Le sida mental.

Une internaute a relevé cette citation de Pauwels afin de bien définir les supposées oeuvres d'art de Castellucci, mais... qui s'appliquent également à la majorité des oeuvres d'art contemporaines, étant donné la perte quasi généralisée de l'ÉTAT DE GRÂCE.


« Je suis consternée par les progrès de ce que Louis Pauwels* a désigné par le terme de sida mental ( pour mémoire perte des défenses immunitaires intellectuelles, morales, psychiques, spirituelles) auprès de personnes estimables, à priori ni stupides ni perverses, dans le climat délétère qui est le nôtre. A force de respirer les effluves
empoisonnées de l’air du temps, et de condamner l’ »arrivée d’air » par tous les moyens, rares seront ceux qui échapperont à l’anoxie cérébrale.
* il n’est pas question ici de faire son apologie, mais de rappeler cette formule qui décrit bien les effets de la culture de mort. »

La culture de la mort est un bon terme pour l'art moderne dénaturée qui envahi la place de nos jours...

Mort spirituelle certes, mais aussi mort de la dignité et de l'honneur... mort de l'homme.

Plus c'est laid, plus c'est dégoutant plus le succès est grand...


Quel siècle!

Anne a écrit:Une internaute a relevé cette citation de Pauwels afin de bien définir les supposées oeuvres d'art de Castellucci, mais... qui s'appliquent également à la majorité des oeuvres d'art contemporaines, étant donné la perte quasi généralisée de l'ÉTAT DE GRÂCE.


« Je suis consternée par les progrès de ce que Louis Pauwels* a désigné par le terme de sida mental ( pour mémoire perte des défenses immunitaires intellectuelles, morales, psychiques, spirituelles) auprès de personnes estimables, à priori ni stupides ni perverses, dans le climat délétère qui est le nôtre. A force de respirer les effluves
empoisonnées de l’air du temps, et de condamner l’ »arrivée d’air » par tous les moyens, rares seront ceux qui échapperont à l’anoxie cérébrale.
* il n’est pas question ici de faire son apologie, mais de rappeler cette formule qui décrit bien les effets de la culture de mort. »

Une pièce de Tennessee Williams montre un personnage tué "A force de respirer les effluves". Il s'agit de la pièce intitulé Tokyo Bar
Dès lors, je pense que cette culture de mort, est d'abord le résultat d'un "artiste", avant d'être le pseudo plebiscite du grand public. Ces êtres empoisonnés (artistes peintres plus ou moins abstraits), empoisonnent alors "l'air du temps" par l'oeuvre qu'ils engendrent

Ah ! En lisant le titre de ce fil : « LE SIDA MENAL » ... j'ai cru qu'on y parlerait de Jean-Paul Bontemps ...