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Il n'y a que la religion et la foi qui nous apprennent à connaître Dieu parfaitement
Monique Lun 26 Sep 2011, 5:27 pm
Il n'y a que la religion et la foi qui nous apprennent à connaître Dieu parfaitement
I. L'HOMME serait bien à plaindre, s'il n'avait pas la religion pour éclairer et fixer son esprit; car y a-t-il absurdités et extravagances dont l'esprit humain ne soit capable, lorsqu'il est livré à lui-même? N'a-t-on pas vu des peuples canoniser les vices, placer parmi les dieux des hommes scélérats? Nont-ils pas porté la folie jusqu'à adorer des dragons, des boucs, des taureaux, et à rendre aux excréments des bêtes des hommages divins?
Tant d'infidèles plongés dans la plus grossière idolâtrie, tant de déistes, de libertins, de sophistes, d'hérétiques, de sectaires, dont l'esprit ne se repait que de chimères, de faux principes, de raisonnements captieux, d'illusions, de vétilles et de rêveries, nous font assez comprendre qu'il n'y a que la religion et la foi qui puissent corriger les erreurs de l'esprit humain, et le fixer dans de justes bornes.
I. L'HOMME serait bien à plaindre, s'il n'avait pas la religion pour éclairer et fixer son esprit; car y a-t-il absurdités et extravagances dont l'esprit humain ne soit capable, lorsqu'il est livré à lui-même? N'a-t-on pas vu des peuples canoniser les vices, placer parmi les dieux des hommes scélérats? Nont-ils pas porté la folie jusqu'à adorer des dragons, des boucs, des taureaux, et à rendre aux excréments des bêtes des hommages divins?
Tant d'infidèles plongés dans la plus grossière idolâtrie, tant de déistes, de libertins, de sophistes, d'hérétiques, de sectaires, dont l'esprit ne se repait que de chimères, de faux principes, de raisonnements captieux, d'illusions, de vétilles et de rêveries, nous font assez comprendre qu'il n'y a que la religion et la foi qui puissent corriger les erreurs de l'esprit humain, et le fixer dans de justes bornes.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Il n'y a que la religion et la foi qui nous apprennent à connaître Dieu parfaitement
Monique Lun 26 Sep 2011, 5:29 pm
II. La religion, par le moyen de la foi, répand plus de lumières dans l'esprit de l'homme, lui donne plus de connaissance des grandeurs de Dieu, que les savants du paganisme n'en n'ont jamais acquis.
Elle nous apprend qu'il est d'une si haute majesté, que d'un seul regard il peut ébranler la terre et les colonnes du firmament; que les anges, les puissances des cieux sont courbés et tremblent en sa présence. Que tous les monarques du monde sont si peu de chose devant cette majesté suprême, qu'ils ne sont pas seulement dignes de former la poussière de son char. Que sa puissance est sans bornes: qu'il peut d'une parole créer des millions de mondes plus vastes et plus brillants que celui que nous voyons, qu'il a une science si profonde et si claire, que 'un seul acte il voit tout ce qui a été, tout ce qui est, tout ce qui sera, tout ce qui est possible. Que sa providence s'étend à toutes ses créatures; qu'il les aime toutes; qu'il a soin de toutes, jusqu'à la fourmi; qu'il règle et dispose tout par sa sagesse; que rien n'arrive par hasard; que les biens et les maux, les disgrâces et la prospérité arrivent selon ses desseins, pour servir à sa gloire et au bien de ses élus.
La religion nous apprend qu'il est si juste et si saint, qu'il veut que tout soit selon l'ordre et la règle qu'il a prescrits par les lois de sa sagesse. Ce qui est contre cet ordre et cette règle, c'est ce qu'on appelle le péché; qu'il le déteste comme un désordre, et le punit comme un attentat aux lois de sa sainteté; qu'il a réprouvé des millions d'anges pour un péché; qu'il ne leur a point pardonné, pour faire connaître qu'il est juste et saint, et qu'il n'a besoin de personne; que, s'il pardonne aux hommes, c'est par une miséricorde ineffable; que sa charité et sa tendresse s'étendent à tous ; qu'il veut sincèrement les sauver tous, et donner à tous les moyens nécessaires pour être saints ; que, s'il souffre le péché sur la terre, c'est qu'il attend le retour du pécheur, et que, si les pécheurs abusent de sa patience, il aura l'éternité pour les punir.
Qu'il est indépendant et immuable; toujours le même: qu'il est ce qu'il a toujours été, suffisant à lui-même, occupé dignement de lui seul; car des millions de mondes ne seraient pas une occupation suffisante à un Dieu, puisque la formation de tant d'astres, de tant de créatures, l'arrangement de l'univers, n'est que l'ouvrage de ses doigts, et comme un jeu pour lui. Son occupation dans l'éternité, avant tous les siècles, est de contempler ses grandeurs. En se connaissant et se contemplant lui-même dans sa divine essence, comme dans un miroir vivant, il forme, engendre dans la splendeur de sa sainteté, par la fécondité de son entendement, son image égale à lui-même. Cette image vivante est ce que nous appelons son Fils ou son Verbe. Ce fils connaît et aime son principe, que nous appelons le Père. Le père aime aussi son fils ; et de cet amour naturel procède, une troisième personne, qui est le St.-Esprit; et voilà ce que nous appelons le mystère de l'adorable Trinité, qui est Dieu même occupé à se connaître, à se contempler, à s'aimer. Voir ce mystère dans le ciel, c'est le bonheur des saints et la souveraine félicité; mais le vouloir comprendre ici-bas, c'est une souveraine témérité.
Elle nous apprend qu'il est d'une si haute majesté, que d'un seul regard il peut ébranler la terre et les colonnes du firmament; que les anges, les puissances des cieux sont courbés et tremblent en sa présence. Que tous les monarques du monde sont si peu de chose devant cette majesté suprême, qu'ils ne sont pas seulement dignes de former la poussière de son char. Que sa puissance est sans bornes: qu'il peut d'une parole créer des millions de mondes plus vastes et plus brillants que celui que nous voyons, qu'il a une science si profonde et si claire, que 'un seul acte il voit tout ce qui a été, tout ce qui est, tout ce qui sera, tout ce qui est possible. Que sa providence s'étend à toutes ses créatures; qu'il les aime toutes; qu'il a soin de toutes, jusqu'à la fourmi; qu'il règle et dispose tout par sa sagesse; que rien n'arrive par hasard; que les biens et les maux, les disgrâces et la prospérité arrivent selon ses desseins, pour servir à sa gloire et au bien de ses élus.
La religion nous apprend qu'il est si juste et si saint, qu'il veut que tout soit selon l'ordre et la règle qu'il a prescrits par les lois de sa sagesse. Ce qui est contre cet ordre et cette règle, c'est ce qu'on appelle le péché; qu'il le déteste comme un désordre, et le punit comme un attentat aux lois de sa sainteté; qu'il a réprouvé des millions d'anges pour un péché; qu'il ne leur a point pardonné, pour faire connaître qu'il est juste et saint, et qu'il n'a besoin de personne; que, s'il pardonne aux hommes, c'est par une miséricorde ineffable; que sa charité et sa tendresse s'étendent à tous ; qu'il veut sincèrement les sauver tous, et donner à tous les moyens nécessaires pour être saints ; que, s'il souffre le péché sur la terre, c'est qu'il attend le retour du pécheur, et que, si les pécheurs abusent de sa patience, il aura l'éternité pour les punir.
Qu'il est indépendant et immuable; toujours le même: qu'il est ce qu'il a toujours été, suffisant à lui-même, occupé dignement de lui seul; car des millions de mondes ne seraient pas une occupation suffisante à un Dieu, puisque la formation de tant d'astres, de tant de créatures, l'arrangement de l'univers, n'est que l'ouvrage de ses doigts, et comme un jeu pour lui. Son occupation dans l'éternité, avant tous les siècles, est de contempler ses grandeurs. En se connaissant et se contemplant lui-même dans sa divine essence, comme dans un miroir vivant, il forme, engendre dans la splendeur de sa sainteté, par la fécondité de son entendement, son image égale à lui-même. Cette image vivante est ce que nous appelons son Fils ou son Verbe. Ce fils connaît et aime son principe, que nous appelons le Père. Le père aime aussi son fils ; et de cet amour naturel procède, une troisième personne, qui est le St.-Esprit; et voilà ce que nous appelons le mystère de l'adorable Trinité, qui est Dieu même occupé à se connaître, à se contempler, à s'aimer. Voir ce mystère dans le ciel, c'est le bonheur des saints et la souveraine félicité; mais le vouloir comprendre ici-bas, c'est une souveraine témérité.
Monique- Nombre de messages : 13758
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Re: Il n'y a que la religion et la foi qui nous apprennent à connaître Dieu parfaitement
Monique Lun 26 Sep 2011, 5:30 pm
III. La religion nous apprend que Dieu mérite d'être souverainement honoré, mais qu'il ne peut être honoré dignement par aucune créature; que l'homme, après son péché, ne peut, par lui seul, lui satisfaire, parce que toutes les créatures réunies ensemble, comparées à Dieu, sont si peu de chose, qu'elles sont comme si elles n'étaient pas.
Il était, cependant convenable que Dieu fût honoré de ses grandeurs, et que l'homme coupable pût se réconcilier à Dieu, et c'est ce qui est arrivé par l'incarnation du Verbe, où J.-C., l'Homme-Dieu, a rendu à Dieu son père un hommage parfait, et relevé l'homme qui était tombé. C'est par ce Verbe incarné que les anges l'adorent. C'est par lui que les hommes rendent leurs hommages à Dieu, qu'ils sont réconciliés à Dieu, qu'ils le glorifient.
Toutes ces idées nobles et élevées que la religion nous donne de la divinité, sont toujours infiniment au-dessous de ce qu'elle est. Une seule de ses perfections est au-dessus de toutes nos conceptions. 0 mon Dieu! que vous êtes grand ! que vous êtes adorable ! heureux celui qui vous craint et qui vous sert ! plus heureux celui qui vous aime et qui vous possède !
Extraits: PENSÉES
sur
LES PLUS IMPORTANTES VÉRITÉS
DE LA RELIGION
et sur
LES PRINCIPAUX DEVOIRS
DU CHRISTIANISME
Par M. HUMBERT, prêtre-missionnaire
Supérieur de la Mission du diocèse de Besançon.
NOUVELLE ÉDITION,
DOLE,
CHEZ PRUDONT, IMPRIMEUR - LIBRAIRE.
1825. ESR.
Il était, cependant convenable que Dieu fût honoré de ses grandeurs, et que l'homme coupable pût se réconcilier à Dieu, et c'est ce qui est arrivé par l'incarnation du Verbe, où J.-C., l'Homme-Dieu, a rendu à Dieu son père un hommage parfait, et relevé l'homme qui était tombé. C'est par ce Verbe incarné que les anges l'adorent. C'est par lui que les hommes rendent leurs hommages à Dieu, qu'ils sont réconciliés à Dieu, qu'ils le glorifient.
Toutes ces idées nobles et élevées que la religion nous donne de la divinité, sont toujours infiniment au-dessous de ce qu'elle est. Une seule de ses perfections est au-dessus de toutes nos conceptions. 0 mon Dieu! que vous êtes grand ! que vous êtes adorable ! heureux celui qui vous craint et qui vous sert ! plus heureux celui qui vous aime et qui vous possède !
Extraits: PENSÉES
sur
LES PLUS IMPORTANTES VÉRITÉS
DE LA RELIGION
et sur
LES PRINCIPAUX DEVOIRS
DU CHRISTIANISME
Par M. HUMBERT, prêtre-missionnaire
Supérieur de la Mission du diocèse de Besançon.
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DOLE,
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