Mise en garde contre la nouvelle liturgie de la Messe
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Mise en garde contre la nouvelle liturgie de la Messe
Mise en garde
contre la nouvelle liturgie
de la Messe
contre la nouvelle liturgie
de la Messe
Déclaration envoyée à tous les évêques d'Allemagne avant l'assemblée plénière des évêques européens de langue allemande du 23 septembre 1974 à Salzbourg.
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I. Caractère de la rupture accomplie par la nouvelle liturgie de la Messe.
L'assemblée plénière des évêques européens de langue allemande se réunira à Salzbourg pour approuver une fois pour toutes la nouvelle liturgie en langue allemande.
Si l'on en croit les déclarations de nombreux ecclésiastiques qui ont des charges importantes, cette nouvelle liturgie issue du second Concile du Vatican, doit prendre la place du Saint Sacrifice de la Messe tel qu'on le célébrait depuis les origines de l'Eglise et tel qu'il fut codifié par le Pape Saint Pie V.
Nous nous trouvons donc en face du danger de voir la sainte Messe traditionnelle interdite également en Allemagne et en Autriche (comme elle l'est déjà en Suisse par décision de la Conférence épiscopale de ce pays).
Mais alors une question se pose à la conscience de tout fidèle : un rite, sanctifié et garanti par toute la Tradition catholique, peut-il être interdit par l'Eglise (le Pape ou quelque conférence épiscopale) sans manifester la rupture consciente et voulue avec cette même Tradition ? Une telle interdiction de célébrer la Messe, cœur du Catholicisme, constituerait un acte manifeste d'infidélité envers l'Eglise.
Extraits - Dr Wigand SIEBEL,
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Monique- Nombre de messages : 13758
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Déclaration envoyée à tous les évêques d'Allemagne avant l'assemblée plénière des évêques européens de langue allemande du 23 septembre 1974 à Salzbourg.
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I. Caractère de la rupture accomplie par la nouvelle liturgie de la Messe.
D'aucun parmi les fidèles craignent ce schisme parce qu'ils perçoivent que cette interdiction briserait l'unité de l'Eglise.
D'autres, au contraire, désirent le schisme car, pensent-ils, la situation alors deviendra claire et l'on verra ainsi qui est de la véritable Eglise et qui n'en est pas.
Pourtant ce schisme redouté par les uns, désiré par d'autres est déjà là, en fait, même si on ne le perçoit pas encore nettement.
En effet, un mouvement extrêmement puissant, notoirement schismatique par sa tendance, existe et sème le trouble dans l'Eglise. Qui n'a constaté l'enseignement dégradé des professeurs de théologie, la passivité des évêques incapables d'agir, la destruction de la morale et de la culture chrétiennes, les si nombreux retours des prêtres à l'état laïc, l'immense dégradation de la foi ?
Tous ces faits n'ont pas provoqué ce mouvement schismatique que nous signalons, ils en sont la conséquence et la manifestation.
Extraits - Dr Wigand SIEBEL,
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Monique- Nombre de messages : 13758
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I. Caractère de la rupture accomplie par la nouvelle liturgie de la Messe.
Les changements sont devenus innombrables ; tous les rites ont été remaniés et la plupart en subissant de profondes transformations. Qu'il s'agisse des funérailles ou du baptême, des rites de la dédicace d'une église ou du sacrement de confirmation, de l'extrême-onction ou de l'ordination sacerdotale, qu'il s'agisse même du précieux rituel de la sainte Messe, rien n'est resté intact, tout a été bouleversé.
On n'a même pas redouté de porter la main sur le Saint des Saints, qui est le Mysterium fidei, sur les paroles de la transsubstantiation ; et ce, contre toute piété, contre tout bon sens, et contre des préceptes clairs et nets de l'Eglise. En effet, pour ne citer que le dernier Concile, à l'article 23 de sa Constitution sur la Liturgie, il dit avec insistance : « Aucune nouveauté ! ne doit être introduite, à moins qu'il soit évident que l'intérêt de l'Eglise la réclame. »
Mais alors, puisque tous les rites de l'Eglise ont été changés en un temps si court et qu'une transformation aussi importante n'a pu se faire sans changer l'identité de l'Eglise, il nous faut conclure par une évidence : tous ceux qui suivent ces rites nouveaux ont fait le pas qui les sépare de l'Eglise catholique traditionnelle, ils ont fait schisme. Devant pareille évidence, il n'y a plus qu'une solution : faire marche arrière sans hésiter.
Extraits - Dr Wigand SIEBEL,
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Monique- Nombre de messages : 13758
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I. Caractère de la rupture accomplie par la nouvelle liturgie de la Messe.
Que l'Eglise catholique est actuellement défigurée par un mouvement à caractère schismatique d'une portée immense et ce, grâce à la nouvelle liturgie qui est un de ses instruments les plus importants et les plus efficaces.
Qu'une telle rupture de l'Eglise avec l'ensemble de sa Tradition ait pu arriver sans qu'il y ait eu préméditation, est absolument impensable. Pour avoir une explication suffisante du phénomène exposé, il faut admettre qu'au sein même de l'Eglise s'était constituée une communauté différente qui pensait et croyait autrement que l'Eglise ne l'avait fait jusqu'à présent. Et comme toute nouvelle communauté recherche des signes pour rallier ses membres, la nouvelle liturgie est devenue le signe essentiel de cette communauté différente, de ce mouvement progressiste qui s'est constitué à l'intérieur de l'Eglise et qui tend à l'envahir.
Faut-il condamner la nouvelle liturgie uniquement parce que son apparition coïncide avec les transformations des autres rites ? Certainement pas. Pour juger sainement d'une transformation, il convient de se demander CE qui a été changé.
S'il est une chose que nous pouvions considérer comme établie fermement, définitivement et à l'abri de tout changement ou d'adaptation possible même quant à la forme, ce sont les paroles de la consécration du Canon de la Messe. Le Concile de Florence ne les a-t-il pas fixées définitivement et expressément de toute son autorité magistrale extraordinaire lorsqu'il déclare : « La forme des paroles dont la sainte Eglise romaine avait toujours l'habitude de se servir pour la consécration du Corps et du Sang du Seigneur, nous jugeons bon de l'insérer présentement. Pour la consécration du Corps elle utilise comme forme ces paroles : Hoc est enim corpus meum ; et pour le Sang : Hic est enim . calix sanguinis mei, novi et œterni testamenti, mysterium fidei, qui pro vobis et pro multis effunditur in remissionem peccatorum. » (Denz. 715.)
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I. Caractère de la rupture accomplie par la nouvelle liturgie de la Messe.
Si ce texte du Concile ne constitue pas une définition irréformable, il comporte au moins une autorité doctrinale hors de pair, qui confirme la doctrine commune et dont, par conséquence, il n'est pas permis de s'écarter. Et pourtant, dans le texte officiel de la nouvelle liturgie, les paroles de la consécration ont été changées. Sans doute les transformations ne portent pas sur de longs passages et, apparemment, elles ne sont pas profondes. Néanmoins, on est en droit de se demander pourquoi elles ont été introduites puisqu'une modification ne doit intervenir que si « un besoin véritable et évident de l'Eglise » l'exige ?
Quel besoin présumé impérieux pouvait justifier un tel changement ? Absolument aucun. Pourquoi ? Parce que le maintient des paroles de la consécration témoigne de la constance de l'Eglise et de l'immutabilité de sa vérité et, à ce titre, elles ne peuvent être changées. Ce changement, nullement fondé, ne se justifie que par la volonté de manifester la rupture par un signe visible.
Voici les deux modifications : « quod pro vobis tradetur — livré pour vous » a été ajouté aux paroles de la consécration du Corps du Christ et « mysterium fidei » a été supprimé de la formule de consécration du Précieux Sang.
Le « mysterium fidei » introduit le passage qui a été ajouté et dont les paroles sont adressées par le peuple à Jésus-Christ : « Nous annonçons ta mort, Seigneur, et nous proclamons ta Résurrection jusqu'à ton retour. » Cette acclamation donne un ton récitatif au fait liturgique et aux paroles du Christ, qui deviennent ainsi un simple récit faisant seulement mémoire de la Cène. Alors que, d'après la conception ancienne, le fait liturgique ne se contentait pas de proclamer seulement mais il réalisait l'action même du Christ. De plus, l'acclamation du peuple met en question, du point de vue de la forme, l'unité des prières du Canon, car celles-ci ne s'adressent normalement qu'à Dieu le Père. Enfin le fait de reporter l'attention sur le retour futur et lointain du Seigneur au moment même où le Christ est présent sur l'autel avec son Corps et son Ame, sa Divinité et son Humanité, donne encore à réfléchir.
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On est encore plus frappé de constater (et ce n'est sans doute pas par un innocent hasard !) que la nouvelle liturgie, après avoir transformé les paroles de la consécration ne les fait aucunement ressortir dans la typographie comme quelque chose d'important en soi.
Ainsi on ne peut nullement les différencier du reste. Elles se trouvent dissimulées parmi les paroles rapportées du Christ. Cela n'indique-t-il pas, de façon éloquente, ce que par ailleurs on tait honteusement pour ne pas effrayer les simples fidèles?
En somme, on ne veut plus voir dans les saintes paroles une formule consécratoire opérant sacramentellement, mais uniquement un élément du récit biblique qu'on relate.
Cela seul, beaucoup plus que ce que nous avons dit plus haut, constitue une rupture flagrante avec la Tradition. Et comme les quatre canons de la nouvelle liturgie — l'ancien canon romain, considérablement modifié, et les trois nouveaux canons trouvent leur unité uniquement dans leur nouvelle conclusion et dans la nouvelle formule modifiée de la consécration, il nous faut constater que de facto la nouvelle liturgie a rompu avec la célébration catholique du Saint Sacrifice.
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I. Caractère de la rupture accomplie par la nouvelle liturgie de la Messe.
Si la célébration du Saint Sacrifice de la Messe dans sa forme traditionnelle était interdite, cette interdiction confirmerait officiellement l'incompatibilité des deux rites. Alors la question suivante ne pourrait pas ne pas se poser : laquelle des deux constitue le cœur de l'Eglise, la sainte Messe traditionnelle ou la nouvelle célébration eucharistique ? Cette question trouve sa réponse dans l'interdiction même.
Mais attention ! si la sainte Messe, telle qu'elle fut célébrée à travers les siècles et jusqu'à nos jours, était proscrite, on affirmerait par là et on exprimerait sans ambiguïté qu'elle est insuffisante, douteuse ou fausse ; autrement il n'y aurait pas à l'interdire.
Pareille affirmation est intolérable à la foi catholique car elle laisse entendre que l'Eglise, qui a vécu depuis ses origines jusqu'à maintenant avec une liturgie douteuse n'est pas assistée du Saint-Esprit.
Mais si cette affirmation n'est pas possible pour la foi catholique, et elle ne l'est pas, car, pour l'essentiel, l'Ordo Missae traditionnel remonte qui existe et tire son origine de l'Eglise des premiers temps, il faut reconnaître que la nouvelle liturgie exprime une rupture secrètement réalisée avec l'Eglise traditionnelle ; de ce fait, elle est animée par un esprit qui ne peut s'accorder avec l'esprit de l'Eglise ; à ce titre, elle est plus que douteuse et doit être rejetée.
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I. Caractère de la rupture accomplie par la nouvelle liturgie de la Messe.
A ce raisonnement on pourrait nous opposer : le Pape Pie V n'a-t-il pas, lui aussi, interdit les façons de célébrer en usage jusqu'alors lorsque, s'appuyant sur les conclusions du Concile de Trente, il codifia la célébration de la Sainte Messe ? Nullement.
Cette véritable réforme ne bouleversait rien ; elle ne visait qu'à sauvegarder la pureté de l'action qui s'accomplit dans le plus grand de tous les secrets, dans le Sacrificium Missae. Le but de cette réforme était aussi d'assurer la plus grande garantie possible de dignité, de noblesse et de fécondité spirituelle dans la célébration de la sainte Messe.
Par conséquent cette réforme n'avait rien d'autre en vue que de s'élever contre de fausses doctrines, contre des coutumes particulières qui ne convenaient pas assez et contre l'envahissement de rites particuliers qui obscurcissaient l'unité.
Cette réforme était tellement inspirée par le respect de la Tradition, qui manifeste l'Esprit de Dieu, que les rites particuliers exempts de toute fantaisie ou dégénérescence liturgique, et qui avaient au moins deux cents ans d'existence, purent subsister.
Certains sont encore utilisés de nos jours, par exemple, à Braga, à Milan et à Tolède ; en Allemagne aussi, pour la même raison, dans plusieurs évêchés, notamment à Munster et à Cologne, on a célébré la Messe selon d'anciens ordos jusqu'au siècle dernier.
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I. Caractère de la rupture accomplie par la nouvelle liturgie de la Messe.
Ainsi donc si la nouvelle liturgie avec l'ampleur de tous les problèmes qu'elle soulève était adoptée, et si en même temps la sainte Messe traditionnelle, avec son exactitude hors de doute, était interdite, il faudrait plus que jamais en déduire que la nouvelle liturgie veut être l'expression d'une nouvelle communauté, qui non seulement se détache nettement de la Tradition de l'Eglise mais qui cherche à ligaturer la continuation de la vie de l'Eglise en ceux qui ne sont pas de son nouvel esprit.
Cela nous conduit à une autre conclusion :
Par l'escamotage de vérités fondamentales, la nouvelle liturgie porte en elle le signe du schisme.
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Monique- Nombre de messages : 13758
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II. Pertes essentielles.
La structure et le déroulement des rites de la sainte Messe deviennent compréhensibles si l'on considère l'action intime qui s'y opère ; car cette structure et ces rites sont l'expression vivante de cette action et de la foi. Ceci étant, nous pouvons juger une nouvelle liturgie à la lumière de la liturgie traditionnelle de l'Eglise.
Les textes d'une nouvelle liturgie, ses rites et les rubriques pour leur déroulement indiquent à leur tour la conception que cette liturgie a de ce qui s'accomplit en elle et aussi de la foi qui s'exprime par eux.
La comparaison de la nouvelle liturgie avec l'ancienne nous conduit à des résultats fort importants.
Pour comprendre, au sens catholique, l'action réelle qui s'opère durant la sainte Messe et non pas seulement le déroulement extérieur du cérémonial, il ne faut perdre de vue à aucun moment la double réalité suivante :
Premièrement. A la Messe, il se passe des événements extraordinaires qui surviennent à différents niveaux et s'accomplissent l'un l'autre de façon réelle, vivante, bien que d'une manière surnaturelle, qui dépasse nécessairement notre compréhension humaine (limitée, bornée).
A l'action du prêtre offrant le sacrifice à l'autel, correspond si parfaitement le libre don de soi que le Christ fit sur la Croix pour la Rédemption du monde, qu'il faut nécessairement voir le Christ, Lui-même, dans le prêtre qui célèbre les saints Mystères ainsi que dans l'offrande immolée de chaque Messe. Et cela au sens propre et sans la moindre atténuation tendant à faire croire à une action ou à des paroles symboliques.
De là l'expression classique de la théologie catholique : à l'autel le prêtre agit in persona Christi. Et donc, puisque durant la sainte Messe c'est le Christ qui agit, et qui agit au sens strict de ce mot, ce fait entraîne l'approfondissement de ce qui s'accomplit dans deux directions:
a) Ce que le Christ a fait une fois pour toutes sur la Croix pour notre salut et ce qu'il recommence toujours à rendre sacramentellement présent pour nous sur les autels, est une action perpétuelle du Corps du Christ qui est l'Eglise et devient pour elle source de grâces.
b) Le sacrifice définitif du Christ sur la Croix manifeste dans le temps ce qui s'accomplit hors du temps dans la profondeur de la vie trinitaire, c'est-à-dire le don parfait du Fils à son Père dans un Amour éternel. Ici, tout a son importance ; rien ne doit être isolé pour constituer un domaine indépendant. Voilà ce qu'il ne faut pas perdre de vue, d'une part, pour comprendre véritablement la liturgie divine et, d'autre part, pour contrôler l'orthodoxie d'une nouvelle liturgie et l'authenticité de ses rites.
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Monique- Nombre de messages : 13758
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II. Pertes essentielles.
Ce qui est et que nous devons voir dans la célébration du Saint Sacrifice de la Messe c'est ce qui se passe dans le sein même de la Très Sainte Trinité : une proclamation d'amour parfait, infini, du Fils à son Père, lequel accepte cette proclamation par son Fils d'un amour indicible tant il est profond. Le Christ a montré la sincérité parfaite de cet Amour sans réserve par « son obéissance jusqu'à la mort et à la mort sur la Croix ».
L'ultime manifestation de cet Amour sur la Croix, qui exprime le don parfait du Fils à son Père, ne se distingue pas de ce qui se passe lors de la célébration d'une sainte Messe. PAR le prêtre, le Christ renouvelle chaque fois son Amour infini et le don de Lui-même à son Père. DANS le prêtre, qui le représente, c'est le Christ Lui-même qui agit dans le temps, de sorte que, à chaque Messe, au milieu des fidèles rassemblés, le Christ est là qui s'offre réellement à son Père en Victime de réconciliation. Toute l'Eglise de son côté est unie si étroitement et de façon si efficace au Christ agissant, que chaque acte d'amour, chaque acte d'obéissance et chaque souffrance des membres de l'Eglise reçoivent par là-même leur valeur, leur mérite et leur prix devant Dieu.
En effet, dans l'Eglise le Père voit et reconnaît le Corps mystique de son Fils, Corps immolé. Voilà pourquoi l'acte d'amour posé par l'Eglise, Corps mystique du Christ uni à sa Tête, est, pour l'expiation de nos péchés, un sacrifice véritable, comme le don de soi du Christ sur la Croix. Et c'est cela qui nous autorise à appeler la sainte Messe le renouvellement non sanglant du Sacrifice de la Croix, Sacrifice rendu présent à chaque Messe.
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II. Pertes essentielles.
Deuxièmement. A ces réalités essentielles, qu'on n'a fait que rappeler brièvement, s'ajoute un autre point de vue, non moins décisif en ce qui concerne la liturgie. Comme le montrera son analyse, cet autre point de vue ne peut être séparé du premièrement et découle immédiatement de l'acte fondamental qu'est la divine manifestation d'Amour : nous voulons parler des multiples effets de la Grâce et de leur interpénétration.
Remarquons tout d'abord que l'Incarnation et la Naissance du Seigneur montrent que le Christ est d'abord le don que le Père nous fait pour notre salut avant de devenir notre offrande pleinement agréable au Père.
Remarquons ensuite que le don du Fils à son Père sur la Croix doit être consommé et scellé avant que le Père puisse nous rendre le Christ dans la Résurrection comme Seigneur transfiguré et Roi du Royaume.
La liturgie de la sainte Messe ne se contente pas de représenter, de signifier toutes ces actions par des symboles sensibles, elle les renouvelle véritablement, avec leur caractère propitiatoire, dans le mystère du Sacrement. Par conséquent, il faudra bien qu'elle exprime par ses paroles et par ses rites l'événement qui s'accomplit.
Si l'on y regarde de près, tout commence par la faveur que nous fait Dieu en nous accordant ces dons naturels nécessaires au maintient de notre vie naturelle. C'est toujours Dieu qui est le premier et le dernier à donner, tandis que nous, les hommes, sommes d'abord et toujours ceux qui recevons, des indigeants.
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II. Pertes essentielles.
Parmi ces dons de Dieu, nous choisissons ce que nous Lui offrirons. Les divers rites d'oblation de l'Ancien Testament en sont des modèles imparfaits mais, par les paroles du prophète Malachie, ils annoncent l'oblatio munda qui doit venir et ils la préfigurent par l'offrande de Melchisedech.
Ainsi, à la sainte Messe, on prend du pain et du vin pour le Service Saint, l'un et l'autre sont solennellement bénits pour être consacrés à Dieu et offerts en signe du Christ se livrant.
Ce rite signifie la possibilité pour nous de nous offrir à Dieu et de nous sacrifier par le Christ et dans le Christ ; acte dont nous serions radicalement incapables séparés du Christ et sans Lui. Pour nous permettre l'offrande d'un don parfait, d'une valeur infinie, Dieu accepte ce que nous Lui offrons et nous rend le Corps et le Sang du Christ. Il transforme nos offrandes par l'opération du Christ dans le prêtre que l'Eglise appelle transsubstantiation.
Cela signifie que le Christ, Lui-même, renouvelle ce dernier dépouillement dans lequel Il s'est offert à son Père sur la Croix. Alors seulement l'offrande que Dieu a daigné accepter est rendue à l'Eglise, mais transformée en Corps et en Sang du Christ ; elle est devenue le fruit du Sacrifice consommé.
Cela permet à l'Eglise d'approcher du festin de l'Agneau immolé et de donner aux fidèles cette nourriture des âmes dans le Très Saint Sacrement, nourriture qui garde pour la Vie éternelle. Pourtant, même avec tout cela, l'efficacité de la Grâce n'est pas encore épuisée ; pensons un peu, par exemple, aux perspectives qui sont ouvertes à la piété catholique par le fait de pouvoir offrir (appliquer) ce Don divin que l'on vient de recevoir, à une autre âme déterminée, et quels fruits de Grâce une telle attitude de générosité spirituelle fait fructifier.
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II. Pertes essentielles.
La liturgie traditionnelle, codifiée à la demande du Concile de Trente — comme du reste les anciennes liturgies d'Orient —, exprime clairement l'idée maîtresse qui, dans son fond, englobe l'offrande du sacrifice par le Christ et l'acceptation de ce sacrifice par le Père, d'où découlent toutes les grâces de rédemption.
Pour conclure ce qui vient d'être exposé, remarquons que cette idée se retrouve bien encore dans la nouvelle liturgie, c'est-à-dire dans le nouveau Canon mais détournée de son sens fondamental ; il s'agit désormais du sacrifice d'action de grâces mais non du sacrifice propitiatoire.
Cela devient évident par le fait que plus aucune mention n'est faite du rapport qui existe entre la sainte Messe et les sacrifices imparfaits de l'Ancien Testament, d'une part, et les offrandes faites par l'humanité entière à la majesté de Dieu, d'autre part.
Sachant donc que la nouvelle Alliance de Dieu avec l'Israël spirituel, qui est l'Eglise, repose sur l'ancienne Alliance de l'Eternel avec le peuple élu, porteur de la Promesse, l'ancien ordo Missae fait comprendre que le Sacrifice infiniment satisfactoire de la nouvelle Alliance est le couronnement et l'achèvement parfait de tous les sacrifices de l'Ancien Testament.
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Paradiso a écrit:Mise en garde
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II. Pertes essentielles.
Dans ce but, d'éminentes figures de l'Ancien Testament tiennent une place importante dans l'ordo de la Messe : Abraham, Isaac et Saint Jean Baptiste, nommés plusieurs fois. Abel et Melchisédech aussi sont cités ; sans doute ils n'appartiennent pas à l'histoire de l'Alliance mais ils deviennent, au nom de l'humanité, les représentants de la Foi et du culte dû à Dieu.
Remarquons, en passant, que cette relation est davantage exprimée dans les anciennes liturgies orientales, au style beaucoup plus riche, que dans la liturgie romaine, concise, un peu sèche même. Cela mis à part, les psaumes de l'ancien ordo Missae, en particulier les psaumes 17, 25, 42 et 115 soulignent et mettent en pleine lumière l'unité spirituelle du véritable office divin dans les deux Testaments.
3. Dans le nouvel ordo Missae, on ne retrouve plus rien de tout cela. L'ancien Testament n'y est plus cité, aussi devons-nous dire:
La nouvelle liturgie renie la relation entre le Sacrifice de Jésus-Christ et les sacrifices de l'Ancien Testament.
Cela paraît d'autant plus incompréhensible que, dès son principe et de façon indubitable, la sainte Messe montre la relation qu'elle a avec les sacrifices de l'Ancien Testament et que, par le mystère de son Sacrifice, Notre Seigneur nous enseigne qu'il a porté à son achèvement l'offrande des sacrifices de l'ancienne Alliance. La première sainte Messe, que Jésus-Christ célébra personnellement avant sa passion et sa mort, reposait sur le repas pascal des Juifs, qui était un repas sacrificiel (sacrifice de l'agneau). Pour sa première Messe, Jésus se servit donc de ce rituel établissant ainsi, par la liturgie, le passage de l'Ancien au Nouveau Testament. Nous montrant ainsi qu'il n'y avait pas rupture mais perfectionnement.
Extraits - Dr Wigand SIEBEL,
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Re: Mise en garde contre la nouvelle liturgie de la Messe
[quote="Paradiso"]
Déclaration envoyée à tous les évêques d'Allemagne avant l'assemblée plénière des évêques européens de langue allemande du 23 septembre 1974 à Salzbourg.
II. Pertes essentielles.
A l'occasion de ce repas, on bénissait obligatoirement le pain et le vin, pour remercier et pour louer Dieu, mais aussi pour que la nourriture soit sanctifiée et devienne l'expression des dispositions d'abnégation des commensaux. On s'accorde à reconnaître que ces bénédictions furent accomplies également par Jésus-Christ. Le pain et le vin, avant la transsubstantiation, devinrent ainsi l'expression du don de Lui-même et de celui de l'Eglise, ainsi que le signe de son Corps et de son Sang dont il allait faire l'offrande. Vu le sens de cette bénédiction, il apparaît qu'elle est essentielle pour l'offrande du sacrifice.
Les textes de l'Ecriture Sainte la mentionnent. Et le texte de l'ancien ordo Missa; indique aussi très clairement : d'abord la bénédiction, ensuite les paroles de la consécration. Toutes les liturgies connues emploient cette bénédiction et la répètent ; pour la plupart, en plusieurs endroits. Elle apparaît déjà dans le canon de Saint Hippolyte (deux cents ans après Jésus-Christ) ; mais même si elle n'y était pas mentionnée, cela ne prouverait pas qu'elle n'existait pas, puisqu'elle était de nécessité évidente. Un autre fait éclaire ce caractère indispensable qu'on lui accordait : le bénédicité emploie une formule de bénédiction correspondante pour la nourriture.
Tandis que l'ancienne liturgie avait la grande bénédiction dans l'Offertoire et qu'elle: la répétait plusieurs fois dans le Canon, la nouvelle liturgie n'a plus aucune bénédiction indépendante pour le pain et le vin ; c'est pour le moins très déconcertant. Sans doute certains des nouveaux Canons rapportent encore cette bénédiction, s'appuyant probablement sur d'anciens textes ! mais ce seul signe de bénédiction qui fait partie intégrante de la Consécration, n'est pas une bénédiction indépendante. Or, c'est indubitablement un devoir strict, qui ne peut même pas se discuter, que dans la liturgie du Sacrifice il faut imiter les actions du Christ le plus parfaitement possible, telles qu'elles sont rapportées par le Nouveau Testament. C'est ainsi que pour la célébration des saints Mystères, l'Eglise universelle a toujours fait jusqu'à maintenant. Pour la première fois, la nouvelle liturgie omet cela et, par ce fait, se rend gravement infidèle à la Tradition attestée par la Sainte Ecriture. Il faut donc en tirer la conclusion suivante :
4° La nouvelle liturgie renie le lien qui doit exister entre la célébration du Sacrifice de l'Eglise et celle qu'observa Jésus-Christ au témoignage du Nouveau Testament.
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Mise en garde
contre la nouvelle liturgie
de la Messe
contre la nouvelle liturgie
de la Messe
Déclaration envoyée à tous les évêques d'Allemagne avant l'assemblée plénière des évêques européens de langue allemande du 23 septembre 1974 à Salzbourg.
* * * *
II. Pertes essentielles.
A l'occasion de ce repas, on bénissait obligatoirement le pain et le vin, pour remercier et pour louer Dieu, mais aussi pour que la nourriture soit sanctifiée et devienne l'expression des dispositions d'abnégation des commensaux. On s'accorde à reconnaître que ces bénédictions furent accomplies également par Jésus-Christ. Le pain et le vin, avant la transsubstantiation, devinrent ainsi l'expression du don de Lui-même et de celui de l'Eglise, ainsi que le signe de son Corps et de son Sang dont il allait faire l'offrande. Vu le sens de cette bénédiction, il apparaît qu'elle est essentielle pour l'offrande du sacrifice.
Les textes de l'Ecriture Sainte la mentionnent. Et le texte de l'ancien ordo Missa; indique aussi très clairement : d'abord la bénédiction, ensuite les paroles de la consécration. Toutes les liturgies connues emploient cette bénédiction et la répètent ; pour la plupart, en plusieurs endroits. Elle apparaît déjà dans le canon de Saint Hippolyte (deux cents ans après Jésus-Christ) ; mais même si elle n'y était pas mentionnée, cela ne prouverait pas qu'elle n'existait pas, puisqu'elle était de nécessité évidente. Un autre fait éclaire ce caractère indispensable qu'on lui accordait : le bénédicité emploie une formule de bénédiction correspondante pour la nourriture.
Tandis que l'ancienne liturgie avait la grande bénédiction dans l'Offertoire et qu'elle: la répétait plusieurs fois dans le Canon, la nouvelle liturgie n'a plus aucune bénédiction indépendante pour le pain et le vin ; c'est pour le moins très déconcertant. Sans doute certains des nouveaux Canons rapportent encore cette bénédiction, s'appuyant probablement sur d'anciens textes ! mais ce seul signe de bénédiction qui fait partie intégrante de la Consécration, n'est pas une bénédiction indépendante. Or, c'est indubitablement un devoir strict, qui ne peut même pas se discuter, que dans la liturgie du Sacrifice il faut imiter les actions du Christ le plus parfaitement possible, telles qu'elles sont rapportées par le Nouveau Testament. C'est ainsi que pour la célébration des saints Mystères, l'Eglise universelle a toujours fait jusqu'à maintenant. Pour la première fois, la nouvelle liturgie omet cela et, par ce fait, se rend gravement infidèle à la Tradition attestée par la Sainte Ecriture. Il faut donc en tirer la conclusion suivante :
4° La nouvelle liturgie renie le lien qui doit exister entre la célébration du Sacrifice de l'Eglise et celle qu'observa Jésus-Christ au témoignage du Nouveau Testament.
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Re: Mise en garde contre la nouvelle liturgie de la Messe
Mise en garde
contre la nouvelle liturgie
de la Messe
contre la nouvelle liturgie
de la Messe
Déclaration envoyée à tous les évêques d'Allemagne avant l'assemblée plénière des évêques européens de langue allemande du 23 septembre 1974 à Salzbourg.
* * * *
III.Interprétation nouvelle en rupture avec toute la Tradition.
Par les suppressions importantes que nous venons de souligner, on est passé à une nouvelle conception de la Messe, totalement étrangère à toute la Tradition. La liturgie ancienne, traditionnelle, est une liturgie sans équivoque.
Il est impossible, par exemple, d'y voir la simple célébration d'un repas (une Cène) et encore moins de l'utiliser pour un office protestant. On ne peut en dire autant de la nouvelle liturgie. Pour quelle raison ? A cause de son ambiguïté.
Dans la nouvelle liturgie la vérité n'est plus exposée nettement. Cela se comprend aisément quand on songe que six théologiens protestants collaborèrent la qualité à sa confection.
Aussi, le 8 décembre 1973, l'Eglise de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine pouvait-elle déclarer qu'elle se reconnaissait dans la nouvelle liturgie.
Écoutons-la : « Nous estimons que dans les circonstances présentes, la fidélité à l'Evangile et à notre tradition ne nous permet pas de nous opposer à la participation des fidèles de notre Eglise à une célébration eucharistique catholique... Il devrait être possible aujourd'hui, à un protestant, de reconnaître dans la célébration eucharistique catholique la Cène instituée par le Seigneur... »[/b]
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Re: Mise en garde contre la nouvelle liturgie de la Messe
Paradiso a écrit:Mise en garde
contre la nouvelle liturgie
de la Messe
Déclaration envoyée à tous les évêques d'Allemagne avant l'assemblée plénière des évêques européens de langue allemande du 23 septembre 1974 à Salzbourg.* * * *
III. Interprétation nouvelle en rupture avec toute la Tradition.
Par les suppressions importantes que nous venons de souligner, on est passé à une nouvelle conception de la Messe, totalement étrangère à toute la Tradition. La liturgie ancienne, traditionnelle, est une liturgie sans équivoque.
Il est impossible, par exemple, d'y voir la simple célébration d'un repas (une Cène) et encore moins de l'utiliser pour un office protestant. On ne peut en dire autant de la nouvelle liturgie. Pour quelle raison ? A cause de son ambiguïté.
Dans la nouvelle liturgie la vérité n'est plus exposée nettement. Cela se comprend aisément quand on songe que six théologiens protestants collaborèrent la qualité à sa confection.
Aussi, le 8 décembre 1973, l'Eglise de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine pouvait-elle déclarer qu'elle se reconnaissait dans la nouvelle liturgie.
Écoutons-la : « Nous estimons que dans les circonstances présentes, la fidélité à l'Evangile et à notre tradition ne nous permet pas de nous opposer à la participation des fidèles de notre Eglise à une célébration eucharistique catholique... Il devrait être possible aujourd'hui, à un protestant, de reconnaître dans la célébration eucharistique catholique la Cène instituée par le Seigneur... »[/b]
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Re: Mise en garde contre la nouvelle liturgie de la Messe
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LA RAISON DE NOTRE COMBAT ? LA VOILÀ:
LA RAISON DE NOTRE COMBAT ? LA VOILÀ:
Paradiso a écrit:Mise en garde
contre la nouvelle liturgie
de la Messe
Déclaration envoyée à tous les évêques d'Allemagne avant l'assemblée plénière des évêques européens de langue allemande du 23 septembre 1974 à Salzbourg.* * * *
III.Interprétation nouvelle en rupture avec toute la Tradition.
Par les suppressions importantes que nous venons de souligner, on est passé à une nouvelle conception de la Messe, totalement étrangère à toute la Tradition. La liturgie ancienne, traditionnelle, est une liturgie sans équivoque.
Il est impossible, par exemple, d'y voir la simple célébration d'un repas (une Cène) et encore moins de l'utiliser pour un office protestant. On ne peut en dire autant de la nouvelle liturgie. Pour quelle raison ? A cause de son ambiguïté.
Dans la nouvelle liturgie la vérité n'est plus exposée nettement. Cela se comprend aisément quand on songe que six théologiens protestants collaborèrent la qualité à sa confection.
Aussi, le 8 décembre 1973, l'Eglise de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine pouvait-elle déclarer qu'elle se reconnaissait dans la nouvelle liturgie.
Écoutons-la : « Nous estimons que dans les circonstances présentes, la fidélité à l'Evangile et à notre tradition ne nous permet pas de nous opposer à la participation des fidèles de notre Eglise à une célébration eucharistique catholique... Il devrait être possible aujourd'hui, à un protestant, de reconnaître dans la célébration eucharistique catholique la Cène instituée par le Seigneur... »
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C'EST-Y ASSEZ CLAIR COMME RAISON ? ?Aussi, le 8 décembre 1973, l'Eglise de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine pouvait-elle déclarer qu'elle se reconnaissait dans la nouvelle liturgie.
Écoutons-la : « Nous estimons que dans les circonstances présentes, la fidélité à l'Evangile et à notre tradition ne nous permet pas de nous opposer à la participation des fidèles de notre Eglise à une célébration eucharistique catholique... Il devrait être possible aujourd'hui, à un protestant, de reconnaître dans la célébration eucharistique catholique la Cène instituée par le Seigneur... »
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
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Re: Mise en garde contre la nouvelle liturgie de la Messe
Mise en garde
contre la nouvelle liturgie
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contre la nouvelle liturgie
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III. Interprétation nouvelle en rupture avec toute la Tradition.
Or, cette Eglise protestante n'est revenue sur aucune de ses négations eucharistiques.
Sa déclaration publique signifie donc bien que, dans la nouvelle liturgie, elle ne retrouve plus de façon indubitable le sacrifice propitiatoire de la Messe catholique.
Donc, même au témoignage de ces hérétiques, l'acte du don total de Jésus-Christ et de son Eglise à Dieu, qui s'accomplit dans le saint Sacrifice de la Messe, qui le constitue et qui fonde l'unité de l'Eglise sur le modèle trinitaire
(« qu'ils soient un comme nous sommes un »), n'est plus signifié dans la nouvelle liturgie.
Ici, soulignons en particulier la modification apportée dans la manière de prononcer les paroles de la consécration, comme on fait pour un simple récit, et la suppression de la génuflexion de suite après les avoir prononcées, qui permettent les différentes interprétations protestantes toutes négatives de la foi catholique. De cela il ressort :
5° La nouvelle liturgie est dogmatiquement ambivalente.
Dans la nouvelle liturgie, cette ambivalence fait apparaître plus clairement encore la possibilité de substituer un simple repas commémoratif (ou Cène protestante) au saint Sacrifice de la Messe catholique. Pour comprendre cette possibilité, apportons une précision. Sans doute on admet dans l'Eglise que les saintes Paroles de la consécration constituent la forme essentielle de ce Sacrement. Mais conclure de là que, par le seul fait que ces paroles demeurent et qu'elles sont prononcées, on tient une garantie suffisante de la réalité de la transsubstantiation partant, de la validité de la nouvelle liturgie, ne nous paraît pas une preuve suffisante.
En effet, indépendamment du rôle irremplaçable que joue l'intention du célébrant (intention désormais incertaine du fait du nouveau rite), le fait de prononcer ou de lire certains textes de l'Ecriture n'élève pas automatiquement ces textes au même niveau que l'action à laquelle pense sans équivoque l'Eglise lors de l'offrande du saint Sacrifice dans le rite traditionnel.
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Monique- Nombre de messages : 13758
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Re: Mise en garde contre la nouvelle liturgie de la Messe
Mise en garde
contre la nouvelle liturgie
de la Messe
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III. Interprétation nouvelle en rupture avec toute la Tradition.
Ce n'est sans doute pas par un simple hasard que, dans les nouveaux Canons, les demandes d'acceptation de l'offrande immaculée, sans tache ont été supprimées, ainsi que la réitération de la bénédiction, et, si le Canon romain n'a gardé qu'un seul signe de croix, ce n'est pas par hasard non plus que tout souvenir des sacrifices figuratifs a disparu.
Enfin, la prière finale, implorant la complaisance de la divine Majesté pour le Sacrifice qui Lui est présenté, est fortement estompée, ainsi que la prière demandant que ce Sacrifice propitiatoire veuille bien servir à tous ceux pour qui il est offert.
D'où la question : pourquoi la transsubstantiation aurait-elle lieu véritablement dans ce nouveau rite, dont l'essentiel est si radicalement modifié et alors que tant de prêtres, soi-disant catholiques, rejettent actuellement la transsubstantiation sans être aucunement blâmés ?
Pourquoi, dans la nouvelle liturgie, s'agirait-il indubitablement d'un Sacrifice, alors que cette conception du sacrifice propitiatoire est rejetée et que les négateurs de la conception de la Messe catholique ne rencontrent aucune opposition réelle de la part du Magistère actuel de l'Eglise ?
Tout cela incite à penser que dans le nouvel ordo Missae les offrandes ne changent pas nécessairement de substance. Même sans contre-intention personnelle de l'officiant, par le seul fait du rite, le pain et le vin peuvent demeurer du pain et du vin. Il nous faut donc ajouter ceci :
6° La nouvelle liturgie n'indique plus de façon claire qu'il s'agit d'un sacrifice, et la transsubstantiation remise en question n'y est plus affirmée.
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Monique- Nombre de messages : 13758
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Re: Mise en garde contre la nouvelle liturgie de la Messe
Mise en garde
contre la nouvelle liturgie
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III. Interprétation nouvelle en rupture avec toute la Tradition.
Finalement, la nouvelle liturgie a été créée essentiellement dans un nouvel esprit et pour un nouveau but.
En effet les nouveaux spécialistes en matière de liturgie insistent sur le fait que dans la nouvelle liturgie, culte et offrande, qui sont les actes de révérence de la créature envers Dieu, doivent occuper moins de place.
Cette tendance se trouve déjà, nous dit-on, dans les documents du Concile Vatican II. Mais alors, puisque cette nouvelle conception fait se tourner vers l'homme, la liturgie serait là pour l'homme et, dans ce qu'elle lui offre, l'homme pourrait choisir ce qui lui est utile.
Ces affirmations sont fort étonnantes. Pourquoi la liturgie se tourne-t-elle maintenant vers l'homme ? L'homme serait-il devenu le but de l'homme ?
L'homme n'existerait-il que pour devenir un meilleur homme, et rien de plus ? Tout cela est absolument incompatible avec la Bonne Nouvelle révélée par Notre Seigneur. Ecriture et Tradition sont unanimes à enseigner que l'homme doit devenir divin, il doit devenir comme le Père céleste (« soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ») ; il doit reproduire Jésus-Christ, Le revêtir, Lui être conforme ; c'est cela être chrétien.
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Monique- Nombre de messages : 13758
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Re: Mise en garde contre la nouvelle liturgie de la Messe
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III. Interprétation nouvelle en rupture avec toute la Tradition.
Or l'homme ne peut atteindre ce but que si la liturgie le tourne, l'oriente entièrement vers Dieu et si, sans cesse, elle lui indique comme but : Dieu.
Si au contraire la nouvelle liturgie est tournée vers l'homme, si ce qu'elle présente n'est que l'expression de l'esprit communautaire qui doit régner lors d'un simple repas et non l'expression d'un détachement en vue du sacrifice.
Alors la nouvelle liturgie devient culte de l'homme qui s'honore lui-même par l'intermédiaire de la liturgie.
De là la conclusion finale :
7° La nouvelle liturgie est fondée sur un nouvel esprit : l'esprit du culte de l'homme.
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