Ratzinger ou l'art de la tromperie.

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Message  gabrielle Ven 18 Fév 2011, 10:51 am

Josef Ratzinger, God and the World, 2000, p. 209 :

« On peut – cela va de soi – lire l’Ancien Testament de telle sorte qu’il ne tende pas vers le Christ, car il n’indique pas celui-ci d’une manière parfaitement univoque. Et si les Juifs ne peuvent percevoir les promesses accomplies dans le Christ, ce n’est pas simplement par mauvaise volonté, c’est véritablement à cause de l’obscurité des textes comme de la tension qui existe entre ces derniers et la figure de Jésus. Jésus apporte un nouveau sens à ces textes, leur conférant cependant – et pour la première fois – la cohérence, la pertinence et l’importance appropriées. Il existe, par conséquent, des raisons parfaitement valables de nier que l’Ancien Testament se réfère au Christ et de dire “Non, ce n’est pas ce que Jésus a dit”. Et il existe de bonnes raisons aussi de trouver en lui des références à Jésus. C’est à cela que tient toute la controverse entre Juifs et chrétiens»

Ratzinger est sans doute le moderniste le plus parfait soit. Il est un maitre dans l'art diabolique de jouer avec les mots et d'affirmer dans une phrase une hérésie et de la nier dans l'autre.

C'est pour cela que les gens en générale le trouvent "conservateur" car la majorité ne retiendra que la phrase qui nie l'hérésie énoncée une ligne plus haut.

Les hérétiques ont toujours procédé de cette façon… le mal sans atténuation répugnerait à l'esprit humain ( enfin normalement)

Mais qu'en est-il de ce petit jeu diabolique, comment l'Église l'a-t-elle jugée.

Pape Pie VI, condamnant le synode de Pistoia, Bulle « Auctorem fidei », 28 août 1794 :

« [Les anciens Docteurs) connaissaient les capacités des novateurs dans l'art de la tromperie. Pour ne pas heurter les oreilles des catholiques, ils [les novateurs) cherchaient à masquer les subtilités de leurs tortueuses manœuvres en employant des mots apparemment anodins qui leur permettaient d'insinuer l'erreur dans les âmes avec la plus grande douceur. Une fois la vérité ainsi compromise, ils pouvaient - au moyen de légers changements ou ajouts terminologiques - déformer la confession de la foi qui est nécessaire à notre salut et, au moyen de subtiles erreurs, conduire les fidèles vers leur damnation éternelle. C'est là une manière particulièrement vicieuse de dissimuler et de mentir, quelles que soient les circonstances dans lesquelles on en use. Pour de fort bonnes raisons elle ne pourra jamais être tolérée de la part d'un synode, dont la gloire principale consiste avant tout à enseigner la vérité avec clarté et à prévenir tout danger d'erreur.

En outre, si tout cela est peccamineux. on ne saurai l'excuser - comme cela se fait - sous le fallacieux prétexte que des affirmations apparemment choquantes en un endroit sont développées ailleurs suivant une ligne orthodoxe, voire corrigées en d'autres endroits encore ; comme s'il était loisible de formuler ou de nier ces affirmations, ou encore de laisser un tel choix aux inclinations personnelles de chaque individu, méthode frauduleuse et impudente toujours appliquée par les novateurs pour imposer l'erreur. Car cela permet tout à la fois de promouvoir et d'excuser l'erreur.

Tout se passe comme si les novateurs prétendaient avoir toujours l'intention de se borner à exposer leurs nouvelles formules, en particulier aux fidèles qui ont une foi simple et qui n'en viennent à connaître qu'une partie des conclusions de telles discussions, publiée en langue ordinaire à l'usage de tout un chacun. Ou encore comme si ces mêmes fidèles avaient la capacité d'examiner les documents en question pour former seuls leur propre jugement en évitant tout risque de confusion et d'erreur. C'est là un moyen hautement répréhensible d'insinuer des erreurs doctrinales, que notre prédécesseur saint Célestin a perçu il y a longtemps dans les écrits de Nestorius, évêque de Constantinople, avant de le dévoiler pour le condamner avec la dernière sévérité. Une fois ces textes examinés avec soin, l'imposteur fut démasqué et confondu, parce qu'il s'exprimait en une pléthore de mots, alternant des choses vraies avec des choses obscures, mêlant parfois les unes aux autres de telle sorte qu'il lui était possible de confesser les choses mêmes qu'il niait, tout en se donnant les moyens de nier les choses mêmes qu'il confessait.

Afin de déjouer ces pièges, ce dont la nécessite se fait assez fréquemment sentir au cours de chaque siècle, aucune autre méthode n'est requise que la suivante : CHAQUE FOIS QU'IL DEVIENT NÉCESSAIRE De METTRE AU GRAND JOUR DES DECLARATIONS QUI MASQUENT UN SOUPÇON D'ERREUR OU DE DANCER SOUS LE VOILE DE L'AMBIGUÏTÉ, ON DOIT DENONCER LE SENS PERVERS SERVANT A CAMOUFLER L'ERREUR OPPOSEE A LA VERITE CATHOLIQUE. »
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Message  ROBERT. Ven 18 Fév 2011, 1:30 pm

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Je suis surpris à chaque fois que je lis un texte de Josef, tellement il est un moderniste effronté et consommé !!

Je ne devrais pas par ailleurs, lisant à chaque fois, comme la réplique de Pie VI, dans la Bulle "Auctorem fidei" citée plus haut et qui dénonce la tromperie et la perversité des Intrus modernos tel que Josef.

ROBERT.
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