L'union de l'Eglise et de l'Etat

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Message  Gérard Sam 28 Mai 2011, 3:25 am

J'ai été accroché ce matin par ce livre prposé par les Editions Saint Remi

https://mail.google.com/mail/u/0/?shva=1#inbox/13033679961d9165
Titre du livre:
Pourquoi notre ministère est stérile et peu fructueux par un prêtre zélé en 1905.

Et dans ce livre, j'ai été accroché par cette affirmation de ce prêtre :

jamais les hommes apostoliques n'ont eu de plus
grands succès qu'au berceau de l'Église, alors que tout était contre
eux : le paganisme, la philosophie, les pouvoirs publics.

Pie VII et ses successeurs ont voulu l'union de l'Eglise et de l'Etat (ce qui est louable)
Cependant, autre chose est de vouloir cette union de l'Eglise et de l'Etat et autre chose est de le vouloir "jusqu'à aller jusqu'aux portes de l'enfer" pour cela.
Ce terme est de Pie VII et a été repris comme titre d'un livre contre le Concordat de Mr Bonnet de Villers.

En effet, autre chose est de vouloir l'union de l'Eglise et de l'Etat et autre chose est de le vouloir à n'importe quel prix, c'est à dire de vouloir l'union de l'Eglise et de l'Etat alors que cet Etat est fondamentalement contre l'Eglise puisqu'il est maçon et que par là, il ne peut qu'avoir pour l'Eglise la haine la plus formelle et le désir de la détruire même si il tente de cacher sa haine.

Nous voyons donc, l'aveu de ce prêtre qui reconnaît humblement la stérilité de son ministère et de celui de ses confrères dans la période du Concordat de 1801,et qui envie l'Eglise quand elle avait franchement contre elle un Etat païen qui la persécute de toutes parts.

De ceci, nous pouvons conclure que s'il est bon et très bon (et de foi) que l'Eglise et l'Etat soient unis pour contribuer, chacun dans leur domaine au salut des hommes. Cependant, l'Eglise peut avoir une merveilleuse influence sur les hommes même quand l'Etat lui est le plus opposé.

Nous avons comme principe (malheureusement purement théorique) qu'un Etat est légitime
"quand il contribue au bien commun".


Or, qu'est-ce que ce bien commun.
Les définitions les plus variées et les plus opposées (même avec aprobation et imprimatur) ont circulé sur cette définition.
Cependant, si on s'en tient à Saint Thomas,voici comment il définit le Bien Commun :

Si donc la vie présente, le bien-être et la rectitude morale qu'elle comporte ont pour fin la béatitude céleste, il appartient en conséquence à la fonction royale de procurer le bien commun de la multitude, suivant une méthode capable de lui faire obtenir la béatitude céleste ; c'est à dire qu'il doit prescrire ce qui y conduit et, dans la mesure du possible, interdire ce qui y est contraire.

Connaissez vous un Etat maçon légitimé par Rome (ils ont tous été légitimés) qui a rempli ou qui rempli encore de près ou de loin ce bien commun.
Faites moi le connaître !

Pour ma part, si je cherche ce qu'on fait tous les Etats maçons depuis qu'ils existent, je ne puis que reconnaître qu'il n'ont contribué qu'au "Mal commun", c'est à dire que chacun de ces Etat n'a pas eu d'autre tâche plus pressante que
de procurer le mal commun de la multitude, suivant une méthode capable de lui faire obtenir l'enfer éternel ; c'est à dire que chacun de ces Etats a prescrit ce qui y conduit et, dans la mesure du possible y a interdit ce qui y est contraire.
Gérard
Gérard

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