SUITE DE SAINT JEAN (Chap. VII, vv.1-8 ) par Saint Jean Chrysostôme.(extraits)
Page 1 sur 1
SUITE DE SAINT JEAN (Chap. VII, vv.1-8 ) par Saint Jean Chrysostôme.(extraits)
.
Gras ajoutés.
à suivre...
.
DEPUIS CELÀ JÉSUS VOYAGEAIT EN GALILÉE, NE VOULANT POINT VOYAGER EN JUDÉE,
PARCE QUE LES J.UIFS CHERCHAIENT À LE FAIRE MOURIR.
— MAIS LA FÊTE DES J.UIFS, APPELÉE DES TABERNACLES, ÉTAIT PROCHE.
(Chap.VII, vv.1-8)
Par Saint Jean Chrysostôme
ANALYSE.
1. Jalousie des J.uifs et incrédulité des parents de Jésus-Christ.
2. Jacques, frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem.
3. Extraits.
1. Rien n'est plus mauvais que la jalousie; rien n'est pire que l'envie: c'est par elles que la mort est entrée dans le monde. Le diable voyant que l'homme était en honneur, et ne pouvant souffrir la félicité dont il jouissait, n'omit rien pour le perdre. Et nous voyons tous les jours le même arbre produire le même fruit. C'est l'envie qui a tué Abel: c'est elle qui a attenté aux jours de David; c'est elle qui a fait souffrir tant de justes; c'est elle qui a poussé les J.uifs à faire mourir Jésus-Christ. L’évangéliste le déclare en disant: "Depuis cela Jésus voyageait en Galilée. Car il n'avait pas le pouvoir de voyager en Judée, parce que les J.uifs cherchaient à le faire mourir". Que dites-vous, bienheureux Jean ? Celui qui peut tout ce qu'il veut, ne pouvait pas ! Celui qui ayant dit: "Qui cherchez-vous ", a renversé par terre tous ceux qui l'étaient venus chercher ? Celui qui étant devant nous, n'est point vu quand il lui plaît: quoi ! Celui-là n'a pas eu tout pouvoir ? Comment dans la suite, au milieu d'eux, dans le temple, un jour de fête solennelle où tous les J.uifs étaient assemblés, où étaient présents ceux qui le voulaient faire mourir, a-t-il dit ce qui les piquait et les irritait le plus ? Les J.uifs en étant étonnés eux-mêmes, disaient: "N'est-ce pas là celui qu'ils cherchent pour le faire mourir ? Et néanmoins le voilà qui parle devant tout le monde, sans qu'ils lui disent rien". (Jean VII, 25-26)
Quelle est cette énigme ? Ah ! Loin de nous ces paroles: l'évangéliste n'a point dit ces choses pour qu'on les regarde comme une énigme, mais pour déclarer que Jésus-Christ a fait des œuvres qui découvrent sa divinité, et qu'il en a fait aussi qui ont fait connaître son humanité. Quand il dit: "Il n'avait pas le pouvoir", il a parlé de Jésus comme d'un homme qui fait bien des choses à la manière humaine; mais lorsqu'il dit qu'étant au milieu d'eux, personne n'osa mettre la main sur lui pour l'arrêter, il montre la puissance de sa divinité. Car il se retirait comme homme; il apparaissait comme Dieu; représentant l'un et l'autre véritablement. En effet, lorsqu'étant au milieu de ceux mêmes qui tendaient des piéges pour le prendre, il n'était point arrêté, il faisait alors connaître son invincible puissance; mais lorsqu'il se retirait, il établissait la vérité de son incarnation, afin que ni Paul de Samosate, ni Marcion, ni ceux qui sont attaqués de leur même maladie, ne pussent y contredire. Par cette conduite donc il ferme la bouche à tous ces hérétiques.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre...
Dernière édition par ROBERT. le Mer 13 Juin 2012, 3:49 pm, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAINT JEAN (Chap. VII, vv.1-8 ) par Saint Jean Chrysostôme.(extraits)
.
Gras ajoutés.
à suivre...
.
DEPUIS CELÀ JÉSUS VOYAGEAIT EN GALILÉE, NE VOULANT POINT VOYAGER EN JUDÉE,
PARCE QUE LES J.UIFS CHERCHAIENT À LE FAIRE MOURIR.
— MAIS LA FÊTE DES J.UIFS, APPELÉE DES TABERNACLES, ÉTAIT PROCHE.
(Chap.VII, vv.1-8)
Par Saint Jean Chrysostôme
ANALYSE.
1. Jalousie des J.uifs et incrédulité des parents de Jésus-Christ.
2. Jacques, frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem.
3. Extraits.
1. (suite) "Après cela vint la fête des J.uifs", appelée "des tabernacles".(Jean VI, 3) Cette particule, "après cela", ne signifie autre chose, sinon qu'après le dernier sermon que Jésus avait prêché, l'évangéliste omet un long intervalle de temps; en voici la preuve : Lorsque Jésus-Christ gravit la montagne et s'y assit avec ses disciples, c'était la fête de Pâques. Mais l'évangéliste parle ici de la fête appelée des tabernacles. Quant aux cinq mois intermédiaires, saint Jean ne nous offre aucun récit, aucune instruction qui s'y rapporte, sinon le miracle des pains et le sermon prêché à ceux qui les mangèrent: d'ailleurs, Jésus-Christ n'avait pas cessé de faire des miracles et de prêcher non seulement le jour ou le soir, mais encore la nuit, car c'est de nuit que Jésus vint à ses disciples, comme le rapportent tous les évangélistes. Pourquoi ont-ils donc négligé cette période ? Parce qu'ils ne pouvaient pas tout raconter.
Au reste, ils se sont attachés à rapporter les choses qui devaient dans la suite attirer les reproches ou les murmures des J.uifs, et ces choses revenaient souvent. Ils ont souvent, en effet, répété dans leur histoire que Jésus guérissait les malades, qu'il rendait la vie aux morts, ce qui avait excité l'admiration et l'étonnement du peuple. D'ailleurs, lorsqu'il se présente quelque chose de grand et d'extraordinaire, ou quelque accusation dirigée contre Jésus-Christ, ils en font le récit, comme on le voit maintenant qu'ils disent que ses frères ne croyaient point en lui: ce qui pouvait devenir un grave sujet d'accusation. Et certes, il est admirable de voir combien les disciples ont été fidèles et véridiques dans ce qu'ils ont écrit, eux qui n'ont pas craint de transmettre à la postérité des choses qui semblaient être à la honte de leur Maître et paraissent même raconter ces sortes de faits de préférence aux autres.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre...
Dernière édition par ROBERT. le Mer 13 Juin 2012, 3:47 pm, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAINT JEAN (Chap. VII, vv.1-8 ) par Saint Jean Chrysostôme.(extraits)
.
Gras ajoutés.
à suivre…
.
DEPUIS CELÀ JÉSUS VOYAGEAIT EN GALILÉE, NE VOULANT POINT VOYAGER EN JUDÉE,
PARCE QUE LES J.UIFS CHERCHAIENT À LE FAIRE MOURIR.
— MAIS LA FÊTE DES J.UIFS, APPELÉE DES TABERNACLES, ÉTAIT PROCHE.
(Chap.VII, vv.1-8)
Par Saint Jean Chrysostôme
ANALYSE.
1. Jalousie des J.uifs et incrédulité des parents de Jésus-Christ.
2. Jacques, frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem.
3. Extraits.
1. (suite) C'est pourquoi saint Jean passe ici rapidement sur un nombre de miracles, de prodiges, de sermons, pour arriver à ceci: "Ses frères lui dirent: Quittez ce lieu, et vous en allez en Judée, afin que vos disciples voient aussi les œuvres que vous faites (Jean VII, 3). Car personne n'agit en secret lorsqu'il veut être connu dans le public. Faites-vous connaître au monde (Jean VII, 4). Car ses frères ne croyaient point en lui (Jean VII, 5)". Et en quoi, direz-vous, sont-ils incrédules, puisqu'ils le prient de faire des miracles ?
Oui, certes, ils le sont, et beaucoup; leurs paroles, leur hardiesse, cette liberté prise à contre-temps, marquent leur incrédulité. Car ils croyaient que la parenté leur donnait droit de parler et de demander hardiment. Et si, en apparence, ils lui font une remontrance d'ami, leurs paroles n'en sont pas moins très piquantes et très amères: ils l'accusent de timidité et de vaine gloire. En effet, quand ils disent: "Personne n'agit en secret", ils font l'office d'accusateurs, puisqu'ils lui reprochent sa timidité, et que ses œuvres leur sont suspectes; et quand ils disent: "Il veut être connu dans le public", ils soupçonnent qu'il y a de la vaine gloire en ce qu'il fait.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
Dernière édition par ROBERT. le Mer 13 Juin 2012, 3:48 pm, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAINT JEAN (Chap. VII, vv.1-8 ) par Saint Jean Chrysostôme.(extraits)
.
Gras ajoutés.
à suivre…
.
DEPUIS CELÀ JÉSUS VOYAGEAIT EN GALILÉE, NE VOULANT POINT VOYAGER EN JUDÉE,
PARCE QUE LES J.UIFS CHERCHAIENT À LE FAIRE MOURIR.
— MAIS LA FÊTE DES J.UIFS, APPELÉE DES TABERNACLES, ÉTAIT PROCHE.
(Chap.VII, vv.1-8)
Par Saint Jean Chrysostôme
ANALYSE.
1. Jalousie des J.uifs et incrédulité des parents de Jésus-Christ.
2. Jacques, frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem.
3.Extraits
2. Pour vous, mon frère, admirez la vertu de Jésus-Christ. Car des rangs de ceux qui parlaient de la sorte sortit le premier évêque de Jérusalem, savoir, le bienheureux Jacques, dont saint Paul dit: "Je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, frère du Seigneur". (Galates 1, 49) Il est dit aussi que Judas avait été un homme admirable. Cependant ces frères de Jésus étaient à Cana, lorsque Jésus changea l'eau en vin, mais ce miracle ne fit point alors d'impression sur leur esprit. D'où leur venait donc une si grande incrédulité ? De leur mauvaise volonté et de leur envie. Car les parents ont coutume de porter envie à ceux de leurs parents qu'ils voient dans une plus haute réputation et dans une plus grande estime qu'eux. Qui sont ceux qu'on appelle ici disciples de Jésus-Christ ? Le peuple qui le suivait et non les douze qu'il avait choisis. Que répondit donc le divin Sauveur ? Remarquez avec quelle douceur il répond. Il n'a point dit: Qui êtes-vous, pour m'oser donner des avis, et m'instruire sur ce que je dois faire ? Mais qu'a-t-il dit ? "Mon temps n'est pas encore venu (Jean VII, 6)".
Il me semble que l'évangéliste veut nous insinuer ici quelque autre chose: que peut-être leur envie les poussait à le livrer aux J.uifs, et qu'ils méditaient ce dessein; c'est pour le faire connaître qu'il dit: "Mon temps n'est pas encore venu", c'est-à-dire le temps de ma croix et de ma mort. Pourquoi vous hâtez-vous de me faire mourir avant le temps ? "Mais pour le vôtre, il est toujours prêt". C'est-à-dire, les J.uifs, encore que vous soyez toujours parmi eux, ne vous feront point mourir, vous qui êtes dans leurs sentiments; mais moi, aussitôt qu'ils m'auront entre leurs mains, ils chercheront à me faire mourir. De sorte que c'est toujours pour vous le temps d'être avec eux: vous n'avez point à craindre qu'ils vous fassent aucun mal: pour moi, ce sera mon temps, lorsque le temps sera venu pour moi d'être crucifié et de mourir. Ce qui suit fait manifestement voir que c'est là ce qu'a voulu dire Jésus-Christ.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAINT JEAN (Chap. VII, vv.1-8 ) par Saint Jean Chrysostôme.(extraits)
.
Gras ajoutés.
à suivre...
.
DEPUIS CELÀ JÉSUS VOYAGEAIT EN GALILÉE, NE VOULANT POINT VOYAGER EN JUDÉE,
PARCE QUE LES J.UIFS CHERCHAIENT À LE FAIRE MOURIR.
— MAIS LA FÊTE DES J.UIFS, APPELÉE DES TABERNACLES, ÉTAIT PROCHE.
(Chap.VII, vv.1-8)
Par Saint Jean Chrysostôme
ANALYSE.
1. Jalousie des J.uifs et incrédulité des parents de Jésus-Christ.
2. Jacques, frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem.
3.Extraits
2. (suite) "Le monde ne saurait vous haïr (Jean VII 7)". Et, comment vous haïrait-il, puisque vous êtes dans ses sentiments et dans ses intérêts, et que vous recherchez ce qu'il recherche ? "Mais pour moi, il, me hait, parce que je lui fais des reproches de ce que ses œuvres sont mauvaises"; c'est-à-dire, je lui suis odieux, parce que je lui fais des reproches et des réprimandes. Une réponse si douce et si modeste doit nous apprendre que, quelque vils et méprisables que soient ceux qui se mêlent de nous donner des conseils, nous devons retenir notre colère et notre indignation.
Si Jésus-Christ a souffert avec douceur et avec patience les conseils de gens qui ne croyaient point en lui, lors même que, par malignité et avec une mauvaise intention, ils lui conseillaient ce qui ne convenait point, quel pardon obtiendrons-nous, nous qui, n'étant que terre et que cendre, ne pouvons supporter ceux qui nous donnent des avis et des conseils, et qui nous regardons comme offensés pour peu que ceux qui nous reprennent soient inférieurs à nous ? Considérez donc avec quelle douceur Jésus-Christ repousse le reproche qu'on lui fait. Ses frères lui disaient: "Faites-vous connaître au monde"; il leur répond: "Le monde ne saurait vous haïr: mais pour moi, il me hait", détournant ainsi leur accusation tant s'en faut, dit-il, que je cherche les hommages des hommes, qu'au contraire je ne cesse point de les reprendre, quoique je sache bien que par là je m'attire leur haine et la mort.
Et quand, direz-vous, les a-t-il repris ? Mais plutôt, quand a-t-il cessé de les reprendre ? Ne disait-il pas: "Ne pensez pas que ce soit moi qui vous doive accuser devant le Père: vous avez un accusateur qui est Moïse". (Jean V, 45) Et: "Je vous connais: je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu". (Jean V, 42) Et: "Comment pouvez-vous croire, vous qui recherchez la gloire que vous vous donnez les uns aux autres, et qui ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ?" (Jean V, 44) Ne voyez-vous pas que, par toutes ces choses, le divin Sauveur fait connaître que la haine qu'ils avaient conçue contre lui venait de ce qu'il les reprenait librement, et non de n'avoir pas gardé le sabbat ?
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre...
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAINT JEAN (Chap. VII, vv.1-8 ) par Saint Jean Chrysostôme.(extraits)
.
Gras ajoutés.
à suivre...
.
DEPUIS CELÀ JÉSUS VOYAGEAIT EN GALILÉE, NE VOULANT POINT VOYAGER EN JUDÉE,
PARCE QUE LES J.UIFS CHERCHAIENT À LE FAIRE MOURIR.
— MAIS LA FÊTE DES J.UIFS, APPELÉE DES TABERNACLES, ÉTAIT PROCHE.
(Chap.VII, vv.1-8)
Par Saint Jean Chrysostôme
ANALYSE.
1. Jalousie des J.uifs et incrédulité des parents de Jésus-Christ.
2. Jacques, frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem.
3.Extraits
2. (suite) Mais pourquoi les envoie-t-il à la fête, leur disant: "Allez, vous autres, à cette fête: pour moi, je n'y vais point encore ?" Par là, il fait voir qu'il ne le dit point pour s'excuser, ou pour leur complaire, mais pour permettre l'observance du culte judaïque. Pourquoi donc Jésus est-il allé à la fête, après avoir dit: "Je n'irai pas ?" Il n'a point dit simplement: Je n'irai pas, mais il ajoute: "Maintenant", c'est-à-dire avec vous, "parce que mon temps n'est pas encore accompli". Cependant il ne devait être crucifié qu'à la Pâque prochaine. Pourquoi donc n'y alla-t-il pas avec eux ? Car s'il n'y fut pas avec eux, parce que son temps n'était pas encore venu, alors il n'y devait point aller du tout ? Mais il n'y fut point pour souffrir la mort, seulement il y fut pour les instruire.
Pourquoi y alla-t-il secrètement; car il pouvait y aller publiquement, se présenter au milieu d'eux, et réprimer leur fureur et leur violence comme il l'a souvent fait ? C'est parce qu'il ne le voulait pas faire trop souvent. S'il y eût été publiquement, et s'il les eût encore frappés d'une sorte de paralysie, il aurait découvert sa divinité avant le temps d'une manière trop claire, et l'aurait trop fait éclater par ce nouveau miracle.
Mais comme ils croyaient que la crainte le retenait et l'empêchait d'aller à la fête, il leur fait voir au contraire qu'il n'a nulle crainte; que ce qu'il fait, c'est par prudence, et qu'il sait le temps auquel il doit souffrir: quand ce temps sera venu, il ira alors librement et volontairement à Jérusalem. Pour moi, il me semble que ces paroles: "Allez, vous autres", signifient ceci: Ne croyez pas que je veuille vous contraindre de demeurer avec moi malgré vous. Et quand il ajoute: "Mon temps n'est pas encore accompli", il veut dire qu'il faut qu'il fasse des miracles, qu'il prêche et qu'il enseigne le peuple, afin qu'un plus grand nombre croie, et que les disciples, voyant la constance et l'assurance de leur Maître, et aussi les tourments qu'il a endurés, en deviennent plus fermes dans la foi.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
Gras ajoutés.
à suivre...
Dernière édition par ROBERT. le Jeu 14 Juin 2012, 2:58 pm, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: SUITE DE SAINT JEAN (Chap. VII, vv.1-8 ) par Saint Jean Chrysostôme.(extraits)
.
gras ajoutés.
à suivre…
.
DEPUIS CELÀ JÉSUS VOYAGEAIT EN GALILÉE, NE VOULANT POINT VOYAGER EN JUDÉE,
PARCE QUE LES J.UIFS CHERCHAIENT À LE FAIRE MOURIR.
— MAIS LA FÊTE DES J.UIFS, APPELÉE DES TABERNACLES, ÉTAIT PROCHE.
(Chap.VII, vv.1-8)
Par Saint Jean Chrysostôme
ANALYSE.
1. Jalousie des J.uifs et incrédulité des parents de Jésus-Christ.
2. Jacques, frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem.
3.Extraits
3. Extraits.
(…) rien n'est plus laid, rien n'est plus affreux que l'aspect d'un homme en colère. Que si son aspect est hideux et horrible, son âme l'est bien plus. Car comme d'un bourbier qu'on remue, il sort et se répand une odeur empestée, de même l'âme que la colère agite sera difforme et infecte.
Mais, direz-vous, je ne puis souffrir les injures que me dit mon ennemi. Pourquoi, je vous prie ? Si ce qu'il dit de vous est vrai, vous devez en sa présence même donner des marques de votre componction, et lui être obligé; mais si ce qu'il dit est faux, méprisez ses discours. (…)
(…) Personne ne se fâche contre un homme qui a la fièvre ou qu'une maladie aiguë transporte de fureur; au contraire, on en a pitié, on pleure sur lui. (…)
(…) Nous, de même, si nous rions quand on nous accuse, nous donnerons une très grande preuve que nous ne sommes nullement coupables.(…)
(…) le royaume des cieux, que je vous souhaite, par la grâce et par la miséricorde de Notre-Seigneur Jésus-Christ, par qui et avec qui gloire soit au Père et au Saint-Esprit, maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles ! Ainsi soit-il.
Saint Jean Chrysostome — ŒUVRES COMPLÈTES — TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
Licencié ès-lettres, professeur de rhétorique au collège de l’Immaculée-Conception de Saint-Dizier, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Ce, Éditeurs 1865, TOME HUITIÈME Pages 93 à 556.
.
gras ajoutés.
à suivre…
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum