C'est le mois de Marie...
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C'est le mois de Marie...
C'est le mois de Marie
Refrain
C'est le mois de Marie
C'est le mois le plus beau
À la Vierge chérie
Disons un chant nouveau.
- 1 -
Ornons le sanctuaire
De nos plus belles fleurs
Offrons à notre Mère
Et nos chants et nos coeurs.
- 2 -
De la saison nouvelle
Qui dira les attraits
Marie est bien plus belle
Plus doux sont ses bienfaits.
- 3 -
L'étoile bienfaisante
Qui scintille au matin
Est moins éblouissante
Que son front tout divin.
- 4 -
Au vallon solitaire
Le lis en sa blancheur
De cette Vierge Mère
Retrace la candeur.
- 5 -
Aimable violette
Ta modeste beauté
Est l'image parfaite
De son humilité.
- 6 -
Et quand la dernière heure
Viendra finir nos ans
Dans la sainte demeure
Introduis tes enfants.
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: C'est le mois de Marie...
Les faux dévots de la Sainte Vierge
Je trouve sept sortes de faux dévots et de fausses dévotions à la Sainte Vierge, savoir : 1° les dévots critiques, 2° les dévots scrupuleux, 3° les dévots extérieurs, 4° les dévots présomptueux, 5° les dévots inconstants, 6° les dévots hypocrites, 7° les dévots intéressés.
Les dévots critiques sont, pour l'ordinaire, des savants orgueilleux, des esprits forts et suffisants, qui ont au fond quelque dévotion à la Sainte Vierge, mais qui critiquent presque toutes les pratiques de piété que les gens simples rendent simplement et saintement à cette bonne Mère, parce qu'elles ne reviennent pas à leur fantaisie.
Ces sortes de faux dévots et de gens orgueilleux et mondains sont beaucoup à craindre ; il font un tort infini à la dévotion à la très Sainte Vierge, et en éloignent les peuples d'une manière déplorable, sous prétexte d'en détruire les abus.
Les dévots scrupuleux sont des gens qui craignent de déshonorer le Fils en honorant la Mère, d'abaisser l'un en élevant l'autre. Ils ne sauraient souffrir qu'on donne à la Sainte Vierge des louanges très justes, que lui ont données les saints Pères ; ils ne souffrent qu'avec peine qu'il y ait plus de monde devant un autel de Marie que devant le Saint-Sacrement, comme si l'un était contraire à l'autre ; comme si ceux qui prient la Sainte Vierge ne priaient pas Jésus-Christ par elle ! Ils ne veulent pas qu'on parle si souvent de cette auguste Souveraine, qu'on s'adresse si souvent à elle. (...)
Les dévots extérieurs sont des personnes qui font consister en des pratiques extérieure toute leur piété envers Marie ; qui ne goûte que l'extérieur de la dévotion à la très Sainte Vierge, parce qu'ils n'ont point l'esprit intérieur ; qui diront force chapelets à la hâte, entendront plusieurs messes sans attention, iront aux processions sans dévotion, se mettront de toutes les confréries sans amender leur vie, sans faire violence à leurs passions et sans imiter les vertus de cette Vierge très sainte. Ils n'aiment que le sensible de la dévotion, sans en goûter le solide ; s'ils n'ont pas des sensibilités dans leurs pratiques, ils croient qu'ils ne font plus rien, ils se rétractent, ils quittent tout là où ils font tout à bâtons rompus. Le monde est plein de ces sortes de dévots extérieurs, et il n'y a pas de gens plus critiques des personnes d'oraison qui s'appliquent à l'intérieur, comme à l'essentiel, sans mépriser l'extérieur de modestie qui accompagne toujours la vraie dévotion.
Les dévots présomptueux sont des pécheurs abandonnés à leurs passions, ou des amateurs du monde, qui sous le beau nom de chrétien et de dévot à la Sainte Vierge, cachent ou l'orgueil, ou l'avarice, ou l'impureté, ou l'ivrognerie, ou la colère ou le jurement, ou la médisance, ou l'injustice, etc. ; qui dorment en paix dans leurs mauvaises habitudes, sans se faire beaucoup de violence pour se corriger, sous prétexte qu'ils sont dévots à la Sainte Vierge ; qui se promettent que Dieu leur pardonnera ; qu'ils ne mourront pas sans confession, et qu'ils ne seront pas damnés, parce qu'ils disent leur chapelet, parce qu'ils jeûnent le samedi, parce qu'ils sont de la Confrérie du saint Rosaire ou du Scapulaire, ou de ses autres congrégations ; parce qu'ils portent le petit habit ou la petite chaîne de la Sainte Vierge, etc. Quand on leur dit que leur dévotion n'est qu'une illusion du démon et qu'une présomption pernicieuse capable de les perdre, ils ne veulent pas le croire : ils disent que Dieu est bon et miséricordieux ; qu'il ne nous a pas faits pour nous damner ; qu'il n'y a homme qui ne pèche ; qu'ils ne mourront point sans confession. (...)
Les dévots inconstants sont ceux qui sont dévots à la Sainte Vierge par intervalles et par boutades : tantôt ils sont fervents et tantôt tièdes, tantôt ils paraissent prêts de tout faire pour son service, et puis, peu après, ils ne sont plus les mêmes. Ils embrasseront d'abord toutes les dévotions de la Sainte Vierge ; ils se mettront de ses confréries, et puis ils n'en pratiquent point les règles avec fidélité ; ils changent comme la lune, et Marie les met sous ses pieds, avec le croissant, parce qu'ils sont changeants et indignes d'être comptés parmi les serviteurs de cette Vierge fidèle, qui ont la fidélité et la constance pour partage. (...)
Il y a encore de faux dévots à la Sainte Vierge, qui sont des dévots hypocrites, qui couvrent leurs péchés et leurs mauvaises habitudes sous le manteau de cette Vierge fidèle, afin de passer aux yeux des hommes pour ce qu'ils ne sont pas.
Il y a encore les dévots intéressés, qui ne recourent à la Sainte Vierge que pour gagner quelque procès, pour éviter quelque péril, pour guérir d'une maladie, ou pour quelque autre besoin de cette sorte, sans quoi ils l'oublieraient ; et les uns et les autres sont de faux dévots, qui ne sont point de mise devant Dieu ni sa sainte Mère.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Je trouve sept sortes de faux dévots et de fausses dévotions à la Sainte Vierge, savoir : 1° les dévots critiques, 2° les dévots scrupuleux, 3° les dévots extérieurs, 4° les dévots présomptueux, 5° les dévots inconstants, 6° les dévots hypocrites, 7° les dévots intéressés.
Les dévots critiques sont, pour l'ordinaire, des savants orgueilleux, des esprits forts et suffisants, qui ont au fond quelque dévotion à la Sainte Vierge, mais qui critiquent presque toutes les pratiques de piété que les gens simples rendent simplement et saintement à cette bonne Mère, parce qu'elles ne reviennent pas à leur fantaisie.
Ces sortes de faux dévots et de gens orgueilleux et mondains sont beaucoup à craindre ; il font un tort infini à la dévotion à la très Sainte Vierge, et en éloignent les peuples d'une manière déplorable, sous prétexte d'en détruire les abus.
Les dévots scrupuleux sont des gens qui craignent de déshonorer le Fils en honorant la Mère, d'abaisser l'un en élevant l'autre. Ils ne sauraient souffrir qu'on donne à la Sainte Vierge des louanges très justes, que lui ont données les saints Pères ; ils ne souffrent qu'avec peine qu'il y ait plus de monde devant un autel de Marie que devant le Saint-Sacrement, comme si l'un était contraire à l'autre ; comme si ceux qui prient la Sainte Vierge ne priaient pas Jésus-Christ par elle ! Ils ne veulent pas qu'on parle si souvent de cette auguste Souveraine, qu'on s'adresse si souvent à elle. (...)
Les dévots extérieurs sont des personnes qui font consister en des pratiques extérieure toute leur piété envers Marie ; qui ne goûte que l'extérieur de la dévotion à la très Sainte Vierge, parce qu'ils n'ont point l'esprit intérieur ; qui diront force chapelets à la hâte, entendront plusieurs messes sans attention, iront aux processions sans dévotion, se mettront de toutes les confréries sans amender leur vie, sans faire violence à leurs passions et sans imiter les vertus de cette Vierge très sainte. Ils n'aiment que le sensible de la dévotion, sans en goûter le solide ; s'ils n'ont pas des sensibilités dans leurs pratiques, ils croient qu'ils ne font plus rien, ils se rétractent, ils quittent tout là où ils font tout à bâtons rompus. Le monde est plein de ces sortes de dévots extérieurs, et il n'y a pas de gens plus critiques des personnes d'oraison qui s'appliquent à l'intérieur, comme à l'essentiel, sans mépriser l'extérieur de modestie qui accompagne toujours la vraie dévotion.
Les dévots présomptueux sont des pécheurs abandonnés à leurs passions, ou des amateurs du monde, qui sous le beau nom de chrétien et de dévot à la Sainte Vierge, cachent ou l'orgueil, ou l'avarice, ou l'impureté, ou l'ivrognerie, ou la colère ou le jurement, ou la médisance, ou l'injustice, etc. ; qui dorment en paix dans leurs mauvaises habitudes, sans se faire beaucoup de violence pour se corriger, sous prétexte qu'ils sont dévots à la Sainte Vierge ; qui se promettent que Dieu leur pardonnera ; qu'ils ne mourront pas sans confession, et qu'ils ne seront pas damnés, parce qu'ils disent leur chapelet, parce qu'ils jeûnent le samedi, parce qu'ils sont de la Confrérie du saint Rosaire ou du Scapulaire, ou de ses autres congrégations ; parce qu'ils portent le petit habit ou la petite chaîne de la Sainte Vierge, etc. Quand on leur dit que leur dévotion n'est qu'une illusion du démon et qu'une présomption pernicieuse capable de les perdre, ils ne veulent pas le croire : ils disent que Dieu est bon et miséricordieux ; qu'il ne nous a pas faits pour nous damner ; qu'il n'y a homme qui ne pèche ; qu'ils ne mourront point sans confession. (...)
Les dévots inconstants sont ceux qui sont dévots à la Sainte Vierge par intervalles et par boutades : tantôt ils sont fervents et tantôt tièdes, tantôt ils paraissent prêts de tout faire pour son service, et puis, peu après, ils ne sont plus les mêmes. Ils embrasseront d'abord toutes les dévotions de la Sainte Vierge ; ils se mettront de ses confréries, et puis ils n'en pratiquent point les règles avec fidélité ; ils changent comme la lune, et Marie les met sous ses pieds, avec le croissant, parce qu'ils sont changeants et indignes d'être comptés parmi les serviteurs de cette Vierge fidèle, qui ont la fidélité et la constance pour partage. (...)
Il y a encore de faux dévots à la Sainte Vierge, qui sont des dévots hypocrites, qui couvrent leurs péchés et leurs mauvaises habitudes sous le manteau de cette Vierge fidèle, afin de passer aux yeux des hommes pour ce qu'ils ne sont pas.
Il y a encore les dévots intéressés, qui ne recourent à la Sainte Vierge que pour gagner quelque procès, pour éviter quelque péril, pour guérir d'une maladie, ou pour quelque autre besoin de cette sorte, sans quoi ils l'oublieraient ; et les uns et les autres sont de faux dévots, qui ne sont point de mise devant Dieu ni sa sainte Mère.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: C'est le mois de Marie...
.
En ce beau mois de la Vierge Chérie, merci Gabrielle de nous rappeler ce beau texte
de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort qui dénonce les faux dévots à l'Auguste Mère.
On ne peut accuser Saint Louis-Marie de ne pas y mettre le contexte à ses commentaires sur ces bigots..
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En ce beau mois de la Vierge Chérie, merci Gabrielle de nous rappeler ce beau texte
de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort qui dénonce les faux dévots à l'Auguste Mère.
On ne peut accuser Saint Louis-Marie de ne pas y mettre le contexte à ses commentaires sur ces bigots..
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: C'est le mois de Marie...
gabrielle a écrit:
- Spoiler:
C'est le mois de Marie
Refrain
C'est le mois de Marie
C'est le mois le plus beau
À la Vierge chérie
Disons un chant nouveau.
- 1 -
Ornons le sanctuaire
De nos plus belles fleurs
Offrons à notre Mère
Et nos chants et nos coeurs.
- 2 -
De la saison nouvelle
Qui dira les attraits
Marie est bien plus belle
Plus doux sont ses bienfaits.
- 3 -
L'étoile bienfaisante
Qui scintille au matin
Est moins éblouissante
Que son front tout divin.
- 4 -
Au vallon solitaire
Le lis en sa blancheur
De cette Vierge Mère
Retrace la candeur.
- 5 -
Aimable violette
Ta modeste beauté
Est l'image parfaite
De son humilité.
- 6 -
Et quand la dernière heure
Viendra finir nos ans
Dans la sainte demeure
Introduis tes enfants.
Catherine- Nombre de messages : 2399
Age : 39
Date d'inscription : 02/04/2009
Re: C'est le mois de Marie...
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Merci Catherine:
Merci Catherine:
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: C'est le mois de Marie...
COURONNÉE D'ÉTOILES
Ref. : Nous te saluons, ô toi Notre Dame,
Marie Vierge sainte que drape le soleil,
Couronnée d'étoiles, la lune est sous tes pas,
En toi nous est donnée l'aurore du salut.
1. Marie Eve nouvelle et joie de ton Seigneur,
Tu as donné naissance à Jésus le Sauveur.
Par toi nous sont ouvertes les portes du jardin,
Guide-nous en chemin, étoile du matin.
2. Tu es restée fidèle, mère au pieds de la croix.
Soutiens notre espérance et garde notre foi.
Du côté de ton Fils tu as puisé pour nous
L'eau et le sand versés qui sauvent du péché.
3. Quelle fut la joie d'Eve lorsque tu es montée,
Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées.
Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie,
De contempler en toi la promesse de vie.
4. O Vierge immaculée, préservée du péché,
En ton âme en ton corps, tu entres dans les cieux.
Emportée dans la gloire, Sainte Reine des cieux,
Tu nous accueillera, un jour auprès de Dieu.
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: C'est le mois de Marie...
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Merci Monique.
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Merci Monique.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: C'est le mois de Marie...
L'archange Gabriel, messager divin qui ouvre le sublime dialogue de l'Annonciation, goûte un ineffable bonheur, lorsqu'il entre dans la silencieuse demeure de Marie et apparait à cette jeune vierge toute recueillie en son ardente prière. Gabriel est honoré et heureux de rencontrer la créature prédestinée entre toutes à être la Mère de Dieu, la Reine des anges et des hommes, la Corédemptrice victorieuse de Lucifer et de ses hortdes infernales. Extasié par la splendeur surnaturelle de cette femme immaculée en sa conception et dépassant en sainteté tous les bienheureux pris individuellement ou même en leur ensemble, il se prosterne plein de respect, d'admiration et d'amour devant le chef-d'oeuvre de la puissance et de la miséricorde de Dieu: " Salut, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi."
La Tiare mystique du très Saint Rosaire
Louis-N. Boutin, o.m.i
éd, Du Renard
imprimatur 1958
page 13
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: C'est le mois de Marie...
Salut, divine Mère
Salut, divine Mère,
Etoile dans l'azur:
Soyez notre lumière,
O Vierge au coeur très pur!
Montrez-vous notre Mère,
En nous formez le Christ.
Offrez notre prière
A votre divin Fils.
Soyez la route sûre
Et qui conduit vers Dieu;
O vierge toute pure,
A tous ouvrez les cieux!
Louange à Dieu le Père,
Au Fils, à l'Esprit Saint,
Au ciel et sur la terre
Honneur à Dieu sans fin!
JEAN SERVEL. O.M.I.
Etoile dans l'azur:
Soyez notre lumière,
O Vierge au coeur très pur!
Montrez-vous notre Mère,
En nous formez le Christ.
Offrez notre prière
A votre divin Fils.
Soyez la route sûre
Et qui conduit vers Dieu;
O vierge toute pure,
A tous ouvrez les cieux!
Louange à Dieu le Père,
Au Fils, à l'Esprit Saint,
Au ciel et sur la terre
Honneur à Dieu sans fin!
JEAN SERVEL. O.M.I.
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: C'est le mois de Marie...
(...) Et voici que Marie restée seule, est couverte d'une mystérieuse nuée (8) , d'une ombre divine signalant et symbolisant la descente du Saint-Esprit en sa petite épouse, qu'il pénètre de son Amour incrée et qu'il rend porteuse du Fils unique. Quelle n'est pas en ce moment sacrosaint de l'union hypostatique de la personnne du Verbe avec sa nature humaine , la joie de Marie qui voit réalisée après des millénaires la promesse faite par Dieu à nos premiers parents, leur annonçant ainsi qu'à l'humanité coupable, un Vainqueur du Malin et de son infernale engeance!
8 Nous n'affirmons pas la réalité de ce phénomène, mais nous décrivons un mode possible de l'intervention certaine du Saint-Esprit: dans l'histoire de l'Ancien Testament, ne voyons-nous pas la divinité signaler sa présence au peuple j.uif, par le moyen d'une nuée ombrageant, le jour, l'arche d'alliance( Ex., 9, 15-16)
op cit., page 15-16
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: C'est le mois de Marie...
" Jésus ressent une seconde joie, très douce, celle d'avoir selon la nature humaine, une mère si belle, si sainte, si puissante, une mère à laquelle il ressemblera par les traits de son visage, la fraîcheur de son teint, la lumière de ses yeux: "Ne pensez-vous pas, demande Pie XII, que le visage de Jésus, ce visage que les anges adorent, devait reproduire en quelque sorte les traits du visage de Marie? Ainsi, le visage de tout enfant reflète les yeux de la mère. 14"
14 Radiomessage à l'action Catholique Italienne, 8 déc., 1953. D. C., 4 avril 1954, col., 397
op cit., page 18
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: C'est le mois de Marie...
La Visitation nous permet de scruter une joie moins secrète que celle de l'Annonciation, mais une joie bien intime elle aussi, puisqu'elle éclôt dans une seule maison en faveur de la famille de Zachaie. Cette joie qui monte dans l'âme de la Vierge et s'enracine en celle de son minuscule enfant, elle s'épanouit dans la demeure d'Élisabeth, dès que Marie, la charitable Visiteuse, y pénètre avec son divin fardeau.
op cit., page21
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: C'est le mois de Marie...
Comme l'humilité c'est la vérité connue et acceptée, Marie se garde de repousser ou d'amoindrir l'éclatante louange sortie des lèvres d'Elisabeth, inspirée d'ailleurs par l'Esprit-Saint. Supérieurement éclairée et mue par le même Esprit, la Vierge-Mère attribue au Maître de toutes choses l'honneur et la gloire de sa divine maternité : « Mon âme, chante-t-elle, glorifie le Seigneur ». À cet accent de respect et d'adoration envers le Tout-Puissant et le Très-Saint, Marie ajoute l'accent de son amour et de sa complaisance envers son cher petit, l'aimable et doux Sauveur » Ce magnificat de religion et d'amour, il s'élève d'autant plus haut vers l'Éternel, qu'il part des profondeurs de l'extraordinaire humilité de la Vierge, de celle qui se déclare volontiers la simple esclave du Seigneur : « Il a regardé, avoue-t-elle, l'humble condition de sa servante ».
Si l'humilité fait constater à Marie que d'elle-même elle n'est rien et ne peut rien, la gratitude et la charité envers son divin Bienfaiteur, infiniment puissant et miséricordieux, la porte ensuite à déclarer qu'en Dieu et par Dieu, elle est grande et bienheureuse et que toutes les générations lui rendront ce témoignage : « Le Puissant, dit-elle, a fait pour moi de grandes choses ».
op cit., page 25
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: C'est le mois de Marie...
Le mystère de la Nativité temporelle du Verbe divin offre à notre contemplation une double joie : la première, toute intime et familiale, celle qui illumine et réchauffe la sombre et froide grotte de Bethléem, au moment de l'apparition de l'Enfant-Dieu sur les genoux de la Vierge-Mère ; la seconde, extérieure, publique et même mondiale, celle qui, au cours de la sainte nuit de la naissance du Christ est promulguée par les anges à des pasteurs de la ville du roi David et est annoncée par une merveilleuse étoile à des mages habitant bien loin, à l'est de la Judée. Ces deux joies se fondent comme en une seule à l'arrivée des bergers et, plus tard, à celle des Mages auprès du nouveau-né et de ses parents, Marie et Joseph.
Afin de protéger le plus possible contre le froid l'enfant qu'elle va mettre au monde, la Vierge se tient au fond de la misérable grotte, de ce seul abri que Joseph, malgré ses démarches et ses recherches, a pu trouver à Bethléem comme lieu de naissance du Messie : « Il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie », rapporte l'Évangé-liste. Lorsqu'à minuit, l'Enfant-Dieu quitte, sans le léser, le sein virginal qui l'a porté et nourri pendant neuf mois, Marie, apercevant pour la première fois le doux visage et le gracieux corps de son Jésus, est ravie d'une indicible joie et chante l'amabilité et la sainteté de son Sauveur. « Florebit quasi lilium ; elle fleurira comme un lis ; exultabit læabunda et laudans ; elle tressaillira de joie et de louanges. [...]. Ecce Deus vester [...] ; Deus ipse veniet, et salvabit vos. Voici votre Dieu [...] ; Dieu lui-même viendra, et il vous sauvera. »
op cit., pages 29-30
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: C'est le mois de Marie...
Quant à nous, quels sincères sentiments devons-nous entretenir en nos âmes, lorsque par la pensée nous pénétrons dans l'étable et la maison qui, à Bethléem, abritèrent tour à tour l'Enfant-Dieu ? N'est-ce pas que, tout d'abord, nous cultiverons en notre volonté une profonde révérence envers notre Souverain Maître, qui dans les volontaires abaissements de sa venue au monde, garde un droit strict et plénier à notre respect et à notre adoration ? À la suite de Marie et de Joseph, nous prononcerons avec l'accent d'une vive dévotion le Très Saint Nom de Jésus, nous rendrons au Christ Seigneur, nos hommages et nos services, nous lui offrirons et lui consacrerons notre âme, notre corps, notre personne elle-même et nous voudrons enfin réparer les innombrables fautes d'irréligion commises par ceux qui refusent d'adorer et de servir le divin Enfant ou vont même jusqu'à blasphémer son nom.
op cit., pages 37 et 38
Que devrions-nous faire de nos jours, alors que l'apostasie et la haine de Notre-Seigneur éclate avec outrance....
gabrielle- Nombre de messages : 19801
Date d'inscription : 25/01/2009
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