Suite de Saint Jean (Chap. X, vv. 22-42) Par Saint Jean Chrysostôme. (extraits)

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Message  ROBERT. Mer 04 Juil 2012, 3:50 pm

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OR, ON FAISAIT À JÉRUSALEM LA FÊTE DE LA DÉDICACE, ET C'ÉTAIT L'HIVER.

— ET JÉSUS SE PROMENANT DANS LE TEMPLE, DANS LA GALERIE DE SALOMON,

LES J.UIFS S'ASSEMBLÈRENT AUTOUR DE LUI ET LUI DIRENT:

JUSQUES À QUAND NOUS TIENDREZ-VOUS L'ESPRIT EN SUSPENS ?

(Chap. X, vv. 22-42)



Par Saint Jean Chrysostôme.




ANALYSE.


1. Duplicité et incrédulité obstinée des J.uifs. Lorsque Jésus-Christ les instruit par ses paroles, ils lui demandent des œuvres, et lorsqu'il fait des miracles, ils lui demandent des paroles.

2. La puissance du Père et du Fils est la même. — Les J.uifs comprennent que Jésus se dit Dieu, et Jésus les laisse, comme toujours, dans cette pensée. — Jésus affirme donc sa divinité. — Saint Chrysostome revient très souvent à ce raisonnement.

3 et 4. (Extraits).





1. Sûrement toute vertu est bonne, mais la douceur et la clémence passant avant toutes les autres, ce sont elles qui montrent que nous sommes hommes, et qui nous distinguent des bêtes; elles qui nous égalent aux anges. Voilà pourquoi Jésus-Christ nous parle souvent de cette vertu, et nous recommande d'être doux et débonnaires. Il ne nous y exhorte pas seulement par ses paroles, mais encore par ses œuvres et son exemple; souffrant tantôt des soufflets, tantôt des injures et des complots, puis demeurant et conversant avec ceux mêmes qui le persécutent. En effet, ceux qui l'avaient appelé possédé et samaritain, qui souvent avaient voulu le faire mourir, qui lui avaient jeté des pierres, ceux-là mêmes viennent autour de lui, et lui font cette question: "Etes-vous le Christ ?" Et, après tant d'outrages et d'embûches, Jésus-Christ ne les rebute point, il leur répond avec une grande douceur.



Mais le sujet demande que nous reprenions les choses de plus haut. "On faisait à Jérusalem , dit l'évangéliste, la fête de la Dédicace, et c'était l'hiver". La fête que célébraient les J.uifs en ce jour était grande et très solennelle; car ils faisaient avec beaucoup de pompe et d'appareil la fête de la construction du Temple, après leur longue captivité de Perse (1). Jésus-Christ était à cette fête. Aux approches de sa mort, il allait souvent dans la Judée. "Les J.uifs s'assemblèrent donc autour de lui, et lui dirent: Jusques à quand nous tiendrez-vous l'esprit en suspens ? Si vous êtes le Christ, dites-le nous clairement". Le Sauveur n'a point dit: Quelle demande me faites-vous ? Vous m'avez souvent appelé possédé, fou, samaritain: vous me croyez contraire à Dieu, et un séducteur, et dernièrement encore vous disiez: "Vous vous rendez témoignage à vous-même, ainsi et votre témoignage n'est point véritable". (Jean VIII, 13) Pourquoi m'interrogez-vous donc et voulez-vous apprendre de moi qui je suis, puisque vous rejetez mon témoignage ?




Jésus ne dit rien de tout cela, quoiqu'il connût bien leur mauvaise intention. Et en effet, à juger d'eux par la manière dont ils s'étaient assemblés autour de lui, et avaient dit: "Jusques à quand nous tiendrez-vous l'esprit en suspens ?" ils semblaient avoir quelque amour pour lui, et on aurait pu croire qu'un sincère désir de connaître la vérité les portait à lui faire cette demande. Mais
CES FAISEURS DE QUESTIONS étaient de méchants esprits et des fourbes. Comme il ne leur était pas facile de calomnier les œuvres de Jésus-Christ, ils CHERCHAIENT À LE SURPRENDRE DANS SES PAROLES, ILS EN DÉTOURNAIENT LE SENS ET LUI ADRESSAIENT DE FRÉQUENTES QUESTIONS, ESPÉRANT LE RÉFUTER ET LE CONFONDRE PAR SON PROPRE LANGAGE; et comme il n'y avait pas moyen de blâmer ses œuvres, ils cherchaient l'occasion de le censurer sur ses paroles; c'est pourquoi ils disaient: "Dites-nous".



1. De Perse: saint Chrysostome nomme souvent la Perse pour la Babylonie et l'Assyrie.




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Message  ROBERT. Mer 04 Juil 2012, 3:53 pm

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(Chap. X, vv. 22-42)



Par Saint Jean Chrysostôme.



ANALYSE.


1. Duplicité et incrédulité obstinée des J.uifs. Lorsque Jésus-Christ les instruit par ses paroles, ils lui demandent des œuvres, et lorsqu'il fait des miracles, ils lui demandent des paroles.

2. La puissance du Père et du Fils est la même. — Les J.uifs comprennent que Jésus se dit Dieu, et Jésus les laisse, comme toujours, dans cette pensée. — Jésus affirme donc sa divinité. — Saint Chrysostome revient très souvent à ce raisonnement.

3 et 4. (Extraits.)





1. (suite) Mais ce que vous demandez, il l'a souvent déclaré; il a formellement, dit à la Samaritaine: "C'est moi qui vous parle" (Jean IV, 26); il a dit à l'aveugle: "Vous l'avez vu; et c'est celui-là même qui vous parle". (Jean II, 37) Il le leur a dit aussi à eux-mêmes, mais en d'autres termes. Et s'ils avaient eu du bon esprit et du sens; s'ils avaient bien voulu examiner la chose, ils auraient reconnu et confessé pour le Christ celui qui, par ses œuvres, leur avait souvent prouvé qu'il l'était. Considérez maintenant leur méchanceté. Quand il prêche et les instruit par ses paroles, ils disent: "Quel miracle faites-vous ?" Et lorsque, par ses œuvres et ses miracles, il découvre et manifeste ce qu'il est, ils lui disent: "Si vous êtes le Christ, dites-le-nous clairement".



Lorsque les œuvres le crient et le publient, ils demandent des paroles, et lorsque les paroles le leur annoncent, ils demandent des œuvres; ainsi ils ne sont point d'accord avec eux-mêmes. Mais la suite a bien fait voir, qu'ils ne l'avaient pas interrogé pour s'instruire et connaître la vérité, car ils jettent incontinent des pierres à celui même qu'ils font mine de vouloir croire sur son propre témoignage, si seulement il ouvre la bouche pour se le rendre. C'est donc avec un esprit malin et par une mauvaise intention qu'ils s'assemblent autour de lui et le pressent de se déclarer. La manière aussi dont ils l'interrogent montre une grande animosité: "Dites-nous clairement si vous êtes le Christ". Mais il leur parlait publiquement dans leurs fêtes solennelles où il se trouvait toujours, et il ne disait rien en secret; c'est pour cela qu'ils lui disent d'une manière flatteuse: "Jusques à quand nous tiendrez-vous l'esprit en suspens ?" pour tâcher de tirer quelque chose de sa bouche, qui leur donne lieu de l'accuser.




Ce n'est pas seulement par là qu'on prouve qu'ils l'interrogeaient malicieusement, non pour s'instruire, mais pour le surprendre dans ses paroles, et avoir de quoi le calomnier. On le prouve encore par bien d'autres endroits. Lorsqu'ils lui envoyèrent faire cette question: "Nous est-il libre de payer le tribut à César, ou de ne le pas payer ?" (Matthieu XXII, 17) Lorsqu'ils tinrent lui demander s'il était permis à un homme de répudier sa femme (Matthieu XIX, 3); et lorsqu'ils l'interrogèrent sur la femme qu'on disait avoir eu sept maris (Matthieu XXII, 25), ils firent assez connaître qu'ils ne lui avaient fait toutes ces questions que par malice, et dans le dessein de le surprendre et non de s'instruire. Mais alors Jésus les reprit, en leur disant: "Hypocrites, pourquoi me tentez-vous ?" (Matthieu XXII, 13) Faisant connaître qu'il voyait ce qui se passait dans le secret de leur cœur. Mais ici il ne leur dit rien de semblable, pour nous apprendre qu'il ne faut pas toujours faire des reproches à ceux qui nous tendent des pièges, et qu'il faut souffrir bien des choses avec douceur et avec résignation.





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(Chap. X, vv. 22-42)



Par Saint Jean Chrysostôme.



ANALYSE.


1. Duplicité et incrédulité obstinée des J.uifs. Lorsque Jésus-Christ les instruit par ses paroles, ils lui demandent des œuvres, et lorsqu'il fait des miracles, ils lui demandent des paroles.

2. La puissance du Père et du Fils est la même. — Les J.uifs comprennent que Jésus se dit Dieu, et Jésus les laisse, comme toujours, dans cette pensée. — Jésus affirme donc sa divinité. — Saint Chrysostome revient très souvent à ce raisonnement.

3 et 4. (Extraits).





1. (suite) Comme donc il y avait de la folie à demander le témoignage de la parole, là où les œuvres parlaient d'elles-mêmes, et publiaient hautement ce qu'il était; voici de quelle manière leur répond Jésus-Christ, faites-y attention, mon cher auditeur. D'abord, il leur insinue que c'est sans sujet qu'ils lui font cette demande, et non pour s'instruire et connaître la vérité; ensuite il leur montre que par ses œuvres il leur a plus clairement déclaré ce qu'il est, qu'il ne le ferait par ses paroles mêmes. Car il dit: "Je vous l'ai souvent dit, et vous ne me croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, rendent témoignage de moi (Jean X, 25)".



Jésus leur fait cette réponse, parce que ceux qui parmi eux étaient les plus doux et les plus modérés, se disaient souvent les uns aux autres: "Car un méchant homme ne peut pas faire de tels prodiges" (Jean IX, 16); et encore: "Le démon ne peut pas ouvrir les yeux des aveugles". (Jean X, 21) Et derechef: "Personne ne saurait faire de si grands miracles, si Dieu n'est avec lui". (Jean III, 2) Et aussi voyant les miracles qu'il faisait, ils disaient: "Ne serait-ce point le Christ ?" Mais d'autres disaient: "Quand le Christ viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en fait celui-ci ?"(Jean VII, 31) Au reste, ces mêmes J.uifs, qui demandaient le témoignage de la parole, ont voulu croire en lui sur celui de ses œuvres, disant: "Quel miracle faites-vous, afin que, le voyant, nous vous croyions ? "




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(Chap. X, vv. 22-42)




Par Saint Jean Chrysostôme.



ANALYSE.


1. Duplicité et incrédulité obstinée des J.uifs. Lorsque Jésus-Christ les instruit par ses paroles, ils lui demandent des œuvres, et lorsqu'il fait des miracles, ils lui demandent des paroles.

2. La puissance du Père et du Fils est la même. — Les J.uifs comprennent que Jésus se dit Dieu, et Jésus les laisse, comme toujours, dans cette pensée. — Jésus affirme donc sa divinité. — Saint Chrysostome revient très souvent à ce raisonnement.

3 et 4. (Extraits).


2. Comme ils faisaient donc semblant alors qu'ils croiraient sur sa parole, eux qui n'avaient point cru à tant et de si grandes œuvres , Jésus-Christ leur reproche leur malice et leur méchanceté, en disant: "Si vous ne croyez pas à mes œuvres, comment croirez-vous à mes paroles ?" C'est pourquoi la demande que vous me faites est vaine et inutile. "Mais je vous ai déclaré qui je suis", dit-il, et vous ne me croyez point, parce que vous n'êtes pas de mes brebis (Jean X, 26)". Le devoir de pasteur, je l'ai entièrement rempli; mais si vous ne me suivez pas, votre refus ne vient point de ce que je ne suis point le pasteur, mais de ce que vous n'êtes pas de mes brebis. Car "mes brebis," dit-il, "entendent ma voix, et me suivent (Jean X, 27)": "et je leur donne la vie éternelle (Jean X, 28)" : "et elles ne périront jamais, et nul ne peut les ravir d'entre mes mains, parce que mon Père, qui me les a données, est plus grand que toutes choses, et personne ne les saurait ravir de la main de mon Père (Jean X, 29)". "Mon Père et moi, nous sommes une même chose (Jean X, 30)".



Remarquez, mes chers frères, cette grande miséricorde de Jésus-Christ: en rejetant ces malheureux, il les exhorte pourtant encore à le suivre. "Vous ne m'écoutez pas", leur dit-il, «parce que vous n'êtes pas de mes brebis ": mais celles qui me suivent sont de ma bergerie. Et il leur parlait de la sorte, afin qu'ils tâchassent d'être de ses brebis. Ensuite, après, leur avoir exposé le bien et l'avantage qu'il leur en reviendrait, le Sauveur les excite et les anime, pour leur inspirer le désir de le suivre.



Quoi donc ! dira-t-on, si c'est à cause de la puissance du Père que nul ne ravit les brebis, s'ensuit-il que vous, vous n'ayez pas le pouvoir ou le talent de les garder ? Non, certes, ce n'est point là le sens de ces paroles; Jésus-Christ, pour vous apprendre qu'il a dit: "Mon Père qui me les a données" , afin que les J.uifs ne l'accusassent pas de nouveau d'être contraire à Dieu; Jésus-Christ, dis-je, après avoir dit: "Nul ne les ravira de mes mains", continue son discours, faisant connaître et déclarant que sa main et celle de son Père ne sont qu'une seule main. Si cela n'était pas ainsi, il devait dire: Mon Père, qui me les a données, est plus grand que toutes choses, et personne ne peut les ravir d'entre mes mains. Or, il n'a pas dit ainsi, mais: "Et personne ne les saurait ravir de la main de mon Père".



Après quoi, de peur que vous ne pensiez qu'il n'a pas la force de garder lui-même les brebis, et que c'est par la puissance de son Père qu'elles sont en sûreté, il a ajouté: "Mon Père et moi, nous sommes une même chose"; comme s'il disait: Je n'ai pas dit que personne ne les ravirait à cause de la puissance de mon Père, comme si je n'avais pas moi-même la puissance de les garder. "Car mon Père et moi, nous sommes une même chose", c'est-à-dire, ici, quant à la puissance. En effet, c'était là de quoi il parlait alors. Or, si la puissance est la même, il est évident que la substance est la même. En vain les J.uifs recourent à tous les moyens, complots, exclusions de la synagogue, Jésus-Christ dit que c'est en vain qu'ils ont machiné toutes ces choses; car les brebis sont entre les mains de son Père, comme dit le prophète: "J'ai représenté sur mes mains, vos murs". (Isaïe XLIX, 16) Et pour montrer qu'il n'y a qu'une seule main, Jésus dit tantôt ma main tantôt la main de mon Père. Lorsque vous entendez parler de main, ne vous figurez rien de sensible, mais entendez qu'il s'agit de la vertu, de la puissance.





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(Chap. X, vv. 22-42)



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ANALYSE.


1. Duplicité et incrédulité obstinée des J.uifs. Lorsque Jésus-Christ les instruit par ses paroles, ils lui demandent des œuvres, et lorsqu'il fait des miracles, ils lui demandent des paroles.

2. La puissance du Père et du Fils est la même. — Les J.uifs comprennent que Jésus se dit Dieu, et Jésus les laisse, comme toujours, dans cette pensée. — Jésus affirme donc sa divinité. — Saint Chrysostome revient très souvent à ce raisonnement.

3 et 4.(Extraits).




2. (suite) Au reste, si personne n'avait ravi les brebis des mains de Jésus-Christ que parce que le Père lui avait communiqué la puissance de les garder, il aurait été inutile d'ajouter: "Mon Père et moi nous sommes une même chose". Si le Fils était moins grand que le Père, ce serait là une parole vaine et téméraire. Certainement, par ces paroles, Jésus. Christ ne déclare autre chose que l'égalité de puissance: les J.uifs l'ayant bien compris, le lapidaient pour cela même qu'il se faisait égal à son Père; et Jésus ne dit rien pour leur ôter cette pensée. Cependant, s'il l'avait faussement imaginé, il aurait dû le leur faire connaître et leur dire: Pourquoi me traitez-vous de la sorte ? Je n'ai point dit cela pour m'attribuer une puissance égale à celle de mon Père. Au contraire, lors même qu'ils sont le plus en fureur et le plus animés contre lui, il confirme ce sentiment et le prouve. Il ne se justifie pas d'avoir mal parlé, ni d'avoir dit une chose fausse; au contraire, il les reprend de ce qu'ils n'ont pas de lui la juste opinion qu'ils en doivent avoir.




Car, comme ils disaient: "Ce n'est pas pour aucune bonne œuvre que nous vous lapidons, mais à cause de votre blasphème, et parce qu'étant homme, vous vous faites Dieu (Jean X, 33)"; Jésus leur repartit, écoutez-le bien: "Si l'Ecriture appelle Dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (Jean X, 35), pourquoi dites-vous que je blasphème, parce, que j'ai dit que je suis Fils de Dieu (Jean X, 36) ?" C'est-à-dire, si l'on ne blâme pas de se dire Dieux, ceux qui, par grâce, ont reçu ce titre, de quel droit et pour quelle raison me faites-vous un crime de me dire Dieu, à moi qui suis Dieu par ma nature ? Mais le Sauveur n'a point parlé ainsi, c'est plus tard qu'il établit ce point, après avoir préalablement modéré et atténué son langage, en disant: "Moi que mon Père a sanctifié et envoyé" c'est après avoir apaisé leur fureur, qu'il en vient à une affirmation expresse: mais en attendant, afin qu'ils écoutassent et crussent ce qu'il disait, il a parlé plus simplement et plus grossièrement; c'est plus tard qu'il élève leur esprit à des idées plus hautes et plus sublimes, en leur disant: "Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas (Jean X, 37). Mais si je les fais, quand vous ne me voudriez pas croire, croyez à mes œuvres (Jean X, 38)". Faites-vous bien attention à la manière dont Jésus-Christ prouve, comme j'ai dit, qu'il n'est en rien moins grand que le Père, et qu'il lui est tout à fait égal ? Comme on ne pouvait pas voir sa substance, il démontre et manifeste son égalité de puissance par l'égalité et "l'identité" de ses œuvres.






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(Chap. X, vv. 22-42)



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ANALYSE.


1. Duplicité et incrédulité obstinée des J.uifs. Lorsque Jésus-Christ les instruit par ses paroles, ils lui demandent des œuvres, et lorsqu'il fait des miracles, ils lui demandent des paroles.

2. La puissance du Père et du Fils est la même. — Les J.uifs comprennent que Jésus se dit Dieu, et Jésus les laisse, comme toujours, dans cette pensée. — Jésus affirme donc sa divinité. — Saint Chrysostome revient très souvent à ce raisonnement.

3 et 4.(Extraits).




3. Mais, je vous prie, que croirons-nous ? "Nous croirons ce que dit Jésus-Christ: Je suis dans mon Père, et mon Père est en moi (Jean X, 38)". Car, dit-il, je ne suis rien autre chose, sinon ce qu'est le Père, tout en demeurant Fils; et le Père n'est rien autre chose, sinon ce qu'est le Fils, tout en demeurant Père. Et celui qui me connaît, connaît aussi le Père, et il sait ce qu'est le Fils. Que si la puissance du Fils était moins grande, nous ne connaîtrions par lui le Père que d'une manière trompeuse; car, soit puissance, soit substance, on ne peut pas connaître une chose par une autre. "Les poldève tâchèrent alors de le prendre, mais il s'échappa de leurs mains (Jean X, 39), et s'en alla au-delà du Jourdain, au lieu même où Jean d'abord avait baptisé (Jean X, 40). Plusieurs vinrent l'y trouver, et ils disaient: Jean n'a fait aucun miracle (Jean X, 41). Et tout ce que Jean a dit de celui-ci s'est trouvé véritable (Jean X, 42). C'est la coutume de Jésus-Christ de se retirer aussitôt après qu'il a dit quelque chose d'élevé et de sublime: cédant à la fureur des J.uifs, pour l'apaiser et l'étouffer par son absence. C'est ce qu'il fait encore dans cette occasion.





Mais pourquoi l'évangéliste marque-t-il le lieu où alla Jésus-Christ ? C'est afin de vous apprendre qu'il fut en cet endroit pour rappeler aux J.uifs là mémoire de ce que Jean avait fait, de ce qu'il avait dit du témoignage qu'il avait rendu. Ils se souvinrent donc de Jean, aussitôt qu'ils furent arrivés en ce lieu; c'est pourquoi ils disent: "Jean n'a fait aucun miracle". Autrement, de quoi aurait-il servi de rapporter cette circonstance ? C'est donc parce que le lieu les fit souvenir de Jean-Baptiste et de son témoignage, que l'évangéliste la rapporte. Au reste, il est à remarquer que leur raisonnement est juste et très vrai. Jean, disent-ils, n'a fait aucun miracle: celui-ci en fait, donc en cela même, se montre visiblement la supériorité de celui-ci, et son excellence au-dessus de l'autre. Si donc nous avons cru celui qui ne faisait aucun miracle, à plus forte raison devons-nous croire celui-ci ? Ensuite, comme Jean, qui avait rendu témoignage, n'avait point fait de miracles, de peur que pour cela seul on ne le regardât comme indigne de rendre témoignage, ils ajoutent: quoique Jean n'ait point fait de miracles, néanmoins tout ce qu'il a dit de Jésus-Christ s'est trouvé véritable. De sorte que ce n'est plus Jésus-Christ qui est jugé digne de foi sur le témoignage de Jean; c'est Jean dont les œuvres de Jésus-Christ établissent la véracité.





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ANALYSE.

1. Duplicité et incrédulité obstinée des J.uifs. Lorsque Jésus-Christ les instruit par ses paroles, ils lui demandent des œuvres, et lorsqu'il fait des miracles, ils lui demandent des paroles.

2. La puissance du Père et du Fils est la même. — Les J.uifs comprennent que Jésus se dit Dieu, et Jésus les laisse, comme toujours, dans cette pensée. — Jésus affirme donc sa divinité. — Saint Chrysostome revient très souvent à ce raisonnement.

3 et 4. (Extraits).





3. (suite) "Il y en eut beaucoup qui crurent en lui (Jean X, 42)". Plusieurs choses les attiraient: le souvenir des paroles de Jean-Baptiste, de ce qu'il avait dit de Jésus qu'il était plus grand et plus puissant que lui; qu'il était la lumière, la vie, la vérité, et le reste; comme aussi le souvenir de la voix qui s'était fait entendre du haut du ciel, du Saint-Esprit qui s'était montré en forme de colombe, et qui l'avait fait connaître à tous. A quoi il y avait encore à ajouter l'évidente preuve résultant des miracles, laquelle confirmait tout le reste. S'il faut croire Jean, disaient-ils, à plus forte raison faut-il croire Jésus: si nous avons cru à celui-là, sans qu’il [n’]ait fait aucun miracle, nous devons à plus forte raison ajouter foi à celui-ci qui a pour lui, outre le témoignage de Jean, la preuve qui résulte des miracles. Ne remarquez-vous pas de quelle utilité leur a été ce lieu, combien il leur a été avantageux de s'être séparé des méchants ? Voilà pourquoi Jésus les retire souvent de cette société.



Dans l'ancienne loi, Dieu a de même retiré son peuple de la société dés méchants: il a séparé les J.uifs des Egyptiens; il les a conduits dans le désert pour les former, les instruire de ses lois et de ses préceptes. Il nous exhorte aussi à faire de même, et il nous ordonne de fuir les places publiques, le tumulte et la foule, et à nous enfermer dans notre chambre (Matthieu VI, 6), pour y faire tranquillement nos prières. Un vaisseau, qui n'est point agité de la tempête, fait une heureuse navigation, et l'âme qui est exempte de tous soins vit dans la paix et la tranquillité, comme si déjà elle était arrivée au port. Voilà pourquoi
les femmes qui gardent généralement la maison devraient être plus appliquées à la philosophie, à la contemplation des choses célestes que les hommes. Voilà pourquoi Jacob, qui demeurait dans sa maison, loin du tumulte, était un homme plus simple qu'Esaü: car ce n'est pas sans intention que l'Écriture dit de lui, qu' "il demeurait dans la tente de son père". (Genèse XXV, 27)


3. EXTRAITS :

…La femme… peut recueillir son esprit, s'appliquer et à la prière et à la lecture, et aux autres exercices de la philosophie….




… Elle peut s'y exercer à l'étude de la sagesse et calmer l'esprit agité de son mari, lorsqu'il revient chez lui; elle peut l'adoucir et dissiper ses inutiles et chagrinantes pensées qui le tourmentent, et le renvoyer ensuite débarrassé des soins et des affaires dont il a fatigué sa tête au dehors, emportant avec lui ce qu'il a appris de bon auprès de sa femme….







Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.

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Gras et
police ajoutés.
à suivre…
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Suite de Saint Jean (Chap. X, vv. 22-42) Par Saint Jean Chrysostôme.  (extraits) Empty Re: Suite de Saint Jean (Chap. X, vv. 22-42) Par Saint Jean Chrysostôme. (extraits)

Message  ROBERT. Jeu 05 Juil 2012, 4:17 pm

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Suite de Saint Jean (Chap. X, vv. 22-42) Par Saint Jean Chrysostôme.  (extraits) Saint_16


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OR, ON FAISAIT À JÉRUSALEM LA FÊTE DE LA DÉDICACE, ET C'ÉTAIT L'HIVER.

— ET JÉSUS SE PROMENANT DANS LE TEMPLE, DANS LA GALERIE DE SALOMON,

LES J.UIFS S'ASSEMBLÈRENT AUTOUR DE LUI ET LUI DIRENT:

JUSQUES À QUAND NOUS TIENDREZ-VOUS L'ESPRIT EN SUSPENS ?

(Chap. X, vv. 22-42)



Par Saint Jean Chrysostôme.



ANALYSE.


1. Duplicité et incrédulité obstinée des J.uifs. Lorsque Jésus-Christ les instruit par ses paroles, ils lui demandent des œuvres, et lorsqu'il fait des miracles, ils lui demandent des paroles.

2. La puissance du Père et du Fils est la même. — Les J.uifs comprennent que Jésus se dit Dieu, et Jésus les laisse, comme toujours, dans cette pensée. — Jésus affirme donc sa divinité. — Saint Chrysostome revient très souvent à ce raisonnement.

3 et 4. (Extraits).





4. EXTRAITS :


...Déborah, Judith, et plusieurs autres, ont parfaitement bien rempli la fonction de général d'armée. Saint Paul dit: "Que savez-vous, ô femme, si vous ne sauverez point votre mari ?" (I Corinthiens VII, 16) Et l'Écriture nous apprend que dans l'heureux siècle des apôtres, [les Perside,] LES MARIE, LES PRISCILLE (Romains XVI) SE SONT COURAGEUSEMENT EXPOSÉES AUX COMBATS APOSTOLIQUES…


… la vieillesse ne détruit pas cet ornement [chasteté et pureté], la maladie ne le ternit point…


… la beauté de l'âme n'est sujette à aucune maladie, ni à la vaine gloire…


… Étudions-nous à parer nos âmes de ces précieux ornements, afin que nous vivions ici en paix et en liberté, et que nous acquérions un jour les biens futurs, que je vous souhaite à tous, par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui soit la gloire, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.





Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.

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Police et majuscules ajoutée.
à suivre…



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