Le délire humaniste de Montini
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Le délire humaniste de Montini
.
De ce temps-ci on parle beaucoup de DH. Voici un texte de Montini qui a été prononcé le même jour, soit le 7 décembre 1965.
C’est assez significatif .
Serait-ce le révélateur qui pourrait être la clé de toute cette nouvelle pastorale qu’on nous sert depuis bientôt 50 ans ? …
De ce temps-ci on parle beaucoup de DH. Voici un texte de Montini qui a été prononcé le même jour, soit le 7 décembre 1965.
C’est assez significatif .
Serait-ce le révélateur qui pourrait être la clé de toute cette nouvelle pastorale qu’on nous sert depuis bientôt 50 ans ? …
"L'Église du Concile, il est vrai...s'est beaucoup occupée de l'homme, de l'homme tel qu'en réalité il se présente à notre époque, l'homme vivant, l'homme tout entier occupé de soi, l'homme qui se fait non seulement le centre de tout ce qui l'intéresse mais qui ose se prétendre le principe et la raison dernière de toute réalité..."
"L'humanisme laïque et profane enfin est apparue dans sa terrible stature et a, en un sens, défié le Concile. La religion de Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'Homme qui se fait Dieu. Qu'est-il arrivé? Un choc, une lutte, un anathème? Cela pouvait arriver; mais cela n'a pas eut lieu. La vieille histoire du Samaritain a été le modèle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes l'a envahi tout entier. La découverte des besoins humains - et ils sont d'autant plus grands que le fils de la terre se fait plus grand - a absorbé l'attention du Synode. Reconnaissez-lui au moins ce mérite vous, humanistes modernes qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes et sachez reconnaître notre nouvel humanisme: nous aussi, plus que quiconque avons le culte de l’homme."
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Le délire humaniste de Montini
Peut-être faut-il repartir d'un texte de vatican, plus précisément du §22. de Gaudium et Spes
"Le Christ, homme nouveau"
NB: c'est une des très rares fois (sinon la seule fois) où le diable est nommé dans les textes de V2.
On comprend alors que l'humanisme ne peut acquérir un sens véritable, c'est-à-dire non Lucifer qu'à travers le Médiateur, parce que ce dernier est justement vrai DIEU et vrai homme.
Ainsi, le Mystère de l'Incarnation ne serait-il non seulement la révélation du mystère de DIEU mais aussi de l'homme, l'homme véritable, parfait, nouveau ? une façon de dire que la finalité de l'homme est d'être divinisé, et non de se diviniser sur terre ?
"Le Christ, homme nouveau"
22. Le Christ, homme nouveau
1. En réalité, le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné. Adam, en effet, le premier homme, était la figure de celui qui devait venir [27], le Christ Seigneur. Nouvel Adam, le Christ, dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l’homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation. Il n’est donc pas surprenant que les vérités ci-dessus trouvent en lui leur source et atteignent en lui leur point culminant.
2. « Image du Dieu invisible » (Col 1, 15) [28], il est l’Homme parfait qui a restauré dans la descendance d’Adam la ressemblance divine, altérée dès le premier péché. Parce qu’en lui la nature humaine a été assumée, non absorbée [29], par le fait même, cette nature a été élevée en nous aussi à une dignité sans égale. Car, par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme [30], il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché [31].
3. Agneau innocent, par son sang librement répandu, il nous a mérité la vie ; et, en lui, Dieu nous a réconciliés avec lui-même et entre nous [32], nous arrachant à l’esclavage du diable et du péché. En sorte que chacun de nous peut dire avec l’Apôtre : le Fils de Dieu « m’a aimé et il s’est livré lui-même pour moi » (Ga 2, 20). En souffrant pour nous, il ne nous a pas simplement donné l’exemple, afin que nous marchions sur ses pas [33], mais il a ouvert une route nouvelle : si nous la suivons, la vie et la mort deviennent saintes et acquièrent un sens nouveau.
4. Devenu conforme à l’image du Fils, premier-né d’une multitude de frères [34], le chrétien reçoit « les prémices de l’Esprit » (Rm 8, 23), qui le rendent capable d’accomplir la loi nouvelle de l’amour [35]. Par cet Esprit, « gage de l’héritage » (Ep 1, 14), c’est tout l’homme qui est intérieurement renouvelé, dans l’attente de « la rédemption du corps » (Rm 8, 23) : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts demeure en vous, celui qui a ressuscité Jésus Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous (Rm 8, 11) [36]. Certes, pour un chrétien, c’est une nécessité et un devoir de combattre le mal au prix de nombreuses tribulations et de subir la mort. Mais, associé au mystère pascal, devenant conforme au Christ dans la mort, fortifié par l’espérance, il va au-devant de la résurrection [37].
5. Et cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ, mais bien pour tous les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce [38]. En effet, puisque le Christ est mort pour tous [39] et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal.
6. Telle est la qualité et la grandeur du mystère de l’homme, ce mystère que la Révélation chrétienne fait briller aux yeux des croyants. C’est donc par le Christ et dans le Christ que s’éclaire l’énigme de la douleur et de la mort qui, hors de son Évangile, nous écrase. Le Christ est ressuscité ; par sa mort, il a vaincu la mort, et il nous a abondamment donné la vie [40] pour que, devenus fils dans le Fils, nous clamions dans l’Esprit : Abba, Père [41]!
NB: c'est une des très rares fois (sinon la seule fois) où le diable est nommé dans les textes de V2.
On comprend alors que l'humanisme ne peut acquérir un sens véritable, c'est-à-dire non Lucifer qu'à travers le Médiateur, parce que ce dernier est justement vrai DIEU et vrai homme.
Ainsi, le Mystère de l'Incarnation ne serait-il non seulement la révélation du mystère de DIEU mais aussi de l'homme, l'homme véritable, parfait, nouveau ? une façon de dire que la finalité de l'homme est d'être divinisé, et non de se diviniser sur terre ?
Invité- Invité
Re: Le délire humaniste de Montini
Mais justement, la finalité de l'homme n'est pas d'être divinisé, mais de participer à la vision béatifique de Dieu.
L'homme ne deviendra jamais Dieu.
De plus, il est vrai que le Christ est mort pour tous. mais il faut encore, pour être sauvé, s'appliquer les mérites du Christ.
L'homme ne deviendra jamais Dieu.
De plus, il est vrai que le Christ est mort pour tous. mais il faut encore, pour être sauvé, s'appliquer les mérites du Christ.
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Le délire humaniste de Montini
si si, en appartenant parfaitement et éternellement au Corps du Christ, en étant le Temple du Saint-Esprit, sans plus de chute possible, on est divinisé.
Invité- Invité
Re: Le délire humaniste de Montini
on est divinisé
On devient Dieu, c'est ça?
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Le délire humaniste de Montini
@ nilamitp
Le délire de P6 ne parle pas de l'homme nouveau, dans le sens que Saint Paul en fait allusion, de l'homme affranchis du péché, Montini parle de son affection et son amour pour l'homme qui s'élève contre Dieu.
Vas-y molo avec la divinisation de l'homme...il serait intéressant que tu répondes à la question de Rosalmonte
Le délire de P6 ne parle pas de l'homme nouveau, dans le sens que Saint Paul en fait allusion, de l'homme affranchis du péché, Montini parle de son affection et son amour pour l'homme qui s'élève contre Dieu.
Vas-y molo avec la divinisation de l'homme...il serait intéressant que tu répondes à la question de Rosalmonte
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Le délire humaniste de Montini
Rosalmonte a écrit:On devient Dieu, c'est ça?on est divinisé
Non, on ne devient pas DIEU, la Sainte Trinité.gabrielle a écrit:Vas-y molo avec la divinisation de l'homme...il serait intéressant que tu répondes à la question de Rosalmonte
On est divinisé tel que DIEU Lui-même le dit :
Jean 10, 34. Jésus leur répondit : « N'est-il pas écrit dans votre Loi : J'ai dit : vous êtes des dieux ?
35. Alors qu'elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu fut adressée - et l'Écriture ne peut être récusée -
36. à celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde vous dites : « Tu blasphèmes », parce que j'ai dit : « Je suis Fils de Dieu » !
Jean 17, 21. afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé.
On devient pleinement, parfaitement, éternellement fils de Dieu par le Fils de Dieu, ce qui est une forme de divinisation, sans bien sûr être la Personne de Dieu comme l'est le Fils.
Invité- Invité
Re: Le délire humaniste de Montini
Bravo, très bien.
On reste donc une créature, jamais on ne devient Dieu, mais on est amené à le contempler en gloire pour toute l'éternité.
Mais ce n'est pas une forme de divinisation de l'homme.
Les hommes réssuscités le sont dans leur chair, qui en chair de gloire pour la vision béatifique éternelle, qui chair de damnation, pour la rôtissoire éternelle et ses tourments infinis.
L'idée que l'homme soit divinisé est une idée gnostique.
Dieu fait participer Ses Elus à Sa Gloire, mais ne les divinise pas. Ils restent Ses créatures.
On reste donc une créature, jamais on ne devient Dieu, mais on est amené à le contempler en gloire pour toute l'éternité.
Mais ce n'est pas une forme de divinisation de l'homme.
Les hommes réssuscités le sont dans leur chair, qui en chair de gloire pour la vision béatifique éternelle, qui chair de damnation, pour la rôtissoire éternelle et ses tourments infinis.
L'idée que l'homme soit divinisé est une idée gnostique.
Dieu fait participer Ses Elus à Sa Gloire, mais ne les divinise pas. Ils restent Ses créatures.
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: Le délire humaniste de Montini
Populorum progressio : « Éduquer à "l’humanisme" solidaire »
50 ans de l’ "encyclique" du "Bx" "Paul VI"
(...)
https://fr.zenit.org/articles/education-catholique-eduquer-a-lhumanisme-solidaire/
Benjamin- Nombre de messages : 6869
Date d'inscription : 26/07/2011
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