Fête de la Circoncision
Page 1 sur 1
Fête de la Circoncision
FÊTE DE LA CIRCONCISION
Sermon de saint Léon Pape
Celui-là seul, mes bien-aimés, rend à la fête de ce jour l'hommage pieux d'une véritable adoration, qui n'a aucune fausse opinion sur l'Incarnation et qui, d'autre part, ne pense rien qui soit indigne de Dieu. Car c'est aussi périlleux de nier la nature humaine du Christ, que de lui refuser l'égalité de gloire avec son Père.
Donc, quand nous nous efforçons de pénétrer le mystère par lequel le Christ est né d'une Mère Vierge, rejetons loin de nous le brouillard des raisonnements terrestres et que nos yeux, illuminés par la foi, rejettent la fameuse sagesse du monde.
L'autorité à laquelle nous croyons est en effet celle de Dieu. La doctrine que nous suivons est divine. Que nous prêtions l'oreille intérieure de notre âme aux témoignages de l'Ancien Testament, ou bien aux oracles des Prophètes, ou encore aux accents retentissants de l'Évangile, c'est la Vérité que nous entendons.
C'est elle aussi, quand retentit comme un tonnerre la voix de Jean tout plein du Saint-Esprit : Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu et le verbe était Dieu. Il était au commencement en Dieu. Toutes choses ont été faites par lui et rien n'a été fait sans lui. Et c'est encore la vérité, lorsque le même prédicateur ajoute : Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous ; nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique (Jean 1, 1 et 14).
Dans chacune de ses deux natures il est le même Fils de Dieu, prenant ce qui est nôtre, sans perdre ce qui lui est propre, dans l'homme renouvelant l'homme, et demeurant immuable en lui-même. Car la Divinité qui lui est commune avec le Père n'a subi aucune diminution dans sa toute- puissance. La forme d'esclave n'a porté aucun préjudice à la forme divine, car la souveraine et éternelle essence, qui s'est abaissée pour le salut du genre humain, nous a élevés, en vérité, jusqu'à sa gloire, mais n'a pas cessé d'être ce qu'elle était.
Donc, quand le fils unique de Dieu se déclare inférieur à son Père et que, d'autre part, il se dit son égal, il démontre la réalité de sa double nature. Son inégalité prouve sa nature humaine, et son égalité proclame sa nature divine.
Sermon de saint Léon Pape
Celui-là seul, mes bien-aimés, rend à la fête de ce jour l'hommage pieux d'une véritable adoration, qui n'a aucune fausse opinion sur l'Incarnation et qui, d'autre part, ne pense rien qui soit indigne de Dieu. Car c'est aussi périlleux de nier la nature humaine du Christ, que de lui refuser l'égalité de gloire avec son Père.
Donc, quand nous nous efforçons de pénétrer le mystère par lequel le Christ est né d'une Mère Vierge, rejetons loin de nous le brouillard des raisonnements terrestres et que nos yeux, illuminés par la foi, rejettent la fameuse sagesse du monde.
L'autorité à laquelle nous croyons est en effet celle de Dieu. La doctrine que nous suivons est divine. Que nous prêtions l'oreille intérieure de notre âme aux témoignages de l'Ancien Testament, ou bien aux oracles des Prophètes, ou encore aux accents retentissants de l'Évangile, c'est la Vérité que nous entendons.
C'est elle aussi, quand retentit comme un tonnerre la voix de Jean tout plein du Saint-Esprit : Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu et le verbe était Dieu. Il était au commencement en Dieu. Toutes choses ont été faites par lui et rien n'a été fait sans lui. Et c'est encore la vérité, lorsque le même prédicateur ajoute : Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous ; nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique (Jean 1, 1 et 14).
Dans chacune de ses deux natures il est le même Fils de Dieu, prenant ce qui est nôtre, sans perdre ce qui lui est propre, dans l'homme renouvelant l'homme, et demeurant immuable en lui-même. Car la Divinité qui lui est commune avec le Père n'a subi aucune diminution dans sa toute- puissance. La forme d'esclave n'a porté aucun préjudice à la forme divine, car la souveraine et éternelle essence, qui s'est abaissée pour le salut du genre humain, nous a élevés, en vérité, jusqu'à sa gloire, mais n'a pas cessé d'être ce qu'elle était.
Donc, quand le fils unique de Dieu se déclare inférieur à son Père et que, d'autre part, il se dit son égal, il démontre la réalité de sa double nature. Son inégalité prouve sa nature humaine, et son égalité proclame sa nature divine.
Arthur- Nombre de messages : 1614
Date d'inscription : 15/02/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum