Et lorsque vous priez ...

Si les catholiques n'avaient pas de lieux de prières et qu'ils célèbrent leur culte dans la rue...comme cela s'est déjà passé, on ne ferait que de les glorifier et on les glorifieraient justement comme on peut glorifier toutes l'Eglise catholique d'avoir fait de somptueuses procession ou cérémonies dans les villes et dans les champs.

Par conséquent l'argument selon lequel seul la prière privée et cachée serait agréable à Dieu ne peut pas être un argument qui condamne l'Islam.

Suis-je le défenseur de l'Islam ?
NON ! Mais si l'on veut lutter efficacement contre lui, il faut prendre le bon et le juste argument même si cet argument décisif est rejeté par la grande majorité.

Quel est cet argument ?

C'est l'argument de la liberté religieuse selon lequel, sur le plan spirituel, le Vrai Dieu, la vraie religion ont seuls les droits exclusif d'un culte public.

Donc, si l'Islam est condamnable, ce n'est pas que ses imans et ses fidèles pratiquent leur culte dans la rue, mais parce que l'Islam est une religion démoniaque qui ne peut et ne doit avoir aucun droit public (même si le Concordat de 1801 lui accorde l'égalité de droit comme il l'accorde à toutes les autres religions).

L'hérésie de la liberté religieuse a été proclamée au Concile pas avant...cependant, la liberté religieuse a été pratiquée avant le Concile...tout en étant théologiquement et doctrinalement condamnée...en théorie...pas en pratique.

La plupart des intervenants de ce forum, loue la grande sagesse de Pie VII, inspirée par l'Esprit saint qui a accepté cette pratique de la liberté religieuse en vue du rétablissement des Autels.
Si cette grande décision doit être louée, alors faut-il jouer les chats écorchés juste pour le fait que l'Eglise catholique s'est vu interdire les processions au Saint Sacrement quand aujourd'hui les musulmans exercent leur culte dans la rue, c'est à dire juste pour le fait qu'il n'y a pas eu égalité religieuse entre les religions ?
N'était-ce pas le risque à prendre ou le prix à payer de la part d'un gouvernement franc-mac ?

Et peut-on vouloir que soit à nouveau proclamé la vraie liberté religieuse en acceptant en même temps qu'elle ne soit pas pratiquée par l'Etat et en l'acceptant au point de la signer telle qu'il veut l'appliquer ?

[quote="Gérard"]

La plupart des intervenants de ce forum, loue la grande sagesse de Pie VII, inspirée par l'Esprit saint qui a accepté cette pratique de la liberté religieuse en vue du rétablissement des Autels.
Si cette grande décision doit être louée, alors faut-il jouer les chats écorchés juste pour le fait que l'Eglise catholique s'est vu interdire les processions au Saint Sacrement quand aujourd'hui les musulmans exercent leur culte dans la rue, c'est à dire juste pour le fait qu'il n'y a pas eu égalité religieuse entre les religions ?
quote]

Je ne savais pas que,l'Eglise Catholique s'était vu interdire les processions au Saint Sacrement, dans la rue ?

Mais de quel droit, ont-ils (l'Etat) pu faire celà, puisqu'ils ont proclamé la liberté religieuse, et pourquoi donc, n'en avons-nous jamais entendu parler, dans la secte concilliaire ? Ah oui, c'est vrai, ils n'aiment pas la chicane !!!...

Mais qu'elle injustice, de donner le droit aux musulmans de prier dans la rue, alors que l'on enlève aux catholiques, le droit à leurs célébrations religieuses, sur leurs propres territoires.

Et surtout, quelle lâcheté de la part de la secte concilliaire, de ne pas s'être battue contre cette injustice.

Est-ce parce que déjà ce sont eux(les musulmans) qui ont le gros bout du bâton ?

Chère Anne,

Anne a écrit:Et surtout, quelle lâcheté de la part de la secte concilliaire, de ne pas s'être battue contre cette injustice.

La secte conciliaire a déclaré dès le 21 novembre 1964 adorer le même Dieu que les mahométans (v. Lumen Gentium, 16).

Dès lors rien d'étonnant qu'elle s'adonne au syncrétisme et au "dialogue", qu'elle les accueille dans les églises, etc.

L'un des objectifs lors de la fondation de la secte était, outre le fait de berner les Catholiques, de détruire toute pensée de résistance face à l'athéisme et aux "autres croyances", via une doctrine et un enseignement appropriés.