Quelle différence il y a entre les catholiques et les hérétiques
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Quelle différence il y a entre les catholiques et les hérétiques
I. Les catholiques sont assurés d'être dans l’Église de J.-C., parce que l’Église catholique peut remonter de siècle en siècle jusqu'à J.-C, par la succession de ses pasteurs. Les hérétiques n'ont point ce privilège. Avant Luther, Zuingle et Calvin, il n'y avait ni Luthériens, ni Zuingliens, ni Calvinistes. Leur église, de même que celle de tous les autres sectaires, étant nouvelle , n'est donc pas l’Église de J.-C.
II. L'Église catholique a un chef visible établi par J.-C. dans S. Pierre. L’Église des hérétiques n'a point de chef visible ; séparée de la chaire de S. Pierre, elle ne peut donc être l’Église de J.-C.
Si, par dérision, ils nous appellent papistes, et notre sainte religion le papisme, c'est ce qui fait notre gloire et leur confusion. Peuvent-ils ignorer que J.-C. a donné un chef visible, un pape , un souverain pontife à son Église, en disant à Pierre, qu'il fonderait sur lui son Église, qu'il lui donnerait les clefs du royaume des cieux ; que c'était à lui de paître ses agneaux et ses brebis ; d'affermir ses frères; que sa foi ne manquerait jamais. Matth. 16. Jean. 21. Luc 22. Il nous est glorieux d'être soumis à celui que J.-C. a établi pour être notre premier pasteur, notre premier docteur et son vicaire sur la terre. Les hérétiques sont bien aveugles de s'élever contre une autorité que J.-C. a lui-même établie.
III. S. Paul, au vingtième chapitre des actes dit que le St-Esprit a établi les évêques pour gouverner l’Église de Dieu. Les catholiques ont toujours été soumis au corps épiscopal ; toujours gouvernés par les évêques unis en communion au souverain pontife. Les hérétiques, au contraire, sont ennemis de l'épiscopat, et ne sont point gouvernés par les évêques ni par le souverain pontife. Si quelques-uns de leurs pasteurs ont retenu le nom d'évêques , ils ne sont point unis au chef de l’Église ; ils ne sont donc pas de l’Église de Dieu.
II. L'Église catholique a un chef visible établi par J.-C. dans S. Pierre. L’Église des hérétiques n'a point de chef visible ; séparée de la chaire de S. Pierre, elle ne peut donc être l’Église de J.-C.
Si, par dérision, ils nous appellent papistes, et notre sainte religion le papisme, c'est ce qui fait notre gloire et leur confusion. Peuvent-ils ignorer que J.-C. a donné un chef visible, un pape , un souverain pontife à son Église, en disant à Pierre, qu'il fonderait sur lui son Église, qu'il lui donnerait les clefs du royaume des cieux ; que c'était à lui de paître ses agneaux et ses brebis ; d'affermir ses frères; que sa foi ne manquerait jamais. Matth. 16. Jean. 21. Luc 22. Il nous est glorieux d'être soumis à celui que J.-C. a établi pour être notre premier pasteur, notre premier docteur et son vicaire sur la terre. Les hérétiques sont bien aveugles de s'élever contre une autorité que J.-C. a lui-même établie.
III. S. Paul, au vingtième chapitre des actes dit que le St-Esprit a établi les évêques pour gouverner l’Église de Dieu. Les catholiques ont toujours été soumis au corps épiscopal ; toujours gouvernés par les évêques unis en communion au souverain pontife. Les hérétiques, au contraire, sont ennemis de l'épiscopat, et ne sont point gouvernés par les évêques ni par le souverain pontife. Si quelques-uns de leurs pasteurs ont retenu le nom d'évêques , ils ne sont point unis au chef de l’Église ; ils ne sont donc pas de l’Église de Dieu.
Monique- Nombre de messages : 13758
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Quelle différence il y a entre les catholiques et les hérétiques
IV. La foi de l’Église catholique est la même partout; ses cérémonies, son gouvernement peuvent varier, mais il n'y a jamais ni variation ni changement dans sa foi. La croyance des hérétiques n'est point la même partout ; elle change selon les différents pays, selon les différentes sectes , et selon les différents ministres qui l'enseignent.
V. Les catholiques ont une règle sûre pour fixer leur foi. Aussitôt que l’Église romaine a décidé , tout bon catholique est soumis, et qui n'est pas soumis, n'est plus catholique. Rome a parlé, disait St. Augustin , la cause est finie. Les hérétiques , au contraire , n'ont point de règle pour fixer leur foi. Ils se vantent d'avoir l’Écriture; mais l'entendent-ils? et comment l'entendent-ils? S. Pierre nous dit que , pour l'intelligence de l’Écriture , il ne faut pas s en rapporter a sa propre interprétation , et que plusieurs en abusent pour leur perte. 2. Ep. 1 et 5. Cependant, chez eux, chacun prétend l'expliquer: l'un donne une explication et l'autre en donne une contraire ; lequel des deux faut-il croire? A Genève, ils interprètent l’Écriture sainte dans un sens : en Angleterre dans un autre : elle ne peut donc régler leur foi.
Je soutiens que mon explication d’Évangile est vraie, disait Tertullien ; Marcion pense le contraire, et soutient que la sienne est véritable. Qui est- ce qui nous fixera et nous mettra d'accord? Il faut donc une autorité visible pour fixer les esprits; c'est l'autorité de l’Église, et non pas l'esprit particulier. Je ne croirais pas même à l'évangile, dit S. Augustin, si l'autorité de l’Église ne me déterminait.
VI. Les catholiques ont un motif surnaturel de leur foi. Ils croient, non pas sur leurs propres lumières, mais sur l'autorité de J.-C. qui leur commande d'écouter l’Église, c'est-à-dire, les premiers pasteurs que le St-Esprit a préposés pour la gouverner. Qui les écoute, écoute J.-C. même; et voilà un motif surnaturel. Il n'en est pas de même chez les hérétiques : ils n'ont qu'un motif naturel et humain de leur foi, ou plutôt ils n'en ont point, parce qu'ils ne savent ni comment ils croient, ni pourquoi. Ils n'ont point d'autre motif de leur croyance, que leur sens particulier et leur propre esprit. Or, ce motif n'est pas suffisant pour la foi, parce qu'il est humain, et parce qu'il inspire à l'un une chose et à l'autre le contraire.
V. Les catholiques ont une règle sûre pour fixer leur foi. Aussitôt que l’Église romaine a décidé , tout bon catholique est soumis, et qui n'est pas soumis, n'est plus catholique. Rome a parlé, disait St. Augustin , la cause est finie. Les hérétiques , au contraire , n'ont point de règle pour fixer leur foi. Ils se vantent d'avoir l’Écriture; mais l'entendent-ils? et comment l'entendent-ils? S. Pierre nous dit que , pour l'intelligence de l’Écriture , il ne faut pas s en rapporter a sa propre interprétation , et que plusieurs en abusent pour leur perte. 2. Ep. 1 et 5. Cependant, chez eux, chacun prétend l'expliquer: l'un donne une explication et l'autre en donne une contraire ; lequel des deux faut-il croire? A Genève, ils interprètent l’Écriture sainte dans un sens : en Angleterre dans un autre : elle ne peut donc régler leur foi.
Je soutiens que mon explication d’Évangile est vraie, disait Tertullien ; Marcion pense le contraire, et soutient que la sienne est véritable. Qui est- ce qui nous fixera et nous mettra d'accord? Il faut donc une autorité visible pour fixer les esprits; c'est l'autorité de l’Église, et non pas l'esprit particulier. Je ne croirais pas même à l'évangile, dit S. Augustin, si l'autorité de l’Église ne me déterminait.
VI. Les catholiques ont un motif surnaturel de leur foi. Ils croient, non pas sur leurs propres lumières, mais sur l'autorité de J.-C. qui leur commande d'écouter l’Église, c'est-à-dire, les premiers pasteurs que le St-Esprit a préposés pour la gouverner. Qui les écoute, écoute J.-C. même; et voilà un motif surnaturel. Il n'en est pas de même chez les hérétiques : ils n'ont qu'un motif naturel et humain de leur foi, ou plutôt ils n'en ont point, parce qu'ils ne savent ni comment ils croient, ni pourquoi. Ils n'ont point d'autre motif de leur croyance, que leur sens particulier et leur propre esprit. Or, ce motif n'est pas suffisant pour la foi, parce qu'il est humain, et parce qu'il inspire à l'un une chose et à l'autre le contraire.
Monique- Nombre de messages : 13758
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Re: Quelle différence il y a entre les catholiques et les hérétiques
VII. Les bonnes œuvres des catholiques sont acceptées de Dieu, quand elles sont bien faites, parce qu'ils ont la foi. C'est pour cela que le démon tâche de semer de la zizanie dans l’Église, d'y faire naître les vices, et d'empêcher les fidèles de faire de bonnes œuvres. Au contraire, les bonnes œuvres des hérétiques, quand même ils feraient des miracles, comme les donatistes s'en vantaient, ne sont point acceptées de Dieu, parce que, sans la foi, dit S. Paul, on ne peut plaire à Dieu. C'est pour cela que le démon ne les empêche pas de faire de bonnes œuvres, et d'établir chez eux une édifiante police; mais il fait ses efforts pour les empêcher d'avoir la foi.
Les bonnes œuvres servirent à Corneille, parce qu'il cherchait la foi. Elles serviraient de même aux hérétiques , s'ils cherchaient à s'instruire de la vraie foi. Ce commencement et ces désirs de la foi commenceraient à les approcher de Dieu.
VIII. La foi des catholiques ayant tous les caractères de la vraie foi, il est donc évident qu'on peut se sauver parmi eux; il est donc évident qu'on ne peut point se sauver chez les hérétiques, parce qu'on ne peut être sauvé sans la vraie foi. Les hérétiques ont cent fois avoué qu'on peut se sauver dans l’Église romaine : les catholiques, au contraire assurent qu'on ne peut se sauver chez les hérétiques. Ceux-ci sont bien aveugles de ne pas prendre le parti sûr, en rentrant dans l’Église catholique de laquelle ils sont sortis.
IX. Puisque les hérétiques ont reconnu que nous pouvons nous sauver, il faut aussi qu'ils reconnaissent que nous avons la foi, puisque sans la foi on ne peut plaire à Dieu, ni être sauvé. Or, si nous avons la foi, ils ne l'ont donc pas, car il n'y a qu'une foi. Ils n'ont pas la même foi que nous : ils n'en ont donc point.
Nous avons la foi, disent-ils, puisque nous croyons en J.-C. On leur répond que les hérétiques Ariens, Pélagiens, Nestoriens et autres, ont toujours dit qu'ils croyaient en J.-C. : Calvin et Luther le disaient; ceux de nos jours disent de même ; mais on leur démontre par trois raisons qu'ils se trompent.
1. Ce n'est pas croire en J.-C. que de ne pas croire tous les articles de la foi, de recevoir les uns, de rejeter les autres. Nous ne trouvons point dans l’Évangile cette exception des points fondamentaux que l'hérésie a inventés pour ne croire que ce qui lui plaît.
2. Ce n'est pas croire en J.-C. que de croire seulement que J.-C. a été sur la terre, qu'il est le Sauveur du monde. Il faut de plus croire tout ce qu'il nous a dit. Or, il nous a dit d'écouter son Église. Les hérétiques n'écoutent pas l’Église de J.-C., mais une église qui est nouvelle, une église qu'ils se sont faite, une église qui n'est pas établie par J.-C.; ils ne croient donc pas en lui.
3. On ne croit pas en J.-C. quand on divise la foi, quand on varie dans sa croyance , parce que l'esprit de la foi, qui est une participation de l'esprit de J.-C., est un esprit d'unité qui est toujours e même. Or, l'esprit des hérétiques n'est pas toujours le même, ils ont varié dans leurs confessions de foi. Ils n'ont pas l'esprit d'unité, puisqu'ils sont divisés sur les points de foi. De l'hérésie de Luther sont sorties plus de trente sectes différentes; de celle de Calvin, plusieurs autres. Or, varier dans, la foi, ce n'est pas croire selon l'esprit de J.-C, qui est toujours le même. Être divisés dans la foi, quitter l’Église pour s'attacher à différents partis, n'est pas être uni à J.-C., mais le diviser.
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Extraits: PENSÉES
sur
LES PLUS IMPORTANTES VÉRITÉS
DE LA RELIGION
et sur
LES PRINCIPAUX DEVOIRS
DU CHRISTIANISME
Par M. HUMBERT, prêtre-missionnaire
Supérieur de la Mission du diocèse de Besançon.
NOUVELLE ÉDITION,
DOLE,
CHEZ PRUDONT, IMPRIMEUR - LIBRAIRE.
1825. ESR.
Les bonnes œuvres servirent à Corneille, parce qu'il cherchait la foi. Elles serviraient de même aux hérétiques , s'ils cherchaient à s'instruire de la vraie foi. Ce commencement et ces désirs de la foi commenceraient à les approcher de Dieu.
VIII. La foi des catholiques ayant tous les caractères de la vraie foi, il est donc évident qu'on peut se sauver parmi eux; il est donc évident qu'on ne peut point se sauver chez les hérétiques, parce qu'on ne peut être sauvé sans la vraie foi. Les hérétiques ont cent fois avoué qu'on peut se sauver dans l’Église romaine : les catholiques, au contraire assurent qu'on ne peut se sauver chez les hérétiques. Ceux-ci sont bien aveugles de ne pas prendre le parti sûr, en rentrant dans l’Église catholique de laquelle ils sont sortis.
IX. Puisque les hérétiques ont reconnu que nous pouvons nous sauver, il faut aussi qu'ils reconnaissent que nous avons la foi, puisque sans la foi on ne peut plaire à Dieu, ni être sauvé. Or, si nous avons la foi, ils ne l'ont donc pas, car il n'y a qu'une foi. Ils n'ont pas la même foi que nous : ils n'en ont donc point.
Nous avons la foi, disent-ils, puisque nous croyons en J.-C. On leur répond que les hérétiques Ariens, Pélagiens, Nestoriens et autres, ont toujours dit qu'ils croyaient en J.-C. : Calvin et Luther le disaient; ceux de nos jours disent de même ; mais on leur démontre par trois raisons qu'ils se trompent.
1. Ce n'est pas croire en J.-C. que de ne pas croire tous les articles de la foi, de recevoir les uns, de rejeter les autres. Nous ne trouvons point dans l’Évangile cette exception des points fondamentaux que l'hérésie a inventés pour ne croire que ce qui lui plaît.
2. Ce n'est pas croire en J.-C. que de croire seulement que J.-C. a été sur la terre, qu'il est le Sauveur du monde. Il faut de plus croire tout ce qu'il nous a dit. Or, il nous a dit d'écouter son Église. Les hérétiques n'écoutent pas l’Église de J.-C., mais une église qui est nouvelle, une église qu'ils se sont faite, une église qui n'est pas établie par J.-C.; ils ne croient donc pas en lui.
3. On ne croit pas en J.-C. quand on divise la foi, quand on varie dans sa croyance , parce que l'esprit de la foi, qui est une participation de l'esprit de J.-C., est un esprit d'unité qui est toujours e même. Or, l'esprit des hérétiques n'est pas toujours le même, ils ont varié dans leurs confessions de foi. Ils n'ont pas l'esprit d'unité, puisqu'ils sont divisés sur les points de foi. De l'hérésie de Luther sont sorties plus de trente sectes différentes; de celle de Calvin, plusieurs autres. Or, varier dans, la foi, ce n'est pas croire selon l'esprit de J.-C, qui est toujours le même. Être divisés dans la foi, quitter l’Église pour s'attacher à différents partis, n'est pas être uni à J.-C., mais le diviser.
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Extraits: PENSÉES
sur
LES PLUS IMPORTANTES VÉRITÉS
DE LA RELIGION
et sur
LES PRINCIPAUX DEVOIRS
DU CHRISTIANISME
Par M. HUMBERT, prêtre-missionnaire
Supérieur de la Mission du diocèse de Besançon.
NOUVELLE ÉDITION,
DOLE,
CHEZ PRUDONT, IMPRIMEUR - LIBRAIRE.
1825. ESR.
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