Benedict XVI: priesthood is lived in community

[Roger Boivin]

Serait-il possible de savoir en français ce qui s'y dit, merci :

[Catherine]

Serait-il possible de savoir en français ce qui s'y dit, merci :

Trouvé ici: http://www.h2onews.org/index.php?option=com_content&view=article&id=224448122

le texte en Anglais:

14/02/2011 (0:44)
The presence of priestly vocations is a sign of the vitality of Christian life, and community life is a way to immerse oneself in the reality of the communion indicated by Christ. These were just some of the themes on which Pope Benedict XVI touched this Saturday, when he spoke during his meeting with the Priestly Fraternity of the Missionaries of St. Charles Borromeo. The Fraternity was founded in 1985 under the inspiration of the charism of the Founder of Communion and Liberation, Msgr. Luigi Giussani, and was recognized as a Society of Apostolic Life by Pope John Paul II in 1999. In his remarks to the Fraternity, the Holy Father also noted the ecclesial purpose of the priesthood. "The priesthood is not an end unto itself," he said, "it was desired by God in function of the birth and life of the Church."


Je vais tenter une traduction robotique, je reviens!

[Catherine]

Traduction robotique un peu corrigée:

La présence de vocations de prêtre est un signe de la vitalité de vie Chrétienne et la vie associative est une façon de s'immerger dans la réalité de la communion indiquée par Christ. Voici certains des thèmes que le Pape Benoît XVI a abordé ce samedi, quand il a parlé pendant sa rencontre avec la Fraternité de Prêtre des Missionnaires de st. Charles Borromé. La Fraternité a été fondée en 1985 sous l'inspiration du charisme du Fondateur de Communion et la Libération, Msgr. Luigi Giussani et a été reconnu comme une Société de Vie Apostolique par le Pape Jean-Paul II en 1999. Dans ses remarques à la Fraternité, le Saint-Père a aussi noté le but ecclésiastique du sacerdoce. "Le sacerdoce n'est pas une fin à lui," a-t-il dit, "Dieu l'a désiré dans la fonction de la naissance et de la vie de l'Église."

[Roger Boivin]

Merci Catherine !

Et à partir de votre texte anglais, en pesant sur traduire sur mon ordi, j'ai ceci, alors on en aura deux :


La
présence des vocations sacerdotales est un signe de la vitalité de la
vie chrétienne, et la vie communautaire est un moyen de s'immerger dans
la réalité de la communion indiqué par le Christ. Ce
sont quelques-uns des thèmes sur lesquels le pape Benoît XVI a touché
ce samedi, quand il a parlé lors de sa rencontre avec la Fraternité
Sacerdotale des Missionnaires de saint Charles Borromée. La Fraternité a été fondée en 1985 sous l'inspiration du charisme du fondateur de Communion et Libération, Mgr. Luigi Giussani, et a été reconnue comme une société de vie apostolique par le pape Jean-Paul II en 1999. Dans son allocution à la Fraternité, le Saint-Père a également noté dans le but ecclésiale de la prêtrise. "Le sacerdoce n'est pas une fin en soi, dit-il," il a été voulue par Dieu en fonction de la naissance et la vie de l'Eglise. "

[Roger Boivin]

En soi-même, y a-t-il une erreur doctrinale dans le texte, en faisant fi du contexte et des personnes nommées ou qui parlent ?

( Ma demande est dans le but , si jamais il s'y trouve de quoi de faux doctrinalement parlant, que ça puisse aider quelqu'un que je connais, à s'ouvrir un tantinet les yeux. )

[gabrielle]

Je vais analyser cela demain, mon cher Roger...

Il faut comparer le texte avec des documents de l'Église sur le sacerdoce.

[gabrielle]

Or il est certain que l’Ordre, quoique destiné directement, comme nous l’avons dit, au bien et à l’avantage de l’Eglise,produit néanmoins dans l’âme de celui qui le reçoit, la Grâce de la sanctification qui le rend propre et habile à remplir ses Fonctions et à administrer les Sacrements d’une manière convenable, de même que la grâce du Baptême rend propre à recevoir tous les autres Sacrements

Catéchisme Concile de Trente.

[ROBERT.]

.
Voici le paragraphe qui suit le votre Roger: http://visnews-fr.blogspot.com/2011_02_14_archive.html

(...)Puis le Pape a dit sa gratitude envers "tous ceux qui mobilisent leur énergie pour la formation des prêtres et la réforme de la vie sacerdotale. Le sacerdoce, comme toute l'Eglise en fait, a besoin de se renouveler constamment en retrouvant dans la vie de Jésus les formes les plus essentielles de son être". Il a appelé, pour un vrai renouveau à "une éducation profonde à la méditation et à la prière" et à "une étude de la théologie qui permette de rencontrer les vérités chrétiennes sous la forme d'une synthèse liée à la vie de la personne et de la communauté". Evoquant ensuite l'importance de la vie communautaire, le Saint-Père a souligné qu'"elle n'est pas en soi une stratégie pour répondre au manque de prêtres. Elle n'est pas non plus seulement une forme d'aide face aux sollicitudes et à la faiblesse de l'homme. Tout cela peut en faire partie certainement, mais seulement si la vie fraternelle est conçue et vécue comme une route pour s'immerger dans la réalité de la communion... Aucun prêtre, en fait, n'administre quelque chose qui lui est propre, mais il participe avec ses autres frères à un don sacramentel qui vient directement de Jésus... Vivre avec les autres signifie accepter le besoin d'une conversion continuelle et surtout découvrir la beauté d'un tel chemin, la joie de l'humilité et de la pénitence, mais aussi de la conversation, du pardon réciproque et du soutien mutuel".

[Roger Boivin]

Merci Robert, Gabrielle et Catherine ;

Voici donc le texte au complet :

lundi 14 février 2011

FRATERNITE ST.CHARLES BORROMEE

CITE DU VATICAN, 12 FEV 2011 (VIS). Ce
midi, le Saint-Père a reçu les prêtres et séminaristes de la fraternité
St.Charles Borromée pour le 25 anniversaire de sa création, avec son
fondateur et supérieur général, Mgr.Massimo Camisasca, et le Père Julián
Carrón, Président de la Fraternité Communion et Libération: En cette
occasion, a-t-il dit, "je voudrais répondre à deux questions que notre
rencontre me suggère. Quelle est la place du prêtre ordonné dans la vie
de l'Eglise? Quelle est la place de la vie communautaire dans
l'expérience sacerdotale?". Le sacerdoce chrétien, a répondu Benoît XVI,
"n'est pas une fin en soi. Il a été voulu par Jésus en fonction de la
naissance et de la vie de l'Eglise... La gloire et la joie du sacerdoce
sont de servir le Christ et son corps mystique... La présence de
vocations sacerdotales est un signe sûr de la vérité et de la vitalité
d'une communauté chrétienne. En réalité, Dieu appelle toujours, même au
sacerdoce. Il n'y a pas de croissance vraie et féconde dans l'Eglise
sans une authentique présence sacerdotale qui la soutienne et
l'alimente".

Puis le Pape a dit sa gratitude envers "tous ceux qui mobilisent leur
énergie pour la formation des prêtres et la réforme de la vie
sacerdotale. Le sacerdoce, comme toute l'Eglise en fait, a besoin de se
renouveler constamment en retrouvant dans la vie de Jésus les formes les
plus essentielles de son être". Il a appelé, pour un vrai renouveau à
"une éducation profonde à la méditation et à la prière" et à "une étude
de la théologie qui permette de rencontrer les vérités chrétiennes sous
la forme d'une synthèse liée à la vie de la personne et de la
communauté". Evoquant ensuite l'importance de la vie communautaire, le
Saint-Père a souligné qu'"elle n'est pas en soi une stratégie pour
répondre au manque de prêtres. Elle n'est pas non plus seulement une
forme d'aide face aux sollicitudes et à la faiblesse de l'homme. Tout
cela peut en faire partie certainement, mais seulement si la vie
fraternelle est conçue et vécue comme une route pour s'immerger dans la
réalité de la communion... Aucun prêtre, en fait, n'administre quelque
chose qui lui est propre, mais il participe avec ses autres frères à un
don sacramentel qui vient directement de Jésus... Vivre avec les autres
signifie accepter le besoin d'une conversion continuelle et surtout
découvrir la beauté d'un tel chemin, la joie de l'humilité et de la
pénitence, mais aussi de la conversation, du pardon réciproque et du
soutien mutuel".

Benoît XVI a conclu en rappelant qu'"il faut être avec Jésus pour
pouvoir être avec les autres. Voilà le cœur de la mission. Chaque
prêtre, en compagnie du Christ et de ses frères, peut trouver les
énergies nécessaires pour prendre soin des hommes, pour se charger des
besoins spirituels et matériels qu'il rencontre, pour enseigner par des
paroles toujours nouvelles, dictées par l'amour, les vérités éternelles
de la foi dont ont soif aussi nos contemporains".


Pardonnez-moi d'insister, je n'y vois pas clair, y a-t-il opposition en quelque point de ce texte de Ratzinger d'avec la véritable Doctrine de la Saint Église Catholique ?

[Roger Boivin]

Merci Robert, Gabrielle et Catherine ;

Voici donc le texte au complet :

lundi 14 février 2011

FRATERNITE ST.CHARLES BORROMEE

CITE DU VATICAN, 12 FEV 2011 (VIS). Ce
midi, le Saint-Père a reçu les prêtres et séminaristes de la fraternité
St.Charles Borromée pour le 25 anniversaire de sa création, avec son
fondateur et supérieur général, Mgr.Massimo Camisasca, et le Père Julián
Carrón, Président de la Fraternité Communion et Libération: En cette
occasion, a-t-il dit, "je voudrais répondre à deux questions que notre
rencontre me suggère. Quelle est la place du prêtre ordonné dans la vie
de l'Eglise? Quelle est la place de la vie communautaire dans
l'expérience sacerdotale?". Le sacerdoce chrétien, a répondu Benoît XVI,
"n'est pas une fin en soi. Il a été voulu par Jésus en fonction de la
naissance et de la vie de l'Eglise... La gloire et la joie du sacerdoce
sont de servir le Christ et son corps mystique... La présence de
vocations sacerdotales est un signe sûr de la vérité et de la vitalité
d'une communauté chrétienne. En réalité, Dieu appelle toujours, même au
sacerdoce. Il n'y a pas de croissance vraie et féconde dans l'Eglise
sans une authentique présence sacerdotale qui la soutienne et
l'alimente".

Puis le Pape a dit sa gratitude envers "tous ceux qui mobilisent leur
énergie pour la formation des prêtres et la réforme de la vie
sacerdotale. Le sacerdoce, comme toute l'Eglise en fait, a besoin de se
renouveler constamment en retrouvant dans la vie de Jésus les formes les
plus essentielles de son être". Il a appelé, pour un vrai renouveau à
"une éducation profonde à la méditation et à la prière" et à "une étude
de la théologie qui permette de rencontrer les vérités chrétiennes sous
la forme d'une synthèse liée à la vie de la personne et de la
communauté". Evoquant ensuite l'importance de la vie communautaire, le
Saint-Père a souligné qu'"elle n'est pas en soi une stratégie pour
répondre au manque de prêtres. Elle n'est pas non plus seulement une
forme d'aide face aux sollicitudes et à la faiblesse de l'homme. Tout
cela peut en faire partie certainement, mais seulement si la vie
fraternelle est conçue et vécue comme une route pour s'immerger dans la
réalité de la communion... Aucun prêtre, en fait, n'administre quelque
chose qui lui est propre, mais il participe avec ses autres frères à un
don sacramentel qui vient directement de Jésus... Vivre avec les autres
signifie accepter le besoin d'une conversion continuelle et surtout
découvrir la beauté d'un tel chemin, la joie de l'humilité et de la
pénitence, mais aussi de la conversation, du pardon réciproque et du
soutien mutuel".

Benoît XVI a conclu en rappelant qu'"il faut être avec Jésus pour
pouvoir être avec les autres. Voilà le cœur de la mission. Chaque
prêtre, en compagnie du Christ et de ses frères, peut trouver les
énergies nécessaires pour prendre soin des hommes, pour se charger des
besoins spirituels et matériels qu'il rencontre, pour enseigner par des
paroles toujours nouvelles, dictées par l'amour, les vérités éternelles
de la foi dont ont soif aussi nos contemporains".


Pardonnez-moi d'insister, je n'y vois pas clair, y a-t-il opposition en quelque point de ce texte de Ratzinger d'avec la véritable Doctrine de la Saint Église Catholique ?

[gabrielle]

Je l'avais pas vu , je regarde cela demain.

[gabrielle]

Je dirais que ce discours n'est qu'un alignement de mots creux et vains.

Aucun prêtre, en fait, n'administre quelque chose qui lui est propre, mais il participe avec ses autres frères à un don sacramentel qui vient directement de Jésus

Une phrase comme celle-ci, ça veut dire quoi au juste, on peut dire qu'il est vrai que le prêtre ne donne pas quelque chose qui lui est propre, par contre on peut trouver qu'il a une nette tendance à diminuer la grandeur du sacerdoce , de ce ministère qui fait du prêtre un autre Christ.

Le prêtre certes reçoit lui-aussi les grâces , disons de la Sainte Messe, mais en plus il est le le célébrant, celui à travers qui le Christ parle au moment de la consécration, or cela est une grâce unique et aucun fidèle ne partage ce don.

Le discour de Ratzinger est un canevas du petit parfait moderniste.

La lecture du Catéchisme du Concile de Trente sur le sacerdoce, montre la différence flagrante entre une doctrine catholique et celle biaisée d'un moderniste

Spoiler: