La dignité propre de la femme (Pie XII)

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Message  Invité Dim 19 Juin 2011, 4:07 pm

[Le dossier ci-dessous reprend un fil ouvert sur le forum Mi Ca El ici.]


NOUVEAUX DEVOIRS

Pie XII - Allocution aux femmes italiennes, 21 octobre 1945.


Votre grande affluence autour de Nous, chères filles, revêt une signification spéciale dans les circonstances présentes; car, si en tout temps il Nous est agréable de vous accueillir, de vous bénir et de vous donner Nos conseils paternels, à l'heure actuelle s'ajoute la nécessité de vous parler, suivant vos pressantes demandes, d'un sujet d'une extrême portée et d'une importance capitale en nos jours : des obligations de la femme dans la vie sociale et politique.

Nous souhaitions Nous-mêmes pareille occasion, car l'agitation fébrile du présent angoissant et, plus encore, la préoccupation que cause l'avenir incertain ont fait de la condition de la femme une des questions les plus importantes, aussi bien pour les amis que pour les ennemis de Jésus-Christ et de l'Eglise.

Affirmons tout de suite que pour Nous le problème féminin, dans son ensemble comme sous chacun de ses multiples aspects particuliers, consiste totalement dans le maintien et dans l'accroissement de la dignité que la femme a reçue de Dieu. Aussi, pour Nous, ce problème n'est-il pas seulement d'ordre juridique ou économique, pédagogique ou biologique, politique ou démographique, mais encore, étant donné sa complexité, un problème qui gravite tout entier autour de cette question : comment maintenir et renforcer cette dignité de la femme, aujourd'hui surtout, au milieu des circonstances dans lesquelles la Providence nous a placés? Voir le problème d'une autre manière, le considérer unilatéralement, sous un seul des aspects, quel qu'il soit, mentionnés plus haut, serait la même chose que l'esquiver, sans profit pour personne, et encore moins pour la femme elle-même. Le détacher de Dieu, de l'ordre très sage du Créateur, de sa très sainte volonté, serait en méconnaître le point essentiel, c'est-à-dire la véritable dignité de la femme, dignité qu'elle a reçue de Dieu et qu'elle conserve en Dieu seulement.

Il s'ensuit qu'ils ne sont pas à même de considérer comme il convient la question féminine, ces systèmes qui excluent de la vie sociale Dieu et sa loi, et concèdent tout au plus aux préceptes de la religion une humble place dans la vie privée de l'homme. C'est pourquoi, dédaignant les mots sonores et ceux qu'emploient certains pour qualifier les revendications du féminisme, vous avez bien fait de vous grouper et de vous unir, en tant que femmes et jeunes filles, afin de répondre comme il convient aux naturelles exigences et au véritable intérêt de votre sexe.

A suivre...

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Message  Invité Lun 20 Juin 2011, 1:21 pm

La femme collaboratrice de l'homme


En quoi donc consiste cette dignité que la femme a reçue de Dieu ? Interrogez la nature humaine telle que Dieu l'a formée, élevée et rachetée par le sang du Christ. Dans leur dignité personnelle d'enfants de Dieu, l'homme et la femme sont absolument égaux, comme aussi en ce qui concerne la fin dernière de la vie humaine, qui est l'union éternelle avec Dieu dans la félicité au ciel.

C'est la gloire impérissable de l'Eglise d'avoir rendu à cette vérité le rang et l'honneur qui lui revenaient et libéré la femme d'une servitude dégradante contraire à la nature. Mais l'homme et la femme ne peuvent maintenir et perfectionner leur dignité qu'en respectant et en mettant en pratique les qualités particulières que la nature a données à l'un et à l'autre, qualités physiques et spirituelles indéfectibles, dont il n'est pas possible de détruire l'ordre sans que la nature toujours ne parvienne à le rétablir. Ces caractères particuliers qui distinguent les deux sexes se révèlent avec tant de clarté aux yeux de tous que seuls une obstination aveugle et un doctrinarisme non moins funeste qu'utopique pourraient méconnaître ou ignorer leur valeur dans l'ordonnance sociale.

Bien plus : les deux sexes, en vertu de leurs qualités particulières elles-mêmes, sont ainsi ordonnés l'un à l'autre, que cette mutuelle coordination exerce son influence dans toutes les nombreuses manifestations de la vie humaine et sociale.

Nous Nous bornerons à vous en rappeler deux seulement, à cause de leur importance spéciale : l'état matrimonial et celui du célibat volontaire, suivant le conseil évangélique.

A suivre...

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Message  Invité Lun 20 Juin 2011, 5:30 pm

L’état de mariage


Le fruit d'une véritable communauté conjugale ne comprend pas seulement les enfants, quand Dieu en accorde aux époux, et les bienfaits matériels et spirituels que la vie de famille offre au genre humain. La civilisation dans chacune de ses branches, les peuples et la société des peuples, l'Eglise elle-même, en un mot toutes les vraies valeurs de l'humanité en éprouvent les heureux effets partout où cette vie conjugale s'épanouit dans l'ordre, partout où la jeunesse s'habitue à la considérer, à l'honorer, à l'aimer comme un saint idéal (a).

Au contraire, partout où les deux sexes, oublieux de l'intime harmonie voulue et établie par Dieu, s'abandonnent à un individualisme pervers, partout où ils ne sont plus qu'un objet réciproque d'égoïsme et de cupidité, partout où ils ne coopèrent pas d'un mutuel accord au service de l'humanité, suivant les desseins de Dieu et de la nature, partout où la jeunesse, négligeant ses responsabilités, légère et frivole dans son esprit et dans sa conduite, se rend moralement et physiquement inapte à la vie sainte du mariage, le bien commun de la société humaine, dans l'ordre spirituel comme dans l'ordre temporel, se trouve gravement compromis, et l'Eglise de Dieu elle-même craint non pour son existence (car elle possède les promesses divines), mais pour les fruits plus abondants de sa mission parmi les hommes.


(a) - " Il frutto di una vera comunanza coniugale comprende non solo i figli, quando Iddio li concede agli sposi, e i benefici materiali e spirituali che la vita di famiglia offre al genere umano. Tutta la civiltà in ogni suo ramo, i popoli e la società dei popoli, la Chiesa stessa, in una parola, tutti i veri beni della umanità ne risentono i felici effetti, là ove questa vita coniugale fiorisce nell' ordine, ove la gioventù si abitua a contemplaria, a onorarla, ad amarla corne un santo ideale ".

A suivre...

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Message  Invité Mar 21 Juin 2011, 12:01 am

Devant le Christ, il y a d'abord une égalité de droits entre l'homme et la femme. C'est la première chose qu'il faut souligner. Alors et alors seulement, nous pouvons montrer la différence et complémentarité dans l'ordre psychologique.

Et nous le constatons, hommes et femmes ont des rôles différents dans la création de Dieu. Le mari est le chef de la famille, la femme est le cœur de la famille. Quand un mari et sa femme essaient d'avoir le même rôle, alors viennent les conflits et la discorde. Lorsque chaque personne occupe sa place distincte dans le plan de Dieu, alors il y a harmonie et paix. Dans la société d’aujourd’hui, voire même dans l’Église, cet enseignement est oublié.


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Message  Invité Mar 21 Juin 2011, 1:36 pm

La " Vocation"

Mais voici que depuis bientôt vingt siècles, dans toutes les générations, des milliers et des milliers d'hommes et de femmes, parmi les meilleurs, renoncent librement, pour suivre le conseil de Jésus-Christ, à la fondation d'un foyer, aux saints devoirs et aux droits sacrés de la vie matrimoniale. Le bien commun des peuples et de l'Eglise est-il mis pour autant en péril ?

Tout au contraire; ces âmes généreuses reconnaissent que l'association des deux sexes dans le mariage est un très grand bien. Si elles s'éloignent de la vie ordinaire du chemin battu, loin d'abandonner l'humanité, elles se consacrent à son service, dans le détachement absolu d'elles-mêmes et de leurs propres intérêts, en une activité incomparablement plus ample, totale et universelle.

Contemplez ces hommes et ces femmes : voyez-les se consacrant à la prière et à la pénitence, appliqués à l'instruction et à l'éducation de la jeunesse et des ignorants, penchés au chevet des malades et des agonisants, le cœur ouvert à toutes les misères et à toutes les faiblesses, pour les remonter, les réconforter, les soulager, les sanctifier.

Quand on pense aux jeunes filles et aux femmes qui renoncent volontairement au mariage pour se consacrer à une vie plus élevée de contemplation, de sacrifice et de charité, un mot lumineux monte aux lèvres : " la vocation ". C'est le seul mot qui puisse traduire un sentiment si élevé. Cette vocation, cet appel de l'amour se fait entendre des façons les plus diverses, tout comme sont infiniment distinctes les modulations de la voix divine, invitations irrésistibles, inspirations pressantes, suaves impulsions.

A suivre...

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Message  Invité Mar 21 Juin 2011, 4:38 pm

Le célibat dans le monde


Cependant, la jeune chrétienne qui, malgré elle, reste sans se marier, mais qui croit fermement en la Providence du Père céleste, reconnaît elle aussi au milieu des vicissitudes de la vie la voix du Maître : " Magister adest et vocat te (a) : Le Maître est là et il t'appelle ". Elle répond, elle renonce au doux rêve de son adolescence et de sa jeunesse : avoir un compagnon fidèle dans la vie, fonder une famille.

Et, devant l'impossibilité du mariage, elle découvre sa vocation; alors, le cœur brisé mais soumis, elle se consacre elle aussi entièrement aux œuvres de bienfaisance, si belles et si variées.


(a) - Jean, II, 28.


A suivre...

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Message  Invité Mer 22 Juin 2011, 12:38 pm

La femme est faite pour être mère

Aussi bien, dans l'un comme dans l'autre état, la fonction de la femme apparaît clairement déterminée par les traits, par les aptitudes, par les qualités particulières de son sexe. Elle collabore avec l'homme, mais de la façon qui lui est propre, suivant sa tendance naturelle. Or, le rôle de la femme, sa manière, son inclination innée, " c'est la maternité ". Toute femme est destinée à être mère ; mère au sens physique du mot, ou bien dans un sens plus spirituel et plus élevé, mais non moins réel.

C'est pour cette fin que le Créateur a ordonné tout l'être propre de la femme : son organisme et plus encore son esprit et, surtout, son exquise sensibilité. C'est ainsi que la femme véritablement telle ne peut considérer ou comprendre à fond tous les problèmes de la vie humaine que sous l'aspect de la famille. Voilà pourquoi le sentiment affiné de sa dignité éveille son inquiétude chaque fois que l'ordre social ou politique menace de porter préjudice à sa mission maternelle et au bien de la famille.

Telles sont aujourd'hui, malheureusement, les conditions sociales et politiques, et elles pourraient encore devenir plus précaires pour la sainteté du foyer domestique et, par conséquent, pour la dignité de la femme. Votre heure a sonné, femmes et jeunes filles catholiques; la vie publique a besoin de vous. C'est à chacune de vous qu'on peut dire : Tua res agitur (a), " c'est votre bien qui est en cause ".


(a) - Horace, Lettres, XVIII, 24.

A suivre...

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Message  Invité Mer 22 Juin 2011, 4:44 pm

Totalitarisme ou capitalisme

C'est un fait indéniable que, depuis longtemps, les événements publics ont tourné d'une manière défavorable au vrai bien de la famille et de la femme et que pour la gagner à leur cause divers mouvements politiques s'adressent à elle. Certain système totalitaire fait miroiter à ses yeux des promesses merveilleuses : égalité des droits avec l'homme, protection des femmes enceintes et en couches, cuisines et autres services communs qui la délivrent du poids des soucis domestiques, jardins publics d'enfants et autres institutions soutenues et administrées par l'Etat et les municipalités, qui la dispensent de ses obligations maternelles à l'égard de ses propres enfants, écoles gratuites, assistance en cas de maladie.

Nous ne voulons pas nier les avantages que l'on peut tirer de l'une ou l'autre de ces œuvres sociales, si on les emploie comme il faut. Bien plus, Nous-mêmes, en une autre occasion, Nous avons fait remarquer que l'on doit à la femme, pour le même travail et à parité de rendement, la même rémunération qu'à l'homme.

Cependant, il reste toujours le point essentiel de la question, celui que Nous avons signalé : la condition de la femme en est-elle devenue meilleure? L'égalité des droits avec l'homme a fait abandonner à la femme le foyer où elle était reine et lui a imposé l'égalité dans la charge et la durée du travail. On a méconnu sa véritable dignité et le ferme fondement de tous ses droits, c'est-à-dire le caractère propre de son être féminin et l'intime coordination des deux sexes; on a perdu de vue la fin que le Créateur s'était proposée pour le bien de la société humaine, et surtout pour celui de la famille (a). Dans les concessions faites à la femme, il est facile de découvrir, plus que le respect de sa dignité et de sa mission, l'intention de favoriser la puissance économique et militaire de l'Etat totalitaire, auquel tout doit être inexorablement subordonné. D'autre part, la femme peut-elle, par hasard, attendre son véritable bien d'un régime de capitalisme prédominant ? Il est inutile de vous exposer maintenant les conséquences économiques et sociales qui en découlent. Vous connaissez les caractéristiques d'un tel régime et vous-mêmes en supportez le poids : agglomération excessive des populations dans les villes, accroissement progressif et envahissant des grandes entreprises; conditions difficiles et précaires des autres industries, spécialement de l'artisanat et encore plus de l'agriculture; extension inquiétante du chômage.

Remettre le plus possible en honneur la mission de la femme et de la mère au sein du foyer domestique : tel est le mot d'ordre qui s'élève de toutes parts, tel un cri d'alarme, comme si le monde s'éveillait en sursaut, terrifié par les résultats d'un progrès matériel et technique dont il se montrait naguère si orgueilleux. Examinons la réalité des choses.

(a) - " La uguaglianza dei diritti con l'uomo ha, con l'abandono delia casa ove ella era regina, assoggettato la donna allo steso peso e tempo di lavoro. Si è messa in non cale la vera sua dignità e il solido fondamento di tutti i suoi diritti, vale a dire il carattere proprio del suo essere femminile e l'intima coordinazione dei due sessi; si è perduto di vista il fine inteso dal Creatore per il bene delia società umana e soprattutto delia famiglia ".

A suivre...

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Message  Invité Ven 24 Juin 2011, 10:24 am

La mère absente au foyer

Voici la mère qui, pour augmenter le salaire de son mari, s'en va, elle aussi, travailler à l'usine, laissant pendant son absence la maison à l'abandon; celle-ci — peut-être déjà minable et étroite — devient encore plus misérable faute de soins; les membres de la famille travaillent séparément aux quatre coins de la ville et à des heures différentes; ils ne se trouvent presque jamais réunis : ni pour les repas, ni pour le repos après la fatigue de la journée, encore moins pour la prière en commun. Que reste-t-il de la vie de famille? Quels attraits peut-elle avoir pour les enfants?

A ces pénibles conséquences de l'absence de la femme et de la mère du foyer domestique vient s'en ajouter une autre encore plus déplorable : Elle a trait à l'éducation, celle surtout de la jeune fille et à sa préparation aux réalités de la vie. Accoutumée à voir sa mère toujours hors de la maison, et la maison elle-même si triste dans son abandon, elle sera incapable d'y trouver le moindre charme; elle ne prendra aucun goût aux austères occupations domestiques; elle ne saura pas comprendre leur noblesse et leur beauté ni désirer s'y consacrer un jour comme épouse et comme mère.

Cela est vrai à tous les échelons sociaux, dans toutes les conditions de vie. La fille de la femme du monde, qui voit toute la direction de la maison abandonnée à des mains étrangères, tandis que sa mère s'adonne à des occupations frivoles ou à de futiles divertissements, suivra son exemple, voudra s'émanciper le plus tôt possible, et, suivant une bien triste expression, " vivre sa vie ". Comment pourra-t-elle concevoir le désir de devenir un jour une véritable " domina ", c'est-à-dire une maîtresse de maison dans une famille heureuse, digne et prospère?

Quant aux classes laborieuses, obligées de gagner le pain de chaque jour, la femme, si elle réfléchissait comme elle doit, se rendrait peut-être compte que bien souvent le supplément de gain qu'elle obtient en travaillant hors de la maison est facilement dévoré par d'autres dépenses ou aussi par des gaspillages ruineux pour l'économie familiale.

La jeune fille qui va, elle aussi, travailler hors de la maison, dans une usine, dans un commerce, dans un bureau, étourdie par le monde agité au milieu duquel elle vit, éblouie par le clinquant d'un faux luxe, avide de plaisirs douteux qui distraient mais ne rassasient ni ne reposent, dans ces " cabarets " ou ces salles de danse qui pullulent partout, bien souvent avec intention de propagande de parti, et qui corrompent la jeunesse; cette jeune fille, devenue "femme à la page ", dédaigneuse des vieilles règles de vie du siècle dernier, comment pourrait-elle cesser de considérer sa modeste demeure comme une maison inhospitalière et plus triste encore qu'elle ne l'est en réalité (a)? Pour s'y plaire, pour désirer s'y établir un jour elle-même, elle devrait savoir compenser cette impression naturelle par le sérieux de sa vie intellectuelle et morale, par la vigueur de son éducation religieuse et de son idéal surnaturel. Mais quelle formation religieuse a-t-elle reçue dans de telles conditions?

Et ce n'est pas tout. Quand, plus tard, sa mère, prématurément vieillie, consumée et brisée par des fatigues au-dessus de ses forces, par ses larmes, par ses angoisses, la verra revenir très tard à la maison, loin de trouver en elle une aide, un soutien, elle devra, près de sa fille incapable et sans expérience des travaux féminins et domestiques, remplir elle-même tous les offices d'une servante. Le sort du père ne sera pas meilleur lorsque, arrivé à un âge avancé, les infirmités, les maladies, le manque de travail l'obligeront à dépendre, pour son maigre soutien, de la bonne ou mauvaise volonté de ses enfants. L'auguste, la sainte autorité du père et de la mère, la voilà découronnée de sa majesté !


(a) - " La figlia, che va anch' essa fuori a lavorare in un a fabbrica, in un' azienda o in un ufficio, stordita dal mondo agitato in mezzo a cui vive, abbagliata dall' orpello di un falso lusso, divenuta avida di loschi piaceri, che distraggono ma non saziano ne riposano, in quelle sale di " riviste " o di danze, che pullulano dappertutto, spesso con intenti di propaganda di parte, e corrompono la gioventù, fattasi " donna di classe ", sprezzatrice delle vecchie norme " ottocentistiche " di vita, corne potrebbe ella non trovave la modesta dimora casalinga inospitale e più tetra di quel che non sia in realtà ? "

A suivre...

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Message  Invité Ven 24 Juin 2011, 2:12 pm

L'entrée de la femme dans la vie publique

Devrons-Nous donc conclure que vous, femmes et jeunes filles catholiques, vous devez vous opposer au mouvement qui vous entraîne, de gré ou de force, dans l'orbite de la vie sociale et politique? Non, certainement.

Devant les théories et les méthodes, qui, par différentes voies, arrachent la femme à sa mission, et qui, par l'illusion d'une émancipation sans frein, ou la réalité d'une misère sans espérance, la dépouillent de sa dignité personnelle, de sa dignité de femme, Nous avons entendu le cri d'effroi qui demande le plus possible sa présence active au foyer domestique (a).

Mais, ce qui retient la femme hors de sa maison, ce n'est pas seulement son émancipation proclamée, mais aussi les nécessités de la vie, l'aiguillon continuel du pain quotidien. On prêchera donc en vain le retour au foyer, aussi longtemps que dureront les conditions, qui, en bien des cas, la forcent d'en rester éloignée. Et ainsi se présente le premier aspect de votre mission dans la vie sociale et politique qui s'ouvre devant vous. Votre entrée dans cette vie s'est produite soudainement, par suite des bouleversements sociaux qui sont sous nos yeux. Peu importe! Vous êtes appelées à y prendre part. Allez-vous laisser à d'autres, à celles qui se sont constituées promotrices ou complices de la ruine du foyer domestique, le monopole de l'organisation sociale, dont la famille est l'élément principal en son unité économique, juridique, spirituelle et morale? Le sort de la famille, le sort de la communauté humaine sont en jeu : tous deux sont entre vos mains : Tua res agitur (b) !

Toute femme, sans exception, écoutez-le bien, a donc le devoir, le strict devoir de conscience, de ne pas demeurer absente, mais d'entrer en action (dans les formes et de la manière qui conviennent à la condition de chacune), pour contenir les courants qui menacent le foyer, pour combattre les doctrines qui en sapent les fondements, pour préparer, organiser et mener à bien sa restauration.

A ce motif impérieux pour la femme catholique de s'engager dans la voie ouverte aujourd'hui à son activité, il s'en ajoute un autre : sa dignité de femme. Elle doit concourir avec l'homme au bien de la civitas au sein de laquelle elle est, en dignité, égale à lui. Tous deux ont le droit et le devoir de coopérer au bien total de la société et de la patrie. Mais il est clair que si l'homme est, par tempérament, plus porté, plus attiré vers les occupations extérieures, vers les affaires publiques, la femme possède, généralement parlant, une plus grande perspicacité et un tact plus affiné pour comprendre et résoudre les délicats problèmes de la vie domestique et familiale, base de toute la vie sociale : ce qui n'empêche pas que quelques-unes savent aussi faire preuve d'une grande habileté dans tous les domaines de l'activité publique.

" Dinanzi alle teorie e ai metodi, che, per differenti sen-tieri, sirappano la donna alla sua missione e, con la lusinga di una emancipazione sfrenata, o nella realtà di una miseria senza speranza, la spogliano della sua dignità personale, della dignità di donna, Noi abbiamo inteso il grido di apprensione che invoca, il più possibile, la sua presenza attiva nel focolare domestico ".

Tout cela est une question, non pas tant d'attributions distinctes, que de façons de juger et d'en venir aux applications concrètes et pratiques. Prenons le cas des droits civils : ils sont aujourd'hui les mêmes pour tous les deux. Mais combien seront-ils exercés avec plus de discernement et d'efficacité si l'homme et la femme réussissent à se compléter mutuellement ! La sensibilité et la délicatesse propres de la femme, qui pourraient la livrer à ses impressions et risqueraient ainsi de nuire à la clarté et à l'ampleur de ses vues, à la sérénité de ses appréciations, à la prévision des conséquences éloignées, sont au contraire une aide précieuse pour mettre en lumière les exigences, les aspirations, les périls d'ordre domestique, bénéfique et religieux.

(a) - " Concluderemo Noi dunque che voi, donne e giovani cattoliche, dovete mostrarvi ritrose al movi-mento che vi trascina, di buona o di mala voglia, nell' orbita della vita sociale e politica ? No certamente"

(b) - Horace, Lettres, XVIII, 24.

A suivre...

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Message  Invité Sam 25 Juin 2011, 3:18 am

1Tm 2:1- Je recommande donc, avant tout, qu'on fasse des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâces pour tous les hommes,
1Tm 2:2- pour les rois et tous les dépositaires de l'autoritié, afin que nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité.
1Tm 2:3- Voilà ce qui est bon et ce qui plaît à Dieu notre Sauveur,
1Tm 2:4- lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
1Tm 2:5- Car Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même,
1Tm 2:6- qui s'est livré en rançon pour tous. Tel est le témoignage rendu aux temps marqués
1Tm 2:7- et dont j'ai été établi, moi, héraut et apôtre - je dis vrai, je ne mens pas -, docteur des païens, dans la foi et la vérité.
1Tm 2:8- Ainsi donc je veux que les hommes prient en tout lieu, élevant vers le ciel des mains pieuses, sans colère ni dispute.
1Tm 2:9- Que les femmes, de même, aient une tenue décente ; que leur parure, modeste et réservée, ne soit pas faite de cheveux tressés, d'or, de pierreries, de somptueuses toilettes,
1Tm 2:10- mais bien plutôt de bonnes œuvres, ainsi qu'il convient à des femmes qui font profession de piété.
1Tm 2:11- Pendant l'instruction, la femme doit garder le silence, en toute soumission.
1Tm 2:12- Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de faire la loi à l'homme. Qu'elle garde le silence.
1Tm 2:13- C'est Adam en effet qui fut formé le premier, Eve ensuite.
1Tm 2:14- Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression.
1Tm 2:15- Néanmoins elle sera sauvée en devenant mère, à condition de persévérer avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté.


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Message  Roger Boivin Lun 23 Jan 2017, 1:14 pm

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