On évite pas un mal pour un autre
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Diane + R.I.P
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Re: On évite pas un mal pour un autre
Lucie a écrit:
Or, ne vous y trompez pas, vos pasteurs légitimes,ce sont ceux-là seuls qui, tenant leur mission canonique, non du peuple et de la force, mais de l’Eglise elle-même, ont cependant été dépouillés de leur place par la violence. En les abandonnant pour suivre les intrus, vous seriez donc certainement hors de la voie du salut..
Pour ma part, ce ne sont pas des Pasteurs légitimes à proprement parler, n'ayant que l'Ordre. Ensuite, je n'abandonne pas les vrais pasteurs certifiés pour les suivre. Ensuite, étant seulement douteux, et donc non excommuniés de façon manifeste, on peut recevoir chez eux les Sacrements, s'ils ont juridiction déléguée, on peut recevoir le Sacrement de Pénitence (et cela pour ma part, je n'en sais rien, donc je m'abstiens), et en tous cas, pour motif de simple consolation spirituelle, on peut recevoir la Communion. Quant aux prêches, je ne les écoute pas comme venant d'une autorité, n'en ayant pas la preuve. Mais par épikie, je crois pouvoir assister à la Sainte Messe, pensant que l'Ordre est valide, et que Dieu veut bien que par souci de l'Eglise, dans les circonstances présentes, qu'ils célèbrent la Messe et qu'on puisse y assister.
Bonjour, chère Lucie,
Dans le texte que vous citez, je crois qu'il n'est pas exact de dire qu'ils n'étaient pas légitimes à proprement parler.
Rien ne les rendait illégitimes du point de vue de l'Église. Pour la Sainte Église ils étaient toujours les Pasteurs légitimes qu'elle avait donnés à ses enfants.
Dans votre démarche, je constate votre souci de la vérité et du respect de la Sainte Église, vous vous abstenez du sacrement de Pénitence, parce que vous ne pouvez savoir avec certitude si les absolutions sont valides, cela vous honore.
Ma question est: peut-on célébrer la sainte Messe sans avoir reçu une mission de l'Église, sans être envoyé par elle?
N'est-il pas normal d'être totalement uni au prêtre qui célèbre, la Sainte Messe étant une union des âmes, comme le dit l'Orate Fratres suivi du Suscipiat
Est-ce la consolation des fidèles ne serait pas une application du canon 2261 qui dit que les fidèles peuvent recevoir les sacrements (tous) d'un prêtre ayant eu mission et juridiction et se trouverait sous le coup d'une sanction à défaut d'autres ministres ?
Est-ce le cas?
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: On évite pas un mal pour un autre
Par épikie, je crois qu'on peut se faire ordonner prêtre ou Evêque dans les circonstances présentes, mais uniquement avec le Sacrement d'Ordre sans juridiction, puisqu'elle est donnée par le Pape aux Evêques, et aux prêtres par les Evêques. Donc pour moi, ils sont légitimes par épikie. Maintenant, ne disposant que du pouvoir d'Ordre, ils ne peuvent faire que deux choses : la Messe et consacrer l'Eucharistie. Ils ne peuvent prêcher sans juridiction déléguée, et je ne sais pas quelles sont leurs preuves de leur juridiction déléguée, sans compter que j'admets une part d'erreur de bonne foi de leur part, donc leur autorité est douteuse à mes yeux. Cependant, je m'abstiendrai de jugement. Ils portent quand même le Sacerdoce de Jésus-Christ, alors ils sont vénérables à ce point de vue.
Benoit XV écrit dans son Encyclique Humani generis Redemptionem, LETTRE ENCYCLIQUE sur la prédication, justement, p. 162 PDF :
Benoit XV écrit dans son Encyclique Humani generis Redemptionem, LETTRE ENCYCLIQUE sur la prédication, justement, p. 162 PDF :
http://www.liberius.net/livre.php?id_livre=875
Tout d'abord, Vénérables Frères, il nous faut rechercher les causes pour lesquelles on s'est, dans l'espèce, écarté du droit chemin. Elles semblent, à première vue, se ramener à trois : ou le ministère de la prédication est assumé par qui n'est pas autorisé à l'exercer; ou le prédicateur s'en fait une fausse conception ; ou il ne s'acquitte pas de cette fonction de la manière qu'il faudrait.
Celle-ci, d'après la doctrine du Concile de Trente, est avant tout personnelle aux évêques. Et vraiment, les apôtres, qu'ont remplacés les évêques en leur succédant, estimaient que cette charge surtout faisait partie de leur devoir pastoral. Ainsi, saint Paul dira : Le Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour prêcher. Voici, de même, la pensée des autres apôtres : ne convient pas que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables. Pourtant, les évêques se doivent à toutes sortes d'affaires intéressant l'administration de leurs Eglises; dès lors, bien que la prédication soit pour eux l'objet d'un devoir personnel, il leur est nécessaire de recourir à autrui pour les remplacer dans un ministère auquel ils ne peuvent, ni toujours ni en toute occasion, satisfaire par eux-mêmes.
C'est pourquoi ceux qui l'exercent sans l'autorisation des évêques remplissent, à n'en pas douter, une charge épiscopale. — Est donc établie cette première loi : personne ne peut, de son propre chef, s'adjuger la fonction de prêcher; à qui la désire, il faut une mission légitime, et seul l'évêque peut l'accorder : « Comment prêcheront-ils, s'ils ne sont envoyés ? »
Lucie- Nombre de messages : 1241
Date d'inscription : 02/04/2009
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