Ce que dit VRAIMENT La thèse materialiter-formaliter et non pas ce qu'en dit JP B !
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Ce que dit VRAIMENT La thèse materialiter-formaliter et non pas ce qu'en dit JP B !
Sur sedevacante :
http://foicatholique.cultureforum.net/t3923p30-le-juge-des-papes-formaliter-menteur-faussaire-imposteur#21506Su
JPB a écrit :
Tout d'abord parce que il est impossible qu'un partisan de la thèse materialiter-formaliter soit SEDEVACANTISTE !
Le principe de la Thèse est de garder DANS L'EGlISE LE PAPE HERETIQUE et de le garder comme pape et ceci se prouve facilement par le fait que L'Eglise, ou plutôt ce que ces enflés concidèrent comme telle, NE PEUT PAS AVOIR D'AUTRE PAPE.
Or, il est bien clair que soit l'Eglise a un pape, soit elle n'en a pas !
Si elle en a un, PERSONNE NE PEUT ET NE DOIT être sedevacantiste et personne ne peut lui enlever un souffle de son pouvoir...à plus forte raison...pas lui enlever sa juridiction !
Et si elle n'en a pas, Tous les membres de l'Eglise doivent vouloir et faire en sorte qu'elle en élise un.
Les thèzards ont une autre logique qu'il faut aller chercher ailleurs...dans une autre galaxie...ou dans une autre partie plus sombre que la partie surnaturelle que l'Eglise !
Et ensuite, il est bien vrai qu'un authentique formaliter, tel que toi, puisque tu t'en présentes comme le modèle, n'avouera jamais par écrit et CLAIREMENT selon le fond de sa pensée qu'un " authentiquesédévacantiste formaliter qui reste tel, qu'un « “magistère” hérétique » puisse « être celui de l'Eglise catholique » !
tant il est trop vrai qu'une hypocrite dialectitien ne sera jamais capable d'une telle droiture et d'une telle franchise.
Et pourtant, comme chaque matin dans la campagne, les coqs chantent, de même chaque matin tous les materialiter-formaliter, en disant que leur pape est irrémplaçable par un autre pape, en reconnaissant son élection valide et sa juridiction nulle , font de ce pantin de pape leur propre Magistère dans une église fantôme.
Alors, quelque part, tu dis encore vrai quand tu affirmes qu'il est impossible qu' un « “magistère” hérétique » puisse « être celui de l'Eglise catholique » puisque tu ne parles jamais de l'Eglise catholique quand tu parles de l'Eglise avec un E majuscule...
En effet, depuis le Concile Vatican II, tu as TOUJOURS donné à l'église conciliaire l'identité de l'Eglise catholique sous le prétexte honteusement farfelu que l'église conciliaire n'existe pas JURIDIQUEMENT.
L'Eglise catholique, il y a donc un demi-siècle que tu ne sais pas ce que c'est...que tu ne sais pas où elle est et il y a un demi-siècle que tu n'en parles plus !
L'Eglise catholique, tu as cru pouvoir l'enfourner et la confondre dans le feu dévorant de Vatican II, l'antre de Lucifer...tu n'as jamais pensé que les hommes n'ont aucun pouvoir sur l'Eglise...pas même celui d'apprendre à son corps enseignant la bonne doctrine qu'elle doit enseignée !
C'est toi qui a mis l'Eglise catholique dans l'église de Vatican II et d'ailleurs TON MAGISTERE a eu la même démarche hérétique en mettant l'Eglise catholique dans l'Eglise du Christ (subsist in). Mais l'Eglise catholique n'est pas où on veut la mettre...Elle est là où elle est...même si elle s'est "éclipsée" à nos yeux !
L'Eglise catholique ! Tu l'as enterrée dans ton dédain, dans ton mépris, dans la détermination que tu as mis à donner à l'église conciliaire du démon, cet antre de Satan, l'identité de l'Eglise divinie fondée par J-C !
Ainsi quand tu dis la vérité, tu la dis à ton insu et tu ne la dis JAMAIS pour la dire clairement et lui rendre honneur !
http://foicatholique.cultureforum.net/t3923p30-le-juge-des-papes-formaliter-menteur-faussaire-imposteur#21506Su
JPB a écrit :
Le menteur, le faussaire, l'imposteur et le calomniateur que tu veux que je sois n'a jamais affirmé effectivement qu'un "authentique sédévacantiste formaliter qui reste tel, qu'un « “magistère” hérétique » puisse « être celui de l'Eglise catholique » !Jamais on ne trouvera, et en particulier Gérard n'a jamais trouvé et ne trouvera jamais,sous la plume d'un authentique sédévacantiste formaliter qui reste tel, qu'un authentique sédévacantiste formaliter qui reste tel, qu'un « “magistère” hérétique » puisse « être celui de l'Eglise catholique » !
Tout d'abord parce que il est impossible qu'un partisan de la thèse materialiter-formaliter soit SEDEVACANTISTE !
Le principe de la Thèse est de garder DANS L'EGlISE LE PAPE HERETIQUE et de le garder comme pape et ceci se prouve facilement par le fait que L'Eglise, ou plutôt ce que ces enflés concidèrent comme telle, NE PEUT PAS AVOIR D'AUTRE PAPE.
Or, il est bien clair que soit l'Eglise a un pape, soit elle n'en a pas !
Si elle en a un, PERSONNE NE PEUT ET NE DOIT être sedevacantiste et personne ne peut lui enlever un souffle de son pouvoir...à plus forte raison...pas lui enlever sa juridiction !
Et si elle n'en a pas, Tous les membres de l'Eglise doivent vouloir et faire en sorte qu'elle en élise un.
Les thèzards ont une autre logique qu'il faut aller chercher ailleurs...dans une autre galaxie...ou dans une autre partie plus sombre que la partie surnaturelle que l'Eglise !
Et ensuite, il est bien vrai qu'un authentique formaliter, tel que toi, puisque tu t'en présentes comme le modèle, n'avouera jamais par écrit et CLAIREMENT selon le fond de sa pensée qu'un " authentique
tant il est trop vrai qu'une hypocrite dialectitien ne sera jamais capable d'une telle droiture et d'une telle franchise.
Et pourtant, comme chaque matin dans la campagne, les coqs chantent, de même chaque matin tous les materialiter-formaliter, en disant que leur pape est irrémplaçable par un autre pape, en reconnaissant son élection valide et sa juridiction nulle , font de ce pantin de pape leur propre Magistère dans une église fantôme.
Alors, quelque part, tu dis encore vrai quand tu affirmes qu'il est impossible qu' un « “magistère” hérétique » puisse « être celui de l'Eglise catholique » puisque tu ne parles jamais de l'Eglise catholique quand tu parles de l'Eglise avec un E majuscule...
En effet, depuis le Concile Vatican II, tu as TOUJOURS donné à l'église conciliaire l'identité de l'Eglise catholique sous le prétexte honteusement farfelu que l'église conciliaire n'existe pas JURIDIQUEMENT.
L'Eglise catholique, il y a donc un demi-siècle que tu ne sais pas ce que c'est...que tu ne sais pas où elle est et il y a un demi-siècle que tu n'en parles plus !
L'Eglise catholique, tu as cru pouvoir l'enfourner et la confondre dans le feu dévorant de Vatican II, l'antre de Lucifer...tu n'as jamais pensé que les hommes n'ont aucun pouvoir sur l'Eglise...pas même celui d'apprendre à son corps enseignant la bonne doctrine qu'elle doit enseignée !
C'est toi qui a mis l'Eglise catholique dans l'église de Vatican II et d'ailleurs TON MAGISTERE a eu la même démarche hérétique en mettant l'Eglise catholique dans l'Eglise du Christ (subsist in). Mais l'Eglise catholique n'est pas où on veut la mettre...Elle est là où elle est...même si elle s'est "éclipsée" à nos yeux !
L'Eglise catholique ! Tu l'as enterrée dans ton dédain, dans ton mépris, dans la détermination que tu as mis à donner à l'église conciliaire du démon, cet antre de Satan, l'identité de l'Eglise divinie fondée par J-C !
Ainsi quand tu dis la vérité, tu la dis à ton insu et tu ne la dis JAMAIS pour la dire clairement et lui rendre honneur !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Ce que dit VRAIMENT La thèse materialiter-formaliter et non pas ce qu'en dit JP B !
Cette thèse est la masque "sédévac" de la Frate.
Pour l'existence juridique de la secte, n'a-t-elle pas sa propre loi ( nouveau code) ses propres sacrements et ses propres commandements de Dieu, dont le premier est à des années lumières du véritable avec les réunions apostate d'Assise...
Pour l'existence juridique de la secte, n'a-t-elle pas sa propre loi ( nouveau code) ses propres sacrements et ses propres commandements de Dieu, dont le premier est à des années lumières du véritable avec les réunions apostate d'Assise...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Ce que dit VRAIMENT La thèse materialiter-formaliter et non pas ce qu'en dit JP B !
Sur Sedevacante JP B a écrit :
J'ai simplement répondu a JP B, que Pastor aeternus a défini non seulement les règles de l'infaillibilité mais aussi a défini la nature de la JURIDICTION du pape.
Pastor aeternus précise que Le Saint Père ne peut pas avoir une juridiction au rabais mais qu'au contraire il a "une primauté de juridiction véritable et proprement dite" et que cette juridiction il ne la reçoit de personne sinon de Dieu Lui-même.
Je lui ai donc expliqué que Pastor aeternus avait prévu que des lascars comme Guéard lui et ses complices de Verrua allaient tenter d'oter la PLENITUDE de la juridiction au pape. Cependant, ces sophismes sont déjoués d'avance dans la Doctrine de l'Eglise.
Voilà la citation :
Réponse de JP B que JCMC a fait censeur de son site :
Je n'aurais donc pas dû lui servir la doctrine de l'Eglise sur le Pontifcat...parce que, visiblement, il n'aime pas du tout cela.
Sans doute, incompatibilité avec fouthèse !
Un vulgaire provocateur [vous devinez ?] n'a pas encore compris qu'il existe la Juridiction formelle et le juridiction matérielle et qu'en l'absence de la première il vaut mieux conserver au moins la seconde, sinon la Sainte Église Catholique, qui n'a plus alors l'Apostolicité, est morte !
Cette position est donc, au moins matériellement, HÉRÉTIQUE...
J'ai simplement répondu a JP B, que Pastor aeternus a défini non seulement les règles de l'infaillibilité mais aussi a défini la nature de la JURIDICTION du pape.
Pastor aeternus précise que Le Saint Père ne peut pas avoir une juridiction au rabais mais qu'au contraire il a "une primauté de juridiction véritable et proprement dite" et que cette juridiction il ne la reçoit de personne sinon de Dieu Lui-même.
Je lui ai donc expliqué que Pastor aeternus avait prévu que des lascars comme Guéard lui et ses complices de Verrua allaient tenter d'oter la PLENITUDE de la juridiction au pape. Cependant, ces sophismes sont déjoués d'avance dans la Doctrine de l'Eglise.
Voilà la citation :
Cette doctrine si claire des saintes Écritures se voit opposer ouvertement l'opinion fausse de ceux qui, pervertissant la forme de gouvernement instituée par le Christ notre Seigneur, nient que Pierre seul se voit vu doté par le Christ d'une primauté de juridiction véritable et proprement dite, de préférence aux autres Apôtres, pris soit isolément soit tous ensemble, ou de ceux qui affirment que cette primauté n'a pas été conférée directement et immédiatement au bienheureux Pierre, mais à l'Église et, par celle-ci, à Pierre comme à son ministre.
Réponse de JP B que JCMC a fait censeur de son site :
Suppression de mon Post sur sedevacante
Je n'aurais donc pas dû lui servir la doctrine de l'Eglise sur le Pontifcat...parce que, visiblement, il n'aime pas du tout cela.
Sans doute, incompatibilité avec fouthèse !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Ce que dit VRAIMENT La thèse materialiter-formaliter et non pas ce qu'en dit JP B !
Si je comprends bien, l'extrait de votre citation de Pastor AEternus a passé sous le couperet de la guillotine de façon "formaliter"
Ce n'est pas la première fois que cela arrive... CMI a eu droit au même traitement.
Pour JP, il vaut mieux qu'une bande d'hérétiques conserve une juridiction matérielle que rien du tout. Étrange façon de concevoir l'Église Catholique. Cela montre bien où conduit la "thèse".
Cette doctrine si claire des saintes Écritures se voit opposer ouvertement l'opinion fausse de ceux qui, pervertissant la forme de gouvernement instituée par le Christ notre Seigneur, nient que Pierre seul se voit vu doté par le Christ d'une primauté de juridiction véritable et proprement dite, de préférence aux autres Apôtres, pris soit isolément soit tous ensemble, ou de ceux qui affirment que cette primauté n'a pas été conférée directement et immédiatement au bienheureux Pierre, mais à l'Église et, par celle-ci, à Pierre comme à son ministre.
Ce n'est pas la première fois que cela arrive... CMI a eu droit au même traitement.
Pour JP, il vaut mieux qu'une bande d'hérétiques conserve une juridiction matérielle que rien du tout. Étrange façon de concevoir l'Église Catholique. Cela montre bien où conduit la "thèse".
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Ce que dit VRAIMENT La thèse materialiter-formaliter et non pas ce qu'en dit JP B !
JP B a écrit :
Tu ne crois pas qu'il faut arrêter de faire des simagrées et des ronds de jambes et dire ce que tu as à dire CLAIREMENT :
Moi, je dis :
Et Moi, Jean Paul B. déclare que :
Alors si ces deux choses sont différentes comme tu nous l'enseignes, cela signifie-t-il que la succession apostolique de toute l'Eglise catholique n'a rien à voir avec l' enseignement du Magistère !Ce mariolle confond en effet l'enseignement du Magistère avec la succession apostolique
Tu ne crois pas qu'il faut arrêter de faire des simagrées et des ronds de jambes et dire ce que tu as à dire CLAIREMENT :
Moi, je dis :
Oui la succession apostolique a été instituée par Jésus-Christ afin de pourvoir à l'enseignement du Masitère
Et Moi, Jean Paul B. déclare que :
mon église possède cette succession apostolique non pas comme ce "mariolle" de Gégé vient de la définir mais pour enseigner toutes les hérésies précédemment condamnées par l'Enseignement du magistère de l'Eglise catholique transmis par la succession apostolique pendant 20 siècles.
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Ce que dit VRAIMENT La thèse materialiter-formaliter et non pas ce qu'en dit JP B !
La question cruciale: qu'elle est l'église de JP ?
Qui est membre de cette église qui transmet la succession apostolique ?
Qui est membre de cette église qui transmet la succession apostolique ?
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Ce que dit VRAIMENT La thèse materialiter-formaliter et non pas ce qu'en dit JP B !
Ci joint à l'adresse suivante :
http://foicatholique.cultureforum.net/t3877p120-incompetence-caracterisee#21595
Je réponds à JP B :
Comme je l'avais annoncé je réponds encore à la seconde question de JP B.
Visibilité de l’Eglise
Le catéchisme du Concile de Trente parle de la visibilité de l’Eglise dans son chapitre qui décrit l’Unité de l’Eglise :
Ainsi le catéchisme du Concile de Trente ne met pas d'un côté l'unité de l'Eglise et de l'autre sa visibilité comme le fait l'ecclésiastique Guérard qui prétend que la visibilité des papes conciliaires se maintiendrait en dépit de la perte de l'unité de doctrine
Le saint Concile cite, sur le même sujet, ces paroles de Saint Ambroise :
On rencontre encore la visibilité de l’Eglise dans sa catholicité, comme le signale le Catéchisme du Concile de Trente en citant tout d’abord Saint Augustin :
Plusieurs passages de la Sainte Ecriture évoquent la visibilité de l’Eglise :
Il semble encore que l’on rencontre la visibilité de l’Eglise dans la considération de l’Eglise en tant que société.
Le catéchisme du Concile de Trente traitant de la communion des saints dit :
La visibilité de l’Eglise, c’est donc aussi cette société d’hommes sur la terre, société liée « avec les saints » et liée « avec le Père et Jésus-Christ son fils. »
Si la visibilité de l’Eglise se trouvait dans l’église de Vatican II, alors, sans doute, elle serait la véritable Eglise.
Le neuvième article de notre Credo nous oblige de croire à l’Unité, la Sainteté, la Catholicité et l’Apostolicité de l’Eglise. Le catéchisme détermine la visibilité de l’Eglise que nous devons donc croire aussi. Cependant, une chose ou une personne peut être visible en soi sans être vue par les autres.
Voici un exemple qui vous concerne :
Vous êtes un enfant, de sexe masculin : ceci, c’est votre identité. Bien sûr, vous êtes visible et vous ne pouvez pas devenir invisible. Mais vous remarquerez que si personne ne vous voit, vous n’êtes pas pour autant invisible.
Donc, derrière la qualité « visible » de quelque chose ou de quelqu’un visible en soi, il y a deux éventualités à considérer :
· Soit cette chose ou cette personne est visible et en même temps elle est vue, ce qui la rend visible aux autres.
· Soit cette chose ou cette personne n’est pas vue, ce qui ne la rend pas invisible en soi mais invisible aux autres parce que non-vue par les autres.
Ma démarche n’est donc pas de dire que l’Eglise puisse être invisible et uniquement mystique comme l’ont avancé les hérétiques, ce qui est faux. C’est plutôt de faire remarquer que tout ce qui est visible peut l’être un peu plus, ou un peu moins et, parfois même, beaucoup plus ou beaucoup moins.
Exemple : la Puissance de Dieu est visible et manifeste dans la Création, mais cette Puissance semble invisible aux hommes qui la méprisent. Cette Puissance sera infiniment plus visible au Jugement dernier où aucun homme ne pourra penser à autre chose qu’à cette Puissance manifestée. Cette Puissance s’est d’ailleurs déjà manifestée d’une manière beaucoup plus visible en certaines occasions comme au moment où Dieu apparaît à Moïse au Sinaï.
Le problème à résoudre est le suivant :
Les traditionalistes estiment que si les papes et les évêques, depuis le Concile, ne font pas partie de l’Eglise, c’est que, contre Sa promesse, Jésus-Christ a abandonné son Eglise et qu’il n’y a plus de possibilité de croire à l’Eglise « visible », particularité de l’Eglise qu’on est tenu de croire.
Les traditionalistes résolvent ainsi ce problème : donc, les papes ou les évêques conciliaires ou du moins les meilleurs ou les plus traditionnels d’entre eux, sont la hiérarchie de l’Eglise. Ils sont la visibilité de l’Eglise.
Les traditionalistes, sans doute, résolvent le problème de la visibilité mais il ne résolvent que la visibilité de l’église conciliaire. Cette visibilité de la fausse église a été assurée par de nombreux évêques apostats de l’Eglise catholique qui l’ont fondée au Concile Vatican II.
Ce que l’on peut dire négativement mais dogmatiquement, c’est que l’Eglise ne peut pas être là où il n’y a pas la foi, puisque la foi fait l’Eglise et que sans la foi nul ne peut prétendre appartenir à l’Eglise.
Même le fondateur d'Ecône a été obligé d’affirmer cette vérité bien qu’il n’en ait pas suivi les conséquences incontournables. Il dit en effet :
Alors pourquoi est-il resté inconséquent, et qu'il a voulu lier et unir la visibilité de l'Eglise avec la secte de Vatican II dont il avouait qu'elle n'avait pas la foi ?
La raison est bien simple ! Lorsque l'on est évêque, on ne commence pas par donner ou maintenir la foi des fidèles...on commence par adhérer soi-même à l'Eglise catholique pour être à même de transmettre la foi reçue.
Or, les ecclésiastiques traditionalistes dans l'ordre de leur démarche, De Nantes, Barbara, Coache, Guérard, Lefèbvre ont cru pouvoir maintenir la Tradition de l'Eglise catholique SANS se séparer de la Secte de Vatican II...et en cela et à cause de cela, malgré leurs belles envolées mystiques en faveur d'une croisade de Tradition catholique, ils n'ont été, qu'ils l'aient voulu ou non, que les vulgaires propagateur de la secte à laquelle ils ont simplement ajoutée des couleurs traditionalistes qui finalement ne lui ont pas déplu !
Positivement, on peut dire que l’Eglise se trouve en même temps que chacune de ses marques d’identité.
La première marque de l’identité de l’Eglise est son Unité. Il est donc absolument certain que l’on ne trouvera pas cette unité dans l’église du syncrétisme, dans l’amalgame de toutes les fausses religions. Il est donc encore plus certain que l’on ne rencontrera jamais l’Unité, ni l’Eglise, dans une religion qui a pour principal fondement le syncrétisme.
Cette religion du syncrétisme, vous la connaissez. Si vous ne la connaissez pas, ce n’est pas faute qu’elle ne se soit fait connaître. Elle sévit depuis plus de 50 ans en se faisant l’oracle du syncrétisme universel.
La doctrine de cette église de Vatican II est la suivante :
Je n’invente rien, il suffit de vous donner les bases de sa Constitution, il s’agit de « Lumen Gentium » sous titré « Constitution dogmatique de l’Eglise »
Voici comment l’église de Vatican II voit le salut de l’homme dans les fausses religions :
N’est-ce pas une déclaration du salut des hérétiques et des schismatiques ?
Mieux encore, la religion de Vatican II établit les hérétiques et les schismatiques dans l’unité. Il s’agit bien sûr d’une nouvelle unité qu’elle prend la peine de définir :
Quel aveu !
Ainsi, « l’unité de l’Eglise » selon Vatican II ne provient pas de la profession intégrale de la foi ni de la communion avec le successeur de Pierre.
Non ! pas du tout, « l’unité de l’Eglise » made in Vatican II, vient du fait que tous les hérétiques, tous les schismatiques font des choses merveilleuses. Tous ces bienfaits que l’on constate chez eux exigerait notre union à eux. Tous leurs mérites sont autant de bonnes raisons pour que, selon la formule officielle de Vatican II, l’église se sache unie à eux :
Alors évidemment, vous pouvez croire à cette nouvelle « unité de l’Eglise » mais dites-vous bien que ce n’est pas l’Unité de l’Eglise Catholique, c’est l’unité du syncrétisme.
Le syncrétisme, tel qu’il est défini par l’église de Vatican II, ce n’est plus ni l’unité de foi, ni l’unité de gouvernement au successeur de Pierre. L’unité du syncrétisme ou l’unité de l’église de Vatican II dont elle est l’incarnation, c’est la somme de toutes ces choses merveilleuses que réalisent ceux qui n’ont pas la foi.
La nouvelle unité de l’Eglise se trouve dans sa démarche d’extase devant tous ces prodiges auparavant méconnus voire méprisés. De cette extase juste, nécessaire et féconde, l’église de Vatican II a conclu avec les ecclésiastiques Lefèbvre et Thuc, qu’avec les hérétiques et schismatiques « l’Eglise se sait unie pour de multiples raisons »
On ne peut donc empêcher personne d’être syncrétique, de rentrer dans cette nouvelle unité qui réside dans l’extase des hérétiques et des schismatiques. On n’a pas pu empêcher 2500 évêques d’annoncer cette nouvelle unité de l’Eglise…. Mais ce n’est pas l’Unité de l’Eglise. Et s’il n’y a pas Unité dans l’Eglise, (l’Unité telle qu’elle répond à la première identification de l’Eglise), il ne peut y avoir l’Eglise.
Nous allons maintenant essayer de valider cette démarche de l’église conciliaire. Essayons donc de se faire l’avocat du diable :
L’Eglise n’a-t-elle pas le pouvoir de lier et de délier ? Pendant 2000 ans, il est vrai, non seulement elle a considéré qu’elle possédait l’Unité mais elle a considéré aussi qu’elle seule possédait cette Unité. On ne pouvait la rencontrer que chez elle et en elle et jamais ailleurs.
Si l’Eglise a « lié » cette situation pendant 2000 ans n’a-t-elle pas le pouvoir de la délier ?
L’église de Vatican II ne nie pas que l’unité de foi et de gouvernement soit une bonne chose. Elle ne nie pas non-plus que cette unité se rencontre en son sein.
Elle proclame que, restant fidèle à son unité « intra muros », rien ne l’empêche d’étendre cette unité « extra muros ». En effet, si l’Eglise possède et a possédé si longtemps l’Unité, ne peut-elle pas, un jour, gagner à son Unité les hérétiques et les schismatiques en déclarant, comme elle le fit à Vatican II, qu’avec les hérétiques et les schismatiques, « Cum illis » (avec eux)…
Dans cette dernière citation, il est indiqué que l’Unité dans l’Eglise vient de la profession intégrale de la foi et de la communion avec le successeur de Pierre. Cependant, l’église de Vatican II pose la question de savoir si l’Unité de l’Eglise ne peut pas provenir d’autres raisons.
Avant de connaître toutes les raisons qui peuvent contribuer à l’Unité de l’Eglise, il faut savoir si la profession intégrale de la foi et la communion avec le successeur de Pierre sont indispensables pour réaliser cette unité.
L’église de Vatican II ne pose pas précisément cette question mais elle y répond par une interrogation résolument affirmative :
Ainsi, l’église de Vatican II affirme implicitement mais clairement que l’Unité de l’Eglise peut exister sans la profession intégrale de la foi et la communion avec le successeur de Pierre. Et cette nouvelle unité se réalise par la décision explicite de l’église de Vatican II : Avec les hérétiques et les schismatiques « cum illis » (avec eux) « l’Eglise se sait unie ».
Ne peut-on pas dire enfin que l’église de Vatican II réalise une certaine unité dans son grand désir d’union où elle « se sait unie » à toutes les religions ?
Il nous reste enfin une ultime question :
Ceci signifie que l’Unité de l’Eglise peut avoir un sens, même si on ne croit pas à l’Eglise.
Mais Grand Dieu, comment l’Unité de l’Eglise peut-elle avoir quelque importance si l’Eglise n’en a pas ? Comment une seule vérité de foi peut-elle signifier quelque chose si l’Eglise peut ne rien signifier ?
Concluez vous-mêmes.
Ainsi, l’unité de l’église conciliaire qu’elle réalise dans son union avec toutes les fausses religions font, de toutes les vérités de la foi y compris des vérités sur l’Eglise, des vérités inutiles et sans aucune application.
En contrepartie, cette nouvelle unité conciliaire fait de toutes les erreurs, de toutes les hérésies, des choses auxquelles on doit s’unir pour marcher dans son initiative d’union. Et dans toutes ces hérésies, dans tous ces mensonges, on ne doit pas y voir l’influence démoniaque mais autant de moyens nouveaux de salut pour s’établir dans l’extase du syncrétisme de Vatican II.
Le Traditionalisme veut garder intacte la Tradition et, dans cette optique, s’oppose à reconnaître les démarches conciliaires qui, dans le dogme ou le culte, favorisent les conceptions et les pratiques des hérétiques.
Très bien !
Le vrai problème, c’est que la fondation de l’église de Vatican II n’est faite que pour accepter toutes les fausses religions et quand elle accepte le Traditionalisme, c’est toujours dans la même optique. Elle accepte le traditionalisme à condition que le traditionalisme l’accepte comme Eglise de Dieu et à condition qu’elle puisse continuer à accepter avec les traditionalistes toutes les fausses religions.
Voilà pourquoi, le traditionalisme et les traditionalistes eux-même ne peuvent être tenus pour catholiques, s'ils ne s'excluent pas eux-mêmes de l'église conciliaire.
En reconnaissant l'église conciliaire comme étant l'Eglise catholique, ou ce qui est la même chose dite d'une manière plus pernicieuse, en refusant de DISSOCIER l'église conciliaire et l'Eglise catholique, ou, plus pragmatique encore, en refusant même à l'église conciliaire son existence l'identifiant ainsi AUTOMATIQUEMENT à l'Eglise catholique, ces traditionalistes rentrent PARFAITEMENT dans le projet conciliaire:
Cette église conciliaire ne demande à plus personne de croire ceci ou cela, si certains s'attachent à la Tradition catholique...cela ne pose aucun problème, la seule chose exigée, et la SEULE CHOSE qui fait que vous lui appartenez, c'est que cette église reste pour vous l'Eglise catolique. Vous lui enlevez des droits divins. Mais cette église se dit unie à toutes les autres sectes qui lui enlèvent des droits divins.
Elle ne vous demande qu'une chose, et certes les traditionalistes lui ont accordé, c'est d'être l'Eglise catholique, non plus il est vrai pour enseigner la foi mais pour unir toutes les religion, y compris la religion catholique...si tant est qu'il est possible que la religion catholique puisse exister ailleurs que dans l'Eglise catholique.
Vous pensez peut-être que les traditionalisme donne du fil à retordre à l’église conciliaire. Le Traditionalisme n’est pas prêt de reconnaître les droits divins des fausses églises, direz-vous.
Détrompez-vous. Tout d’abord leurs évêques ont approuvé au Concile, en signant « Lumen Gentium », les droits divins de toutes les fausses églises sans jamais s’en repentir.
Et quand bien même les évêques traditionalistes ne se seraient pas compromis à ce point, seraient-ils innocents de toute la conduite syncrétique de l’église conciliaire ?
En effet, le fait de reconnaître comme Eglise de Dieu, l’église du syncrétisme, l’église qui reconnaît les droits divins de toutes les fausses églises, n’est-ce pas EXACTEMENT le même syncrétisme que Vatican II ?
Reconnaître la légitimité d’une fausse église, (celle de l’église de Vatican II) n’est-ce pas la même aberration que de reconnaître la légitimité de toutes les fausses, d’autant plus que cette église dont ils reconnaissent le légitimité n’a pas d’autre but que de reconnaître la légitimité de toutes les fausses.
Pour terminer avec la visibilité de l’Eglise, nous avons vu que la visibilité de l’Eglise est commune à ses quatre attributs (Unité, sainteté, catholicité et apostolicité). L’Eglise existe et vit dans ses membres. Sa partie militante est composée d’hommes visibles, l’Eglise est visible dans les hommes qui la composent. Il est évident qu’un seul membre de l’Eglise concourt à la visibilité de l’Eglise. Il n’y aurait qu’un seul fidèle dans l’Eglise catholique qu’ on ne pourrait pas dire que l’Eglise est invisible à moins que cet homme le soit aussi.
Curieusement ce sont les traditionalistes qui voient la visibilité de l’Eglise catholique dans l’église de Vatican II qui nous défient de ne pouvoir montrer la visibilité de l’Eglise ailleurs.
Si la visibilité de l’Eglise catholique se trouve dans l’église de Vatican II, cette visibilité se trouve aussi dans toutes les fausses religions puisque la visibilité est liée à l’unité et que l’unité de l’église conciliaire se trouve dans son union avec toutes les religions.
Monsieur William Morgan de Rugby, Père de l'ecclésiastique Paul Morgan, sedevacantiste décédé, dit à mon encontre que :
Pour soutenir cette accusation Monsieur Morgan établit comme absolu que la visibilité de l’Eglise catholique ne peut se prouver si on exclut l’église conciliaire. Si effectivement, la visibilité de l’Eglise catholique se trouve dans l’église conciliaire, il n’y a pas d’Eglise catholique et on ne peut plus croire en elle. Pourquoi ? Parce que cette église conciliaire visible n’a pas l’Unité.
Les traditionalistes cherchent donc à nous acculer dans l’hérésie protestante qui affirme que l’Eglise est seulement intérieure et dans l’intimité de l’âme. Nous affirmons au contraire que l’Eglise est une société et que même si elle est réduite quant au nombre de ses fidèles, elle est bien visible.
Elle serait bien plus visible si les traditionalistes ne l’avaient pas quittée en se liant à la société visible mais non-catholique de l’église conciliaire. Ils protestent encore que leur église est visible parce qu’ils ont des évêques et que par conséquent le Christ est avec eux, lui qui a dit :
Le Christ sans doute est avec son Eglise. S’Il était avec les traditionalistes, c’est parce qu’Il aurait décidé d’être avec l’église de Vatican II ,cette dernière étant l’église des traditionalistes. Et si le Christ est avec l’Eglise de Vatican II, Il est aussi avec toutes les fausses religions auxquelles l’église conciliaire « se sait unie ». La visibilité de l’Eglise de Jésus-Christ par la visibilité de l’église de Vatican II, c’est le blasphème du syncrétisme.
Que le Christ soit tous les jours avec ses évêques, avec ses brebis qui le connaissent dans l’Eglise catholique, il n’y a, sur ce point, aucun doute. Que les évêques et les fidèles soient tous et toujours avec Lui jusqu’à la fin du monde, c’est un pieux souhait, ce n’est pas une réalité et ce n’est pas non plus une prophétie du Christ. Il y aurait plutôt à s’inquiéter que le nombre de fidèles soit si petit que l’on pourra se demander s’il en reste :
Voici un conseil (un ordre plutôt) de Saint Paul :
Cette citation s’adresse-t-elle directement au pape et aux évêques de VATICAN II ? On peut en douter. Mais, on peut en être même sûr, par l’interprétation de Saint Vincent de Lérins qui dit :
Ne prophétise-t-il pas avec Saint Paul, par sa supposition, l’apostasie de tout le corps épiscopal de VATICAN II ?
La visibilité de l’Eglise ne peut se prouver par la désignation d’hommes qui ne sont pas avec Jésus, qui ne sont pas avec l’Unité qu’Il a établie dans l’Eglise. Or, cette Unité n’est pas réalisée ni même poursuivie ni par les conciliaires ni par les conciliaires traditionalistes.
Léon XIII, en effet, précise que l’intégrité de la foi est le premier objectif, le premier de ses principes que l’Eglise a poursuivi en toute priorité :
L’opposition entre l’Eglise et le conciliarisme traditionaliste ou non est somptueuse :
· d’une part l’Eglise « a déclaré » et déclarera toujours :
· D’autre part les conciliaires déclarent que l’église « se sait unie » à tous les hérétiques et les traditionalistes, qui prétendent garder la foi, affirment que cette église de Vatican II qui s’oppose à l’enseignement constant de l’Eglise est l’Eglise de Dieu visible.
Léon XIII dit encore dans la même encyclique :
Dites-moi alors qui sont ces ecclésiastiques qui veulent vous faire croire, qui veulent vous faire adhérer à une église dans laquelle il n’existe pas « l’unité de foi »?
Qui sont ces lefèbvristes, ces sedevacantistes qui se réclament d’un pape matériellement « visible » , qui se réclament d’évêques « visiblement» fondateurs de l’église de Vatican II dans laquelle il n’y a pas cette foi qui « est le premier de tous les liens qui unissent l’homme à Dieu » et à qui « nous devons le nom de fidèles » ?
Vous désirez le nom de catholiques, le nom de fidèles, votre ambition est légitime sans doute, mais sachez bien que ce titre qui contient seul avec lui tous les moyens de salut, ne peut s’obtenir par la seule force de votre conviction.
Il faudra encore que vous preniez les moyens d’être catholiques, et tous les moyens pour être fidèles de l’Eglise catholique. Alors sachez que l’empêchement le plus radical pour réaliser votre requête, c’est, sans doute, d’adhérer à une église qui n’a pas « l’Unité de foi ».
Vous êtes certains alors de ne pas adhérer à l’Eglise catholique, certains de ne pas être de ses fidèles, certains de n’être pas dans cette Eglise où « la foi est le premier de tous les liens qui unissent l’homme à Dieu »
Et quand bien même vous adhéreriez à cette église avec les réserves les plus subtiles, en ne reconnaissant que les « meilleurs » de ses évêques ou de ses prêtres les plus tradis, quand bien même vous adhéreriez à la seule matérialité ou « visibilité » de son pape, ce n’est pas à la véritable Eglise que vous adhéreriez.
La véritable Eglise est visible, certes, mais elle n’est pas la seule visible. Les autres religions sont sans doute plus visibles qu’elle aujourd’hui. Cependant, si elle a sa visibilité comme les autres religions ont la leur, en aucune manière elle ne partage ni ne partagera jamais « l’Unité de foi » qui lui appartient exclusivement et qui doit être POUR VOUS le signe indubitable de l’union exclusive que vous lui devez.
Vive Jésus, vive sa foi, vive l’Eglise Une qu’il a fondée « UNAM SANCTAM CATHOLICAM. » Si l’Eglise n’était pas « UNAM » elle ne pourrait être « SANCTAM CATHOLICAM APOSTOLICAM»
Au diable Satan et ses mensonges, ses séductions, ses œuvres, ses fausses églises. Au diable son église de Vatican II qui trouve son unité dans la réunion de toutes les fausses églises, au diable cette église, cette secte qui « se sait unie » à tous ces antres de l’Enfer.
Au diable cette église syncrétique, au diable son concile, au diable son existence, au diable sa « légitimité », au diable le recours à elle, au diable les soi-disant bienfaits de ses sacrements, au diable sa « juridiction », au diable enfin sa visibilité et sa matérialité réalisées par tous ceux qui ne veulent pas de la seule Eglise UNE.
L’Eglise, parce qu’elle est UNE, elle est vraie, elle est SAINTE, elle est CATHOLIQUE.
Au diable tout ce qui constitue cette église de Vatican II.
Que les hommes « visibles » qui constituent ou qui ont constitué cette église se repentent et reviennent à l’Eglise ; qu’ils reviennent à l’Unité de l’Eglise pour que cette Unité de foi soit pour eux le gage de l’unité éternelle à Jésus-Christ.
L’union intime et bienheureuse à notre Sauveur qu’Il nous a obtenue par ses mérites adorables ne peut se préparer ici-bas que dans l’Unité de la foi, dans l’unité de l’Eglise UNE.
Supplément Bill Morgan théologien anglais, cité plus haut, écrit à une de mes belles-fille le 3 novembre 2001 la citation suivante :
Le Concile Vatican (1870) enseigne
Le Concile de Vatican I, comme vous venez de le voir, aurait très bien pu dire que le Christ « a décidé » ou « a fait en sorte » « qu’il y ait toujours des pasteurs et des enseignants dans son Eglise jusqu’à la fin des temps »
Mais il est dit : le Christ :
il est certain que le Christ a souhaité que tous ses évêques jusqu’à la fin des temps soient des saints et cependant il en a été tout autrement. Le fait que le Christ ait souhaité des pasteurs jusqu’à la fin des temps ne fait aucun doute. Cependant, ce souhait, comme tout souhait n’est pas nécessairement suivi d’effet. Il n’y a pas eu que des évêques saints et par conséquent le souhait du Christ qu’il y ait toujours des évêques indique plutôt qu’il risque de ne plus en avoir malgré son souhait.
Ce que Dieu veut absolument, Il ne peut pas le souhaiter il le réalise et affirme d’avance sa réalisation.
Or, le Christ a seulement souhaité « qu’il y ait toujours des pasteurs et des enseignants dans son Eglise jusqu’à la fin des temps »
Mais s'il a seulement souhaité qu'il y ait des pasteurs jusqu'à la fin des temps, il a affirmé que l'UNITE et tous les autres qualificatifs de l'Eglise subsisteraient d'une manière abosolue.
Or, la démarche de JP B et de tout le traditionalisme depuis un demi-siècle est tout à l'opposé :
C'est le souhait du Seigneur d'avoir des pasteurs pour son Eglise jusqu'à la fin qui est transformé en dogme fondamental et c'est le dogme de la croyance en L'Eglise UNE SAINTE CATHOLIQUE ET APOSTOLIQUE qui devient un souhait...et mieux encore, ce sont eux qui sont habilités à redonner à l'église conciliaire son unité, sa catholicité, sa sainteté qu'elle aurait eu avant et qu'elle aurait perdu mais pour bien se prouver que l'église conciliaire est l'Eglise catholique, ils estiment qu'elle a TOUJOURS gardé son apostolicité...en perdant ses autres attributs.
http://foicatholique.cultureforum.net/t3877p120-incompetence-caracterisee#21595
Je réponds à JP B :
Comme je l'avais annoncé je réponds encore à la seconde question de JP B.
Visibilité de l’Eglise
Le catéchisme du Concile de Trente parle de la visibilité de l’Eglise dans son chapitre qui décrit l’Unité de l’Eglise :
« L’église est une….parce qu’il n’y a dans l’Eglise qu’un seul chef, un seul conducteur invisible, qui est Jésus-Christ établi par le Père Eternel, chef de toute l’Eglise, qui est son corps ; et un seul chef visible qui est le successeur légitime de saint Pierre sur le Siège de Rome. »
Ainsi le catéchisme du Concile de Trente ne met pas d'un côté l'unité de l'Eglise et de l'autre sa visibilité comme le fait l'ecclésiastique Guérard qui prétend que la visibilité des papes conciliaires se maintiendrait en dépit de la perte de l'unité de doctrine
Le saint Concile cite, sur le même sujet, ces paroles de Saint Ambroise :
« …Une Eglise visible avait besoin d’un chef visible ; donc notre Sauveur établit Saint Pierre, pasteur et chef de tout le troupeau des fidèles, lorsqu’Il lui confia la charge de paître ses brebis. »
On rencontre encore la visibilité de l’Eglise dans sa catholicité, comme le signale le Catéchisme du Concile de Trente en citant tout d’abord Saint Augustin :
« par la lumière de la foi, elle s’étend depuis l’Orient jusqu’au couchant »
Plusieurs passages de la Sainte Ecriture évoquent la visibilité de l’Eglise :
« Il nous a rachetés pour Dieu dans son sang, en nous tirant de toutes les tribus, de toutes les langues, de toutes les nations et de tous les peuples, et qu’il nous a fait roi pour notre Dieu. » (Apoc 5:9)
« demandez-moi et je vous donnerai les nations pour héritage, et pour royaume toute l’étendue de la terre » (Ps 2:
« Je placerai l’Egypte et Babylone parmi ceux qui me connaissent, et plusieurs serviteurs naîtront en son sein. » (Ps 87:4)
« Tous ont été posés et établis sur Jésus-Christ, la pierre angulaire, qui, des deux peuples, n’en a fait qu’un, et qui a annoncé la paix avec ceux qui étaient loin, comme à ceux qui étaient près. » (Eph 2:20), (Eph 2:14), (Ps 2:17).
Il semble encore que l’on rencontre la visibilité de l’Eglise dans la considération de l’Eglise en tant que société.
Le catéchisme du Concile de Trente traitant de la communion des saints dit :
« Saint Jean l’évangéliste, écrivant aux fidèles sur les mystères de la foi, dit que la raison pour laquelle il les en instruit, c’est afin qu’ils soient en société avec les saints, et que leur société soit avec le Père et Jésus-Christ son fils. » (Joan 1 :3)
La visibilité de l’Eglise, c’est donc aussi cette société d’hommes sur la terre, société liée « avec les saints » et liée « avec le Père et Jésus-Christ son fils. »
Si la visibilité de l’Eglise se trouvait dans l’église de Vatican II, alors, sans doute, elle serait la véritable Eglise.
Le neuvième article de notre Credo nous oblige de croire à l’Unité, la Sainteté, la Catholicité et l’Apostolicité de l’Eglise. Le catéchisme détermine la visibilité de l’Eglise que nous devons donc croire aussi. Cependant, une chose ou une personne peut être visible en soi sans être vue par les autres.
Voici un exemple qui vous concerne :
Vous êtes un enfant, de sexe masculin : ceci, c’est votre identité. Bien sûr, vous êtes visible et vous ne pouvez pas devenir invisible. Mais vous remarquerez que si personne ne vous voit, vous n’êtes pas pour autant invisible.
Donc, derrière la qualité « visible » de quelque chose ou de quelqu’un visible en soi, il y a deux éventualités à considérer :
· Soit cette chose ou cette personne est visible et en même temps elle est vue, ce qui la rend visible aux autres.
· Soit cette chose ou cette personne n’est pas vue, ce qui ne la rend pas invisible en soi mais invisible aux autres parce que non-vue par les autres.
Ma démarche n’est donc pas de dire que l’Eglise puisse être invisible et uniquement mystique comme l’ont avancé les hérétiques, ce qui est faux. C’est plutôt de faire remarquer que tout ce qui est visible peut l’être un peu plus, ou un peu moins et, parfois même, beaucoup plus ou beaucoup moins.
Exemple : la Puissance de Dieu est visible et manifeste dans la Création, mais cette Puissance semble invisible aux hommes qui la méprisent. Cette Puissance sera infiniment plus visible au Jugement dernier où aucun homme ne pourra penser à autre chose qu’à cette Puissance manifestée. Cette Puissance s’est d’ailleurs déjà manifestée d’une manière beaucoup plus visible en certaines occasions comme au moment où Dieu apparaît à Moïse au Sinaï.
Le problème à résoudre est le suivant :
Les traditionalistes estiment que si les papes et les évêques, depuis le Concile, ne font pas partie de l’Eglise, c’est que, contre Sa promesse, Jésus-Christ a abandonné son Eglise et qu’il n’y a plus de possibilité de croire à l’Eglise « visible », particularité de l’Eglise qu’on est tenu de croire.
Les traditionalistes résolvent ainsi ce problème : donc, les papes ou les évêques conciliaires ou du moins les meilleurs ou les plus traditionnels d’entre eux, sont la hiérarchie de l’Eglise. Ils sont la visibilité de l’Eglise.
Les traditionalistes, sans doute, résolvent le problème de la visibilité mais il ne résolvent que la visibilité de l’église conciliaire. Cette visibilité de la fausse église a été assurée par de nombreux évêques apostats de l’Eglise catholique qui l’ont fondée au Concile Vatican II.
Ce que l’on peut dire négativement mais dogmatiquement, c’est que l’Eglise ne peut pas être là où il n’y a pas la foi, puisque la foi fait l’Eglise et que sans la foi nul ne peut prétendre appartenir à l’Eglise.
Même le fondateur d'Ecône a été obligé d’affirmer cette vérité bien qu’il n’en ait pas suivi les conséquences incontournables. Il dit en effet :
« c'est la foi qui est la base de toute visibilité de l'Église » rapporté dans « Nouvelle de Chrétienté » N° 93 mai-juin 2005.
Alors pourquoi est-il resté inconséquent, et qu'il a voulu lier et unir la visibilité de l'Eglise avec la secte de Vatican II dont il avouait qu'elle n'avait pas la foi ?
La raison est bien simple ! Lorsque l'on est évêque, on ne commence pas par donner ou maintenir la foi des fidèles...on commence par adhérer soi-même à l'Eglise catholique pour être à même de transmettre la foi reçue.
Or, les ecclésiastiques traditionalistes dans l'ordre de leur démarche, De Nantes, Barbara, Coache, Guérard, Lefèbvre ont cru pouvoir maintenir la Tradition de l'Eglise catholique SANS se séparer de la Secte de Vatican II...et en cela et à cause de cela, malgré leurs belles envolées mystiques en faveur d'une croisade de Tradition catholique, ils n'ont été, qu'ils l'aient voulu ou non, que les vulgaires propagateur de la secte à laquelle ils ont simplement ajoutée des couleurs traditionalistes qui finalement ne lui ont pas déplu !
Positivement, on peut dire que l’Eglise se trouve en même temps que chacune de ses marques d’identité.
La première marque de l’identité de l’Eglise est son Unité. Il est donc absolument certain que l’on ne trouvera pas cette unité dans l’église du syncrétisme, dans l’amalgame de toutes les fausses religions. Il est donc encore plus certain que l’on ne rencontrera jamais l’Unité, ni l’Eglise, dans une religion qui a pour principal fondement le syncrétisme.
Cette religion du syncrétisme, vous la connaissez. Si vous ne la connaissez pas, ce n’est pas faute qu’elle ne se soit fait connaître. Elle sévit depuis plus de 50 ans en se faisant l’oracle du syncrétisme universel.
La doctrine de cette église de Vatican II est la suivante :
« Toutes les religions assurent, chacune dans leur genre et à leur manière, le salut de l’homme »
Je n’invente rien, il suffit de vous donner les bases de sa Constitution, il s’agit de « Lumen Gentium » sous titré « Constitution dogmatique de l’Eglise »
Voici comment l’église de Vatican II voit le salut de l’homme dans les fausses religions :
"En effet, ces gens-là tiennent en honneur la Sainte Ecriture comme leur règle de foi et de vie. Ils croient aussi au Dieu Père Tout-puissant et au Christ, Fils de Dieu sauveur. Ils sont marqués par le baptême qui les unit au Christ. Ils ont avec l’Eglise la communion dans la prière et bien mieux, une véritable union avec l’Esprit Saint. »
N’est-ce pas une déclaration du salut des hérétiques et des schismatiques ?
Mieux encore, la religion de Vatican II établit les hérétiques et les schismatiques dans l’unité. Il s’agit bien sûr d’une nouvelle unité qu’elle prend la peine de définir :
"Il est vrai qu’ils ne professent pas intégralement la foi et ne gardent pas l’unité de la communion avec le successeur de Pierre. Mais ne peut-on pas dire néanmoins que cette unité provient de multiples raisons ?"
Quel aveu !
Ainsi, « l’unité de l’Eglise » selon Vatican II ne provient pas de la profession intégrale de la foi ni de la communion avec le successeur de Pierre.
Non ! pas du tout, « l’unité de l’Eglise » made in Vatican II, vient du fait que tous les hérétiques, tous les schismatiques font des choses merveilleuses. Tous ces bienfaits que l’on constate chez eux exigerait notre union à eux. Tous leurs mérites sont autant de bonnes raisons pour que, selon la formule officielle de Vatican II, l’église se sache unie à eux :
« l’Eglise se sait unie pour de multiples raisons »
Alors évidemment, vous pouvez croire à cette nouvelle « unité de l’Eglise » mais dites-vous bien que ce n’est pas l’Unité de l’Eglise Catholique, c’est l’unité du syncrétisme.
Le syncrétisme, tel qu’il est défini par l’église de Vatican II, ce n’est plus ni l’unité de foi, ni l’unité de gouvernement au successeur de Pierre. L’unité du syncrétisme ou l’unité de l’église de Vatican II dont elle est l’incarnation, c’est la somme de toutes ces choses merveilleuses que réalisent ceux qui n’ont pas la foi.
La nouvelle unité de l’Eglise se trouve dans sa démarche d’extase devant tous ces prodiges auparavant méconnus voire méprisés. De cette extase juste, nécessaire et féconde, l’église de Vatican II a conclu avec les ecclésiastiques Lefèbvre et Thuc, qu’avec les hérétiques et schismatiques « l’Eglise se sait unie pour de multiples raisons »
On ne peut donc empêcher personne d’être syncrétique, de rentrer dans cette nouvelle unité qui réside dans l’extase des hérétiques et des schismatiques. On n’a pas pu empêcher 2500 évêques d’annoncer cette nouvelle unité de l’Eglise…. Mais ce n’est pas l’Unité de l’Eglise. Et s’il n’y a pas Unité dans l’Eglise, (l’Unité telle qu’elle répond à la première identification de l’Eglise), il ne peut y avoir l’Eglise.
Nous allons maintenant essayer de valider cette démarche de l’église conciliaire. Essayons donc de se faire l’avocat du diable :
L’Eglise n’a-t-elle pas le pouvoir de lier et de délier ? Pendant 2000 ans, il est vrai, non seulement elle a considéré qu’elle possédait l’Unité mais elle a considéré aussi qu’elle seule possédait cette Unité. On ne pouvait la rencontrer que chez elle et en elle et jamais ailleurs.
Si l’Eglise a « lié » cette situation pendant 2000 ans n’a-t-elle pas le pouvoir de la délier ?
L’église de Vatican II ne nie pas que l’unité de foi et de gouvernement soit une bonne chose. Elle ne nie pas non-plus que cette unité se rencontre en son sein.
Elle proclame que, restant fidèle à son unité « intra muros », rien ne l’empêche d’étendre cette unité « extra muros ». En effet, si l’Eglise possède et a possédé si longtemps l’Unité, ne peut-elle pas, un jour, gagner à son Unité les hérétiques et les schismatiques en déclarant, comme elle le fit à Vatican II, qu’avec les hérétiques et les schismatiques, « Cum illis » (avec eux)…
« l’Eglise se sait unie pour de multiples raisons » ?
"Il est vrai qu’ils ne professent pas intégralement la foi et ne gardent pas l’unité de la communion avec le successeur de Pierre. Mais ne peut-on pas dire néanmoins que cette unité provient de multiples raisons ?"
Dans cette dernière citation, il est indiqué que l’Unité dans l’Eglise vient de la profession intégrale de la foi et de la communion avec le successeur de Pierre. Cependant, l’église de Vatican II pose la question de savoir si l’Unité de l’Eglise ne peut pas provenir d’autres raisons.
Avant de connaître toutes les raisons qui peuvent contribuer à l’Unité de l’Eglise, il faut savoir si la profession intégrale de la foi et la communion avec le successeur de Pierre sont indispensables pour réaliser cette unité.
L’église de Vatican II ne pose pas précisément cette question mais elle y répond par une interrogation résolument affirmative :
« Mais ne peut-on pas dire néanmoins que cette unité provient de multiples raisons ?"
Ainsi, l’église de Vatican II affirme implicitement mais clairement que l’Unité de l’Eglise peut exister sans la profession intégrale de la foi et la communion avec le successeur de Pierre. Et cette nouvelle unité se réalise par la décision explicite de l’église de Vatican II : Avec les hérétiques et les schismatiques « cum illis » (avec eux) « l’Eglise se sait unie ».
Ne peut-on pas dire enfin que l’église de Vatican II réalise une certaine unité dans son grand désir d’union où elle « se sait unie » à toutes les religions ?
Il nous reste enfin une ultime question :
Essayons de répondre par oui :
Est-ce que l’Unité de l’Eglise a un sens sans l’unité de la foi et l’unité de gouvernement ?
« Oui l’Unité de l’Eglise a un sens, sans l’unité de la foi et l’unité de gouvernement. »
Ceci signifie que l’Unité de l’Eglise peut avoir un sens, même si on ne croit pas à l’Eglise.
Mais Grand Dieu, comment l’Unité de l’Eglise peut-elle avoir quelque importance si l’Eglise n’en a pas ? Comment une seule vérité de foi peut-elle signifier quelque chose si l’Eglise peut ne rien signifier ?
Concluez vous-mêmes.
Ainsi, l’unité de l’église conciliaire qu’elle réalise dans son union avec toutes les fausses religions font, de toutes les vérités de la foi y compris des vérités sur l’Eglise, des vérités inutiles et sans aucune application.
En contrepartie, cette nouvelle unité conciliaire fait de toutes les erreurs, de toutes les hérésies, des choses auxquelles on doit s’unir pour marcher dans son initiative d’union. Et dans toutes ces hérésies, dans tous ces mensonges, on ne doit pas y voir l’influence démoniaque mais autant de moyens nouveaux de salut pour s’établir dans l’extase du syncrétisme de Vatican II.
Le Traditionalisme veut garder intacte la Tradition et, dans cette optique, s’oppose à reconnaître les démarches conciliaires qui, dans le dogme ou le culte, favorisent les conceptions et les pratiques des hérétiques.
Très bien !
Le vrai problème, c’est que la fondation de l’église de Vatican II n’est faite que pour accepter toutes les fausses religions et quand elle accepte le Traditionalisme, c’est toujours dans la même optique. Elle accepte le traditionalisme à condition que le traditionalisme l’accepte comme Eglise de Dieu et à condition qu’elle puisse continuer à accepter avec les traditionalistes toutes les fausses religions.
Voilà pourquoi, le traditionalisme et les traditionalistes eux-même ne peuvent être tenus pour catholiques, s'ils ne s'excluent pas eux-mêmes de l'église conciliaire.
En reconnaissant l'église conciliaire comme étant l'Eglise catholique, ou ce qui est la même chose dite d'une manière plus pernicieuse, en refusant de DISSOCIER l'église conciliaire et l'Eglise catholique, ou, plus pragmatique encore, en refusant même à l'église conciliaire son existence l'identifiant ainsi AUTOMATIQUEMENT à l'Eglise catholique, ces traditionalistes rentrent PARFAITEMENT dans le projet conciliaire:
Cette église conciliaire ne demande à plus personne de croire ceci ou cela, si certains s'attachent à la Tradition catholique...cela ne pose aucun problème, la seule chose exigée, et la SEULE CHOSE qui fait que vous lui appartenez, c'est que cette église reste pour vous l'Eglise catolique. Vous lui enlevez des droits divins. Mais cette église se dit unie à toutes les autres sectes qui lui enlèvent des droits divins.
Elle ne vous demande qu'une chose, et certes les traditionalistes lui ont accordé, c'est d'être l'Eglise catholique, non plus il est vrai pour enseigner la foi mais pour unir toutes les religion, y compris la religion catholique...si tant est qu'il est possible que la religion catholique puisse exister ailleurs que dans l'Eglise catholique.
Vous pensez peut-être que les traditionalisme donne du fil à retordre à l’église conciliaire. Le Traditionalisme n’est pas prêt de reconnaître les droits divins des fausses églises, direz-vous.
Détrompez-vous. Tout d’abord leurs évêques ont approuvé au Concile, en signant « Lumen Gentium », les droits divins de toutes les fausses églises sans jamais s’en repentir.
Et quand bien même les évêques traditionalistes ne se seraient pas compromis à ce point, seraient-ils innocents de toute la conduite syncrétique de l’église conciliaire ?
En effet, le fait de reconnaître comme Eglise de Dieu, l’église du syncrétisme, l’église qui reconnaît les droits divins de toutes les fausses églises, n’est-ce pas EXACTEMENT le même syncrétisme que Vatican II ?
Reconnaître la légitimité d’une fausse église, (celle de l’église de Vatican II) n’est-ce pas la même aberration que de reconnaître la légitimité de toutes les fausses, d’autant plus que cette église dont ils reconnaissent le légitimité n’a pas d’autre but que de reconnaître la légitimité de toutes les fausses.
Pour terminer avec la visibilité de l’Eglise, nous avons vu que la visibilité de l’Eglise est commune à ses quatre attributs (Unité, sainteté, catholicité et apostolicité). L’Eglise existe et vit dans ses membres. Sa partie militante est composée d’hommes visibles, l’Eglise est visible dans les hommes qui la composent. Il est évident qu’un seul membre de l’Eglise concourt à la visibilité de l’Eglise. Il n’y aurait qu’un seul fidèle dans l’Eglise catholique qu’ on ne pourrait pas dire que l’Eglise est invisible à moins que cet homme le soit aussi.
Curieusement ce sont les traditionalistes qui voient la visibilité de l’Eglise catholique dans l’église de Vatican II qui nous défient de ne pouvoir montrer la visibilité de l’Eglise ailleurs.
Si la visibilité de l’Eglise catholique se trouve dans l’église de Vatican II, cette visibilité se trouve aussi dans toutes les fausses religions puisque la visibilité est liée à l’unité et que l’unité de l’église conciliaire se trouve dans son union avec toutes les religions.
Monsieur William Morgan de Rugby, Père de l'ecclésiastique Paul Morgan, sedevacantiste décédé, dit à mon encontre que :
« mes écrits démontrent que je ne crois pas à l’Eglise catholique. »
Pour soutenir cette accusation Monsieur Morgan établit comme absolu que la visibilité de l’Eglise catholique ne peut se prouver si on exclut l’église conciliaire. Si effectivement, la visibilité de l’Eglise catholique se trouve dans l’église conciliaire, il n’y a pas d’Eglise catholique et on ne peut plus croire en elle. Pourquoi ? Parce que cette église conciliaire visible n’a pas l’Unité.
Les traditionalistes cherchent donc à nous acculer dans l’hérésie protestante qui affirme que l’Eglise est seulement intérieure et dans l’intimité de l’âme. Nous affirmons au contraire que l’Eglise est une société et que même si elle est réduite quant au nombre de ses fidèles, elle est bien visible.
Elle serait bien plus visible si les traditionalistes ne l’avaient pas quittée en se liant à la société visible mais non-catholique de l’église conciliaire. Ils protestent encore que leur église est visible parce qu’ils ont des évêques et que par conséquent le Christ est avec eux, lui qui a dit :
« je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Mt 28:20))
Le Christ sans doute est avec son Eglise. S’Il était avec les traditionalistes, c’est parce qu’Il aurait décidé d’être avec l’église de Vatican II ,cette dernière étant l’église des traditionalistes. Et si le Christ est avec l’Eglise de Vatican II, Il est aussi avec toutes les fausses religions auxquelles l’église conciliaire « se sait unie ». La visibilité de l’Eglise de Jésus-Christ par la visibilité de l’église de Vatican II, c’est le blasphème du syncrétisme.
Que le Christ soit tous les jours avec ses évêques, avec ses brebis qui le connaissent dans l’Eglise catholique, il n’y a, sur ce point, aucun doute. Que les évêques et les fidèles soient tous et toujours avec Lui jusqu’à la fin du monde, c’est un pieux souhait, ce n’est pas une réalité et ce n’est pas non plus une prophétie du Christ. Il y aurait plutôt à s’inquiéter que le nombre de fidèles soit si petit que l’on pourra se demander s’il en reste :
« quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Lu 18:8 )
Voici un conseil (un ordre plutôt) de Saint Paul :
“Même si nous-mêmes, ou un ange du ciel vous évangélisait, autrement que nous vous avons évangélisés, qu’il soit anathème.”(Gal I,8.)
Cette citation s’adresse-t-elle directement au pape et aux évêques de VATICAN II ? On peut en douter. Mais, on peut en être même sûr, par l’interprétation de Saint Vincent de Lérins qui dit :
le “Même si nous-mêmes” de(Gal I,8.) signifie “Lors même que tout le corps des apôtres,”.
Ne prophétise-t-il pas avec Saint Paul, par sa supposition, l’apostasie de tout le corps épiscopal de VATICAN II ?
La visibilité de l’Eglise ne peut se prouver par la désignation d’hommes qui ne sont pas avec Jésus, qui ne sont pas avec l’Unité qu’Il a établie dans l’Eglise. Or, cette Unité n’est pas réalisée ni même poursuivie ni par les conciliaires ni par les conciliaires traditionalistes.
Léon XIII, en effet, précise que l’intégrité de la foi est le premier objectif, le premier de ses principes que l’Eglise a poursuivi en toute priorité :
« Pénétrée à fond de ses principes et soucieuse de son devoir, l’Eglise n’a jamais rien eu de plus à cœur, rien poursuivi avec plus d’effort, que de conserver de la façon la plus parfaite l’intégralité de la foi. C’est pourquoi elle a déclaré comme des rebelles déclarés, et chassé loin d’elle tous ceux qui ne pensaient pas comme elle, sur n’importe quel point de sa doctrine » (satis cognitum)
L’opposition entre l’Eglise et le conciliarisme traditionaliste ou non est somptueuse :
· d’une part l’Eglise « a déclaré » et déclarera toujours :
« comme des rebelles déclarés, et chassé loin d’elle tous ceux qui ne pensaient pas comme elle, sur n’importe quel point de sa doctrine »
· D’autre part les conciliaires déclarent que l’église « se sait unie » à tous les hérétiques et les traditionalistes, qui prétendent garder la foi, affirment que cette église de Vatican II qui s’oppose à l’enseignement constant de l’Eglise est l’Eglise de Dieu visible.
Léon XIII dit encore dans la même encyclique :
« c’est pourquoi, selon le plan divin, Jésus a voulu que l’unité de foi existât dans son Eglise : car la foi est le premier de tous les liens qui unissent l’homme à Dieu et c’est à elle que nous devons le nom de fidèles ».
Dites-moi alors qui sont ces ecclésiastiques qui veulent vous faire croire, qui veulent vous faire adhérer à une église dans laquelle il n’existe pas « l’unité de foi »?
Qui sont ces lefèbvristes, ces sedevacantistes qui se réclament d’un pape matériellement « visible » , qui se réclament d’évêques « visiblement» fondateurs de l’église de Vatican II dans laquelle il n’y a pas cette foi qui « est le premier de tous les liens qui unissent l’homme à Dieu » et à qui « nous devons le nom de fidèles » ?
Vous désirez le nom de catholiques, le nom de fidèles, votre ambition est légitime sans doute, mais sachez bien que ce titre qui contient seul avec lui tous les moyens de salut, ne peut s’obtenir par la seule force de votre conviction.
Il faudra encore que vous preniez les moyens d’être catholiques, et tous les moyens pour être fidèles de l’Eglise catholique. Alors sachez que l’empêchement le plus radical pour réaliser votre requête, c’est, sans doute, d’adhérer à une église qui n’a pas « l’Unité de foi ».
Vous êtes certains alors de ne pas adhérer à l’Eglise catholique, certains de ne pas être de ses fidèles, certains de n’être pas dans cette Eglise où « la foi est le premier de tous les liens qui unissent l’homme à Dieu »
Et quand bien même vous adhéreriez à cette église avec les réserves les plus subtiles, en ne reconnaissant que les « meilleurs » de ses évêques ou de ses prêtres les plus tradis, quand bien même vous adhéreriez à la seule matérialité ou « visibilité » de son pape, ce n’est pas à la véritable Eglise que vous adhéreriez.
La véritable Eglise est visible, certes, mais elle n’est pas la seule visible. Les autres religions sont sans doute plus visibles qu’elle aujourd’hui. Cependant, si elle a sa visibilité comme les autres religions ont la leur, en aucune manière elle ne partage ni ne partagera jamais « l’Unité de foi » qui lui appartient exclusivement et qui doit être POUR VOUS le signe indubitable de l’union exclusive que vous lui devez.
Vive Jésus, vive sa foi, vive l’Eglise Une qu’il a fondée « UNAM SANCTAM CATHOLICAM. » Si l’Eglise n’était pas « UNAM » elle ne pourrait être « SANCTAM CATHOLICAM APOSTOLICAM»
Au diable Satan et ses mensonges, ses séductions, ses œuvres, ses fausses églises. Au diable son église de Vatican II qui trouve son unité dans la réunion de toutes les fausses églises, au diable cette église, cette secte qui « se sait unie » à tous ces antres de l’Enfer.
Au diable cette église syncrétique, au diable son concile, au diable son existence, au diable sa « légitimité », au diable le recours à elle, au diable les soi-disant bienfaits de ses sacrements, au diable sa « juridiction », au diable enfin sa visibilité et sa matérialité réalisées par tous ceux qui ne veulent pas de la seule Eglise UNE.
L’Eglise, parce qu’elle est UNE, elle est vraie, elle est SAINTE, elle est CATHOLIQUE.
Au diable tout ce qui constitue cette église de Vatican II.
Que les hommes « visibles » qui constituent ou qui ont constitué cette église se repentent et reviennent à l’Eglise ; qu’ils reviennent à l’Unité de l’Eglise pour que cette Unité de foi soit pour eux le gage de l’unité éternelle à Jésus-Christ.
L’union intime et bienheureuse à notre Sauveur qu’Il nous a obtenue par ses mérites adorables ne peut se préparer ici-bas que dans l’Unité de la foi, dans l’unité de l’Eglise UNE.
"Quand l’homme perdit la connaissance de son Dieu et qu’il se fit des dieux, ouvrage de ses mains, afin de se livrer à tous les entraînements de ses passions, la religion ne fut point perdue. N’y eût-il eu qu’un seul homme fidèle, il eût suffi pour la perpétuer. "
Révélation de Jésus-Christ à Marie Lalaste p. 62 La Vie Et Les Oeuvres de Marie Lataste Religieuse Coadjutrice du Sacré-Coeur publiées par M. L’abbé Pascal Darbins Avec L’approbation de Mgr L’évêque D’aire
Supplément Bill Morgan théologien anglais, cité plus haut, écrit à une de mes belles-fille le 3 novembre 2001 la citation suivante :
Le Concile Vatican (1870) enseigne
« exactement comme Il (le Christ) envoya ses Apôtres qu’Il s’était élu à travers le monde, comme Lui-même fut envoyé du Père (Jean XX, 21), ainsi Il souhaite qu’il y ait toujours des pasteurs et des enseignants dans son Eglise jusqu’à la fin des temps » (Denziger 1821) « ces pasteurs et enseignants sont les évêques, les successeurs des Apôtres » (D1828)
Le Concile de Vatican I, comme vous venez de le voir, aurait très bien pu dire que le Christ « a décidé » ou « a fait en sorte » « qu’il y ait toujours des pasteurs et des enseignants dans son Eglise jusqu’à la fin des temps »
Mais il est dit : le Christ :
« souhaite qu’il y ait toujours des pasteurs »
il est certain que le Christ a souhaité que tous ses évêques jusqu’à la fin des temps soient des saints et cependant il en a été tout autrement. Le fait que le Christ ait souhaité des pasteurs jusqu’à la fin des temps ne fait aucun doute. Cependant, ce souhait, comme tout souhait n’est pas nécessairement suivi d’effet. Il n’y a pas eu que des évêques saints et par conséquent le souhait du Christ qu’il y ait toujours des évêques indique plutôt qu’il risque de ne plus en avoir malgré son souhait.
Ce que Dieu veut absolument, Il ne peut pas le souhaiter il le réalise et affirme d’avance sa réalisation.
Or, le Christ a seulement souhaité « qu’il y ait toujours des pasteurs et des enseignants dans son Eglise jusqu’à la fin des temps »
Mais s'il a seulement souhaité qu'il y ait des pasteurs jusqu'à la fin des temps, il a affirmé que l'UNITE et tous les autres qualificatifs de l'Eglise subsisteraient d'une manière abosolue.
Or, la démarche de JP B et de tout le traditionalisme depuis un demi-siècle est tout à l'opposé :
C'est le souhait du Seigneur d'avoir des pasteurs pour son Eglise jusqu'à la fin qui est transformé en dogme fondamental et c'est le dogme de la croyance en L'Eglise UNE SAINTE CATHOLIQUE ET APOSTOLIQUE qui devient un souhait...et mieux encore, ce sont eux qui sont habilités à redonner à l'église conciliaire son unité, sa catholicité, sa sainteté qu'elle aurait eu avant et qu'elle aurait perdu mais pour bien se prouver que l'église conciliaire est l'Eglise catholique, ils estiment qu'elle a TOUJOURS gardé son apostolicité...en perdant ses autres attributs.
Gérard- Nombre de messages : 2681
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