L'autorité d'un fidèle

Je fais un essai sur l'autorité du laïc, puisque partout ou presque un concert de voix nous chantent : vous n'avez pas autorité pour dire cela, pour faire cela….

Est-ce que le fait qu'un catholique dise un tel n'est pas membre de l'Église pourrait relever d'un dogme de l'Église, au même titre que je puis dire avec certitude : Il ya trois Personnes dans la Sainte Trinité, et en cela je serais certaine de ne pas me tromper.


L’autorité qu’a un catholique pour déterminer que des hérétiques ne sont pas membres de l’Église relève d’un dogme catholique selon lequel ceux qui s’écartent de la Foi sont considérés comme étrangers à l’Église.

Pape Léon XIII, Satis Cognitum, 29 juin 1896 :

« Telle a été toujours la coutume de l'Église, appuyée par le jugement unanime des saints Pères, lesquels ont toujours regardé comme exclu de la communion catholique ET HORS DE L’ÉGLISE QUICONQUE SE SÉPARE LE MOINS DU MONDE DE LA DOCTRINE ENSEIGNÉE PAR LE MAGISTÈRE AUTHENTIQUE ».

Moi, je crois à ce dogme, je ne l'interprète pas du tout, lorsque je dis que Ratzinger et sa clique ne sont pas membres de l'Église.

Est-ce de l'interprétation personnelle que dire cela? Saint Pie X disait:


Pape saint Pie X, Lamentabili, Les erreurs des modernistes, 3 juillet 1907, :
« Les dogmes que l'Église déclare révélés ne sont pas des vérités descendues du ciel, mais une certaine interprétation de faits religieux que l'esprit humain s'est formée par un laborieux effort. »

Pape saint Pie X, Lamentabili, Les erreurs des modernistes, 3 juillet 1907, :
« Les doctrines, les sacrements, la hiérarchie, tant dans leur notion que dans la réalité, ne sont que des interprétations et des évolutions de la pensée chrétienne, qui ont accru et perfectionné par des développements extérieurs le petit germe latent dans l'Évangile. »

Pour plusieurs souligner la vérité d’un dogme relève de l’« interprétation privée ».

Réfutation de cette objection dans le Décret sur le sacrement de l’Ordre, par lequel le Concile de Trente a solennellement déclaré que les canons dogmatiques pouvaient être invoqués par tous les fidèles.

Concile de Trente, Session 23, chapitre 4 :

« Voici ce qu'en général, le Saint Concile a trouvé bon de faire entendre aux fidèles Chrétiens touchant le Sacrement de l'Ordre ; et pareillement, il a résolu de prononcer condamnation contre tout ce qui est contraire par des Canons exprès, suivant qu'ils sont ci-après couchés, afin que tous, avec l'assistance de Notre Seigneur Jésus-Christ, usant de la règle de Foi, puissent plus aisément reconnaître et conserver la vérité de la créance catholique au milieu des ténèbres d'un si grand nombre d'erreurs. »

Le Concile de Trente déclare infailliblement que ses canons sont des règles pour « tous », afin que tous – usant de la règle de Foi – soient en mesure de reconnaître et de défendre la vérité au milieu des ténèbres !

Tous ceux qui parviennent à ces conclusions correctes participeraient-ils à l’autorité du dogme catholique.?

Pape Grégoire XVI, Mirari Vos , 15 août 1832 :

« … rien de ce qui a été régulièrement défini ne supporte ni diminution, ni changement, ni addition, repousse toute altération du sens et même des paroles. »

J'ai trouvé ceci au sujet de l'infaillibilité passive.

L'Église universelle est infaillible dans sa foi. Il s'agit ici de l'Église enseignée prise dans son ensemble, car en particulier tel fidèle ou telle Église (sauf l'Église romaine, à cause de son chef) peut errer. Le peuple chrétien considéré universellement est préservé de l'erreur. L'Esprit-Saint assiste aussi bien, quoique différemment, les disciples et les maîtres ceux-ci pour enseigner la doctrine, ceux-là pour la bien recevoir. L'infaillibilité passive des fidèles consiste à écouter comme il faut le Magistère. La même pure vérité est enseignées par les uns, acceptée par les autres; acceptée, non subie par contrainte; acceptée vitalement et non appliquée du dehors. L'esprit-Saint, âme de l'Église, anime le cœur des pasteurs et des fidèles pour en tirer cet admirable accord, prélude de l'harmonie du ciel. ( La Règle de la Foi, Goupil, page 37 n° 17)

Donc, lorsque la Sainte Église dit ceci:

« Telle a été toujours la coutume de l'Église, appuyée par le jugement unanime des saints Pères, lesquels ont toujours regardé comme exclu de la communion catholique ET HORS DE L’ÉGLISE QUICONQUE SE SÉPARE LE MOINS DU MONDE DE LA DOCTRINE ENSEIGNÉE PAR LE MAGISTÈRE AUTHENTIQUE ».

La foi veut que nous adhérions à ce texte de tout cœur , en fait les véritables catholiques y adhèrent, ils ne supportent pas les hérésies de V2 et ses suites et regardent à juste titre, hors de l'Église ceux qui les propagent.

Merci pour ce texte.

Le peuple chrétien considéré universellement est préservé de l'erreur.

Donc, ce n'est pas le fait d'un individu isolé... mais de l'ensemble des chrétiens.

Devons-nous en conclure que ceux qui en pleine connaissance de la situation suivent une nouvelle doctrine ne font plus partie du peuple chrétien, car ils sont dans l'erreur.


Cela rejoint le texte de Saint Vincent... sur ce lien

Saint Vincent de Lérins. - Page 4

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Diane cite Goupil :

L'Esprit-Saint assiste aussi bien, quoique différemment, les disciples et les maîtres ceux-ci pour enseigner la doctrine, ceux-là pour la bien recevoir. (La Règle de la Foi, Goupil, page 37 n° 17.)