L'Utopie d'Arnaud
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L'Utopie d'Arnaud
Arnaud Dumouch a écrit:Oui, c'est lui qui invente l'humanisme chrétien.gabrielle a écrit:
La citation de Saint Thomas More vient-elle de son livre "Utopie"?3. Qui ne donne pas la vie éternelle
Absolument. C'est la morale d'Aristote.
Les hérétiques attaquent la TSVM - Page 2
Voilà la source selon Arnaud de l'humanisme chrétien.
Allons voir cela de plus près.
Saint Thomas More, priez pour nous.
L'œcuménisme selon Thomas More
Thomas More ou Morus (1485-1535), grand chancelier d'Angleterre sous le roi Henri VIII, fut décapité sur l'ordre du roi, le 6 juillet 1535, pour avoir refusé de renier sa foi catholi¬que. Il fut donc réellement martyr. Le récit de sa captivité et de sa mort est admirable. L'Église romaine l'a canonisé très jus¬tement en 1935. Mais cela ne doit pas nous leurrer. Il fut, toute sa vie, un humaniste profondément paganisé et ami intime d'Érasme.. Sa conversion finale reste le fruit de la grâce divine.... On ne peut lui trouver une explication simplement humaine et rien dans sa vie passée ni dans son activité intellectuelle ne pouvait laisser prévoir une telle conversion.
Son livre célèbre l'Utopie, inspiré par la République de Platon, est une œuvre vraiment subversive de la foi chrétienne.... toutes les pages du livre est totalement païen, qu'il n'y a nulle place en Utopie pour quelque religion que ce soit, puisque les Utopiens sont beaux, bons, parfaits, pleinement heureux dans la satisfaction de tous leurs instincts et l'exaltation de leurs plaisirs.
L'île d'Utopie a la forme ovale : terre bien protégée par des rochers bordés d'eaux tièdes et tranquilles, fertile et accueillante. Sa capitale Amorante, au débouché du fleuve, a la position exacte de l'embryon dans le sein maternel. L'Utopie est prévoyante, nourricière, maternelle. Elle est l'œuf primitif d'où sont sortis tous les mondes qui peuplent l'univers, elle est la cellule originelle, la matrice du monde. Elle est Dieu répandu par émanation dans tous les êtres. L'inspiration du livre est nettement panthéiste.
Mais continuons notre exploration à travers l'île d'Utopie. Comme dans la République de Platon, comme dans l'État soviétique, tout y est réglementé avec une précision d'horloger. Toutes les activités privées et publiques sont minutieusement réglées. Il n'y a pas de place pour la moindre spontanéité, pour un équilibre personnel et social, laissé au libre jeu des initiatives personnelles. Une seule liberté a été proclamée au début par le roi Utopus : la liberté religieuse. Ce pourrait être l'aveu que la religion est sans importance dans la vie de la Cité, alors que toutes les autres activités sont réglées parce que nécessaires et fondamentales.
Mais le motif invoqué par le roi Utopus est remarquable : « Il n'eut pas seulement en vue le maintien de la paix naguère troublée par des combats incessants et des haines implacables, il pensa encore que l'intérêt de la religion exigeait cette mesure. Jamais il n'osa rien statuer en matière de Foi, ne sachant si Dieu n'inspirait pas lui-même aux hommes des croyances diverses afin d'éprouver cette multitude de cultes. Au reste une intuition providentielle le portait à croire que si toutes les religions étaient fausses, à l'exception d'une seule, un temps viendrait où, à l'aide de la douceur et de la raison, la vérité se dégagerait d'elle-même, comme un chemin lumineux au milieu d'une nuit d'erreurs enchevêtrées. Mais en attendant, qui pourrait dire si Dieu ne se complaisait pas dans cette multiplicité colorée d'hommages, dans ce jeu sincère et appliqué d'enfants qui vont à sa recherche ? »
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'Utopie d'Arnaud
Voilà qui est admirable. La multiplicité des religions est un hommage coloré et un jeu sincère, elle est d'ailleurs inspirée par Dieu. La Vérité se dégage d'elle-même par la libre pensée des hommes. Bien sûr, puisque l'âme est une « étincelle divine », qu'elle possède en elle-même la Vérité, qu'elle la fait jaillir de son propre fond. Elle n'a nul besoin d'un soutien extérieur, comme d'une révélation. Nous sommes ici dans la logique de la Gnose.
Comment donc alors expliquer cette multiplicité qui nous paraît, à nous, pauvres humains ordinaires, une contradiction insoluble ? La réponse est toute simple. Toutes les religions sont vraies, mais d'une vérité relative et complémentaire, elles sont toutes des formes particulières et respectables d'une Unique Religion Universelle, celle qui fut enseignée par le Serpent à nos premiers parents : c'est l'Œcuménisme, et c'est une révélation satanique : « Eritis sicut dei ».
Quand le roi Utopus nous dit : « Si toutes les religions étaient fausses », nous avons bien compris que cette condition était irréelle, puisque c'est Dieu qui a inspiré cette diversité de croyances.
Or nous savons bien que notre âme n'est pas divine, que notre raison est simplement naturelle. Elle est orientée de soi vers la Vérité ; mais, depuis la faute originelle, elle ne peut l'atteindre que par un effort soutenu et difficile. Les risques d'erreur sont multiples. C'est pour cela que l'homme a besoin d'autorités naturelles, celle du Père, celle du Prince, celle du Prêtre. Or, les humanistes ont proclamé le rejet de toutes les autorités. Dans son Momus, écrit en 1443, Léo-Baptista Alberti s'élevait contre le principe d'autorité en matière de pensée et terminait par cet aphorisme dont on peut tirer les plus graves conséquences : « Rien ne rejette plus la Vérité dans l'ombre que l'Autorité. »
D'ailleurs le Bonheur est déjà installé en Utopie. Un jour, cependant, un des disciples d'Hythlodée est venu à Amorante, la capitale. Il a exalté incontinent la religion chrétienne, l'existence d'un Sauveur, quelque part. Pour sauver qui, mon Dieu, puisque tout va très bien au royaume d'Utopie ? Il a poussé même l'audace jusqu'à vociférer contre les sectateurs des mystères païens, les traitant d'impies et de damnés. Évidemment, il a été expulsé aussitôt. En Utopie, comme en régime soviétique, toutes les religions sont autorisées, sauf celle de Jésus-Christ. On y a proclamé d'abord la liberté religieuse, puis la liberté de propagande antireligieuse, mais pas de propagande religieuse, ce qui est logique. Pourquoi réclamer la liberté religieuse, dans un État chrétien où l'ensemble de la population est restée fidèle à sa Foi ? On ne veut pas par là revendiquer le droit d'adorer le vrai Dieu, puisqu'il est déjà assuré. On ne peut donc revendiquer que le droit de refuser cette adoration.
Comment donc alors expliquer cette multiplicité qui nous paraît, à nous, pauvres humains ordinaires, une contradiction insoluble ? La réponse est toute simple. Toutes les religions sont vraies, mais d'une vérité relative et complémentaire, elles sont toutes des formes particulières et respectables d'une Unique Religion Universelle, celle qui fut enseignée par le Serpent à nos premiers parents : c'est l'Œcuménisme, et c'est une révélation satanique : « Eritis sicut dei ».
Quand le roi Utopus nous dit : « Si toutes les religions étaient fausses », nous avons bien compris que cette condition était irréelle, puisque c'est Dieu qui a inspiré cette diversité de croyances.
Or nous savons bien que notre âme n'est pas divine, que notre raison est simplement naturelle. Elle est orientée de soi vers la Vérité ; mais, depuis la faute originelle, elle ne peut l'atteindre que par un effort soutenu et difficile. Les risques d'erreur sont multiples. C'est pour cela que l'homme a besoin d'autorités naturelles, celle du Père, celle du Prince, celle du Prêtre. Or, les humanistes ont proclamé le rejet de toutes les autorités. Dans son Momus, écrit en 1443, Léo-Baptista Alberti s'élevait contre le principe d'autorité en matière de pensée et terminait par cet aphorisme dont on peut tirer les plus graves conséquences : « Rien ne rejette plus la Vérité dans l'ombre que l'Autorité. »
D'ailleurs le Bonheur est déjà installé en Utopie. Un jour, cependant, un des disciples d'Hythlodée est venu à Amorante, la capitale. Il a exalté incontinent la religion chrétienne, l'existence d'un Sauveur, quelque part. Pour sauver qui, mon Dieu, puisque tout va très bien au royaume d'Utopie ? Il a poussé même l'audace jusqu'à vociférer contre les sectateurs des mystères païens, les traitant d'impies et de damnés. Évidemment, il a été expulsé aussitôt. En Utopie, comme en régime soviétique, toutes les religions sont autorisées, sauf celle de Jésus-Christ. On y a proclamé d'abord la liberté religieuse, puis la liberté de propagande antireligieuse, mais pas de propagande religieuse, ce qui est logique. Pourquoi réclamer la liberté religieuse, dans un État chrétien où l'ensemble de la population est restée fidèle à sa Foi ? On ne veut pas par là revendiquer le droit d'adorer le vrai Dieu, puisqu'il est déjà assuré. On ne peut donc revendiquer que le droit de refuser cette adoration.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'Utopie d'Arnaud
Et la suite de l'histoire d'Angleterre nous le démontre. Une fois maître du pouvoir politique, le Serpent envoie promener « l'aide de la douceur et de la raison » et organise la persécution la plus violente contre tout ce qui se veut catholique, le pillage et la destruction des monastères, le massacre en grand des populations révoltées et deux siècles de violences sanguinaires en Angleterre et en Irlande contre les prêtres de l'Église catholique et leurs fidèles. Ce sont des pages d'histoire que nos écrivains protestants ont bien pris soin de mettre entre parenthèses.
Cependant, nous sommes ici en pleine hypocrisie. Proclamer un égal respect pour toutes les religions, c'est montrer par là même qu'on les méprise toutes également. Car, de fait, dans la Cité d'Utopie, il existe une religion officielle et obligatoire. On a dressé un temple au centre de la Cité où tout est calculé pour favoriser le recueillement. Tous les Utopiens s'y rendent régulièrement et adressent un culte « œcuménique » à une seule divinité « éternelle, immense, incompréhensible » qu'ils appellent Mithra et dont la nature se répand dans tout l'univers. Ainsi, les Utopiens s'adorent eux-mêmes dans le miroir de leur Mithra. On ne peut être plus panthéiste.
Thomas More ne s'est pas contenté d'exposer sa pensée sur la société idéale, dans l'Utopie. Il a essayé, comme chancelier d'Angleterre, de mettre en pratique son enseignement. « Si les Turcs, les Sarrazins et les païens, explique son porte-parole dans l' Utopie, souffraient que la foi catholique soit prêchée paisiblement parmi eux, et si nous, chrétiens, nous acceptions que dans notre cité toutes les sectes prêchassent parmi nous, toute violence mise à part et d'un commun accord, je ne doute aucunement que la foi au Christ, loin de subir une diminution, en retirerait un immense profit. »
Et pour mettre en accord sa pensée et ses actes, il se fit le complice actif des hérétiques. Il nous l'a expliqué, vers la fin de sa carrière de chancelier. « Pour l'hérétique, je hais son erreur et non sa personne, je voudrais de grand cœur que l'une fût exterminée et l'autre sauvée. Ces "frères" bénis, professeurs et prêcheurs d'hérésie, ont beau crier à pleine voix leurs mensonges, je n'ai pas d'autre conduite à leur égard. Et si l'on savait de quelle indulgence et de quelle pitié j'ai fait preuve, je vous jure que personne ne me contredirait. » Voilà qui définit un état d'âme humaniste.
Lorsque More fut nommé chancelier, l'Angleterre pratiquait une même règle de Foi. Or, dans le même temps, l'hérésie battait son plein, les hérétiques luthériens mutipliaient les pamphlets à travers tout le pays. Mais la police du chancelier fermait les yeux. Pas question de tribunaux, ni du bûcher à Smithfield. Quand il reçoit quelques trublions, il les écoute, il les questionne, il essaye de susciter en eux un mouvement de conversion ou de remord. Il leur demande de renoncer à diffuser leur doctrine.
Enfin il se montre plein de pitié et d'indulgence à leur égard, comme il le dit lui-même. Point, c'est tout ! Érasme, son ami intime, a pu écrire à l'évêque de Vienne que durant le passage de More à la chancellerie aucune exécution n'avait eu lieu. On sait la suite et comment « la Foi au Christ en a retiré un immense profit » !
La gnose contre la foi, Étienne Couvert ...1989
C'est étrange, Utopie ressemble sur bien des points aux discours d'Arnaud qui lui le tient de la secte conciliaire.
Cependant, nous sommes ici en pleine hypocrisie. Proclamer un égal respect pour toutes les religions, c'est montrer par là même qu'on les méprise toutes également. Car, de fait, dans la Cité d'Utopie, il existe une religion officielle et obligatoire. On a dressé un temple au centre de la Cité où tout est calculé pour favoriser le recueillement. Tous les Utopiens s'y rendent régulièrement et adressent un culte « œcuménique » à une seule divinité « éternelle, immense, incompréhensible » qu'ils appellent Mithra et dont la nature se répand dans tout l'univers. Ainsi, les Utopiens s'adorent eux-mêmes dans le miroir de leur Mithra. On ne peut être plus panthéiste.
Thomas More ne s'est pas contenté d'exposer sa pensée sur la société idéale, dans l'Utopie. Il a essayé, comme chancelier d'Angleterre, de mettre en pratique son enseignement. « Si les Turcs, les Sarrazins et les païens, explique son porte-parole dans l' Utopie, souffraient que la foi catholique soit prêchée paisiblement parmi eux, et si nous, chrétiens, nous acceptions que dans notre cité toutes les sectes prêchassent parmi nous, toute violence mise à part et d'un commun accord, je ne doute aucunement que la foi au Christ, loin de subir une diminution, en retirerait un immense profit. »
Et pour mettre en accord sa pensée et ses actes, il se fit le complice actif des hérétiques. Il nous l'a expliqué, vers la fin de sa carrière de chancelier. « Pour l'hérétique, je hais son erreur et non sa personne, je voudrais de grand cœur que l'une fût exterminée et l'autre sauvée. Ces "frères" bénis, professeurs et prêcheurs d'hérésie, ont beau crier à pleine voix leurs mensonges, je n'ai pas d'autre conduite à leur égard. Et si l'on savait de quelle indulgence et de quelle pitié j'ai fait preuve, je vous jure que personne ne me contredirait. » Voilà qui définit un état d'âme humaniste.
Lorsque More fut nommé chancelier, l'Angleterre pratiquait une même règle de Foi. Or, dans le même temps, l'hérésie battait son plein, les hérétiques luthériens mutipliaient les pamphlets à travers tout le pays. Mais la police du chancelier fermait les yeux. Pas question de tribunaux, ni du bûcher à Smithfield. Quand il reçoit quelques trublions, il les écoute, il les questionne, il essaye de susciter en eux un mouvement de conversion ou de remord. Il leur demande de renoncer à diffuser leur doctrine.
Enfin il se montre plein de pitié et d'indulgence à leur égard, comme il le dit lui-même. Point, c'est tout ! Érasme, son ami intime, a pu écrire à l'évêque de Vienne que durant le passage de More à la chancellerie aucune exécution n'avait eu lieu. On sait la suite et comment « la Foi au Christ en a retiré un immense profit » !
La gnose contre la foi, Étienne Couvert ...1989
C'est étrange, Utopie ressemble sur bien des points aux discours d'Arnaud qui lui le tient de la secte conciliaire.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'Utopie d'Arnaud
Bonne lecture!
Sur ce je quitte.
A la prochaine
Sur ce je quitte.
A la prochaine
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'Utopie d'Arnaud
L'humanisme chrétien consiste à ordonner l'homme dans la paix civile et non dans la contrainte vers l'Alliance et la liberté que Dieu donne dans sa nouvelle alliance.
Il est formalisé pour la première fois par saint Augustin dans cette citation très connue : "Aime (Agape) et fauis ce que tu veux".
Il a ses racines dans l'Evangile et saint Jacques en parle :
Jacques 2, 12 Parlez et agissez comme des gens qui doivent être jugés par une loi de liberté.
Cet humanisme ne doit pas être confondu avec l'humanisme des Lumière qui fut une tentative de libérer l'homme CONTRE LES DROITS DE DIEU.
Il est formalisé pour la première fois par saint Augustin dans cette citation très connue : "Aime (Agape) et fauis ce que tu veux".
Il a ses racines dans l'Evangile et saint Jacques en parle :
Jacques 2, 12 Parlez et agissez comme des gens qui doivent être jugés par une loi de liberté.
Cet humanisme ne doit pas être confondu avec l'humanisme des Lumière qui fut une tentative de libérer l'homme CONTRE LES DROITS DE DIEU.
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: L'Utopie d'Arnaud
Merci Gabrielle de nous avoir fait connaître les théories de l'impie Morre, précurseur de Vatican II, rapportées par Etienne Couvert :
Je me permet de remettre en ligne le fond de sa doctrine :
Ainsi, comme Dumouch, comme l'église conciliaire, pour le Thomas Morre impie, toutes les fausses religions sont le levain idéal pour faire lever la vérité du Vrai Dieu.
Alors, évidemment Dumouch tente ici de canoniser la doctrine impie de Morre en alléguant que l'Eglise l'a canonisée.
Saint Augustin a lui aussi été l'auteur d'ouvrages hérétiques quand il était chez les hérétiques et où il défendait les thèses donatistes.
Si Thomas Morre a été canonisé, ce n'est certes pas pour ses hérésies que l'Eglise a d'autres parts condamnées mais c'est pour le miracle que représente sa conversion et son martyr.
N'est-ce pas l'occasion pour nous de condamner les erreurs de l'église conciliaire et, en même temps de croire à la grâce de Dieu toutpuissant qui peut convertir Arnaud Dumouch ou même l'impie Ratzinger.
En effet, si Dieu les damne l'un et l'autre, ce ne sera pas à cause de leurs fausses doctrines qu'ils ont répandues sur la terre. NON ! mais ce sera parce que Dieu les laisse en vie dans sa grande miséricorde et qu'ils repousseront jusqu'à leur mort cette miséricorde, qu'ils ne condamneront pas leurs fausses doctrines pour revenir à la vérité toujours enseignée par la Vraie Egilse et qu'ils perséveront jusqu'à la fin dans l'erreur de leur fausse église.
S'ils se damnent, c'est qu'ils auront imité Thomas Morre dans son iniquité et qu'ils auront même calquer leurs erreurs sur les siennes mais qu'ils n'auront pas imiter Saint Thomas Morre qui se repend qui revient à la foi catholique et qui pour faire une pleine pénitence de ses erreurs, mort martyr pour la foi qu'il avait abandonnée.
Voilà l'exemple et le message que Saint Thomas Morre donne à Arnaud Dumouch, à Ratzinger et à tous les fidèles de l'église conciliaire.
Arnaud prenez-y garde, il y en eut très peu qui, dans l'histoire sont revenus de leurs erreurs, de leur fausse église une fois qu'ils y sont tombés. Car, contrairement à la théorie commune de Morre et de l'église conciliaire, toutes les fausses religions et églises ont été comme le rapporte le Concile de Trente créé par le Démon qui par ce moyen réussit à y entraîner la grande majorité des âmes. Bien loin de préparer les hommes au salut, toutes les fausses religions emploient tous les moyens pour les en détourner. D'ailleurs, même Etienne Couvert qui est l'auteur de cet article et que j'ai connu personnellement jusqu'à m'inviter chez lui est tombé aussi dans une fausse église et, à ma connaissance, ne s'en est pas relevé.
En effet, Etienne Couvert, fait un analyse remarquable du triste passé d'hérétique de Saint Thomas Morre. Il dénonce et s'oppose activement la théorie de cet homme, alors impie et fier de l'être. Cependant, Etienne Couvert qui inscrit cet hérétique et ses hérésies dans la gnose est resté TOTALEMENT aveugle par rapport à l'église conciliaire qui a fait siennes les hérésies du Thomas Morre impie et il est resté scotché à cette fausse église jusqu'à sa mort.
Comment pourrait-on se sauver si l'on repousse les hérésies comme étant celle du démon les dénonçant comme infâmes si nous restons dans l'église de ces infâmies...c'est pourtant la triste démarche traditionaliste en vogue depuis un demi-siècle !
Je me permet de remettre en ligne le fond de sa doctrine :
« Il n'eut pas seulement en vue le maintien de la paix naguère troublée par des combats incessants et des haines implacables, il pensa encore que l'intérêt de la religion exigeait cette mesure. Jamais il n'osa rien statuer en matière de Foi, ne sachant si Dieu n'inspirait pas lui-même aux hommes des croyances diverses afin d'éprouver cette multitude de cultes. Au reste une intuition providentielle le portait à croire que si toutes les religions étaient fausses, à l'exception d'une seule, un temps viendrait où, à l'aide de la douceur et de la raison, la vérité se dégagerait d'elle-même, comme un chemin lumineux au milieu d'une nuit d'erreurs enchevêtrées. Mais en attendant, qui pourrait dire si Dieu ne se complaisait pas dans cette multiplicité colorée d'hommages, dans ce jeu sincère et appliqué d'enfants qui vont à sa recherche ? »
Ainsi, comme Dumouch, comme l'église conciliaire, pour le Thomas Morre impie, toutes les fausses religions sont le levain idéal pour faire lever la vérité du Vrai Dieu.
Alors, évidemment Dumouch tente ici de canoniser la doctrine impie de Morre en alléguant que l'Eglise l'a canonisée.
Saint Augustin a lui aussi été l'auteur d'ouvrages hérétiques quand il était chez les hérétiques et où il défendait les thèses donatistes.
Si Thomas Morre a été canonisé, ce n'est certes pas pour ses hérésies que l'Eglise a d'autres parts condamnées mais c'est pour le miracle que représente sa conversion et son martyr.
N'est-ce pas l'occasion pour nous de condamner les erreurs de l'église conciliaire et, en même temps de croire à la grâce de Dieu toutpuissant qui peut convertir Arnaud Dumouch ou même l'impie Ratzinger.
En effet, si Dieu les damne l'un et l'autre, ce ne sera pas à cause de leurs fausses doctrines qu'ils ont répandues sur la terre. NON ! mais ce sera parce que Dieu les laisse en vie dans sa grande miséricorde et qu'ils repousseront jusqu'à leur mort cette miséricorde, qu'ils ne condamneront pas leurs fausses doctrines pour revenir à la vérité toujours enseignée par la Vraie Egilse et qu'ils perséveront jusqu'à la fin dans l'erreur de leur fausse église.
S'ils se damnent, c'est qu'ils auront imité Thomas Morre dans son iniquité et qu'ils auront même calquer leurs erreurs sur les siennes mais qu'ils n'auront pas imiter Saint Thomas Morre qui se repend qui revient à la foi catholique et qui pour faire une pleine pénitence de ses erreurs, mort martyr pour la foi qu'il avait abandonnée.
Voilà l'exemple et le message que Saint Thomas Morre donne à Arnaud Dumouch, à Ratzinger et à tous les fidèles de l'église conciliaire.
Arnaud prenez-y garde, il y en eut très peu qui, dans l'histoire sont revenus de leurs erreurs, de leur fausse église une fois qu'ils y sont tombés. Car, contrairement à la théorie commune de Morre et de l'église conciliaire, toutes les fausses religions et églises ont été comme le rapporte le Concile de Trente créé par le Démon qui par ce moyen réussit à y entraîner la grande majorité des âmes. Bien loin de préparer les hommes au salut, toutes les fausses religions emploient tous les moyens pour les en détourner. D'ailleurs, même Etienne Couvert qui est l'auteur de cet article et que j'ai connu personnellement jusqu'à m'inviter chez lui est tombé aussi dans une fausse église et, à ma connaissance, ne s'en est pas relevé.
En effet, Etienne Couvert, fait un analyse remarquable du triste passé d'hérétique de Saint Thomas Morre. Il dénonce et s'oppose activement la théorie de cet homme, alors impie et fier de l'être. Cependant, Etienne Couvert qui inscrit cet hérétique et ses hérésies dans la gnose est resté TOTALEMENT aveugle par rapport à l'église conciliaire qui a fait siennes les hérésies du Thomas Morre impie et il est resté scotché à cette fausse église jusqu'à sa mort.
Comment pourrait-on se sauver si l'on repousse les hérésies comme étant celle du démon les dénonçant comme infâmes si nous restons dans l'église de ces infâmies...c'est pourtant la triste démarche traditionaliste en vogue depuis un demi-siècle !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: L'Utopie d'Arnaud
Cher Gérard, Pensez vous que le Christ vous ait donné une loi de liberté, fondée sur les exigences de la charité ?
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: L'Utopie d'Arnaud
Arnaud Dumouch a écrit:L'humanisme chrétien consiste à ordonner l'homme dans la paix civile et non dans la contrainte vers l'Alliance et la liberté que Dieu donne dans sa nouvelle alliance.
Il est formalisé pour la première fois par saint Augustin dans cette citation très connue : "Aime (Agape) et fauis ce que tu veux".
Il a ses racines dans l'Evangile et saint Jacques en parle :
Jacques 2, 12 Parlez et agissez comme des gens qui doivent être jugés par une loi de liberté.
Cet humanisme ne doit pas être confondu avec l'humanisme des Lumière qui fut une tentative de libérer l'homme CONTRE LES DROITS DE DIEU.
La conséquence de V2 est justement de libérer l'homme des droits de Dieu.
En exlatant les droits de l'homme on attaque directement ceux de Dieu.
Il n'est nullement question de contrainte, mais de foi.
Dieu seul a droit aux hommages de sa créature. Des réunions comme Assise montre bien l'inversion... sous l'égide d'un anti-pape des hommes ont eu libre champ et furent même invité par JP2 à prier leurs fausses divinités ( satan en fait) afin d'obtenir par elles la paix.
C'est la trangression la plus ignoble du premier commandement, l'image du syncrétisme parfait, une apostasie publique.
Avec les droits de l'homme le Tout-Puissant est rabaissé au rang d'une idole.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'Utopie d'Arnaud
gabrielle a écrit:
La conséquence de V2 est justement de libérer l'homme des droits de Dieu.
En exlatant les droits de l'homme on attaque directement ceux de Dieu.
"Honneur à l'homme, honneur à la pensée, honneur à la science, honneur à la technique, honneur au travail, honneur à la hardiesse humaine; honneur à la synthèse de l'activité scientifique et du sens de l'organisation de l'homme qui, à la différence des autres animaux sait donner à son esprit et à son habileté manuelle des instruments de conquête; honneur à l'homme, roi de la terre et aujourd'hui prince du ciel."
Angélus du 7 février 1971 - Osservatore Romano - Documentation Catholique.
Pardon ô Divin Christ-Roi pour ce blasphème; pardon pour cette abominable trahison; pardon pour tous ces prêtres qui, dans leurs lâchetés coupables, ne se sont pas levés pour dire à cet homme inique: "Honneur à Jésus, Roi du ciel et de la terre; honneur au Christ-Roi; honneur à notre Divin Sauveur; honneur et gloire Lui soient rendus sur toute l'étendue de la terre."
_________________
Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: L'Utopie d'Arnaud
roi de la terre
Merci Louis, pour ce rappel du délire Montinien.
Cela montre la source du rejet de ceux qui nient la royauté temporelle de Notre-Seigneur.
C'est aussi très accommodant leur doctrine humaniste et leur incarnation universelle.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: L'Utopie d'Arnaud
[quote]
Vous confondez à tort Vatican II avec son interprétation par un certains clergé libéral et humaniste sans Dieu.
Je suis le premier a dénoncer cette interprétation.
gabrielle a écrit:
La conséquence de V2 est justement de libérer l'homme des droits de Dieu.
Vous confondez à tort Vatican II avec son interprétation par un certains clergé libéral et humaniste sans Dieu.
Je suis le premier a dénoncer cette interprétation.
Arnaud Dumouch- Nombre de messages : 1297
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: L'Utopie d'Arnaud
[quote="Arnaud Dumouch"]
Tu es de ces gens-là, puisque tu prônes le laicisme.
+
gabrielle a écrit:
La conséquence de V2 est justement de libérer l'homme des droits de Dieu.
Vous confondez à tort Vatican II avec son interprétation par un certains clergé libéral et humaniste sans Dieu.
Je suis le premier a dénoncer cette interprétation.
Tu es de ces gens-là, puisque tu prônes le laicisme.
+
JCMD67- Nombre de messages : 3567
Date d'inscription : 19/02/2009
Re: L'Utopie d'Arnaud
"LE CRIME DE L'AGE MODERNE EST DE VOULOIR SACRILÈGEMENT SUBSTITUER L'HOMME A DIEU"
Saint Pie X, 1884, "Forts dans la Foi", no. 37, p. 34
Discours de clôture, Vatican II, texte intégral, 7 décembre 1965, pp. 635-636, éd. Fides, 1966.
Humanisme qui place Dieu sur la voie de garage
Saint Pie X, 1884, "Forts dans la Foi", no. 37, p. 34
"L'Église du Concile, il est vrai...s'est beaucoup occupée de l'homme, de l'homme tel qu'en réalité il se présente à notre époque, l'homme vivant, l'homme tout entier occupé de soi, l'homme qui se fait non seulement le centre de tout ce qui l'intéresse mais qui ose se prétendre le principe et la raison dernière de toute réalité..."
"L'humanisme laïque et profane enfin est apparue dans sa terrible stature et a, en un sens, défié le Concile. Le religion de Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'Homme qui se fait Dieu. Qu'est-il arrivé? Un choc, une lutte, un anathème? Cela pouvait arriver; mais cela n'a pas eut lieu. La vieille histoire du Samaritain a été le modèle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes l'a envahi tout entier. La découverte des besoins humains - et ils sont d'autant plus grands que le fils de la terre se fait plus grand - a absorbé l'attention du Synode. Reconnaissez-lui au moins ce mérite vous, humanistes modernes qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes et sachez reconnaître notre nouvel humanisme: NOUS AUSSI, PLUS QUE QUICONQUE AVONS LE CULTE DE L'HOMME."
Discours de clôture, Vatican II, texte intégral, 7 décembre 1965, pp. 635-636, éd. Fides, 1966.
Humanisme qui place Dieu sur la voie de garage
gabrielle- Nombre de messages : 19796
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