La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
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gabrielle
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La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
"Papy troll" ayant été invité à venir troller sur ce forum "T. D." par Sa Sainteté la Papesse Jeanne-Gaby en personne et par l'Admin. Louis lui-même, il ne va certes pas s'en priver !
C'est pourquoi, malgré les miltiples reproductions déjà faites sur ce forum "T. D." de l'interview (mai 1987) de Mgr. Guérard des Lauriers exposant la "THESE DE CASSICIACUM", "Papy troll, à la suite de ces messages (https://messe.forumactif.org/t3043p30-arnaud-bontemps#59135 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59138 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59141 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59143 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59144 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59145 ; etc. ...) republie ceci (page 10 à 13) :
C'est pourquoi, malgré les miltiples reproductions déjà faites sur ce forum "T. D." de l'interview (mai 1987) de Mgr. Guérard des Lauriers exposant la "THESE DE CASSICIACUM", "Papy troll, à la suite de ces messages (https://messe.forumactif.org/t3043p30-arnaud-bontemps#59135 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59138 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59141 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59143 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59144 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59145 ; etc. ...) republie ceci (page 10 à 13) :
7) Sodalitium : Monseigneur, en 1981, vous avez été sacré évêque par Mgr Thuc. Cet évêque n'a pas toujours été clair en ses actes. À la suite de ce Sacre, vous avez été « excommunié » par le Cardinal Ratzinger - Que dire de cela ?
Mgr Guérard : J'ai reçu la Consécration épiscopale, le 7 mai 1981, de Mgr Pierre Martin Ngô-dinh-Thuc.
J'affirme que cette Consécration est valide, légale autant qu'il se pouvait, parfaitement licite.
On appelle : « légal », ce qui est conforme à la lettre de la loi. On appelle : « licite » ce qui est conforme au but visé par la loi. La vertu d'épikie consiste à négliger la « lettre », si celle-ci s'avère être contraire au « but ».
[I.] La Consécration est valide.
Attendu que : 1) le rite traditionnel a été intégralement observé [la lecture du « mandat romain » exceptée !] ; 2) Mgr Thuc et moi-même avions l'intention de faire ce qu'entend faire l'Église.
[II.] La Consécration est légale, autant qu'il se peut.
Il faut en effet savoir que, par un Bref en date du 15-111-1938, Pie XI institua Mgr Thuc comme étant son Légat [« deputamus in Nostrum Legatum Petrum Martinum Ngô-dinh-Thuc Episcopum titularem Soesinensem ad fines Nobis notos, cum omnibus necessariis facultatibus »]. Mgr Thuc avait donc le pouvoir de consacrer des Évêques, SANS en référer ANTÉCÉDEMMENT au Saint-Siège, et par suite sans « mandat romain ». Mgr Thuc conserva ce MÊME pouvoir, lorsqu'il fut institué Archevêque de Hué par Pie XII. La preuve en est que ce fut lui, Mgr Thuc, et non l'Administrateur apostolique, qui choisit et consacra tous les Évêques du Vietnam entre 1940 et 1950 [Mgr Thuc m'en expliqua, de vive voix, et non sans une insistante malice, la raison (cachée et véritable !). De cette façon, les pensions, frais en cas de maladie, etc. desdits Évêques, ces charges donc incombaient aux fidèles du Vietnam ; tandis qu'ils eussent incombé à « Rome », si ces mêmes Évêques eussent été consacrés par l'Administrateur apostolique]. Quoi qu'il en soit de cette « divertissante » [!] « finalité », il reste qu'au strict point de vue de la cause formelle, « Rome », EN FAIT, sous Pie XII, a confirmé Mgr Thuc dans ses pouvoirs et prérogatives de Légat. Mgr Thuc avait conscience de les avoir consacrés et il en fit part oralement à plusieurs personnes : « Quand on trouvera ces Documents après ma mort... ! » Mais ces Documents ne furent mis au jour, et « à jour », que très tardivement [ils passèrent par de multiples et périlleuses vicissitudes], et c'est pourquoi il n'a pas été possible d'en faire état comme il eut été opportun. C'est donc en toute bonne foi et même en toute candeur, que Mgr Thuc procéda à faire : Consécrations et Ordinations. Il pensait, à juste titre en avoir canoniquement le droit, puisque ce droit ne lui avait pas été retiré.
Lesdites Consécrations et Ordinations, faites par Mgr Thuc, sont-elles « légales » c'est-à-dire conformes à la lettre de la loi ? Pour qu'elles le fussent parfaitement, il eût fallu qu'APRÈS [Non pas « avant » puisque Mgr Thuc avait juridiquement le pouvoir] l'acte posé, Mgr Thuc en référât à l'Autorité. Mais Mgr Thuc tenait, comme moi-même, qu'il n'y a plus d'Autorité ; bien que, paradoxalement et fort malheureusement, il tînt également à demeurer en bons termes avec l'« autorité » 6. [Qu'on veuille bien lire Autorité = véritable Autorité, dont il y a actuellement "vacance formelle" ; autorité = PSEUDO-Autorité qui sévit depuis le 7 décembre 1965]. De là, deux conséquences :
Au point de vue OBJECTIF, c'est-à-dire si l'on considère en elles-mêmes les Consécrations et Ordinations accomplies par Mgr Thuc, celles-ci sont aussi « Légales » qu'il se pouvait [et qu'il se peut !]. Car, d'une part, Mgr Thuc avait juridiquement le pouvoir de les accomplir sans « mandat romain » ; et d'autre part, il était et il demeure impossible de « déclarer » ces consécrations et Ordinations à une Autorité qui, en acte et comme telle, n'existe pas. La « légalité » desdites Consécrations et Ordinations est en ÉTAT DE PRIVATION, comme TOUT l'est actuellement dans l'Église militante, en raison de la « vacance formelle » du Siège apostolique.
Au point de vue SUBJECTIF, c'est-à-dire si l'on considère les dites Consécrations et Ordinations comme étant l'un des comportements de Mgr Thuc, force est d'observer qu'elles ont été pour lui le « glaive de douleur » et la pierre de scandale. Elles exigeaient qu'il rompît avec « rome », et il le fit en parole : mais lui tenait, par les « raisons du coeur », à ménager « rome », et il fut pris au piège où il trouva la mort.
« Noli judicare si non vis errare ». Quoi qu'il en soit de cette intime agonie, et du Jugement de Dieu, il reste que les Consécrations et Ordinations accomplies par Mgr Thuc sont aussi légales qu'il se peut, participant selon le mode qui est propre à leur nature à l'état de privation qui affecte actuellement toute l'Église militante, et distinctement chacune de ses composantes... L'Église Corps mystique, Épouse du Christ, étant vierge, même sur terre, de quelque privation que ce soit.
6) Mgr Thuc avait ainsi : pensions et dons, pour secourir les « réfugiés » vietnamiens. Cf. mon article sur le B.O.C. (abréviation de "Bulletin de l'Occident Chrétien") n° 103
[III.] La Consécration est licite
II faut, pour le bien comprendre, rappeler que, dans l'Église militante considérée en tant qu'elle est un collectif humain, TOUTE LOI PUREMENT ECCLÉSIASTIQUE [les modalités concernant la vacance et la provision du Siège apostolique ressortissent à ce type de loi], MÊME CELLE PORTANT UNE SENTENCE LATAE SENTENTIAE, n'a sa force exécutoire qu'en vertu de l'Autorité actuellement exercée. Pour qu'il en fût autrement, pour qu'il puisse exister dans l'Église militante des lois purement ecclésiastiques ayant force exécutoire indépendamment de l'Autorité, il faudrait qu'au moins pour ces lois, l'Autorité reçût son propre mandat de l'Église militante en tant que celle-ci est un collectif humain. Or cette doctrine est explicitement condamnée par Vatican I comme étant erronée [DS 3054]. Toute loi purement ecclésiastique est donc, radicalement, une loi humaine, n'ayant de force exécutoire que de par l'Autorité : laquelle, par essence, est monarchique [monos arche].
Il s'ensuit que toute loi purement ecclésiastique peut être soumise, et EST ACTUELLEMENT SOUMISE, aux vicissitudes mêmes des lois humaines. D'une part, l'Autorité qui donne force à la loi peut faire défaut ; et c'est ce qui arrive, de par la vacance formelle du Siège apostolique. D'autre part, il se peut que, per accidens,accidens, appliquer la lettre de la loi nuise, au lieu de le réaliser, au but visé par la loi. C'est bien ce qui se produit actuellement. L'exigence du « mandat romain », exigence renforcée par Pie XII, comme condition de toute Consécration épiscopale, est ordonnée à mieux affirmer et sauvegarder le caractère monarchique de l'Autorité s'exerçant sur tout Evêque, et sur tous les Évêques de la catholicité. Or, sous Karol Wojtyla, une « consécration » faite de par le « mandat romain » entraîne : que, premièrement, la personne « consacrée » [supposé qu'elle le soit !] est ipso facto en état de schisme capital comme l'est Wojtyla lui-même ; que deuxièmement, la « consécration » faite avec le nouveau rite qui est douteux, est elle-même douteuse, et doit donc être considérée pratiquement comme non valide. La fidélité au « mandat romain » a donc pour conséquence, à brève échéance, que Wojtyla sera le monarque absolu d'une assemblée mondiale dont les membres revêtiront à l'occasion les insignes épiscopaux, bien qu'ils ne soient aucunement Évêques, ni par conséquent successeurs des Apôtres.
« La lettre tue, l'Esprit vivifie » [II Cor. III, 6 ; cf. Rom. II, 27-29]. Quand la lettre de la loi [la prescription du « mandat romain »] a pour effet de DETRUIRE la fin qui est visée par la loi [savoir l'unité, et partant la réalité même de l'Église militante], alors, c'est la vertu d'EPIKIE de ne pas tenir compte de la lettre de la loi, dans la stricte et seule mesure où cela est nécessaire pour continuer d'assurer la fin qui est visée par la loi. Les actes qui sont posés, par nécessité, contre la lettre de la loi, en vue d'assurer le but visé par la loi, de tels actes sont dits « licites », bien qu'ils soient illégaux. Cette doctrine a toujours été admise dans l'Église.
Nous disons donc que les Consécrations conférées par Mgr Thuc, légales autant qu'il se pouvait [II] puisque Mgr Thuc se trouvait dispensé du mandat romain, furent et demeurent PARFAITEMENT LICITES ; bien que, comme on l'a expliqué [II], leur « légalité » demeure hypothéquée de la privation même qui affecte actuellement toute l'Église militante.
[IV.] Le « cardinal » Ratzinger m'a notifié [par le Nonce à Paris, et non par le Général des Dominicains] que j'avais encouru l'excommunication « latae sententiae ». Il m'exhortait à « revenir », me promettant bon accueil !
- Je n'ai pas répondu à ce message, pour les raisons suivantes :
« Ex parte objecti ». La sentence est, en elle-même, privée de tout fondement : ainsi qu'il est ci-dessus exposé [II, III].
« Ex parte subjecti » : id est : Joseph Ratzinger, et « auctoritatis ». Les seuls actes de l'« autorité » qui puissent n'être pas VAINS sont exclusivement ceux ordonnés à ce que perdure dans l'Église, materialiter, la hiérarchie : MATERIALITER seulement, puisque [cf. 2 a], l'« autorité » n'a de pouvoir dans l'Église que « materialiter » et non « formaliter ». Ainsi, par exemple, l'acte par lequel l'« autorité » reconnaît la valeur et la portée ecclésiales des Consécrations conférées par Mgr Thuc : un tel acte serait valide. Tandis que tout acte de l'« autorité » qui n'est pas ordonné expressément à la permanence de la hiérarchie [au moins « materialiter »] est VAIN.
Il n'y a pas à tenir compte d'une chose qui est privée de fondement, qui est vaine ; c'est le conseil de St Jean (II Jn 10-11).
- Le message du « cardinal » Ratzinger m'a diverti, et même réjoui. De tous les Évêques professant intégralement la Foi catholique, je suis le seul qui soit « excommunié » par la « rome » de Wojtyla. N'étant aucunement en communion avec cette « rome »-là, je rends grâce qu'elle ait, au moins sur le point, déclaré quelle est la Vérité !
Dernière édition par JP B le Mar 15 Fév 2011, 12:11 pm, édité 1 fois
JP B- Nombre de messages : 527
Date d'inscription : 06/11/2010
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Bon voyons...
Le mandat de Thuc, ça fait vingt ans qu'on a réglé la question.
Y a même votre suzerain qui en fait une analyse graphologique.
Tout ça, c'est de la flûte.
L'épikie ne s'applique pas ici. Ce serait l'équité. Et même l'équité ne donne pas de juridiction illimitée pour tous au for externe.
Enfin, il ne suffit pas que GdL dise c'est licite pour que cela le soit.
On est encore parti pour un dossier de 23 pages ici de palabres inutiles et des renvois sur d'autres fora...qui renvoient à ici.
Et ma machine à compter les Ordinaires du lieu qui tourne, qui tourne...
Le mandat de Thuc, ça fait vingt ans qu'on a réglé la question.
Y a même votre suzerain qui en fait une analyse graphologique.
Tout ça, c'est de la flûte.
L'épikie ne s'applique pas ici. Ce serait l'équité. Et même l'équité ne donne pas de juridiction illimitée pour tous au for externe.
Enfin, il ne suffit pas que GdL dise c'est licite pour que cela le soit.
On est encore parti pour un dossier de 23 pages ici de palabres inutiles et des renvois sur d'autres fora...qui renvoient à ici.
Et ma machine à compter les Ordinaires du lieu qui tourne, qui tourne...
Rosalmonte- Nombre de messages : 1985
Date d'inscription : 16/07/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
JP B a écrit:"Papy troll" ayant été invité à venir troller sur ce forum "T. D." par Sa Sainteté la Papesse Jeanne-Gaby en personne et par l'Admin. Louis lui-même, il ne va certes pas s'en priver !
C'est pourquoi, malgré les miltiples reproductions déjà faites sur ce forum "T. D." de l'interview (mai 1987) de Mgr. Guérard des Lauriers exposant la "THESE DE CASSICIACUM", "Papy troll, à la suite de ces messages (https://messe.forumactif.org/t3043p30-arnaud-bontemps#59135 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59138 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59141 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59143 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59144 ; https://messe.forumactif.org/t3043p45-arnaud-bontemps#59145 ; etc. ...) republie ceci (page 10 à 13) :
7) Sodalitium : Monseigneur, en 1981, vous avez été sacré évêque par Mgr Thuc. Cet évêque n'a pas toujours été clair en ses actes. À la suite de ce Sacre, vous avez été « excommunié » par le Cardinal Ratzinger - Que dire de cela ?
Mgr Guérard : J'ai reçu la Consécration épiscopale, le 7 mai 1981, de Mgr Pierre Martin Ngô-dinh-Thuc.
J'affirme que cette Consécration est valide, légale autant qu'il se pouvait, parfaitement licite.
On appelle : « légal », ce qui est conforme à la lettre de la loi. On appelle : « licite » ce qui est conforme au but visé par la loi. La vertu d'épikie consiste à négliger la « lettre », si celle-ci s'avère être contraire au « but ».
[I.] La Consécration est valide.
Attendu que : 1) le rite traditionnel a été intégralement observé [la lecture du « mandat romain » exceptée !] ; 2) Mgr Thuc et moi-même avions l'intention de faire ce qu'entend faire l'Église.
[II.] La Consécration est légale, autant qu'il se peut.
Il faut en effet savoir que, par un Bref en date du 15-111-1938, Pie XI institua Mgr Thuc comme étant son Légat [« deputamus in Nostrum Legatum Petrum Martinum Ngô-dinh-Thuc Episcopum titularem Soesinensem ad fines Nobis notos, cum omnibus necessariis facultatibus »]. Mgr Thuc avait donc le pouvoir de consacrer des Évêques, SANS en référer ANTÉCÉDEMMENT au Saint-Siège, et par suite sans « mandat romain ». Mgr Thuc conserva ce MÊME pouvoir, lorsqu'il fut institué Archevêque de Hué par Pie XII. La preuve en est que ce fut lui, Mgr Thuc, et non l'Administrateur apostolique, qui choisit et consacra tous les Évêques du Vietnam entre 1940 et 1950 [Mgr Thuc m'en expliqua, de vive voix, et non sans une insistante malice, la raison (cachée et véritable !). De cette façon, les pensions, frais en cas de maladie, etc. desdits Évêques, ces charges donc incombaient aux fidèles du Vietnam ; tandis qu'ils eussent incombé à « Rome », si ces mêmes Évêques eussent été consacrés par l'Administrateur apostolique]. Quoi qu'il en soit de cette « divertissante » [!] « finalité », il reste qu'au strict point de vue de la cause formelle, « Rome », EN FAIT, sous Pie XII, a confirmé Mgr Thuc dans ses pouvoirs et prérogatives de Légat. Mgr Thuc avait conscience de les avoir consacrés et il en fit part oralement à plusieurs personnes : « Quand on trouvera ces Documents après ma mort... ! » Mais ces Documents ne furent mis au jour, et « à jour », que très tardivement [ils passèrent par de multiples et périlleuses vicissitudes], et c'est pourquoi il n'a pas été possible d'en faire état comme il eut été opportun. C'est donc en toute bonne foi et même en toute candeur, que Mgr Thuc procéda à faire : Consécrations et Ordinations. Il pensait, à juste titre en avoir canoniquement le droit, puisque ce droit ne lui avait pas été retiré.
Lesdites Consécrations et Ordinations, faites par Mgr Thuc, sont-elles « légales » c'est-à-dire conformes à la lettre de la loi ? Pour qu'elles le fussent parfaitement, il eût fallu qu'APRÈS [Non pas « avant » puisque Mgr Thuc avait juridiquement le pouvoir] l'acte posé, Mgr Thuc en référât à l'Autorité. Mais Mgr Thuc tenait, comme moi-même, qu'il n'y a plus d'Autorité ; bien que, paradoxalement et fort malheureusement, il tînt également à demeurer en bons termes avec l'« autorité » 6. [Qu'on veuille bien lire Autorité = véritable Autorité, dont il y a actuellement "vacance formelle" ; autorité = PSEUDO-Autorité qui sévit depuis le 7 décembre 1965]. De là, deux conséquences :
Au point de vue OBJECTIF, c'est-à-dire si l'on considère en elles-mêmes les Consécrations et Ordinations accomplies par Mgr Thuc, celles-ci sont aussi « Légales » qu'il se pouvait [et qu'il se peut !]. Car, d'une part, Mgr Thuc avait juridiquement le pouvoir de les accomplir sans « mandat romain » ; et d'autre part, il était et il demeure impossible de « déclarer » ces consécrations et Ordinations à une Autorité qui, en acte et comme telle, n'existe pas. La « légalité » desdites Consécrations et Ordinations est en ÉTAT DE PRIVATION, comme TOUT l'est actuellement dans l'Église militante, en raison de la « vacance formelle » du Siège apostolique.
Au point de vue SUBJECTIF, c'est-à-dire si l'on considère les dites Consécrations et Ordinations comme étant l'un des comportements de Mgr Thuc, force est d'observer qu'elles ont été pour lui le « glaive de douleur » et la pierre de scandale. Elles exigeaient qu'il rompît avec « rome », et il le fit en parole : mais lui tenait, par les « raisons du coeur », à ménager « rome », et il fut pris au piège où il trouva la mort.
« Noli judicare si non vis errare ». Quoi qu'il en soit de cette intime agonie, et du Jugement de Dieu, il reste que les Consécrations et Ordinations accomplies par Mgr Thuc sont aussi légales qu'il se peut, participant selon le mode qui est propre à leur nature à l'état de privation qui affecte actuellement toute l'Église militante, et distinctement chacune de ses composantes... L'Église Corps mystique, Épouse du Christ, étant vierge, même sur terre, de quelque privation que ce soit.
6) Mgr Thuc avait ainsi : pensions et dons, pour secourir les « réfugiés » vietnamiens. Cf. mon article sur le B.O.C. (abréviation de "Bulletin de l'Occident Chrétien") n° 103
[III.] La Consécration est licite
II faut, pour le bien comprendre, rappeler que, dans l'Église militante considérée en tant qu'elle est un collectif humain, TOUTE LOI PUREMENT ECCLÉSIASTIQUE [les modalités concernant la vacance et la provision du Siège apostolique ressortissent à ce type de loi], MÊME CELLE PORTANT UNE SENTENCE LATAE SENTENTIAE, n'a sa force exécutoire qu'en vertu de l'Autorité actuellement exercée. Pour qu'il en fût autrement, pour qu'il puisse exister dans l'Église militante des lois purement ecclésiastiques ayant force exécutoire indépendamment de l'Autorité, il faudrait qu'au moins pour ces lois, l'Autorité reçût son propre mandat de l'Église militante en tant que celle-ci est un collectif humain. Or cette doctrine est explicitement condamnée par Vatican I comme étant erronée [DS 3054]. Toute loi purement ecclésiastique est donc, radicalement, une loi humaine, n'ayant de force exécutoire que de par l'Autorité : laquelle, par essence, est monarchique [monos arche].
Il s'ensuit que toute loi purement ecclésiastique peut être soumise, et EST ACTUELLEMENT SOUMISE, aux vicissitudes mêmes des lois humaines. D'une part, l'Autorité qui donne force à la loi peut faire défaut ; et c'est ce qui arrive, de par la vacance formelle du Siège apostolique. D'autre part, il se peut que, per accidens,accidens, appliquer la lettre de la loi nuise, au lieu de le réaliser, au but visé par la loi. C'est bien ce qui se produit actuellement. L'exigence du « mandat romain », exigence renforcée par Pie XII, comme condition de toute Consécration épiscopale, est ordonnée à mieux affirmer et sauvegarder le caractère monarchique de l'Autorité s'exerçant sur tout Evêque, et sur tous les Évêques de la catholicité. Or, sous Karol Wojtyla, une « consécration » faite de par le « mandat romain » entraîne : que, premièrement, la personne « consacrée » [supposé qu'elle le soit !] est ipso facto en état de schisme capital comme l'est Wojtyla lui-même ; que deuxièmement, la « consécration » faite avec le nouveau rite qui est douteux, est elle-même douteuse, et doit donc être considérée pratiquement comme non valide. La fidélité au « mandat romain » a donc pour conséquence, à brève échéance, que Wojtyla sera le monarque absolu d'une assemblée mondiale dont les membres revêtiront à l'occasion les insignes épiscopaux, bien qu'ils ne soient aucunement Évêques, ni par conséquent successeurs des Apôtres.
« La lettre tue, l'Esprit vivifie » [II Cor. III, 6 ; cf. Rom. II, 27-29]. Quand la lettre de la loi [la prescription du « mandat romain »] a pour effet de DETRUIRE la fin qui est visée par la loi [savoir l'unité, et partant la réalité même de l'Église militante], alors, c'est la vertu d'EPIKIE de ne pas tenir compte de la lettre de la loi, dans la stricte et seule mesure où cela est nécessaire pour continuer d'assurer la fin qui est visée par la loi. Les actes qui sont posés, par nécessité, contre la lettre de la loi, en vue d'assurer le but visé par la loi, de tels actes sont dits « licites », bien qu'ils soient illégaux. Cette doctrine a toujours été admise dans l'Église.
Nous disons donc que les Consécrations conférées par Mgr Thuc, légales autant qu'il se pouvait [II] puisque Mgr Thuc se trouvait dispensé du mandat romain, furent et demeurent PARFAITEMENT LICITES ; bien que, comme on l'a expliqué [II], leur « légalité » demeure hypothéquée de la privation même qui affecte actuellement toute l'Église militante.
[IV.] Le « cardinal » Ratzinger m'a notifié [par le Nonce à Paris, et non par le Général des Dominicains] que j'avais encouru l'excommunication « latae sententiae ». Il m'exhortait à « revenir », me promettant bon accueil !
- Je n'ai pas répondu à ce message, pour les raisons suivantes :
« Ex parte objecti ». La sentence est, en elle-même, privée de tout fondement : ainsi qu'il est ci-dessus exposé [II, III].
« Ex parte subjecti » : id est : Joseph Ratzinger, et « auctoritatis ». Les seuls actes de 1’« autorité » qui puissent n'être pas VAINS sont exclusivement ceux ordonnés à ce que perdure dans l'Église, materialiter, la hiérarchie : MATERIALITER seulement, puisque [cf. 2 a], l'« autorité » n'a de pouvoir dans l'Église que « materialiter » et non « formaliter ». Ainsi, par exemple, l'acte par lequel l'« autorité » reconnaît la valeur et la portée ecclésiales des Consécrations conférées par Mgr Thuc : un tel acte serait valide. Tandis que tout acte de l'« autorité » qui n'est pas ordonné expressément à la permanence de la hiérarchie [au moins « materialiter »] est VAIN.
Il n'y a pas à tenir compte d'une chose qui est privée de fondement, qui est vaine ; c'est le conseil de St Jean (II Jn 10-11).
- Le message du « cardinal » Ratzinger m'a diverti, et même réjoui. De tous les Évêques professant intégralement la Foi catholique, je suis le seul qui soit « excommunié » par la « rome » de Wojtyla. N'étant aucunement en communion avec cette « rome »-là, je rends grâce qu'elle ait, au moins sur le point, déclaré quelle est la Vérité !
Raté !
http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?mforum=micael&t=310&postdays=0&postorder=asc&start=0&mforum=micael
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Diane a écrit:Voilà, selon la revue Einschit, les dessous du sacre du P.Guérard.
- Spoiler:
par Eberhard Heller trad. Abbé Paul Schoonbroodt
Depuis que les recherches théologiques sur les rites d'ordination post-conciliaires ont montré qu'ils sont dogmatiquement défectueux ou au moins extrêmement douteux, c'est- à-dire que les ordres d'après les nouveaux rites sont invalides, nous nous faisions de plus en plus de soucis à propos du maintien de la succession apostolique; en effet, celle-ci ne peut se maintenir que par la suite ininterrompue des ordinations valides, donc des sacres d'évêques et de l'ordination des prêtres. Or, lorsque quelques membres de notre groupe en firent part à Mgr Lefebvre, il les renvoya en disant avec sarcasme qu' à Lima il connaissait un évêque marié... peut-être pourrait-il s'intéresser à notre problème.
Nous prîmes ensuite contact avec Mgr Ngô-dinh-Thuc. Nous faisions référence à sa déclaration faite lors des sacres épiscopaux à Palmar de Troya/Espagne dans laquelle il faisait état de la situation de nécessité et de la décadence générale de l'Eglise. Le révérend Otto Katzer, docteur en théologie, très considéré en Europe par les fidèles conservateurs et sédévacantistes comme théologien et pasteur d'âmes, M. Hiller et moi-même, nous avions engagé une discussion avec lui sur le problème de la vacance du siège apostolique et le danger de la disparition de la succession apostolique en lui demandant pour finir, si éventuellement il serait d'accord de sacrer un évêque.
Comme l'abbé Katzer, qui s'était porté candidat à l'épiscopat, était malheureusement décédé subitement, il nous fallait trouver un autre candidat digne, jouissant d'une bonne réputation auprès des fidèles. Ce fut le P. Guérard des Lauriers, autrefois professeur à la Grégorienne à Rome, ensuite professeur à Ecône pendant un certain temps. Il s'était fait un nom comme coauteur de «l'Examen critique du NOM » publié par les cardinaux Ottaviani et Bacci. Nous lui demandions par écrit s'il voulait se porter candidat pour l'épiscopat. Le Père réagit par une lettre personnelle extraordinairement franche et soucieuse, dans laquelle il parlait aussi de la situation de la Hiérarchie. Il connaissait par exemple les évêques italiens pour les avoir eus autrefois comme élèves à l'université papale. Les pourparlers au sujet de la situation générale et de la nécessité d'un sacre éventuel furent menés avec le professeur Lauth et le M. Hiller à Etiolles près de Paris, au domicile du Père Guérard des Lau¬riers. Ils tombèrent d'accord sur la plupart des points discutés. Il restait cependant un point controversé : le problème du siège vacant, parce que le P. Guérard des Lauriers entendait interpréter ce problème par la thèse « papa materialiter, non formaliter ». Car, si l'on fait abstraction de la valeur théologique de cette thèse, des conséquences tout à fait autres se feront jour dans le combat actuel de l'Eglise par rapport à la position stricte du sédévacantisme tenue par nous, et plus tard aussi par Mgr Ngô-dinh-Thuc. Si donc on voulait procéder en commun, l'on devrait lever ces divergences ; nous avions la conviction que le P. Guérard des Lauriers avec sa thèse était dans l'erreur.
Comme « conditio sine qua non » d'un sacre éventuel du P. Guérard des Lauriers il importait à M. Hiller, M. Lauth et moi-même, qu'il comprenne que sa thèse était fausse et qu'il ne pouvait être proposé comme candidat-évêque qu'à la condition de renoncer à la thèse. Le professeur Lauth retournait donc à Etiolles afin de lever par un entretien approfondi ce dernier « empêchement » au sacre.
Lorsque Lauth revint à Munich il certifia à M. Hiller et à moi-même que le P. Guérard des Lauriers avait laissé tomber cette thèse bizarre et qu'il avait adopté notre position qui considère que le siège apostolique est vacant. Là-dessus nous informions Mgr Ngô-dinh-Thuc, qui nous faisait confiance du fait que nous avions entrepris avec lui une chose ou l'autre pendant les années écoulées, afin qu'il établisse un contact avec le P. Guérard des Lauriers comme candidat-évêque. Seulement il apparut immédiatement après la consécration du 7 mai 1981, que le professeur Lauth nous avait donné une fausse information : le nouvel évêque fit savoir que cela ne le gênait pas de se trouver dorénavant dans le schisme. A la question pourquoi il se sentait être dans le schisme, nous apprenions qu'il n'avait pas abandonné sa thèse « papa materialiter, non formaliter » et que donc, il n'avait pas adopté la position sédévacantiste.
Qu'on le note bien : si nous l'avions su avant, M. Hiller et moi-même, nous n'aurions jamais recommandé le P. Guérard des Lauriers comme candidat à la consécration épiscopale. Et lorsque nous devions constater tous deux qu'en un premier temps Guérard des Lauriers ne voulait pas exercer ses pouvoirs d'évêque, nous contactions le P. Cannona et Mlle Gloria Riestra de Wolff qui publiait le périodique TRENTO, par l'intermédiaire de M. Moser, afin de découvrir si le P. Cannona serait éventuellement d'accord d'accepter d'être évêque pour assurer la succession apostolique. Il accepta et l'on sait que lui et le P. Zamora furent sacrés le 17 octobre 1981.
Le sacre du P. Guérard des Lauriers devait, de plusieurs manières, s'avérer être un accident de parcours, tout comme d'autres sacres aussi. Car, d'une part Mgr Guérard des Lauriers entreprit rudement Mgr Ngô-dinh-Thuc, qui avait fui Toulon par crainte d'une persécution, en venant habiter chez nous, pour qu'il acceptât la thèse « papa materialiter, non formaliter ». Furieux, l'archevêque déchira ces épîtres et lança les morceaux de papier par la fenêtre ; d'autre part Mgr Guérard engagea quelque temps après une discussion publique avec les évêques Cannona et Zamora au sujet de la position « juste» dans cette crise de l'Eglise en ne se gênant pas de leur faire des reproches personnels blessants ; dans le bulletin « Sous la Bannière » il nous traitait, Gloria, M. Hiller et moi-même de schismatiques.
Ce n'est pas que je reproche à Guérard des Lauriers d'avoir émis la thèse « papa materialiter, non formaliter », car n'importe qui peut se tromper, mais je considère qu'il faut être sans gêne pour s'en prendre fortement et de manière offensante à ceux-là mêmes qui l'avaient aidé à recevoir l'épiscopat. On ne comprend absolument pas pourquoi il s'en prit à la DECLARATIO de Mgr Ngô-dinh-Thuc, qu'il désavoua en faisant de la propagande pour sa thèse. La campagne contre son consécrateur atteignit un point tel qu'il fit circuler le bruit, pour autant que je me souvienne, que ce n'était pas Mgr Ngô-dinh-Thuc qui était l'auteur de cette DECLARATIO, mais les messieurs Hiller et Heller.
Actuellement encore je me vois obligé, à l'occasion, de menacer certaines personnes de poursuites judiciaires, si elles continuent d'affirmer que Mgr Ngô-dinh- Thuc, pour rédiger la DECLARATIO, se serait laissé « corrompre ».
Puis en faisant une campagne sans gêne en faveur de sa thèse dont je disais avec sarcasme, que c'est la thèse qui défend l'existence d'un « demi Saint Père », et contre son consécrateur, contre ses confrères, qui au lieu de le suivre lui, suivirent la DECLARATION au sujet de la vacance du Siège apostolique ; ce qui eut comme conséquence de nous affaiblir sensiblement dans notre combat pour l'Eglise. Actuellement encore, ses élèves de jadis procèdent avec la même insensibilité.
Mises à part de telles indélicatesses Mgr. Guérard des Lauriers a causé un préjudice grave à notre combat en sacrant des candidats évêques sans consulter ses confrères dans l'épiscopat, sans s'être concerté avec eux et sans avoir examiné au préalable la situation et l'idonéité des prêtres concernés ou sans tenir compte de réserves faites à leur sujet. En cela il était la cause de ce que j'ai appelé le « schisme interne » (cfr EINSICHT XXXI/2, p. 32 ss.) Il sacra donc e. a. l'abbé Storck, très doué, gradué en philosophie et docteur en théologie, qui comme prêtre s'était impliqué avec Ecône et avec des clercs « vagues » (vagi), en dépit des objections faites par Mgr Vézélis.
Et dire qu'il sacra le P. McKenna o.p. sur les instances d'une dame d'un certain âge en Suisse ; c'est pourquoi ce père changea quelques semaines avant son sacre sa position théologique pour rejoindre la théorie de Mgr Guérard des Lauriers dont il garde actuellement encore la position. Il a été sacré par lui malgré les protestations de certains fidèles et de nouveau sans s'être concerté avec les évêques Musey et Vézélis qui exerçaient leur fonction aux Etats-Unis d'Amérique. Il fit aussi, sans consulter préalablement les autres évêques, le sacre de Munari, ancien d'Ecône, qui entre-temps est retourné à l'état laïc.
Peut-être pourrait-on retenir en faveur de Mgr Guérard des Lauriers, mort le 27 février 1988, approchant du 90ième anniversaire, d'avoir tenté de trouver à la situation dans laquelle nous nous trouvons, une solution claire au problème de la juridiction, -contrairement à d'autres évêques !- et aussi qu'à la fin de sa vie il remit en question la justesse de sa thèse, après qu'elle avait donné lieu à tant de désenchantement, et qu'il était près d'adhérer à la déclaration de Mgr Ngô-dinh-Thuc qui y avait marqué la position du sédévacantisme. (SAKA-Information en de mai 1988)
XXXII - 265 – 266
Cela montre bien, que lorsqu'on agit en dehors des normes de la Sainte Église les pires déviations sont monnaie courantes.
Ce n'est pas pour rien que la Sainte Église a imposée des lois très strictes en la matière, c'est justement pour éviter à ses enfants de se faire attraper dans ces pièges sournois de la désobéissance qui conduisen directement à des folies doctrinales et à la création de toute pièce d'une "église" parallèle , exactement comme le fait la Frate.
https://messe.forumactif.org/t2902-les-dessous-de-la-consecration-episcopale-du-p-guerard
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Rosalmonte a écrit:Bon voyons...
Le mandat de Thuc, ça fait vingt ans qu'on a réglé la question.
Y a même votre suzerain qui en fait une analyse graphologique.
Tout ça, c'est de la flûte.
L'épikie ne s'applique pas ici. Ce serait l'équité. Et même l'équité ne donne pas de juridiction illimitée pour tous au for externe.
Enfin, il ne suffit pas que GdL dise c'est licite pour que cela le soit.
On est encore parti pour un dossier de 23 pages ici de palabres inutiles et des renvois sur d'autres fora...qui renvoient à ici.
Et ma machine à compter les Ordinaires du lieu qui tourne, qui tourne...
Étrange en tout cas que le Père Guérard et sa caisse de résonance, c'est-à-dire Jean-Paul Bontemps, n'arrivent pas à convaincre les abbés Seuillot et Belmont, eux-mêmes adorateurs du Père Guérard ...
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Rose à la montangne a écrit:
...
Les citations faussées de l’imposteur ZinsLe Clowns.Mégalomane.Inquisiteur. a écrit:
...
http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?mforum=micael&t=310&postdays=0&postorder=asc&start=0&mforum=micael
Sa Sainteté la Papesse Jeanne-Gaby a écrit:La wakyrie chasseresse a écrit:[...]
- Spoiler:
[...]
...
Le Clowns.Mégalomane.Inquisiteur. a écrit:Rose à la montangne a écrit:
...
...
JP B- Nombre de messages : 527
Date d'inscription : 06/11/2010
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Rien de plus dans ce lien que ce que vous avez cité de Sodalithière [c'est-à-dire du vent] ...
« On ne doit pas ajouter foi à celui qui affirme qu'il vient avec un mandat du prince, à moins qu'il n'en donne la preuve écrite. »
Boniface VIII
« On ne doit pas ajouter foi à celui qui affirme qu'il vient avec un mandat du prince, à moins qu'il n'en donne la preuve écrite. »
Boniface VIII
Pie XII a écrit:Tout évêque, de n'importe quel rite ou dignité qui sacre un évêque sans que celui-ci ait été nommé par le Siège apostolique, ni confirmé expressément par celui-ci, ou s'il reçoit la consécration, MÊME SOUS UNE CONTRAINTE GRAVE, encourt par le fait même, l'excommunication réservée tout spécialement au Siège apostolique. Le décret entre en vigueur à partir de sa promulgation.
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
JP B a écrit: ... Rose à la montangne [sic]
[...]
... Rose à la montangne [sic]
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
JP B a écrit: Le Clowns.Mégalomane.Inquisiteur. [sic]
[...]
Le Clowns.Mégalomane.Inquisiteur. [sic]
...
RE :
Carolus.Magnus.Imperator.- Nombre de messages : 4192
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Tiré du PDF de Clément p. 2 a écrit: TOUTE LOI PUREMENT ECCLÉSIASTIQUE … , MEME CELLE PORTANT UNE SENTENCE LATAE SENTENTIAE, n'a sa force exécutoire qu'en vertu de l'Autorité actuellement exercée.
Louis a écrit:Vous savez très bien que cette p. 2 du PDF de Clément est une partie intégrante de la thèse du R.P. Guérard ; c’est vous qui nous avez copié-collé cette thèse sur Te Deum. Nous n’avons rien à montrer ou à démontrer, ce n’est pas notre thèse : c’est « la vôtre », si je puis m’exprimer ainsi, ou du moins ce n’est pas la nôtre, ça je suis sûr que c’est bien clair !
JP B a écrit:C'est moi, en effet, qui vous ai copié-collé la thèse de Cassiciacum présentée par M. l'abbé (aujourd'hui Mgr) Sanborn ; mais c'est Clément qui a écrit "TOUTE LOI PUREMENT ECCLÉSIASTIQUE … , MEME CELLE PORTANT UNE SENTENCE LATAE SENTENTIAE, n'a sa force exécutoire qu'en vertu de l'Autorité actuellement exercée".
C'est donc à lui qu'il vous faut demander la référence correspondante car, pour ma part, bien que d'accord avec cette proposition, je ne connais pas ladite référence.
Je dis : "bien que d'accord avec cette proposition" car elle me semble entièrement catholique !
Bonsoir Jean Paul,
Voici ce que j’ai trouvé sur le lien que vous nous avez (re) donné aujourd’hui :
et sous le no. suivant :
7) Solidatium:…
Mgr Guérard :…
ce qui suit :
Alors, la question que je me pose est la suivante : est-ce que la phrase ci-dessous a été écrite par le R.P. Guérard des Lauriers ou par Clément ?
"TOUTE LOI PUREMENT ECCLÉSIASTIQUE … , MEME CELLE PORTANT UNE SENTENCE LATAE SENTENTIAE, n'a sa force exécutoire qu'en vertu de l'Autorité actuellement exercée".
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Pages 13 à 15 :
Sodalitium : En 1984 et en 1986, vous avez sacré deux évêques sans l'accord de Rome. Pourquoi faites-vous cela, et pensez-vous devoir encore sacrer des évêques et ordonner des prêtres ?
Mgr Guérard : J'ai sacré deux Évêques, sans « mandat romain » : Mgr Storck [30-IV-84] ; Mgr McKenna [22-VIII-86].
[I.] Il faut que dure sur terre l'OBLATION PURE, l'OBLATIO MUNDA [Mal. 1,11].
Certains me prêtent l'intention de vouloir « sauver l'Église ». Je refuse au contraire de m'associer avec ceux qui professent ce propos « in directo ». Car DIEU SEUL, JÉSUS SEUL (cf. 11) sauvera Son Église dans le Triomphe de Sa Mère. De ce fait, je suis certain. Je n'ai pas à savoir le « comment ».
Par contre, je crois DEVOIR tout sacrifier, faire tout ce qui est en mon pouvoir, pour que perdure sur terre l'OBLATIO MUNDA. La Messe traditionnelle telle que la célèbrent Mgr Lefebvre et les prêtres par lui ordonnés, cette Messe célébrée una cum Wojtyla, est, QUOI QU'EN VEUILLE le célébrant, OBJECTIVEMENT entachée d'une double impureté qui ressortit au sacrilège et au schisme capital (cf. 5). La Messe perpétuée par la Fraternité St-Pie X n'est pas, NE PEUT PAS ÊTRE, l'OBLATIO MUNDA. Cette impossibilité DE DROIT est encore renforcée par la circonstance fort aggravante que voici : en vue de [paraître] justifier leur célébration una cum Wojtyla, les Écôniens n'hésitent pas à affirmer, à diffuser l'erreur, c'est-à-dire qu'ils corrompent la Foi des fidèles en leur inoculant l'hérésie 7. Si Mgr Lefebvre n'avait pas profané la Messe traditionnelle, en exigeant qu'elle soit célébrée una cum Wojtyla, je n'eusse pas même songé, ni à recevoir, ni encore moins à conférer l'Épiscopat.
MISEREOR SUPER SACRIFICIUM ! Telle est la raison primordiale, à elle seule nécessitante pour qui la perçoit, pour laquelle j'ai accepté de recevoir, et pour laquelle je propose, de conférer l'Épiscopat.
7[size=9]) Cette hérésie, répandue dans toutes les Chapelles et Écoles tenues par « Écône », est la suivante : « Le Magistère ordinaire universel de l'Église N'est PAS infaillible ». Or, la Vérité, tenue par la Tradition, et confirmée par Vatican I, est que le MAGISTÈRE ORDINAIRE UNIVERSEL EST INFAILLIBLE. Cf. M.-L. GUERARD DES LAURIERS : « De Vatican II à Wojtyla », apud : Sous la Bannière, supplément au n° 8 [Éditions Sainte Jeanne d'Arc, les Guillots - 18260 Villegenon].
[II.] Il convient éminemment que dure sur terre la MISSIO instituée par le Christ [Matth. XXVIII, 18-20].
La MISSIO comprend certes l'offrande de l'OBLATIO MUNDA : et cela, d'abord. Mais elle est plus ample : « Allez, enseignez, baptisez, éduquez ». Elle est confiée à tous les Apôtres uniment, à chacun respectivement. Elle est donc réellement distincte de la SESSIO, c'est-à-dire de la juridiction promise [Matth. XVI, 18-19], et puis donnée [Jn XXI, 15-17] plénièrement, à Pierre seul ; communiquée aux autres par participation à Pierre, et donc seulement dans la médiation de Pierre. - Aux prêtres « fidèles » qui contestent, comme étant une « nouveauté suspecte », la distinction réelle entre la MISSIO et la SESSIO, je me borne à poser une question. « Vous confessez les fidèles. Vous en avez reçu le Pouvoir, lors de votre ordination sacerdotale. Voilà, très précisément, la MISSIO, en la seconde de ses fonctions [« baptisez », administrez tous les sacrements]. Mais, de qui, de quelle personne morale ou physique, tenez-vous « les pouvoirs » qui, d'après le Concile de Trente, sont requis pour que vous puissiez user validement du Pouvoir reçu lors de votre Ordination ? Non, vous n'avez pas « ces pouvoirs », encore moins s'il se peut, si vous êtes d'Écône car vous reconnaissez alors officiellement être « suspens a divinis ». Vous répondez : « l'Église supplée ». Mais cette « suppléance » est assurée, dans l'Église en ordre, par une loi purement ecclésiastique ; laquelle, comme toutes les lois de cette sorte, est actuellement privée de force exécutoire. Il n'y a donc pas de « suppléance ». La Vérité est que vous pouvez user du Pouvoir, sans avoir les « pouvoirs », parce qu'actuellement le Décret de Trente est privé de force exécutoire. La Vérité est par conséquent que vous exercez la MISSIO, bien que vous soyez privé de la participation normalement requise à la SESSIO... par cette raison que toute l'Église militante est elle-même dans ce MÊME état de privation (par rapport à la SESSIO) dont vous vous trouvez affecté. La MISSIO et la SESSIO sont donc, au sein de l'Église militante, deux parties coessentielles réellement distinctes, en droit inséparables, en fait actuellement dissociées : la SESSIO est tenue en suspens par la vacance formelle du Siège apostolique [cf. 1] ; la MISSIO perdure, autant que faire se peut, dans les prêtres et les fidèles professant d'être attachés à la Tradition : MISSIO, en état de privation, nous le répétons.
Dans ces conditions, voici l'alternative que doivent décider les fidèles attachés à la Tradition :
A) Ou bien ne pas poursuivre la MISSIO. Parce que celle-ci, en état de privation puisque désertée par la SESSIO, se trouve ipso facto anormée, vouée à de multiples périls, à commencer par l'hérésie et par le schisme. Le seul Sacrement possible, et certainement valide, serait le Baptême. Il suffit pour que Dieu donne la Foi et la grâce sanctifiante.
Ce parti n'est donc pas EN DROIT impossible. C'est celui que prennent de TRÈS RARES fidèles.
B) Ou bien poursuivre la MISSIO. Parce qu'on estime qu'il est EN FAIT impossible de conserver la grâce sanctifiante, et même la seule FOI, sans les Sacrements.
In dubiis, Libertas ! On peut choisir : soit A, soit B. Mais : 1) que chacun respecte le choix d'autrui ; 2) que chacun se conforme rigoureusement à l'exigence interne, ontologique, de son propre choix.
J'ai choisi B. Je respecte profondément les personnes qui ont choisi A : que Dieu leur soit en aide. Mais je réprouve que certaines de ces personnes critiquent et jugent avec « hauteur », comme si elles étaient l'Autorité, le choix B qu'elles sont libres de ne pas faire... ou même agissent EN FAIT, comme si elles choisissaient B.
Si on choisit de poursuivre la MISSIO, afin que la FOI et la VIE soient conservées pour le plus grand nombre, il faut évidemment des Évêques. Pas de Sacrement sans Sacerdoce sans Évêques 8.
MISEREOR SUPER TURBAM ! Telle est la seconde raison pour laquelle j'ai accepté de recevoir, et pour laquelle je propose de conférer l'Épiscopat.
8[size=9]) J'ai examiné cette question dans l'article : « Consacrer des Évêques ? » [Sous la Bannière, supplément au n° 3, janvier-février 1986]. Cf. p. 73 de ce volume [NDR].
[III.] Les normes qui président à ces Consécrations épiscopales, sans « mandat romain ».
a) Les normes qui découlent du Droit canon ayant cours dans l'« Église en ordre ». Les lois, même purement ecclésiastiques, sont l'expression de la Sagesse. Elles conservent toujours valeur directive, même si, per accidens, elles aliènent leur force exécutoire. Il faut donc veiller à ne poser aucun acte qui contreviendrait à la Sagesse inspiratrice de ces lois. Il faut, à cet égard, préciser ceci :
1) Les Sacres conférés par Mgr Thuc sont licites, et légaux autant qu'il se pouvait. Les Sacres conférés par les Évêques consacrés par Mgr Thuc sont licites, bien qu'illégaux.
2) Aucun de ces Sacres, tous licites, n'a conféré de juridiction aux Évêques ainsi consacrés. Aucun Évêque ne peut avoir de juridiction que sous la mouvance de l'authentique Vicaire de Jésus-Christ. C'est cela que Pie XII a voulu réaffirmer vigoureusement en renforçant la censure portée contre les Sacres sans mandat romain. C'est là une raison de surcroît pour tenir le caractère RELATIF de la juridiction, qui est inhérente à l'Épiscopat.
3) Les rapports entre les Évêques consacrés par Mgr Thuc sont chose bonne en elle-même. Mais on doit, on devra déclarer clairement qu'une éventuelle assemblée de ces Évêques ne jouit comme telle dans l'Église d'aucune juridiction. Elle pourrait utilement jouer le rôle d'un ferment. Elle ne serait pas habilitée à restaurer la hiérarchie.
b) Les règles qui découlent de l'épikie : laquelle fonde que lesdites Consécrations sont licites.
Les Consécrations, sans mandat romain, sont actuellement et provisoirement, licites en vue du salus animarum ; lequel est, selon Pie XII, la lex suprema de l'Église militante. D'où deux conséquences :
Conséquence « positive ». Il faut multiplier de telles Consécrations, en sorte que subsistent sur toute la terre L’OBLATIO MUNDA et la MISSIO. La principale condition est que des prêtres soient aptes et consentants à assumer cette responsabilité.
Conséquence « négative ». Il ne faut pas que l'absence de référence à l'Autorité [inexistante en acte] débouche dans une anarchie qui serait en contradiction avec la nature même de l'Église militante. C'est pourquoi tous les Évêques ainsi consacrés, sans « mandat romain » et procédant de Mgr Thuc, doivent prendre l'engagement solennel et public de se soumettre inconditionnellement au Pape, si, de leur vivant, Jésus en donne un à Son Église. J'ajoute qu'actuellement, maintenant et quoi qu'il en soit d'un divin dénouement [cf. 11], l'unité entre lesdits Évêques ne peut reposer sur une pseudo-hiérarchie artificiellement forgée entre eux. L'unité ne peut reposer que sur la Foi ; celle-ci étant précisée, quant à l'application actuelle et concrète, conformément aux modalités qui viennent d'être exposées... ou à celles qu'imposerait une discussion portant sur toutes les données OBJECTIVES que comporte l'actuelle situation.
JP B- Nombre de messages : 527
Date d'inscription : 06/11/2010
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Louis a écrit:
[...]
Alors, la question que je me pose est la suivante : est-ce que la phrase ci-dessous a été écrite par le R.P. Guérard des Lauriers ou par Clément ?"TOUTE LOI PUREMENT ECCLÉSIASTIQUE … , MEME CELLE PORTANT UNE SENTENCE LATAE SENTENTIAE, n'a sa force exécutoire qu'en vertu de l'Autorité actuellement exercée".
Je pense qu'à l'origine cela a dû être écrit par Mgr Guérard des Lauriers.
JP B- Nombre de messages : 527
Date d'inscription : 06/11/2010
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
JP B a dit
Si votre phrase est vraie, alors cet écrit provient de la Thèse du P. Guérard des Lauriers et ce qui suit tient toujours :Je pense qu'à l'origine cela a dû être écrit par Mgr Guérard des Lauriers.
Savez-vous où on pourrait trouver une référence catholique à ce propos ?Tiré du PDF de Clément p. 2 a écrit: TOUTE LOI PUREMENT ECCLÉSIASTIQUE … , MEME CELLE PORTANT UNE SENTENCE LATAE SENTENTIAE, n'a sa force exécutoire qu'en vertu de l'Autorité actuellement exercée.
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Louis- Admin
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Date d'inscription : 26/01/2009
JP B- Nombre de messages : 527
Date d'inscription : 06/11/2010
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Jean-Paul,
Votre agressivité et manque de courtoisie envers les autres membres du forum dépasse les bornes.
Vous êtes suspendus jusqu'à dimanche 20 février, votre compte sera réactivé dans le courant de la journée.
Louis, administrateur
Votre agressivité et manque de courtoisie envers les autres membres du forum dépasse les bornes.
Vous êtes suspendus jusqu'à dimanche 20 février, votre compte sera réactivé dans le courant de la journée.
Louis, administrateur
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Louis- Admin
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Date d'inscription : 26/01/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
lien Te Deum
Merci Gabrielle du spoiler dans le lien ci-dessus
Le premier paragraphe :
Il y a quelque chose qui cloche dans cet énoncé me fait poser la question suivante :
Mais qu’en est-il de la licéité ?
Avez-vous déjà vu une médaille avec un seul côté ? Pour préserver la vérité catholique l’une (validité) ne va pas sans l’autre (licéité) sinon le point capital de la Gloire de Dieu est absent [ Dans la prière du matin après l’offrande de la journée on dit : … « Bénissez-les, Seigneur, afin qu’il n’y en ait aucune qui ne soit animé de votre amour et qui ne tende à votre plus grande gloire… »].
La Gloire de Dieu, c’est ça qui fait défaut dans une validité sans licéité : ça veut tout dire !
On a beaucoup parlé d’Apostolicité !...mais il ne faudrait pas en parler au détriment de la Catholicité qui est aussi une note de notre Sainte Mère l’Église.
Merci Gabrielle du spoiler dans le lien ci-dessus
Le premier paragraphe :
Depuis que les recherches théologiques sur les rites d'ordination post-conciliaires ont montré qu'ils sont dogmatiquement défectueux ou au moins extrêmement douteux, c'est- à-dire que les ordres d'après les nouveaux rites sont invalides, nous nous faisions de plus en plus de soucis à propos du maintien de la succession apostolique; en effet, celle-ci ne peut se maintenir que par la suite ininterrompue des ordinations valides, donc des sacres d'évêques et de l'ordination des prêtres. Or, lorsque quelques membres de notre groupe en firent part à Mgr Lefebvre, il les renvoya en disant avec sarcasme qu' à Lima il connaissait un évêque marié... peut-être pourrait-il s'intéresser à notre problème.
Il y a quelque chose qui cloche dans cet énoncé me fait poser la question suivante :
Mais qu’en est-il de la licéité ?
Avez-vous déjà vu une médaille avec un seul côté ? Pour préserver la vérité catholique l’une (validité) ne va pas sans l’autre (licéité) sinon le point capital de la Gloire de Dieu est absent [ Dans la prière du matin après l’offrande de la journée on dit : … « Bénissez-les, Seigneur, afin qu’il n’y en ait aucune qui ne soit animé de votre amour et qui ne tende à votre plus grande gloire… »].
La Gloire de Dieu, c’est ça qui fait défaut dans une validité sans licéité : ça veut tout dire !
On a beaucoup parlé d’Apostolicité !...mais il ne faudrait pas en parler au détriment de la Catholicité qui est aussi une note de notre Sainte Mère l’Église.
Il est évident, d'abord, qu'on ne pourvoit pas aux besoins spirituels des fidèles en violant les lois de l'Église.(Pie XII, Encyclique " Ad Apostolorum principis" 29 juin 1958)
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Louis a écrit :
Non ! Mais on peut en fabriquer une licitement !
Ce qui est donc possible et licite pour la médaille ne peut l'être pour un sacrement valide interdit par l'Eglise.
Mon cher Louis, votre comparaison ne parvient pas à satisfaire votre bonne volonté de nous démontrer ce qui ABSOLUMENT impossible !
Cependant, on retient votre bonne volonté de nous l'avoir voulu prouver !
Avez-vous déjà vu une médaille avec un seul côté ?
Non ! Mais on peut en fabriquer une licitement !
Ce qui est donc possible et licite pour la médaille ne peut l'être pour un sacrement valide interdit par l'Eglise.
Mon cher Louis, votre comparaison ne parvient pas à satisfaire votre bonne volonté de nous démontrer ce qui ABSOLUMENT impossible !
Cependant, on retient votre bonne volonté de nous l'avoir voulu prouver !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Merci Gérard !
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Gérard a écrit:Louis a écrit :Avez-vous déjà vu une médaille avec un seul côté ?
Non ! Mais on peut en fabriquer une licitement !
Ce qui est donc possible et licite pour la médaille ne peut l'être pour un sacrement valide interdit par l'Eglise.
Mon cher Louis, votre comparaison ne parvient pas à satisfaire votre bonne volonté de nous démontrer ce qui ABSOLUMENT impossible !
Cependant, on retient votre bonne volonté de nous l'avoir voulu prouver !
Moi je trouve cela très bien!
Au Québec, c'est une expression courante!
On peut dire une chose sans oublier l'autre, ce qui fait en somme un tout.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
.
Très bon Louis votre rapport entre Apostolicité/Catholicité et Validité/Licéité. Ce qui fait comme les deux côtés d’une médaille.
Quand on dit ici un prêtre valide, on sous-entend toujours : et licite. Voilà pourquoi Louis demandait si vous avez déjà vu une médaille
à un côté. On sait qu’elle n’existe pas, tout comme la validité n’existe pas sans la licéité et vice-versa, du moins si on veut un prêtre
catholique par exemple… sinon on tombe dans le schisme.
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Très bon Louis votre rapport entre Apostolicité/Catholicité et Validité/Licéité. Ce qui fait comme les deux côtés d’une médaille.
Quand on dit ici un prêtre valide, on sous-entend toujours : et licite. Voilà pourquoi Louis demandait si vous avez déjà vu une médaille
à un côté. On sait qu’elle n’existe pas, tout comme la validité n’existe pas sans la licéité et vice-versa, du moins si on veut un prêtre
catholique par exemple… sinon on tombe dans le schisme.
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ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: La licéité du Sacre épiscopale de Mgr Guérard des Lauriers et de ceux qu'il a conférés
Antoine a écrit:Très bien, mon cher ami Louis.
Comme vous voulez.
merci Antoine.
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Bienheureux l'homme qui souffre patiemment la tentation, parce qu'après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. S. Jacques I : 12.
Louis- Admin
- Nombre de messages : 17607
Date d'inscription : 26/01/2009
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