De la vérité des peines de l'enfer
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De la vérité des peines de l'enfer
De la vérité des peines de l'enfer
I. Il est aussi vrai qu'il y a un enfer, qu'il est vrai qu'il y a un Dieu. C'est nier un Dieu, dit S. Augustin, que de ne pas croire ou qu'il pardonne au pécheur pénitent. C'est aussi nier la divinité que de ne pas croire un Dieu vengeur du crime.
Dire qu'il n'y a ni paradis ni enfer, c'est dire que Dieu ne se soucie point de l'homme, qu'il le conduit au hasard, qu'il l'abandonne à lui-même, qu'il voit ses désordres et qu'il les approuve; c'est dire que Dieu est sans sagesse, sans sainteté et sans justice. Penser de la sorte, c'est avoir de fausses idées de la divinité, ce n'est pas connaître un Dieu, c'est être athée.
Les incrédules et les impies ont beau raisonner sur ce point si sérieux; toujours doivent-ils croire:
1. Qu'il peut y avoir un enfer; car oseraient-ils disputer ce pouvoir à la toute-puissance du Très-Haut?
2. Ils doivent de plus croire que l'enfer est au moins douteux; car quelle assurance ont-ils du contraire ? Prétendent-ils avoir plus de lumières que tout l'univers, et que les plus savants génies, qui l'out cru?
3. Ils doivent enfin croire que l'enfer est certain; la foi le dit, et la raison le démontre.
Oui, l'enfer est un article de la foi divine : J.-C. en son évangile, dans un seul chapitre, répète jusqu'à six à sept fois que]
le feu de l'enfer ne s'éteindra jamais. Marc. 9. Un feu, dit le Seigneur, a été allumé dans ma fureur, il brûlera jusqu au fond des enfers; j'y rassemblerai tous les maux, j'y épuiserai tous les traits de ma colère. Deut. 32.
Le prophète Isaïe, ce grand homme, plus grand encore par la force et l'élévation de son génie, que par sa naissance royale, cet homme plein de l'esprit de Dieu, parle ainsi : Le Seigneur a dit : Ecoutez, vous qui vous éloignez de moi, connaissez ma puissance : les pécheurs seront dans l'épouvante ; le tremblement saisira les hypocrites. Qui de vous pourra habiter dans un feu dévorant, dans des ardeurs éternelles ?
Mais quand la foi et l'autorité de Dieu ne nous obligeraient pas à le croire, la raison nous le démontre. Les païens, par la lumière naturelle, l'ont connu, et les plus éclairés n'en ont jamais douté. Nous connaissons, par notre raison, qu'il y a un Dieu; cette même raison nous dit qu'il est saint, qu'il est juste; il doit donc défendre et punir le vice : étant Dieu, il doit le punir en Dieu; ses châtiments doivent donc être bien au-dessus de tout ce que les hommes peuvent imaginer. Voilà ce qu'une raison éclairée apprend à tout homme de bon sens. Faites l'esprit résolu tant qu'il vous plaira, il sera toujours vrai qu'il y a un enfer, que vous devez le croire, et qu'on le croira toujours.
I. Il est aussi vrai qu'il y a un enfer, qu'il est vrai qu'il y a un Dieu. C'est nier un Dieu, dit S. Augustin, que de ne pas croire ou qu'il pardonne au pécheur pénitent. C'est aussi nier la divinité que de ne pas croire un Dieu vengeur du crime.
Dire qu'il n'y a ni paradis ni enfer, c'est dire que Dieu ne se soucie point de l'homme, qu'il le conduit au hasard, qu'il l'abandonne à lui-même, qu'il voit ses désordres et qu'il les approuve; c'est dire que Dieu est sans sagesse, sans sainteté et sans justice. Penser de la sorte, c'est avoir de fausses idées de la divinité, ce n'est pas connaître un Dieu, c'est être athée.
Les incrédules et les impies ont beau raisonner sur ce point si sérieux; toujours doivent-ils croire:
1. Qu'il peut y avoir un enfer; car oseraient-ils disputer ce pouvoir à la toute-puissance du Très-Haut?
2. Ils doivent de plus croire que l'enfer est au moins douteux; car quelle assurance ont-ils du contraire ? Prétendent-ils avoir plus de lumières que tout l'univers, et que les plus savants génies, qui l'out cru?
3. Ils doivent enfin croire que l'enfer est certain; la foi le dit, et la raison le démontre.
Oui, l'enfer est un article de la foi divine : J.-C. en son évangile, dans un seul chapitre, répète jusqu'à six à sept fois que]
le feu de l'enfer ne s'éteindra jamais. Marc. 9. Un feu, dit le Seigneur, a été allumé dans ma fureur, il brûlera jusqu au fond des enfers; j'y rassemblerai tous les maux, j'y épuiserai tous les traits de ma colère. Deut. 32.
Le prophète Isaïe, ce grand homme, plus grand encore par la force et l'élévation de son génie, que par sa naissance royale, cet homme plein de l'esprit de Dieu, parle ainsi : Le Seigneur a dit : Ecoutez, vous qui vous éloignez de moi, connaissez ma puissance : les pécheurs seront dans l'épouvante ; le tremblement saisira les hypocrites. Qui de vous pourra habiter dans un feu dévorant, dans des ardeurs éternelles ?
Mais quand la foi et l'autorité de Dieu ne nous obligeraient pas à le croire, la raison nous le démontre. Les païens, par la lumière naturelle, l'ont connu, et les plus éclairés n'en ont jamais douté. Nous connaissons, par notre raison, qu'il y a un Dieu; cette même raison nous dit qu'il est saint, qu'il est juste; il doit donc défendre et punir le vice : étant Dieu, il doit le punir en Dieu; ses châtiments doivent donc être bien au-dessus de tout ce que les hommes peuvent imaginer. Voilà ce qu'une raison éclairée apprend à tout homme de bon sens. Faites l'esprit résolu tant qu'il vous plaira, il sera toujours vrai qu'il y a un enfer, que vous devez le croire, et qu'on le croira toujours.
Dernière édition par Monique le Jeu 26 Avr 2012, 4:28 pm, édité 1 fois
Monique- Nombre de messages : 13764
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Re: De la vérité des peines de l'enfer
II. Si l'on ne croit pas cette vérité, c'est parce qu'on est vicieux. Otez l'orgueil d'un esprit pointilleux, et l'impureté d'un cœur dépravé, et bientôt il sera convaincu qu'il y a un enfer. Les méchants voudraient qu'il n'y en eût point, et que leurs crimes fussent impunis : faut-il s'étonner qu'ils s'étourdissent pour se persuader qu'il n'est point? S'ils disent qu'il n'y a point d'enfer, ils sont d'impudents menteurs; leur propre conscience les dément. Vous osez le dire, mais vous n'osez pas le penser, dit S. Augustin; votre conscience vous fait sentir le contraire; vous avez beau en étouffer les remords, elle vous fait toujours savoir qu'on vous en menace, et vous fait sentir que vous le méritez.
Je ne pense qu'a tirer parti de la vie, disent-ils, sans me mettre en peine de ce qui arrivera. O raisonnement insensé! une éternité de tourments, est-ce donc une chose indifférente? Quand l'enfer serait aussi douteux qu'il est certain, la pensée de ce malheur devrait déjà vous effrayer. Un mal douteux est toujours à craindre. Prendriez-vous une liqueur, si vous doutiez qu'elle fût empoisonnée, ou un chemin, si vous doutiez d'y être assassiné, votre doute ne fût-il fondé que sur le témoignage d'un imbécile ? Ainsi l'enfer ne fût-il que douteux, ce serait déjà le comble de l'imprudence de ne pas travailler à l'éviter.
C'est parce que vous craignez de faire pénitence, qu'il vous plaît de douter de l'enfer. Voilà, dit S. Augustin, encore un trait de folie, de craindre une pénitence de quelques jours, et de ne pas craindre une éternité de feux. Si vous prenez tant de précautions contre la mort, contre une maladie qui ne dure que peu de temps, pourquoi ne vous précautionnez-vous pas pour éviter une mort et des supplices qui dureront toujours? Serm. 18 de verb.
Vous ne vous souciez pas de l'enfer, pourvu que vous jouissiez de vos plaisirs ici-bas. Or, n'est-ce pas avoir perdu l'esprit, que d'acheter si cher, non pas des plaisirs, mais des repentirs éternels ! A la bonne heure, disent certains impies : si je suis un jour en enfer, je m'en consolerai; du moins je n'y serai pas seul. Quoi ! malheureux ! vous vous feriez une peine de demeurer en retraite pendant un mois avec des hommes saints, et vous regardez comme une consolation d'habiter non pas un mois, mais pendant l'éternité, avec des hommes réprouvés de Dieu, plongés dans un étang de feu, qui souffrent des tourments horribles, qui, dans la rage, dans un désespoir furieux, se maudissent et se déchirent ! Penser de la sorte, ce n'est pas force d'esprit, mais fascination, frénésie, fureur.
Concluons que celui qui ne croit et ne craint pas l'enfer, a perdu la foi et la raison; la foi, puisque l'autorité de Dieu oblige de le croire; la raison, puisqu'elle nous dicte qu'un Dieu, souverainement saint et souverainement juste, doit défendre le vice et le punir en Dieu. Voilà tout ce que l'univers croit, ce que tout les hommes saints et les plus grands génies ont toujours cru et croiront toujours. Malheur à ceux qui plaisantent sur des vérités si terribles? Laissez railler, laissez plaisanter les impies, les voluptueux et les fous, qui rient aujourd'hui de ce qui les fera pleurer un jour amèrement: laissez parler ceux qui veulent se perdre. Pour vous, devenez sage à leurs dépends, et sauvez-vous.
Extraits: PENSÉES
sur
LES PLUS IMPORTANTES VÉRITÉS
DE LA RELIGION
et sur
LES PRINCIPAUX DEVOIRS
DU CHRISTIANISME
Par M. HUMBERT, prêtre-missionnaire
Supérieur de la Mission du diocèse de Besançon.
NOUVELLE ÉDITION,
DOLE,
CHEZ PRUDONT, IMPRIMEUR - LIBRAIRE.
1825. ESR.
A suivre... De la rigueur des peines de l'enfer.
Je ne pense qu'a tirer parti de la vie, disent-ils, sans me mettre en peine de ce qui arrivera. O raisonnement insensé! une éternité de tourments, est-ce donc une chose indifférente? Quand l'enfer serait aussi douteux qu'il est certain, la pensée de ce malheur devrait déjà vous effrayer. Un mal douteux est toujours à craindre. Prendriez-vous une liqueur, si vous doutiez qu'elle fût empoisonnée, ou un chemin, si vous doutiez d'y être assassiné, votre doute ne fût-il fondé que sur le témoignage d'un imbécile ? Ainsi l'enfer ne fût-il que douteux, ce serait déjà le comble de l'imprudence de ne pas travailler à l'éviter.
C'est parce que vous craignez de faire pénitence, qu'il vous plaît de douter de l'enfer. Voilà, dit S. Augustin, encore un trait de folie, de craindre une pénitence de quelques jours, et de ne pas craindre une éternité de feux. Si vous prenez tant de précautions contre la mort, contre une maladie qui ne dure que peu de temps, pourquoi ne vous précautionnez-vous pas pour éviter une mort et des supplices qui dureront toujours? Serm. 18 de verb.
Vous ne vous souciez pas de l'enfer, pourvu que vous jouissiez de vos plaisirs ici-bas. Or, n'est-ce pas avoir perdu l'esprit, que d'acheter si cher, non pas des plaisirs, mais des repentirs éternels ! A la bonne heure, disent certains impies : si je suis un jour en enfer, je m'en consolerai; du moins je n'y serai pas seul. Quoi ! malheureux ! vous vous feriez une peine de demeurer en retraite pendant un mois avec des hommes saints, et vous regardez comme une consolation d'habiter non pas un mois, mais pendant l'éternité, avec des hommes réprouvés de Dieu, plongés dans un étang de feu, qui souffrent des tourments horribles, qui, dans la rage, dans un désespoir furieux, se maudissent et se déchirent ! Penser de la sorte, ce n'est pas force d'esprit, mais fascination, frénésie, fureur.
Concluons que celui qui ne croit et ne craint pas l'enfer, a perdu la foi et la raison; la foi, puisque l'autorité de Dieu oblige de le croire; la raison, puisqu'elle nous dicte qu'un Dieu, souverainement saint et souverainement juste, doit défendre le vice et le punir en Dieu. Voilà tout ce que l'univers croit, ce que tout les hommes saints et les plus grands génies ont toujours cru et croiront toujours. Malheur à ceux qui plaisantent sur des vérités si terribles? Laissez railler, laissez plaisanter les impies, les voluptueux et les fous, qui rient aujourd'hui de ce qui les fera pleurer un jour amèrement: laissez parler ceux qui veulent se perdre. Pour vous, devenez sage à leurs dépends, et sauvez-vous.
Extraits: PENSÉES
sur
LES PLUS IMPORTANTES VÉRITÉS
DE LA RELIGION
et sur
LES PRINCIPAUX DEVOIRS
DU CHRISTIANISME
Par M. HUMBERT, prêtre-missionnaire
Supérieur de la Mission du diocèse de Besançon.
NOUVELLE ÉDITION,
DOLE,
CHEZ PRUDONT, IMPRIMEUR - LIBRAIRE.
1825. ESR.
A suivre... De la rigueur des peines de l'enfer.
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: De la vérité des peines de l'enfer
De la rigueur des peines de l'enfer
L'ENFER est un si grand malheur, que de tous les hommes, quand il n'y en aurait qu'un seul qui dût y être condamné, nous devrions tous craindre d'être ce malheureux. Deux sortes de peines sont en enfer : celle du sens, principalement causée par le feu, et la peine du dam, causée par la perte de Dieu. L'une et l'autre sont incompréhensibles.
I. Il n'y a point de proportion entre le feu de l'enfer et celui des fournaises embrasées; les feux d'ici-bas, en comparaison, ne sont que comme une ombre : il fait souffrir tous les tourments; il fait souffrir également l'âme dans toutes ses puissances, et le corps dans tous les sens. Il n'y a point de supplices qu'un réprouvé n'endure. Les Néron, les Dioclétien, tout ce qu'il y a jamais eu de monstres en cruauté, n'ont rien inventé qui lui soit comparable. C'étaient des hommes, et ici c'est un Dieu qui punit en Dieu, et qui, dans sa fureur, emploie sa toute-puissance.
L'esprit humain ne peut rien imaginer de plus horrible que l'état d'un réprouvé. Représentez-Vous des corps embrasés, infects, couverts de lèpres , d'ulcères, de pourriture, plongés dans un gouffre de feu et de soufre brûlant ; des corps vivants déchirés, écorchés , disloqués, entassés les uns sur les autres, dont l'odorat, la bouche, les yeux, tous les membres, tous les sens souffrent en particulier le plus violent supplice, sans adoucissement et sans relâche.
Leurs cris sont si perçants, qu'ils seraient capables de fendre les rochers ; leurs douleurs si cuisantes et si vives, qu'une heure des ces tourments est plus insupportable que vingt ans en ce monde de la maladie la plus aiguë: la puanteur de ces corps est si horrible que S. Bonaventure assure qu'un seul serait capable d'infecter l'univers. Tout ce qui se présente à eux les tourmente. Ils ne voient que du feu; ils ne sentent que du feu, ils ne touchent que des objets pénétrés de feu : tout les remplit d'horreur et d'effroi : ils ne voient que des figures hideuses, des monstres horribles, des démons cruels, sous des formes épouvantables : ils n'entendent que des lamentations, des hurlements, des cris de rage, des grincements de dents. O Dieu ! quel état ! quelle vie !
Voilà le tombeau des délices du monde, le terme de la volupté et de l'ambition. Oh ! que la délicatesse avec laquelle on flatte aujourd'hui son corps, sera cruellement payée un jour ! que ses plaisirs, ses intempérances lui coûteront cher !
Vous frémissez à cette seule peinture de l'enfer : hélas ! ce n'est qu'une légère ébauche de ce qu'on y souffre. Si la gloire du ciel est au-dessus de nos pensées, les tourments de l'enfer sont aussi au-dessus de notre intelligence: l'esprit de l'homme est trop borné pour se former une idée de la justice du Tout-Puissant Lorsqu'il châtia l'Egypte par des fléaux qui la désolèrent, ce n'était, dit l'Ecriture, que le doigt de Dieu qui frappait; mais pour punir Lucifer et les réprouvés, il emploie sa toute-puissance et la force de son bras. Malheur à vous, si vous attendez de le croire lorsque vous l'éprouverez !
Si vous craignez les disgrâces et les maux de cette vie, qui durent peu de temps, pourquoi ne prévenez-vous pas des maux extrêmes qui ne finiront jamais? Vous auriez peine de souffrir la piqûre d'une abeille, comment souffrirez-vous l'activité d'un feu dévorant? Que votre aveuglement est déplorable, si vous ne pensez pas au terme où doivent aboutir votre attachement aux plaisirs, aux vanités, aux biens de la terre, et l'abus que vous faites des grâces du Ciel !
L'homme sage agit bien autrement; il sait qu'on ne peut être heureux en ce monde et en l'autre, jouir de tous les plaisirs de la terre et de ceux du ciel: c'est pour cela qu'il ne s'attache point aux biens et aux plaisirs de ce monde; qu'il tâche de s'assurer ceux du ciel, qu'il pleure ses fautes, qu'il fait pénitence, pour ne pas pleurer éternellement:
Je châtie mon corps, disait S. Paul, pour nepas devenir un réprouvé.
Je me suis réduit comme un prisonnier dans un désert, disait S. Jérôme, de peur de tomber dans l'enfer, et de me perdre avec les mondains.
C'est donc avec raison que Gui le chartreux a dit que , si la pénitence et les tribulations de cette vie sont la semence d'une joie et d'une gloire immortelle, les plaisirs du temps, l'attache aux biens, sont aussi une semence de douleurs et de regrets, qui poussent leur germe dans l'éternité. De Trait., c, 4. : regrets désespérants, qui, comme un ver rongeur, déchirent sans relâche le cœur d'un réprouvé! Je pouvais gagner le ciel, j'en ai eu le temps et les moyens, mais j'en ai abusé: de quoi me servent à présent les plaisirs, tout ce que j'ai fait et possédé sur la terre ?
L'ENFER est un si grand malheur, que de tous les hommes, quand il n'y en aurait qu'un seul qui dût y être condamné, nous devrions tous craindre d'être ce malheureux. Deux sortes de peines sont en enfer : celle du sens, principalement causée par le feu, et la peine du dam, causée par la perte de Dieu. L'une et l'autre sont incompréhensibles.
I. Il n'y a point de proportion entre le feu de l'enfer et celui des fournaises embrasées; les feux d'ici-bas, en comparaison, ne sont que comme une ombre : il fait souffrir tous les tourments; il fait souffrir également l'âme dans toutes ses puissances, et le corps dans tous les sens. Il n'y a point de supplices qu'un réprouvé n'endure. Les Néron, les Dioclétien, tout ce qu'il y a jamais eu de monstres en cruauté, n'ont rien inventé qui lui soit comparable. C'étaient des hommes, et ici c'est un Dieu qui punit en Dieu, et qui, dans sa fureur, emploie sa toute-puissance.
L'esprit humain ne peut rien imaginer de plus horrible que l'état d'un réprouvé. Représentez-Vous des corps embrasés, infects, couverts de lèpres , d'ulcères, de pourriture, plongés dans un gouffre de feu et de soufre brûlant ; des corps vivants déchirés, écorchés , disloqués, entassés les uns sur les autres, dont l'odorat, la bouche, les yeux, tous les membres, tous les sens souffrent en particulier le plus violent supplice, sans adoucissement et sans relâche.
Leurs cris sont si perçants, qu'ils seraient capables de fendre les rochers ; leurs douleurs si cuisantes et si vives, qu'une heure des ces tourments est plus insupportable que vingt ans en ce monde de la maladie la plus aiguë: la puanteur de ces corps est si horrible que S. Bonaventure assure qu'un seul serait capable d'infecter l'univers. Tout ce qui se présente à eux les tourmente. Ils ne voient que du feu; ils ne sentent que du feu, ils ne touchent que des objets pénétrés de feu : tout les remplit d'horreur et d'effroi : ils ne voient que des figures hideuses, des monstres horribles, des démons cruels, sous des formes épouvantables : ils n'entendent que des lamentations, des hurlements, des cris de rage, des grincements de dents. O Dieu ! quel état ! quelle vie !
Voilà le tombeau des délices du monde, le terme de la volupté et de l'ambition. Oh ! que la délicatesse avec laquelle on flatte aujourd'hui son corps, sera cruellement payée un jour ! que ses plaisirs, ses intempérances lui coûteront cher !
Vous frémissez à cette seule peinture de l'enfer : hélas ! ce n'est qu'une légère ébauche de ce qu'on y souffre. Si la gloire du ciel est au-dessus de nos pensées, les tourments de l'enfer sont aussi au-dessus de notre intelligence: l'esprit de l'homme est trop borné pour se former une idée de la justice du Tout-Puissant Lorsqu'il châtia l'Egypte par des fléaux qui la désolèrent, ce n'était, dit l'Ecriture, que le doigt de Dieu qui frappait; mais pour punir Lucifer et les réprouvés, il emploie sa toute-puissance et la force de son bras. Malheur à vous, si vous attendez de le croire lorsque vous l'éprouverez !
Si vous craignez les disgrâces et les maux de cette vie, qui durent peu de temps, pourquoi ne prévenez-vous pas des maux extrêmes qui ne finiront jamais? Vous auriez peine de souffrir la piqûre d'une abeille, comment souffrirez-vous l'activité d'un feu dévorant? Que votre aveuglement est déplorable, si vous ne pensez pas au terme où doivent aboutir votre attachement aux plaisirs, aux vanités, aux biens de la terre, et l'abus que vous faites des grâces du Ciel !
L'homme sage agit bien autrement; il sait qu'on ne peut être heureux en ce monde et en l'autre, jouir de tous les plaisirs de la terre et de ceux du ciel: c'est pour cela qu'il ne s'attache point aux biens et aux plaisirs de ce monde; qu'il tâche de s'assurer ceux du ciel, qu'il pleure ses fautes, qu'il fait pénitence, pour ne pas pleurer éternellement:
Je châtie mon corps, disait S. Paul, pour nepas devenir un réprouvé.
Je me suis réduit comme un prisonnier dans un désert, disait S. Jérôme, de peur de tomber dans l'enfer, et de me perdre avec les mondains.
C'est donc avec raison que Gui le chartreux a dit que , si la pénitence et les tribulations de cette vie sont la semence d'une joie et d'une gloire immortelle, les plaisirs du temps, l'attache aux biens, sont aussi une semence de douleurs et de regrets, qui poussent leur germe dans l'éternité. De Trait., c, 4. : regrets désespérants, qui, comme un ver rongeur, déchirent sans relâche le cœur d'un réprouvé! Je pouvais gagner le ciel, j'en ai eu le temps et les moyens, mais j'en ai abusé: de quoi me servent à présent les plaisirs, tout ce que j'ai fait et possédé sur la terre ?
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: De la vérité des peines de l'enfer
II. Mais la peine la plus vive et la plus cruelle d'une âme damnée, c'est d'être séparée de Dieu, de savoir que jamais elle ne jouira de son Dieu. J'étais faite pour Dieu, et jamais je ne le verrai; il devait faire mon bonheur, jamais je ne le posséderai; je L'ai perdu par ma faute, je l'ai perdu pour peu de chose, je l'ai perdu sans ressource.
J'AI PERDU DIEU ! O pensée accablante ! et que le supplice qu'elle cause est insupportable !
Nous ne comprenons pas en cette vie ce que c'est que Dieu, et ce que c'est que de le perdre; mais le réprouvé le comprend, et ressent si cruellement la perte qu'il en a faite, que si, au milieu de ses brasiers il pouvait espérer de voir son Dieu, et de le posséder seulement pendant une heure après chaque mille ans, il serait content, et souffrirait ses tourments avec consolation.
A quoi pensez-vous, lorsque vous perdez Dieu en perdant sa grâce par le péché mortel ? Et vous, âmes tièdes, que faites-vous, lorsque, par tant de fautes légères, que vous traitez de bagatelles, vous vous exposez à tomber dans le péché mortel, et à perdre Dieu ? Les damnés pleurent la perte qu'ils ont faite de Dieu, et vous y êtes insensible ! Les damnés voudraient retourner à Dieu, mais il n'est plus temps, ils ne le peuvent plus : vous en avez le temps, et vous le pouvez, cependant vous ne le voulez pas; vous avez donc le cœur plus dur qu'un réprouvé. Cherchez Dieu dans le temps que vous-pouvez le trouver; retournez à lui à présent qu'il vous rappelle : dans l'éternité, vous ne le pourrez plus.
A suivre... De la durée des peines de l'enfer.
J'AI PERDU DIEU ! O pensée accablante ! et que le supplice qu'elle cause est insupportable !
Nous ne comprenons pas en cette vie ce que c'est que Dieu, et ce que c'est que de le perdre; mais le réprouvé le comprend, et ressent si cruellement la perte qu'il en a faite, que si, au milieu de ses brasiers il pouvait espérer de voir son Dieu, et de le posséder seulement pendant une heure après chaque mille ans, il serait content, et souffrirait ses tourments avec consolation.
A quoi pensez-vous, lorsque vous perdez Dieu en perdant sa grâce par le péché mortel ? Et vous, âmes tièdes, que faites-vous, lorsque, par tant de fautes légères, que vous traitez de bagatelles, vous vous exposez à tomber dans le péché mortel, et à perdre Dieu ? Les damnés pleurent la perte qu'ils ont faite de Dieu, et vous y êtes insensible ! Les damnés voudraient retourner à Dieu, mais il n'est plus temps, ils ne le peuvent plus : vous en avez le temps, et vous le pouvez, cependant vous ne le voulez pas; vous avez donc le cœur plus dur qu'un réprouvé. Cherchez Dieu dans le temps que vous-pouvez le trouver; retournez à lui à présent qu'il vous rappelle : dans l'éternité, vous ne le pourrez plus.
A suivre... De la durée des peines de l'enfer.
Monique- Nombre de messages : 13764
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Re: De la vérité des peines de l'enfer
De la durée des peines de l'enfer
DIEU ne punit jamais le péché en cette vie dans toute la rigueur, parce que cette vie est le temps de sa miséricorde: il le punit en l'autre dans toute la sévérité, parce que c'est le temps de sa justice. Il souffre dans le temps les crimes des hommes avec patience, dit Tertullien, parce qu'il aura l'éternité toute entière pour les punir. S'il récompense dans le ciel, il récompense en Dieu; s'il punit en enfer, il doit aussi punir en Dieu. Le bonheur des saints est souverain, le malheur des réprouvés l'est de même: leurs peines sont souveraines, parce que elles sont sans fin, sans consolation, sans adoucissement.
I. Les peines de l'enfer sont sans fin, puisque l'éternité n'a point de terme dans sa durée. Tout ce qui s'en écoule ne la diminue point; elle est toujours toute entière après des millions d'années, toujours elle commence, et ne finit jamais : ôtez de l'éternité autant de siècles qu'il y a de feuilles dans les forêts et d'atômes dans l'air, vous serez encore au commencement de l'éternité. Il y a plus de cinq mille ans que Caïn souffre dans l'enfer; il n'est pas plus avancé dans son éternité que le premier jour.
Quand un rocher serait d'une masse égale au globe de la terre, et qu'un oiseau n'en transporterait qu'un grain chaque siècle, ce rocher enfin changerait de place; et après que cent mille rochers auraient été ainsi transportés, l'éternité serait toujours la même. Elle ne diminue ni dans sa durée ni dans ses rigueurs: le feu qui brûle les réprouvés serait toujours aussi ardent, leurs douleurs aussi insupportables, leurs regrets et leurs larmes aussi amers, le ver de la conscience qui les déchire, toujours aussi cruel. Marc. 9. Où est votre raison, si vous ne réfléchissez pas à cette vérité? et si vous y réfléchissez, dans quelle agitation ne doit pas être votre âme?
Oh! que vous êtes profondément endormi dans les ombres de la mort, si cette vérité frappante ne vous réveille pas !
Si un juge vous menaçait de faire lier votre main dans le feu pendant une heure, que ne fe-riez-vous pas pour éviter ce supplice? Dieu vous menace d'un feu qui ne s'éteindra jamais, et vous vivez sans précaution ! vous craindriez le tourment d'une heure: quelle est votre stupidité de ne pas craindre un tourment éternel !
Quand on ne souffrirait en enfer qu'un léger mal de tête toute l'éternité, on devrait tout sacrifier peur s'en préserver; disons plus : il n'est point d'homme qui voulût accepter un royaume à condition d'être, pendant trente ans, dans une prison. Où est donc votre bon sens, de vous exposer à être dans un étang de feu et de soufre, non pas trente ans, mais pendant des années sans fin ; non pas pour un royaume, mais pour un plaisir brutal, pour une débauche, pour un procès de chicane, pour quelques désirs de vengeance, etc.?.
Pensez-en ce que vous voudrez; vous êtes dans un état bien déplorable, si vous ne changez de conduite.
DIEU ne punit jamais le péché en cette vie dans toute la rigueur, parce que cette vie est le temps de sa miséricorde: il le punit en l'autre dans toute la sévérité, parce que c'est le temps de sa justice. Il souffre dans le temps les crimes des hommes avec patience, dit Tertullien, parce qu'il aura l'éternité toute entière pour les punir. S'il récompense dans le ciel, il récompense en Dieu; s'il punit en enfer, il doit aussi punir en Dieu. Le bonheur des saints est souverain, le malheur des réprouvés l'est de même: leurs peines sont souveraines, parce que elles sont sans fin, sans consolation, sans adoucissement.
I. Les peines de l'enfer sont sans fin, puisque l'éternité n'a point de terme dans sa durée. Tout ce qui s'en écoule ne la diminue point; elle est toujours toute entière après des millions d'années, toujours elle commence, et ne finit jamais : ôtez de l'éternité autant de siècles qu'il y a de feuilles dans les forêts et d'atômes dans l'air, vous serez encore au commencement de l'éternité. Il y a plus de cinq mille ans que Caïn souffre dans l'enfer; il n'est pas plus avancé dans son éternité que le premier jour.
Quand un rocher serait d'une masse égale au globe de la terre, et qu'un oiseau n'en transporterait qu'un grain chaque siècle, ce rocher enfin changerait de place; et après que cent mille rochers auraient été ainsi transportés, l'éternité serait toujours la même. Elle ne diminue ni dans sa durée ni dans ses rigueurs: le feu qui brûle les réprouvés serait toujours aussi ardent, leurs douleurs aussi insupportables, leurs regrets et leurs larmes aussi amers, le ver de la conscience qui les déchire, toujours aussi cruel. Marc. 9. Où est votre raison, si vous ne réfléchissez pas à cette vérité? et si vous y réfléchissez, dans quelle agitation ne doit pas être votre âme?
Oh! que vous êtes profondément endormi dans les ombres de la mort, si cette vérité frappante ne vous réveille pas !
Si un juge vous menaçait de faire lier votre main dans le feu pendant une heure, que ne fe-riez-vous pas pour éviter ce supplice? Dieu vous menace d'un feu qui ne s'éteindra jamais, et vous vivez sans précaution ! vous craindriez le tourment d'une heure: quelle est votre stupidité de ne pas craindre un tourment éternel !
Quand on ne souffrirait en enfer qu'un léger mal de tête toute l'éternité, on devrait tout sacrifier peur s'en préserver; disons plus : il n'est point d'homme qui voulût accepter un royaume à condition d'être, pendant trente ans, dans une prison. Où est donc votre bon sens, de vous exposer à être dans un étang de feu et de soufre, non pas trente ans, mais pendant des années sans fin ; non pas pour un royaume, mais pour un plaisir brutal, pour une débauche, pour un procès de chicane, pour quelques désirs de vengeance, etc.?.
Pensez-en ce que vous voudrez; vous êtes dans un état bien déplorable, si vous ne changez de conduite.
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: De la vérité des peines de l'enfer
II. Comprenez une bonne fois qu'on souffre en enfer des tourments qui ne finissent jamais, et qu'on les souffre sans consolation.
Le passé et l'avenir accablent un réprouvé; il est continuellement dans des sentiments de rage proportionnée à l'éternité de son malheureux sort; il ne peut s'em pêcher de réfléchir à tout moment sur sa vie passée : et sur cette durée de siècles qui ne passeront jamais; il compare sans cesse, dans le repentir le plus affligeant, ce qu'il a été avec ce qu'il est, ce qu'il a fait avec ce qu'il souffre, ses plaisirs passés avec ses tourments, sa vie si courte avec son éternité.
Après avoir souffert un million de siècles, sa vie ne lui paraîtra qu'un moment, et à peine se souviendra-t-il qu'il a été au monde; il ne s'en souviendra que pour gémir sur ce qu'il a perdu, sur ce qu'il a fait, et sur ce qu'il a mérité.
Je suis damné, je le suis pour jamais; j'ai perdu mon Dieu, et je l'ai perdu pour toujours ! regrets accablants, regrets éternels, mais regrets infructueux !
Le passé et l'avenir accablent un réprouvé; il est continuellement dans des sentiments de rage proportionnée à l'éternité de son malheureux sort; il ne peut s'em pêcher de réfléchir à tout moment sur sa vie passée : et sur cette durée de siècles qui ne passeront jamais; il compare sans cesse, dans le repentir le plus affligeant, ce qu'il a été avec ce qu'il est, ce qu'il a fait avec ce qu'il souffre, ses plaisirs passés avec ses tourments, sa vie si courte avec son éternité.
Après avoir souffert un million de siècles, sa vie ne lui paraîtra qu'un moment, et à peine se souviendra-t-il qu'il a été au monde; il ne s'en souviendra que pour gémir sur ce qu'il a perdu, sur ce qu'il a fait, et sur ce qu'il a mérité.
Je suis damné, je le suis pour jamais; j'ai perdu mon Dieu, et je l'ai perdu pour toujours ! regrets accablants, regrets éternels, mais regrets infructueux !
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: De la vérité des peines de l'enfer
III. Le réprouvé souffre de la sorte sans adoucissement, sans relâche. Il y a plus de 1800 ans que le mauvais riche pousse des cris lamentables, sans que ses larmes et ses gémissements aient pu calmer un moment de ses douleurs, ni lui obtenir une goutte d'eau. O état déplorable, de ne pouvoir, depuis tant d'années, obtenir si peu de chose par tant de cris et de pleurs! Que pense-t-il à présent des biens qu'il a possédés des plaisirs dont il a joui, des injustices et des crimes qu'il a commis? Qu'en penserez-vous vous-même un jour? Si les rochers étaient capables de raison et de sentiment, ils deviendraient sensibles à ces vérités.
Concluons que quiconque ne s'applique pas à se sauver pendant que Dieu lui en donne le temps, est bien aveugle et bien stupide.
O vous qui lisez ou entendez ces vérités ! souvenez-vous que les jours qui vous restent, sont courts. Vous n'avez point de temps à perdre: si vous le négligez, arrivera un moment auquel vous ne pourrez plus y penser. Vous pouvez à présent vous convertir à Dieu, et vous préserver des feux éternels; mais si vous êtes un jour condamné, l'enfer sera la maison de votre éternité.
On ne se perd qu'une fois, et c'est pour toujours. Qui est perdu, l'est pour jamais. Mon Dieu ! y pensons-nous?
Fin
Concluons que quiconque ne s'applique pas à se sauver pendant que Dieu lui en donne le temps, est bien aveugle et bien stupide.
O vous qui lisez ou entendez ces vérités ! souvenez-vous que les jours qui vous restent, sont courts. Vous n'avez point de temps à perdre: si vous le négligez, arrivera un moment auquel vous ne pourrez plus y penser. Vous pouvez à présent vous convertir à Dieu, et vous préserver des feux éternels; mais si vous êtes un jour condamné, l'enfer sera la maison de votre éternité.
On ne se perd qu'une fois, et c'est pour toujours. Qui est perdu, l'est pour jamais. Mon Dieu ! y pensons-nous?
Fin
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: De la vérité des peines de l'enfer
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Merci Monique. Dites à ce missionnaire que ses sermons sur l'Enfer donnent froid dans le dos !!
Espérons qu'ils soient donc salutaires !!! Voici une conversation que Sainte Colette eut un jour avec le diable:
gras, couleur et italique ajoutés.
Merci Monique. Dites à ce missionnaire que ses sermons sur l'Enfer donnent froid dans le dos !!
Espérons qu'ils soient donc salutaires !!! Voici une conversation que Sainte Colette eut un jour avec le diable:
LE CHEF D’ŒUVRE DU PÉCHÉ…
Perdre Dieu …]
… Satan !! Voilà le chef-d’œuvre du péché. Voilà ce que c’est que de perdre Dieu !!
Satan apparut un jour à Sainte Colette, sous la forme d’un lion rugissant.
En l’apercevant, elle lui dit : "Ah ! misérable ! qui a perdu Dieu, retire-toi d’ici."
Le démon lui répondit : "Sais-tu bien ce que tu dis, petite créature ? Sais-tu bien ce que c’est que d’avoir perdu Dieu ? Avoir perdu Dieu ! répétait-il en frémissant, avoir perdu Dieu ! Nulle intelligence créée ne peut comprendre l’étendue de ce malheur irréparable. Avoir perdu Dieu, c’est être exclu de tout bien, de toute félicité, puisque toute félicité est en Lui. La peine du feu n’est rien en comparaison de la perte de Dieu."
— "Et ce qui fait l’enfer de l’enfer, s’écria la Sainte, c’est qu’il durera toute l’éternité."
— "Éternité ! éternité ! éternité !" répéta Satan avec un cri capable de fendre les pierres, si les chrétiens te comprenaient, nous ne réussirions jamais à leur faire perdre Dieu."
Ces paroles prouvent que le père du mensonge fait une terrible expérience de la peine du dam, puisqu’elle lui arrache des vérités dont la connaissance nous est si utile.
(source: "Nouveau Mois de Saint Michel", d’après Saint Alphonse de Liguori, le Père Faber et l’abbé Soyer, pp.74-75, Saint-Hyacinthe, Canada 1931)
gras, couleur et italique ajoutés.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: De la vérité des peines de l'enfer
ROBERT. a écrit:.
Merci Monique. Dites à ce missionnaire que ses sermons sur l'Enfer donnent froid dans le dos !!
Espérons qu'ils soient donc salutaires !!!
Toute ces mises en garde ne sont que pour faire réagir l'Homme ! Si le message était "plus doux", il ne reflèterait pas la réalité après la mort, la vie éternelle l ... Personne ne peut rester indifférent à la lecture de ses versets.
Monique- Nombre de messages : 13764
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: De la vérité des peines de l'enfer
Monique a écrit:ROBERT. a écrit:.
Merci Monique. Dites à ce missionnaire que ses sermons sur l'Enfer donnent froid dans le dos !!
Espérons qu'ils soient donc salutaires !!!
Toute ces mises en garde ne sont que pour faire réagir l'Homme ! Si le message était "plus doux", il ne reflèterait pas la réalité après la mort, la vie éternelle l ... Personne ne peut rester indifférent à la lecture de ses versets.
Très vrai, Monique... Merci encore.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
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