Le Credo conciliaire
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Le Credo conciliaire
Credo : symbole de Nicée (conciliaire : www.eglise.catholique.fr )
Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible,
Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu,
lumière, né de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu
Engendré non pas créé,
de même nature que le Père ;
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel;
Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Ecritures, et il monta au ciel;
il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie;
il procède du Père et du Fils.
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire;
il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.
Amen
Est-ce que le mot CONSUBSTANTIEL, est trop difficile de prononciation pour les adeptes de la religion montinienne?
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le Credo conciliaire
effectivement, consubstantiel est plus précis. Mais le Credo de Paul VI (celui que vous connaissez sûrement par cœur, Gabrielle) le précise, en grec, et en latin.
vous remarquerez que le Credo ne précise pas que le S-E est consubstantiel au Père et au Fils. et pourtant, ce serait plus précis.
vous remarquerez que le Credo ne précise pas que le S-E est consubstantiel au Père et au Fils. et pourtant, ce serait plus précis.
Invité- Invité
Re: Le Credo conciliaire
Le n'est pas une question de précision mais de foi, ce Credo doit-être classé dans le département de l'hérésie semi-arienne ou ariennenilamitp a écrit:effectivement, consubstantiel est plus précis. Mais le Credo de Paul VI (celui que vous connaissez sûrement par cœur, Gabrielle) le précise, en grec, et en latin.
vous remarquerez que le Credo ne précise pas que le S-E est consubstantiel au Père et au Fils. et pourtant, ce serait plus précis.
Le Fils, engendré, non pas créé, est « de même nature que le Père », ce qui correspond exactement à l’homoioousios des ariens ou semi-ariens, par opposition à l’homooousios (consubstantialis) du Concile de Nicée. Pour rejeter un iota, on subissait alors la persécution et la mort.
Dans le numéro du 2 juillet 1965 de France Catholique, Gilson écrivit un article intitulé “Suis-je schismatique ?” il y dit ceci : « Ayant toujours chanté en latin que le Fils est consubstantiel au Père, je trouve curieux que cette consubstantialité se soit transformée en une simple connaturalité. (…) Deux êtres de même nature ne sont pas nécessairement de même substance. Deux hommes, deux chevaux, deux chiens sont de même nature, mais chacun d’eux est une substance distincte, précisément parce qu’ils sont deux. Si je dis qu’ils ont la même substance, je dis en même temps qu’ils ont la même nature, mais ils peuvent être de même nature sans être de même substance. Dois-je continuer à croire que le Fils est consubstantiel au Père ? Ou bien dois-je croire qu’Il est seulement de même nature que Lui ? »
Pour ce qui est du grec ou du latin, tu touches , sans le savoir, la perfidie de ces hommes, on fait un version OK et on lance des versions hérétiques, dis-moi, quelle version reste dans la tête des gens? Celle qu'ils entendent dans leur langue et s'est ainsi qu'on a changé la foi.
Pour ta critique au sujet du Saint-Esprit, tu te trompes, il n'y a aucune imprécision dans le Credo de la Sainte Église Catholique, en disant que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils, cela est l'affirmation de sa consubtantialité et en plus, avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le Credo conciliaire
[quote="gabrielle"]
..à çe compte-là, je suis, aussi, de même nature que mon frère !
Credo : symbole de Nicée (conciliaire : www.eglise.catholique.fr )
(...)
de même nature que le Père ;
..à çe compte-là, je suis, aussi, de même nature que mon frère !
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le Credo conciliaire
c'est vrai que je me suis toujours fait cette réflexion.gabrielle a écrit:Le n'est pas une question de précision mais de foi, ce Credo doit-être classé dans le département de l'hérésie semi-arienne ou ariennenilamitp a écrit:effectivement, consubstantiel est plus précis. Mais le Credo de Paul VI (celui que vous connaissez sûrement par cœur, Gabrielle) le précise, en grec, et en latin.
vous remarquerez que le Credo ne précise pas que le S-E est consubstantiel au Père et au Fils. et pourtant, ce serait plus précis.
Le Fils, engendré, non pas créé, est « de même nature que le Père », ce qui correspond exactement à l’homoioousios des ariens ou semi-ariens, par opposition à l’homooousios (consubstantialis) du Concile de Nicée. Pour rejeter un iota, on subissait alors la persécution et la mort.Dans le numéro du 2 juillet 1965 de France Catholique, Gilson écrivit un article intitulé “Suis-je schismatique ?” il y dit ceci : « Ayant toujours chanté en latin que le Fils est consubstantiel au Père, je trouve curieux que cette consubstantialité se soit transformée en une simple connaturalité. (…) Deux êtres de même nature ne sont pas nécessairement de même substance. Deux hommes, deux chevaux, deux chiens sont de même nature, mais chacun d’eux est une substance distincte, précisément parce qu’ils sont deux. Si je dis qu’ils ont la même substance, je dis en même temps qu’ils ont la même nature, mais ils peuvent être de même nature sans être de même substance. Dois-je continuer à croire que le Fils est consubstantiel au Père ? Ou bien dois-je croire qu’Il est seulement de même nature que Lui ? »
Pour ce qui est du grec ou du latin, tu touches , sans le savoir, la perfidie de ces hommes, on fait un version OK et on lance des versions hérétiques, dis-moi, quelle version reste dans la tête des gens? Celle qu'ils entendent dans leur langue et s'est ainsi qu'on a changé la foi.
Déjà, de nature divine, il n'y en a qu'une unique, donc au lieu de "de même nature que le P.", il faudrait dire "de la même nature unique que le P.", mais dans tous les cas "consubstantiel" est bien mieux.
il me semble que contrairement à ce qui a pu être voulu dans l'histoire: "procède du P." ou "procède du P. et du F." n'est pas "consubstantiel au P. et au F.". mais que ça donne juste plutôt l'ordre dans les relations intradivines.Pour ta critique au sujet du Saint-Esprit, tu te trompes, il n'y a aucune imprécision dans le Credo de la Sainte Église Catholique, en disant que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils, cela est l'affirmation de sa consubtantialité et en plus, avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire
Invité- Invité
Re: Le Credo conciliaire
nous sommes aussi de même nature que Jésus.Louis a écrit:gabrielle a écrit:Credo : symbole de Nicée (conciliaire : www.eglise.catholique.fr )
(...)
de même nature que le Père ;
..à çe compte-là, je suis, aussi, de même nature que mon frère !
Invité- Invité
Re: Le Credo conciliaire
Le dogme que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils implique nécessairement qu'Il est consubstantiel, tu as raison pour l'ordre des Personnes Divines en Dieu
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le Credo conciliaire
ah bon, ben moi je ne comprends pas pourquoi,gabrielle a écrit:Le dogme que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils implique nécessairement qu'Il est consubstantiel, tu as raison pour l'ordre des Personnes Divines en Dieu
pourquoi exactement ?
Invité- Invité
Re: Le Credo conciliaire
nilamitp a écrit:ah bon, ben moi je ne comprends pas pourquoi,gabrielle a écrit:Le dogme que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils implique nécessairement qu'Il est consubstantiel, tu as raison pour l'ordre des Personnes Divines en Dieu
pourquoi exactement ?
La procession est éternelle , elle n'a ni commencement ni fin.
La consubstantialité est nécessaire à cette procession.
Dans le Credo, on indique qu'il est Seigneur et qui donne la vie.. tout de suite après : qui procède du Père et du Fils, il est dit : Avec le Père et le Fils il reçoit même adoration et même gloire.
Or, pour recevoir cette adoration et gloire, il faut qu'il soit consubstantiel ... sinon, il serait inférieur.
Le dogme que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils à pour conséquence qu'Il est de la même substance unique divine.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le Credo conciliaire
je suis d'accord avec tout ce que tu as dit.
Mais sur le fond de notre conversation (cette histoire de "précision"), ça n'explique rien.
1) "Le S-E procède du P et du F" ne dit pas de manière explicite que le S-E est une Personne, et est consubstantiel au P et au F !
Ce pourrait être uniquement une force, une grâce, une présence particulière de Dieu qui provient justement de la bi-unité Père-Fils.
2) tout ce que tu dis, dans ton commentaire précédant sur le S-E, on pourrait dire la même chose du Fils:
une fois que tu confesses :
Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Lumière issue de la Lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu, engendré et non créé
cela implique forcément que cette génération du Fils par le Père est éternelle, et que le Fils est consubstantiel au Père.
donc nul besoin de préciser "consubstantiel au Père".
ou inversement, pourquoi ne pas préciser alors que le S.E. est "consubstantiel au Père et au Fils" ?
Conclusion:
ma remarque:
et la votre:
En plus, on pourrait citer le Credo sans le Filioque, ce qui ne changerait rien à la consubstantialité du S-E avec le P et le F, mais qui mettrait à l'eau toutes tes remarques du genre:
Mais sur le fond de notre conversation (cette histoire de "précision"), ça n'explique rien.
1) "Le S-E procède du P et du F" ne dit pas de manière explicite que le S-E est une Personne, et est consubstantiel au P et au F !
Ce pourrait être uniquement une force, une grâce, une présence particulière de Dieu qui provient justement de la bi-unité Père-Fils.
2) tout ce que tu dis, dans ton commentaire précédant sur le S-E, on pourrait dire la même chose du Fils:
une fois que tu confesses :
Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Lumière issue de la Lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu, engendré et non créé
cela implique forcément que cette génération du Fils par le Père est éternelle, et que le Fils est consubstantiel au Père.
donc nul besoin de préciser "consubstantiel au Père".
ou inversement, pourquoi ne pas préciser alors que le S.E. est "consubstantiel au Père et au Fils" ?
Conclusion:
ma remarque:
est tout-à-fait légitime.effectivement, consubstantiel est plus précis. Mais le Credo de Paul VI (celui que vous connaissez sûrement par cœur, Gabrielle) le précise, en grec, et en latin.
vous remarquerez que le Credo ne précise pas que le S-E est consubstantiel au Père et au Fils. et pourtant, ce serait plus précis.
et la votre:
n'est pas compréhensible.Pour ta critique au sujet du Saint-Esprit, tu te trompes, il n'y a aucune imprécision dans le Credo de la Sainte Église Catholique, en disant que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils, cela est l'affirmation de sa consubtantialité et en plus, avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire
En plus, on pourrait citer le Credo sans le Filioque, ce qui ne changerait rien à la consubstantialité du S-E avec le P et le F, mais qui mettrait à l'eau toutes tes remarques du genre:
Le dogme que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils à pour conséquence qu'Il est de la même substance unique divine.
Invité- Invité
Re: Le Credo conciliaire
Ben non, on ne pourrait pas enlever le Fillioque sans tomber dans l'hérésie.
Dans sa Somme théologique, le "Docteur commun", saint Thomas d'Aquin, après avoir énuméré les arguments opposés, donne un nouvel argument : si le Saint-Esprit procèdait uniquement du Père et pas du Fils, puisque le Fils serait alors dans la même situation, rien ne distinguerait le Saint-Esprit et le Fils, "le Saint-Esprit ne pourrait en aucune manière être distingué personnellement du Fils", puisque les personnes divines ne se distinguent entre elles que par leurs relations : "Respondeo dicendum quod necesse est dicere spiritum sanctum a filio esse. Si enim non esset ab eo, nullo modo posset ab eo personaliter distingui. Quod ex supra dictis patet." (Ia, Q. 36, art. 2).
pour les orthodoxes, l'Esprit est issu du Père par le Fils, c'est le Père qui est premier par rapport au Saint-Esprit.
Tu sais, je crois que tu banalises, "de même nature" en cherchant une imprécision dans le Credo d'avant P6.
Par contre, je constate que tu crois en la Sainte Trinité , tel que l'Église l'enseigne... en bout ligne, même si l'un n'a pas convaincu l'autre... c'est ce qui compte.
Je demeure sur ma position, le credo de p6 introduit , une ambiguité très grave , voir même une hérésie et on la répète depuis assez d'années dans la religion montinienne que pour les gens, cela est devenue une "vérité" et c'est ainsi que les mitrés de V2 ont changé la foi des catholiques, car la règle de la prière est la règle de la foi.
Dans sa Somme théologique, le "Docteur commun", saint Thomas d'Aquin, après avoir énuméré les arguments opposés, donne un nouvel argument : si le Saint-Esprit procèdait uniquement du Père et pas du Fils, puisque le Fils serait alors dans la même situation, rien ne distinguerait le Saint-Esprit et le Fils, "le Saint-Esprit ne pourrait en aucune manière être distingué personnellement du Fils", puisque les personnes divines ne se distinguent entre elles que par leurs relations : "Respondeo dicendum quod necesse est dicere spiritum sanctum a filio esse. Si enim non esset ab eo, nullo modo posset ab eo personaliter distingui. Quod ex supra dictis patet." (Ia, Q. 36, art. 2).
pour les orthodoxes, l'Esprit est issu du Père par le Fils, c'est le Père qui est premier par rapport au Saint-Esprit.
Tu sais, je crois que tu banalises, "de même nature" en cherchant une imprécision dans le Credo d'avant P6.
Par contre, je constate que tu crois en la Sainte Trinité , tel que l'Église l'enseigne... en bout ligne, même si l'un n'a pas convaincu l'autre... c'est ce qui compte.
Je demeure sur ma position, le credo de p6 introduit , une ambiguité très grave , voir même une hérésie et on la répète depuis assez d'années dans la religion montinienne que pour les gens, cela est devenue une "vérité" et c'est ainsi que les mitrés de V2 ont changé la foi des catholiques, car la règle de la prière est la règle de la foi.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le Credo conciliaire
SYMBOLE DE SAINT ATHANASE
Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique.
Et celui qui ne l’aura pas conservée inviolablement et intégralement, sans aucun doute, périra éternellement.
Or la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité.
Sans confondre les personnes, ni diviser la substance.
Car, autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle de l’Esprit-Saint.
Mais du Père et du Fils et du Saint-Esprit, une est la divinité, égale la gloire, coéternelle la majesté.
Incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l’Esprit-Saint.
Immense est le Père, immense le Fils, immense l’Esprit-Saint.
Eternel est le Père, éternel le Fils, éternel l’Esprit-Saint.
Et cependant, il n’y a pas trois éternels, mais un seul éternel.
Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense.
De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit.
Et cependant, il n’y a pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant.
De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l’Esprit-Saint est Dieu.
Et cependant, il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.
De même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur et l’Esprit-Saint est Seigneur.
Et néanmoins, il n’y a pas trois Seigneurs, mais un seul Seigneur.
Car, de même que nous sommes tenus par la vérité chrétienne de confesser que chacune des personnes prise à
part est Dieu et Seigneur : ainsi nous est-il défendu par la religion catholique de dire qu’il y a trois Dieux ou
trois Seigneurs.
Le Père n’est ni fait, ni créé, ni engendré d’aucun autre.
Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré.
L’Esprit-Saint est du Père et du Fils, non point fait, ni créé, ni engendré, mais procédant.
Il n’y a donc qu’un seul Père, et non trois Pères, un seul Fils, et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non trois Esprits-
Saints.
Et dans cette Trinité, rien d’antérieur ou de postérieur, rien de plus grand ou de moins grand ; mais les trois personnes
sont toutes coéternelles et coégales entre elles.
En sorte qu’en tout, comme on l’a dit plus haut, nous devons vénérer l’unité dans la Trinité et la Trinité dans
l’unité.
Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi de la Trinité.
Mais il est nécessaire pour le salut éternel de croire aussi à l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ conformément
à la vraie foi.
Il est donc de la rectitude de la foi que nous croyions et confessions que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu,
est Dieu et homme.
Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et il est homme, né dans le temps de la substance
d’une mère.
Dieu parfait et homme parfait : subsistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.
Egal au Père selon Sa divinité, inférieur au Père selon Son humanité.
Et, bien qu’Il soit Dieu et homme, Il n’est pas deux, mais un seul Christ.
Un, non point par un changement de la divinité en la chair, mais par assomption de l’humanité en Dieu.
Parfaitement un, non point par confusion de substances, mais par l’unité de personne.
Car, de même que l’âme raisonnable et la chair ne font qu’un homme, ainsi Dieu et l’homme n’est qu’un seul
Christ.
Qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts.
Il est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les
morts.
A Son avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps, et devront rendre compte de leurs actions
personnelles.
Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle ; mais ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.
Ceci est la foi catholique. Celui qui ne la garde pas fidèlement et fermement ne pourra pas être sauvé.
Gloire au Père…
Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique.
Et celui qui ne l’aura pas conservée inviolablement et intégralement, sans aucun doute, périra éternellement.
Or la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité.
Sans confondre les personnes, ni diviser la substance.
Car, autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle de l’Esprit-Saint.
Mais du Père et du Fils et du Saint-Esprit, une est la divinité, égale la gloire, coéternelle la majesté.
Incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l’Esprit-Saint.
Immense est le Père, immense le Fils, immense l’Esprit-Saint.
Eternel est le Père, éternel le Fils, éternel l’Esprit-Saint.
Et cependant, il n’y a pas trois éternels, mais un seul éternel.
Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense.
De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit.
Et cependant, il n’y a pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant.
De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l’Esprit-Saint est Dieu.
Et cependant, il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.
De même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur et l’Esprit-Saint est Seigneur.
Et néanmoins, il n’y a pas trois Seigneurs, mais un seul Seigneur.
Car, de même que nous sommes tenus par la vérité chrétienne de confesser que chacune des personnes prise à
part est Dieu et Seigneur : ainsi nous est-il défendu par la religion catholique de dire qu’il y a trois Dieux ou
trois Seigneurs.
Le Père n’est ni fait, ni créé, ni engendré d’aucun autre.
Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré.
L’Esprit-Saint est du Père et du Fils, non point fait, ni créé, ni engendré, mais procédant.
Il n’y a donc qu’un seul Père, et non trois Pères, un seul Fils, et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non trois Esprits-
Saints.
Et dans cette Trinité, rien d’antérieur ou de postérieur, rien de plus grand ou de moins grand ; mais les trois personnes
sont toutes coéternelles et coégales entre elles.
En sorte qu’en tout, comme on l’a dit plus haut, nous devons vénérer l’unité dans la Trinité et la Trinité dans
l’unité.
Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi de la Trinité.
Mais il est nécessaire pour le salut éternel de croire aussi à l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ conformément
à la vraie foi.
Il est donc de la rectitude de la foi que nous croyions et confessions que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu,
est Dieu et homme.
Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et il est homme, né dans le temps de la substance
d’une mère.
Dieu parfait et homme parfait : subsistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.
Egal au Père selon Sa divinité, inférieur au Père selon Son humanité.
Et, bien qu’Il soit Dieu et homme, Il n’est pas deux, mais un seul Christ.
Un, non point par un changement de la divinité en la chair, mais par assomption de l’humanité en Dieu.
Parfaitement un, non point par confusion de substances, mais par l’unité de personne.
Car, de même que l’âme raisonnable et la chair ne font qu’un homme, ainsi Dieu et l’homme n’est qu’un seul
Christ.
Qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts.
Il est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les
morts.
A Son avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps, et devront rendre compte de leurs actions
personnelles.
Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle ; mais ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.
Ceci est la foi catholique. Celui qui ne la garde pas fidèlement et fermement ne pourra pas être sauvé.
Gloire au Père…
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le Credo conciliaire
- Spoiler:
- gabrielle a écrit:SYMBOLE DE SAINT ATHANASE
Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique.
Et celui qui ne l’aura pas conservée inviolablement et intégralement, sans aucun doute, périra éternellement.
Or la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité.
Sans confondre les personnes, ni diviser la substance.
Car, autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle de l’Esprit-Saint.
Mais du Père et du Fils et du Saint-Esprit, une est la divinité, égale la gloire, coéternelle la majesté.
Incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l’Esprit-Saint.
Immense est le Père, immense le Fils, immense l’Esprit-Saint.
Eternel est le Père, éternel le Fils, éternel l’Esprit-Saint.
Et cependant, il n’y a pas trois éternels, mais un seul éternel.
Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense.
De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit.
Et cependant, il n’y a pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant.
De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l’Esprit-Saint est Dieu.
Et cependant, il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.
De même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur et l’Esprit-Saint est Seigneur.
Et néanmoins, il n’y a pas trois Seigneurs, mais un seul Seigneur.
Car, de même que nous sommes tenus par la vérité chrétienne de confesser que chacune des personnes prise à
part est Dieu et Seigneur : ainsi nous est-il défendu par la religion catholique de dire qu’il y a trois Dieux ou
trois Seigneurs.
Le Père n’est ni fait, ni créé, ni engendré d’aucun autre.
Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré.
L’Esprit-Saint est du Père et du Fils, non point fait, ni créé, ni engendré, mais procédant.
Il n’y a donc qu’un seul Père, et non trois Pères, un seul Fils, et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non trois Esprits-
Saints.
Et dans cette Trinité, rien d’antérieur ou de postérieur, rien de plus grand ou de moins grand ; mais les trois personnes
sont toutes coéternelles et coégales entre elles.
En sorte qu’en tout, comme on l’a dit plus haut, nous devons vénérer l’unité dans la Trinité et la Trinité dans
l’unité.
Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi de la Trinité.
Mais il est nécessaire pour le salut éternel de croire aussi à l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ conformément
à la vraie foi.
Il est donc de la rectitude de la foi que nous croyions et confessions que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu,
est Dieu et homme.
Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et il est homme, né dans le temps de la substance
d’une mère.
Dieu parfait et homme parfait : subsistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.
Egal au Père selon Sa divinité, inférieur au Père selon Son humanité.
Et, bien qu’Il soit Dieu et homme, Il n’est pas deux, mais un seul Christ.
Un, non point par un changement de la divinité en la chair, mais par assomption de l’humanité en Dieu.
Parfaitement un, non point par confusion de substances, mais par l’unité de personne.
Car, de même que l’âme raisonnable et la chair ne font qu’un homme, ainsi Dieu et l’homme n’est qu’un seul
Christ.
Qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts.
Il est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les
morts.
A Son avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps, et devront rendre compte de leurs actions
personnelles.
Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle ; mais ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.
Ceci est la foi catholique. Celui qui ne la garde pas fidèlement et fermement ne pourra pas être sauvé.
Gloire au Père…
Merci de citer le lumineux SYMBOLE DE SAINT ATHANASE.
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
GOUTTES DE VÉRITÉ -- R. P. Monsabré
http://www.archive.org/stream/gouttesdevri00mons#page/132/mode/2upLITURGIE
Nous sommes si légers, si peu enclins à l'étude des saintes vérités, que nos dogmes chrétiens seraient bientôt complètement oubliés, si l'Église ne les faisait vivre en quelque sorte sous nos yeux. Sa liturgie est le signe sensible de la révélation évangélique, le Credo en action, le sacrement populaire où s'alimente la foi de l'âme chrétienne. Elle nous fait réfléchir, admirer, pleurer, tressaillir, exulter, et nous prépare à l'éternelle fête des cieux
En altérant la liturgie, en la falsifiant, on a altéré et falcifié le Crédo.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
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