Saint Laurent de Brendisi. (complet)
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Re: Saint Laurent de Brendisi. (complet)
…La réunion du chapitre général rappela à Rome notre Bienheureux qui se séparait avec regrets de ses frères bien-aimés de Venise, qu'il ne devait plus revoir ; comme s'il l'eût pressenti, il leur fit de touchants adieux et laissa plus d'une fois les lambeaux de ses vêtements entre les mains de la foule qui se les disputait comme de précieuses reliques. Arrivé dans la ville éternelle, il reçut la visite des plus grands personnages et des plus saints prélats, qui le vénéraient à l'égal d'un saint et l'aimaient comme un père. Notre Bienheureux recevait ces hommages avec modestie et s'inclinait souvent le premier aux genoux de ceux qui venaient précisément pour lui présenter l'expression de leur profond respect.
Il méditait encore une fois dans son cœur la pensée de demander au chapitre la faveur d'une pieuse retraite, désirant plus ardemment que jamais se renfermer dans un couvent et s'absorber tout entier dans la méditation et dans la prière ; mais les événements en décidèrent encore autrement, et une dernière mission plus épineuse que toutes les autres devait couronner sa longue carrière qui se termina dans ces négociations.
Pour exposer brièvement les faits qui déterminèrent le départ du Père Laurent pour le Portugal…
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
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Re: Saint Laurent de Brendisi. (complet)
... Pour exposer brièvement les faits qui déterminèrent le départ du Père Laurent pour le Portugal, nous rappellerons que le royaume de Naples appartenait alors à la couronne d'Espagne, qui en avait confié le gouvernement à un vice-roi, le duc d'Ossuna. Cet homme, d'un caractère dissimulé, habile, mais peu loyal, se livrait depuis quelque temps à des exactions qui révoltaient tous les esprits. Les réclamations qui s'élevaient de toutes parts devinrent bientôt si vives, que, devant la menace d'une guerre civile et d'un embrasement général du royaume, le Saint-Père résolut d'intervenir, et d'informer le roi d'Espagne des méfaits de son représentant. Les principaux habitants de Naples se réunirent secrètement et adoptèrent à l'unanimité la résolution de charger le Père Laurent de porter leurs griefs devant Philippe III.
En vain notre saint religieux voulut se récuser, en alléguant son âge et ses infirmités croissantes ; en vain il exposait aux délégués qu'un des leurs présenterait bien plus clairement la situation ; le Pape, consulté, confirma le choix fait par les habitants de la ville, et le Père Laurent dut encore une fois partir. De pareils sacrifices sont d'un homme de courage, autant que d'un homme de cœur ; celui qui, brisé par l'âge et par les douleurs, prenait en main la cause d'autrui et sacrifiait sa vie pour la réparation d'une injustice, celui-là était bien l'homme de Dieu et le disciple de saint François, n'ayant d'autre flambeau que la foi, d'autre moyen que sa parole, d'autre but que le bonheur de ses semblables.
Après avoir échappé miraculeusement aux satellites du vice-roi qui le faisait chercher comme un larron et n'eût pas reculé devant un crime pour l'empêcher d'accomplir sa sainte mission, le Père Laurent se rendit à Rome pour y recevoir la bénédiction pontificale, ainsi que les instructions du Saint-Père pour Sa Majesté catholique. De Rome il écrivit au duc de Bavière, pour lequel il avait une amitié si vive, et lui annonça qu'il partait pour un long voyage qui, vu son âge, pouvait bien être le dernier avant son passage au ciel ; il lui faisait de touchants adieux ; il lui recommandait avec ardeur de sauvegarder toujours les intérêts de la foi, comme il n'avait cessé de le faire par le passé, et d'apprendre de bonne heure à son fils qu'il est moins méritoire pour un homme d'être le souverain d'une grande nation, que le sujet soumis du Roi des rois.
A Gênes, où notre Bienheureux débarqua d'abord…
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Louis- Admin
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Re: Saint Laurent de Brendisi. (complet)
A Gênes, où notre Bienheureux débarqua d'abord, il reçut les adieux d'une foule enthousiaste qui menaçait de le garder à vue pour qu'il ne pût fuir ; les Pères de tous les couvents partageaient presque les sentiments exagérés de la foule, et peu s'en fallut que le Père Laurent n'abandonnât forcément son voyage. Un matin cependant, à la faveur d'un déguisement, il put gagner le port et prendre le large sans être autrement inquiété. Ce voyage, comme tous les autres, fut signalé par de nombreux miracles.
A. Gênes, il rencontre un pauvre aveugle qui, averti sans doute par le ciel du passage de notre Bienheureux, s'écrie avec confiance : « Père, guérissez-moi ».
— « Comment savez-vous », répondit le Père Laurent, « qui je suis, et si je peux vous guérir ? »
Le pauvre homme fut fort troublé de cette question ; rien, en effet, n'avait pu l'assurer de la présence du Père Laurent, si ce n'est un avertissement d'en haut ; mais, après un moment, il reprend avec la même foi : « Vous êtes le Père Laurent; Père, guérissez-moi ». Notre religieux, frappé lui-même d'un tel prodige, étend sa main sur lui, et lui rend par ce signe l'usage de la vue.
Des paralytiques, des boiteux, des aveugles sont également guéris par son intercession, ce qui fera comprendre facilement que la ville de Gênes l'ait vu s'éloigner avec peine. En mer, de nouveaux miracles s'accomplissent encore. Ici c'est une tempête furieuse qu'il conjure d'un signe de croix, comme autrefois dans le golfe de Venise ; là, c'est une barque de pêcheurs, qu'il bénit pieusement en lui promettant une pêche abondante ; et en moins d'une heure les filets sont tellement remplis, que le bateau, près de sombrer sous le poids du poisson, regagne en toute hâte le port.
Enfin, l’on arrive à Barcelone…
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Louis- Admin
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Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Saint Laurent de Brendisi. (complet)
Enfin, l’on arrive à Barcelone, et notre Bienheureux débarque aux applaudissements d'une multitude enthousiaste qui l'entoure en criant : « Voilà le Saint, voilà le Saint ». Mais le Père Laurent avait hâte de gagner Madrid, et il ne s'arrêta pas à Barcelone. Quel que fût son rang élevé d'ambassadeur, quelle que fût l'importance de la mission qu'il allait remplir, notre religieux ne voulut point se départir des habitudes ordinaires des Frères Mineurs en voyage : il résolut donc d'aller à pied, mendiant son pain sur sa route, et demandant un abri contre la pluie, contre le froid, aux arbres du chemin ou aux cabanes des bergers. Si la nuit ou ses accès de goutte le surprenaient à une grande distance de toute habitation, il se reposait sur Dieu du soin de pourvoir à sa nourriture, et jamais il n'en manqua.
Enfin, après deux cents lieux d'un voyage pénible, le Père Laurent arriva à Madrid; mais quel ne fut pas son déplaisir d'apprendre que le roi venait de quitter cette résidence pour passer en Portugal, royaume qui, par la mort du roi Sébastien, venait d'être réuni à sa couronne! Notre Bienheureux s'arme donc d'un nouveau courage, et, après quelques jours de repos, poursuit sa route.
Il arrive épuisé à Lisbonne, et cependant demande sur-le-champ à voir le roi ; une audience lui est accordée, et notre Bienheureux peut enfin exposer sa mission devant le roi charmé de le voir et de l'entendre ; dans un second entretien que Philippe lui accorde le soir même, il développe tous les griefs des Napolitains contre le vice-roi, dépeint sous de sombres couleurs la situation de ce malheureux peuple, et demande hardiment au roi la destitution du duc d'Ossuna. Cependant celui-ci a de puissants protecteurs à la cour ; il fait agir tous ses amis et cherche à conjurer par tous les moyens le péril dont il se sent menacé ; mais la parole franche et hardie du Père Laurent ne tarde pas à confondre toutes les impostures ; la chaleur de son langage, lorsqu'il parle des opprimés, la vérité qui déborde manifestement de son cœur et se répand sur toute sa physionomie, triomphent de toutes les ruses, et au bout de dix jours le roi signe la destitution du duc d'Ossuna.
Ni le roi, ni le Père Laurent ne devaient connaître les heureux changements que la destitution du vice-roi devait apporter dans la situation du royaume de Naples ; la mort allait les ravir l'un et l'autre, l'un près de l'autre, comme si le Seigneur eût voulu, dans sa sagesse, que l'âme naturellement faible de Philippe III reçût, au moment de quitter la terre, les enseignements vivifiants et les consolations puissantes que le cœur de notre saint religieux savait si bien répandre. Le Père Laurent lui prédit hardiment sa mort, et quoique lui-même dût le précéder dans la tombe, il lui donna cet avertissement pour l'engager à mettre ordre aux affaires de son royaume, et à songer sérieusement à son éternité.
C'était en l'année 1619, le Père Laurent approchait de sa fin…
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Louis- Admin
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Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Saint Laurent de Brendisi. (complet)
C'était en l'année 1619, le Père Laurent approchait de sa fin, et il en eut le pressentiment; lorsqu'il se mit au lit à la suite d'un accès de goutte qui ne paraissait pas plus grave que les autres, il dit tout de suite aux deux Pères qui ne le quittaient pas que c'était sa dernière maladie. Une fièvre assez violente le fatiguait nuit et jour, et ses douleurs devenues insupportables l'empêchaient de faire aucun mouvement ; il prit alors ses dispositions pour terminer saintement sa carrière avant de perdre la lucidité de son esprit ; ayant appelé auprès de lui ses deux compagnons, le Père Jérôme de Casanova et le Père Jean-Marie de Montfort, il les fit approcher de son lit, et les regardant avec tendresse, tenant leurs mains dans les siennes, il leur dit :
« Mes chers confrères, voici le moment où ma pauvre âme va être délivrée de la prison de son corps, où elle gémissait depuis si longtemps, pour entrer dans son éternité. Je vous demande pardon de toutes les peines que je vous ai causées, bien qu'involontairement, et de tous les mauvais exemples que je vous ai donnés ».
Ici le saint homme, profondément ému, garda le silence et se mit à pleurer; puis, reprenant un instant après son discours, il ajouta :
« Je vous remercie de tout cœur de la grande charité dont vous avez usé à mon égard, ainsi que des travaux et des fatigues que vous avez acceptés et endurés si patiemment pour moi jusqu'à ce jour : que Dieu vous en récompense en vous comblant de toutes ses grâces! Désormais, vous voilà seuls ici, loin de votre pays et de votre province, exposés à de nouvelles tribulations; mais ayez confiance, comptez fermement sur l'assistance divine et le faible concours de mes prières. Je vous prie encore, frères bien-aimés, d'aller de ma part, après ma mort, vous prosterner aux pieds de notre révérendissime Père général, et de le supplier de me pardonner les fautes que j'ai commises depuis mon entrée dans cette sainte religion, ainsi que les scandales par lesquels je l'ai peut-être affligé. Remerciez-le de ses bontés pour moi et recommandez-moi à ses prières, en l'assurant que la démarche que je vous charge de faire, je l'eusse faite moi-même si mes forces me l'eussent permis. Et puisque, en qualité de chef suprême, il représente l'Ordre tout entier, demandez qu'il accepte, au nom de toutes les provinces qui m'ont été confiées, et surtout de ma chère province de Venise, le témoignage d'humilité, d'affection et de reconnaissance que je dépose humblement à ses pieds ».
Nous avons rapporté ces touchants adieux d'après le Père Laurent d'Aoste, parce qu'ils montrent bien quelle onction et quelle humilité étaient sur les lèvres de notre Bienheureux quand il parlait de lui, même au seuil de l'éternité. Il recommanda encore à ses frères une grande croix pleine de reliques qu'il portait toujours sur sa poitrine et par laquelle il accomplit tant de glorieux miracles. C'était un présent du duc de Bavière, que Laurent destinait au couvent des Clarisses de Brindes, sa ville natale ; ces religieuses la conservèrent toujours parmi leurs plus précieuses reliques.
L'heure suprême approchait pour notre Bienheureux…
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Louis- Admin
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Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Saint Laurent de Brendisi. (complet)
L'heure suprême approchait pour notre Bienheureux ; ses derniers moments furent d'un saint. Quoique torturé par la souffrance, il trouvait un sourire et une bonne parole pour tous ceux qui venaient lui donner le dernier adieu ; Pierre de Tolède, avec lequel il avait chassé les Maures, vint le visiter sur son lit de douleur et se mit à fondre en larmes : « Ne pleurez pas sur moi », dit le Père Laurent, « je touche à l'éternelle félicité, mais réservez ces pleurs pour l'humanité souffrante qui a tant besoin de compassion et de généreux exemples ». L'Extrême-Onction lui fut administrée par deux frères Observantins du couvent de Lisbonne ; muni de cette consolation suprême, son visage s'épanouit dans une sérénité radieuse, et ses lèvres répétaient doucement ces simples paroles : « Dieu soit loué ! soit louée la bienheureuse Vierge Marie ».
Le Père Jean-Marie de Montfort voulut soulager sa poitrine oppressée du poids de la grande croix suspendue à son cou ; mais notre Bienheureux la pressa plus fort sur son cœur, en faisant signe qu'il la voulait embrasser étroitement jusqu'à son dernier soupir. Après qu'il eut étendu sa main vers l'assistance par un suprême effort, pour donner à toussa bénédiction dernière, son âme s'envola vers le Seigneur dans le séjour des félicités éternelles. Ce fut le 22 juillet 1619 : le Père Laurent de Brindes était âgé de soixante ans, il en avait passé quarante-cinq en religion.
Nous renonçons à peindre la douleur que ce triste événement fit naître dans toutes les âmes : le roi Philippe en fut consterné, et lorsque la nouvelle de cette mort arriva en Italie, ce fut un deuil général. Le corps du Bienheureux quitta Lisbonne pour être ramené à Venise ; mais à Villa-franca, les Clarisses de la ville, aidées par la propre fille de Pierre de Tolède, s'emparèrent de cette sainte dépouille et l'ensevelirent dans leur couvent. Les deux compagnons de notre religieux en eurent une grande affliction : ils s'étaient promis de conduire ce dépôt sacré au milieu de ses frères de Venise; tous leurs efforts pour arriver à ce but demeurèrent inutiles; ils obtinrent seulement d'emporter son cœur, dont une partie fut remise au duc de Bavière, et l'autre au couvent des pauvres Clarisses de Brindes, avec la grande croix qui leur était destinée.
Pour résumer en quelques lignes ce que nous venons d'écrire…
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Saint Laurent de Brendisi. (complet)
Pour résumer en quelques lignes ce que nous venons d'écrire sur le Père Laurent de Brindes, nous ne pouvons mieux faire que de rapporter, d'après le Père Laurent d'Aoste, le portrait qu'a tracé de notre Bienheureux l'abbé Tisbiardo dans son panégyrique prononcé à Modène :
« Le Père Laurent de Brindes était un homme honoré des Papes, estimé des princes, acclamé par les peuples. Vertueux jusqu'à l'héroïsme, il fut humble sans bassesse, magnanime sans ostentation, courageux sans orgueil. Sa foi eût transporté des montagnes, son espérance défiait toutes les épreuves, et sa charité ne connaissait pas de bornes. Unissant la vie active à la vie contemplative, il se livrait à des travaux incessants pour la défense de l'Eglise et le salut du prochain, sans perdre jamais de vue la sainte présence de la Majesté divine. Investi de cette force d'en haut à laquelle rien ne résiste, il surmonta toutes les difficultés, renversa tous les obstacles que la malice des hommes ou les puissances de l'enfer opposaient à ses entreprises. Devenu le fléau de l'hérésie et de l'impiété, il leur porta, par la seule puissance de sa parole, de plus rudes coups que n'auraient pu faire les princes de la terre avec leurs armées. Dieu, qui l'avait prédestiné à de si grandes choses, l'avait prévenu de ses plus riches bénédictions et l'avait doté de ces qualités naturelles qui exercent sur les hommes un empire souverain : une haute stature, un front large et élevé, des yeux perçants et doux, une bouche gracieuse et souriante, au visage noble et rayonnant d'intelligence, un esprit juste, vif et pénétrant, un cœur tendre et généreux, un aspect grave et néanmoins attrayant, un langage toujours digne, mais empreint d'une suave aménité ; tout cela embelli, rehaussé par une vertu qui resplendissait dans tous ses traits, dans tous ses gestes et dans toutes ses paroles, formait un ensemble en quelque sorte si décisif qu'il était impossible de le voir sans se sentir dominé, subjugué, entraîné comme par une âme supérieure, sans le vénérer, sans l'aimer. En un mot, il fut l'homme le plus prodigieux de ce siècle et le plus utile à l'Eglise ».
Cinq années après la mort du Père Laurent, des suppliques furent adressées au pape Urbain VIII par l'empereur Ferdinand II, par le duc de Bavière et par les gardiens de différents couvents pour la béatification du saint religieux. Cinquante ans après, selon la Règle expresse instituée par le souverain Pontife, les procès commencés subirent une nouvelle instruction, et la Congrégation des Rites commença son enquête sur les écrits laissés à Venise par le Père Laurent. Cependant les formalités à remplir ayant subi différents retards, ce ne fut que le 29 mars 1783, que la Congrégation des Rites décida unanimement que l'on pouvait sûrement procéder à sa béatification. Le pape Pie VI approuva cette décision par un décret du 17 avril suivant, et le 1er juin de la même année, il publia, de la manière la plus solennelle, le décret de béatification dans la basilique du Vatican ; il fixait au 7 juillet la fête de notre Bienheureux.
Voici les faits qu'on a le plus…
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Saint Laurent de Brendisi. (complet)
Voici les faits qu'on a le plus généralement reproduits dans les images de saint Laurent de Brindes :
1° l'Enfant Jésus lui apparaît pendant qu'il célèbre la sainte messe et le caresse de ses petites mains ;
2º il est à la tête des escadrons chrétiens qui repoussent l'armée turque : le vaillant duc de Mercœur avoua que la présence du bienheureux Laurent lui avait valu bien des généraux devant Albe royale,
3° comme à tous les prédicateurs de la guerre sainte, on peut lui mettre en main l'étendard de la croix ou un drapeau militaire.
ÉCRITS DU BIENHEUREUX LAURENT DE BRINDES.
Les écrits qu'a laissés le Père Laurent, et qui sont restés en manuscrits, sont les suivants :
01° Dissertation dogmatique contre Luther et Laiser, en latin, en hébreu et en grec; 2 vol. in-fol.;
02° Sermons pour le Carême; 2 vol. in-fol.;
03° Sermons pour l'Avent; 2 vol. in-fol. ;
04° Dominicales; 3 vol. in-fol.;
05° Sermons sur les Evangiles; 1 vol. m-fol.;
06° Panégyrique des Saints; 1 vol. in-fol.;
07° Discours sur la sainte Vierge; 1 vol. in-fol.;
08º Explication de la Genèse ; 1 vol. in-4º ;
09° Réponse à un libelle de Laiser ; 1 vol. m-fol. ;
10° Explication des prophéties d’Ezéchiel; 1 vol. in-4º ;
11° Quatre lettres sur la parfaite observance de la Règle séraphique; 1. vol. in-4º ;
12° Traité de prédication pour le nouveau prédicateur; 1 vol. in-4º ;
13° Plans et matériaux pour des sermons ; 1 vol. in-fol.
L'examen qu'ils ont subi près de la Congrégation des Rites leur est entièrement favorable, et il faut regretter, avec les personnes privilégiées qui ont eu le bonheur de les parcourir, que ces solides écrits n'aient jamais été imprimés et livrés à la publicité pour la grande gloire de notre Bienheureux et l'édification des fidèles catholiques.
FIN
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Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: Saint Laurent de Brendisi. (complet)
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Merci Louis pour ce beau dossier de Saint Laurent de Brindisi,
Saint que je ne connaissais pas, et dont les exemples héroïques m'édifieront grandement.
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Merci Louis pour ce beau dossier de Saint Laurent de Brindisi,
Saint que je ne connaissais pas, et dont les exemples héroïques m'édifieront grandement.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Saint Laurent de Brendisi. (complet)
ROBERT. a écrit:.
Merci Louis pour ce beau dossier de Saint Laurent de Brindisi,
Saint que je ne connaissais pas, et dont les exemples héroïques m'édifieront grandement.
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idem Louis.
Invité- Invité
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