LE JUGEMENT PARTICULIER
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LE JUGEMENT PARTICULIER
Immédiatement après la mort a lieu le jugement particulier, dans lequel le sort éternel du défunt est fixé par une sentence divine. Sententia fidei proxima.
A l'opposé de la doctrine catholique, diverses sectes anciennes et nouvelles, que les âmes, après leur séparation du corps, se trouvent, jusqu'à leur réunion avec lui, dans un état inconscient ou semi-conscient, le sommeil de l'âme (hypnopsychites) ou bien meurent formellement (mort de l'âme) et ressuscitent avec le corps (Thétnopsychites), (Rosmini). ( l'hérétique béatifié par Ratzinger le 18 novembre 2007 )
La doctrine du jugement particulier n'est pas définie, mais est la condition préalable du dogme que les âmes des défunts, aussitôt après la mort, se rendent dans le ciel, ou en enfer, ou en purgatoire. Les conciles de Lyon et de Florence ont déclaré que les âmes des justes, affranchies de tout péché et de toute peine, sont accueillies immédiatement dans le ciel, et que les âmes de ceux qui meurent dans le péché mortel ou dans le péché originel descendent immédiatement en enfer . Le pape Benoît XII a déclaré, dans la Constitution dogmatique Denedictus Deus (1336) que les âmes des justes, totalement pures, vont au ciel, aussitôt après la mort ou après leur purification, avant la résurrection du corps et le jugement général, qu'elles jouissent de la vie immédiate de l'essence divine et sont véritablement heureuses, tandis que les âmes en état de péché mortel vont aussitôt après la mort en enfer et y sont soumises aux peines éternelles...
La sainte Écriture atteste indirectement le jugement particulier, en enseignant que les âmes des défunts reçoivent immédiatement après la mort la récompense ou le châtiment (cfr Ecclésiastique, 1, 13; xi, 28; G 26). Le pauvre Lazare est reçu, aussitôt après sa mort, dans le sein d'Abraham (= limbus Patrum) et le mauvais riche est aussitôt livré en punition à l'enfer (Luc, xvi, 22-23). Le Sauveur mourant promet au bon larron : « Aujourd'hui même tu seras avec moi dans le paradis » (Luc, xxiii, 43). Judas arriva « en son lieu » (Actes, 1, 25). Pour saint Paul, la mort est la porte de la félicité éternelle en union avec le Christ. Philippiens, 1, 23 : « Je désire être dégagé (des liens du corps) et être avec le Christ. » « Auprès du Seigneur » est sa véritable patrie (II Cor., v, 8). A la mort cesse l'état de foi et commence l'état de contemplation (II Cor., v, 7; I Cor., xiii, 12).
La foi en un jugement particulier est attestée directement par Saint Jean Chrysostome ( in Matth, hom., XIV, 4) saint Jérome ( In Joel, II, II) Saint Augustin ( De anima et ejus origine II, 4, 8) ,, saint Césaire d'Arles ( Sermon 5,5)
Nul trace du passage d'Arnaud
A l'opposé de la doctrine catholique, diverses sectes anciennes et nouvelles, que les âmes, après leur séparation du corps, se trouvent, jusqu'à leur réunion avec lui, dans un état inconscient ou semi-conscient, le sommeil de l'âme (hypnopsychites) ou bien meurent formellement (mort de l'âme) et ressuscitent avec le corps (Thétnopsychites), (Rosmini). ( l'hérétique béatifié par Ratzinger le 18 novembre 2007 )
La doctrine du jugement particulier n'est pas définie, mais est la condition préalable du dogme que les âmes des défunts, aussitôt après la mort, se rendent dans le ciel, ou en enfer, ou en purgatoire. Les conciles de Lyon et de Florence ont déclaré que les âmes des justes, affranchies de tout péché et de toute peine, sont accueillies immédiatement dans le ciel, et que les âmes de ceux qui meurent dans le péché mortel ou dans le péché originel descendent immédiatement en enfer . Le pape Benoît XII a déclaré, dans la Constitution dogmatique Denedictus Deus (1336) que les âmes des justes, totalement pures, vont au ciel, aussitôt après la mort ou après leur purification, avant la résurrection du corps et le jugement général, qu'elles jouissent de la vie immédiate de l'essence divine et sont véritablement heureuses, tandis que les âmes en état de péché mortel vont aussitôt après la mort en enfer et y sont soumises aux peines éternelles...
La sainte Écriture atteste indirectement le jugement particulier, en enseignant que les âmes des défunts reçoivent immédiatement après la mort la récompense ou le châtiment (cfr Ecclésiastique, 1, 13; xi, 28; G 26). Le pauvre Lazare est reçu, aussitôt après sa mort, dans le sein d'Abraham (= limbus Patrum) et le mauvais riche est aussitôt livré en punition à l'enfer (Luc, xvi, 22-23). Le Sauveur mourant promet au bon larron : « Aujourd'hui même tu seras avec moi dans le paradis » (Luc, xxiii, 43). Judas arriva « en son lieu » (Actes, 1, 25). Pour saint Paul, la mort est la porte de la félicité éternelle en union avec le Christ. Philippiens, 1, 23 : « Je désire être dégagé (des liens du corps) et être avec le Christ. » « Auprès du Seigneur » est sa véritable patrie (II Cor., v, 8). A la mort cesse l'état de foi et commence l'état de contemplation (II Cor., v, 7; I Cor., xiii, 12).
La foi en un jugement particulier est attestée directement par Saint Jean Chrysostome ( in Matth, hom., XIV, 4) saint Jérome ( In Joel, II, II) Saint Augustin ( De anima et ejus origine II, 4, 8) ,, saint Césaire d'Arles ( Sermon 5,5)
Nul trace du passage d'Arnaud
gabrielle- Nombre de messages : 19796
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