils retrouvant un Père très aimé, un Père enfin connu, un Maître révéré, un Cœur très sacré découvert, il y avait de tout cela et beaucoup plus...".
Tout fond au feu de ce brasier d'amour : le monde, les honneurs, la réussite, la crainte du jugement de l'autre. Il n'y a plus que le Seigneur, et la nécessité de répondre à sa bonté prévenante.
Lorsque Jérôme rejoint les autres congressistes, une force s'est emparée de lui. Pour quel usage ? Un incident va le mettre sur la voie. En arrivant à Cana, le guide demande si quelqu'un sait la raison de la renommée internationale de la cité. Jérôme prend le micro et, naïvement, raconte l'épisode évangélique des noces et le miracle de l'eau changée en vin. Silence. Puis le guide : "Vous n'y êtes pas du tout ! Ce qui fait l'importance de Cana, c'est la présence des laboratoires de cosmétique Helena Rubinstein !". Éclat de rire général. Jérôme se tait : il se sent impuissant à venger l'outrage que le Christ vient de recevoir sous ses yeux. Voici maintenant Nazareth : en sortant du car, tout le monde se dirige vers la basilique de l'Annonciation. Mais les uns parlent à voix haute, d'autres se livrent à des plaisanteries obscènes sur la visite de l'Ange et la Virginité de Marie. Jérôme sent qu'on le provoque. Que faire ? Il entre et, lentement, se signe puis s'agenouille par révérence envers le mystère de l'Incarnation accompli en ce lieu. Curieusement, son attitude humble et courageuse fait taire les ricaneurs. Après cette profession de foi publique, personne ne provoquera plus le professeur Lejeune, mais on le met à l'écart du groupe.
En août 1989, le roi des Belges, Baudouin Ier, en situation difficile face à son parlement prêt à autoriser l'avortement, prie Jérôme de le conseiller. À la fin de l'entretien, le roi lui propose : "Monsieur le professeur, cela vous ennuierait-il que nous priions ensemble un moment ?". On sait quelle attitude exemplaire le roi prit ensuite dans cette affaire, jusqu'à renoncer même à sa charge pour ne pas offenser Dieu.
A la fin de cette même année, il va témoigner là encore de toute sa rigueur scientifique. L’authenticité du Linceul de Turin fait l’objet de doutes voire de quolibets lancés contre l’Eglise : la datation au carbone 14 viendrait infirmer les espoirs des chrétiens et ridiculiser cet objet de piété. Jérôme Lejeune va montrer lors d’un colloque réunissant les plus grands scientifiques en matière archéologique historique et médicale que la malhonnêteté et l’approximation ne sont pas du côté que l’on croit et que l'état de la science aujourd'hui prouve au contraire l'authenticité du linceul.
Très intéressant en effet, surtout cette déclaration: "La qualité d'une civilisation se mesure au respect qu'elle porte aux plus faibles de ses membres. Il n'y a pas d'autres critères de jugement"
Merci beaucoup, très chère Deo Gratias, pour partager avec nous !
Quant au bémol jp2, espérons qu'il a vu à temps le nœud de vipères quand lequel il s'était embrigadé...
Tout d'accord avec vous, mon cher CONFITEOR ! Un bon fruit ne peut pas être avec les fruits pourris pour longtemps, il faut qu'il cherche d'autres bons fruits pour rester pure et fidèle avec ses frères et sœurs dans le Christ.
Javier- Nombre de messages : 4271
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