Maurice Duplessis et l'éducation.
4 participants
Te Deum :: Te Deum :: Audios-vidéos
Page 1 sur 1
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maurice Duplessis et l'éducation.
« ILS FONT UNE GRAVE ERREUR,
CEUX QUI PRÉCONISENT LA NEUTRALITÉ DE L'ENSEIGNEMENT.
IL NE PEUT ÊTRE QUESTION DE NEUTRALITÉ
ENTRE LE VRAI ET LE FAUX, ENTRE LE BIEN ET LE MAL !
IL NE PEUT ÊTRE
QUESTION DE NEUTRALITÉ DANS LE DOMAINE DE L'ÉDUCATION
PARCE QUE LA
PRINCIPALE LUMIÈRE QUI RÉPANDE LA VIE,
QUI PERMET DE VOIR DANS LE
DOMAINE ÉDUCATIONNEL,
C'EST LA LUMIÈRE ÉTERNELLE. »
+
Dernière édition par roger le Mer 15 Jan 2014, 8:24 pm, édité 2 fois (Raison : correctio d'une faute)
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maurice Duplessis et l'éducation.
Solide
Merci Roger:
Voici un lien qui est en lien avec votre vidéo. Il m'a été envoyé par René, je n'ai pas encore eu le temps de le terminer, mais il super intéressant.
http://complotquebec.blogspot.com/
Bonne lecture.
Merci Roger:
Voici un lien qui est en lien avec votre vidéo. Il m'a été envoyé par René, je n'ai pas encore eu le temps de le terminer, mais il super intéressant.
http://complotquebec.blogspot.com/
Bonne lecture.
Johnny- Nombre de messages : 616
Localisation : Québec
Date d'inscription : 11/10/2010
Re: Maurice Duplessis et l'éducation.
Ahahah
Je viens de voir votre fil Roger
Finalement merci pour le lien sur le complot Roger.
Je viens de voir votre fil Roger
Finalement merci pour le lien sur le complot Roger.
Johnny- Nombre de messages : 616
Localisation : Québec
Date d'inscription : 11/10/2010
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maurice Duplessis et l'éducation.
L'année 1960 marque un tournant dans l'histoire de l'éducation du Québec: c'est l'époque de la Révolution tranquille. L'enseignement public et privé, qui a jusqu'alors été sous la responsabilité du clergé, devient la responsabilité de l'État. Au cours de cette année, plusieurs écoles seront ouvertes, dont l'école Joseph-François-Perrault. L'école Joseph-François-Perrault est ouverte depuis l'année 1961. Le 31 octobre 1961, l'école polyvalente ouvre ses portes à près de 500 élèves. L'inauguration de l'école Joseph-François-Perrault a lieu au moment même où la réforme du système scolaire est entreprise par un nouveau gouvernement. Le 31 octobre 1961, cette institution est l'une des premières écoles polyvalentes de Québec. À ce moment, bien que le clergé ne soit plus en charge de l'éducation, l'école demeure confessionnelle. Lors de l'ouverture, la Commission des écoles catholiques de Québec voit à la direction, à l'administration et au bon fonctionnement de cette institution publique.
La grande particularité de cette institution est la gratuité. C'est en l'honneur de Joseph-François-Perrault, l'un des précurseurs de l'éducation gratuite, que l'école est nommée ainsi. À cette époque, l'éducation est un domaine en constante évolution, elle exige l'adaptation à des réalités nouvelles et l'école secondaire publique Joseph-François-Perrault est l'exemple concret de cette évolution du système scolaire public.
http://www.cscapitale.qc.ca/jfperrault/ecole/historique.html
[..]
Franc-maçon
Joseph-François Perrault est très en avance sur son époque :
Il prône l'instruction obligatoire, gratuite et non confessionnelle.
[..]
Joseph-Francois Perrault est franc-maçon. Il est élu « second grand surveillant » de la "Provincial Grand Lodge of Lower Canada", en 1812. À titre de « Maître », il fonde avec le notaire Michel Berthelot et Joseph Leblond, une loge à Québec, en 1816, nommée « Les Frères canadiens ». Il accède au rang de « grand maître provincial adjoint », en 1820. ( ↑ (en) Joseph-François Perrault [archive], Grand Lodge of British Columbia and Yukon (freemasonry.bcy.ca) (consulté le 9 septembre 2010). )
[..]
Biographie
P. B. Casgrain, La vie de Joseph-François Perrault surnommé le père de l'éducation du peuple canadien, publié à Québec chez C. Darveau, en 1898.
[..]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Fran%C3%A7ois_Perrault
Dernière édition par roger le Mer 15 Jan 2014, 6:31 pm, édité 2 fois (Raison : rajout d'une référence)
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maurice Duplessis et l'éducation.
.
A la CSDM, il y a aussi une école Jean-François Perrault, école spécialisée en Musique,
située dans le Parc Octogonal, à Saint Léonard.
Probablement nommée ainsi dans la même mouvance que celle de Québec !
A la CSDM, il y a aussi une école Jean-François Perrault, école spécialisée en Musique,
située dans le Parc Octogonal, à Saint Léonard.
Probablement nommée ainsi dans la même mouvance que celle de Québec !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maurice Duplessis et l'éducation.
roger a écrit:« ILS FONT UNE GRAVE ERREUR,
CEUX QUI PRÉCONISENT LA NEUTRALITÉ DE L'ENSEIGNEMENT.
IL NE PEUT ÊTRE QUESTION DE NEUTRALITÉ
ENTRE LE VRAI ET LE FAUX, ENTRE LE BIEN ET LE MAL !
IL NE PEUT ÊTRE
QUESTION DE NEUTRALITÉ DANS LE DOMAINE DE L'ÉDUCATION
PARCE QUE LA
PRINCIPALE LUMIÈRE QUI RÉPANDE LA VIE,
QUI PERMET DE VOIR DANS LE
DOMAINE ÉDUCATIONNEL,
C'EST LA LUMIÈRE ÉTERNELLE. »
+
Pourriez-vous, s.v.p., retrouver la vidéo de cette allocution de Monsieur Duplessis ? Merci.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maurice Duplessis et l'éducation.
ROBERT. a écrit:roger a écrit:« ILS FONT UNE GRAVE ERREUR,
CEUX QUI PRÉCONISENT LA NEUTRALITÉ DE L'ENSEIGNEMENT.
IL NE PEUT ÊTRE QUESTION DE NEUTRALITÉ
ENTRE LE VRAI ET LE FAUX, ENTRE LE BIEN ET LE MAL !
IL NE PEUT ÊTRE
QUESTION DE NEUTRALITÉ DANS LE DOMAINE DE L'ÉDUCATION
PARCE QUE LA
PRINCIPALE LUMIÈRE QUI RÉPANDE LA VIE,
QUI PERMET DE VOIR DANS LE
DOMAINE ÉDUCATIONNEL,
C'EST LA LUMIÈRE ÉTERNELLE. »
+
Pourriez-vous, s.v.p., retrouver la vidéo de cette allocution de Monsieur Duplessis ? Merci.
Quelle tète de linotte je fais... elle est au tout début du présent fil !! Merci quand même Roger.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
CATÉCHISME DE L'ÉDUCATION
CATÉCHISME DE L'ÉDUCATION - Par l'Abbé René Bethléem, du Diocèse de l'Ille - 1919 :
https://archive.org/stream/catchismedel00beth#page/n7/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maurice Duplessis et l'éducation.
Maurice Duplessis et l'éducation ; une de ses paroles : « LA LUMIÈRE ÉTERNELLE ! » :
https://messe.forumactif.org/t3054-maurice-duplessis-et-l-education-une-de-ses-paroles-la-lumiere-eternelle
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maurice Duplessis et l'éducation.
LA RÉVOLUTION TRANQUILLE ou, en d'autres mots, L'APOSTASIE DE L'ÉTAT DU QUÉBEC :
https://messe.forumactif.org/t5405-la-revolution-tranquille-ou-en-d-autres-mots-l-apostasie-de-l-etat-du-quebec
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Maurice Duplessis et l'éducation.
La Ligue de l'enseignement : histoire d'une conspiration maçonnique à Montréal - par Henri Bernard - 1904 :
https://archive.org/stream/laliguedelenseig00bern?ref=ol#page/n1/mode/2up
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
L'INVASION DE LA POLITIQUE DANS L’ÉDUCATION - Par Mgr Freppel - 1881.
DISCOURS SUR L'INVASION DE LA POLITIQUE DANS L’ÉDUCATION
PRONONCÉ à la Distribution des Prix de l'Externat Saint-Maurille
LE 23 JUILLET 1881Messieurs, chers Élèves,
L'une des satisfactions que j'éprouve en venant présider cette fête de famille, c'est de ne pas y retrouver la politique. Assurément la politique a sa grande importance ; car elle n'est pas ou du moins elle ne devrait pas être autre chose que l'application des principes de la morale chrétienne au gouvernement des États. Mais elle est aussi le champ clos où les divers partis se disputent la victoire avec moins de justice que d'acharnement. Voilà pourquoi nous lui fermons impitoyablement la porte de nos maisons d'éducation, estimant qu'elles ne sont pas faites pour recueillir l'écho même lointain de nos luttes intestines. Il ne viendra que trop tôt le jour où, s'apercevant que les enfants d'une même patrie ne sont plus unis comme aux époques glorieuses de son histoire, nos élèves auront à faire leur choix entre les opinions qui divisent le pays. Mais, d'ici là, nous cherchons à les maintenir dans une atmosphère calme et sereine où n'arrivent pas les agitations du dehors et qui les laisse tout entiers aux études et aux exercices de leur âge, sans que rien vienne les troubler au milieu d'une vie où la religion, la science et la famille ne doivent laisser de place à aucune autre préoccupation.
Tel ne paraît pas être l'avis des maîtres du jour, s'il faut en juger par les faits qui se passent dans les établissements dont ils ont la direction et la responsabilité. La politique, m'assure-t-on, y coule à pleins bords. Il n'y a pas longtemps, un recteur d'académie — a-t-il trouvé de nombreux imitateurs, je l'ignore, — il n'y a pas longtemps, dis-je, un recteur d'académie, dans une circulaire qui a fait quelque sensation, imaginait le bulletin politique scolaire, destiné. à mettre les apprentis législateurs de 4 e ou de 3 e au courant des affaires du pays. Singulier pédagogue qui se trompait évidemment d'âge et de lieu, sans compter qu'il abusait de la confiance des familles, en cherchant à imposer aux enfants des opinions que pouvaient fort bien désavouer leurs pères. Si de pareilles tendances venaient à se généraliser, j'y verrais la ruine fatale et irrémédiable des études. Il n'y aurait plus de raison dès lors pour ne pas transporter sur les bancs du collège une sorte de prologue du drame électoral. Quand je vois des lycéens, seraient-ce même ceux de Nancy ou d'Épinal, haranguer au passage un ministre voyageur en l'assurant qu'ils suivent avec une attention passionnée les débats de la Chambre, je me demande, non sans quelque inquiétude, ce que peuvent bien être les thèmes et les versions de ces jeunes Messieurs : des versions et des thèmes républicains, assurément ; mais ces thèmes sont-ils bien corrects ? ces versions ont-elles toute l'élégance désirable ? Il est permis d'en douter, lorsqu'on réfléchit à tout le temps que doit absorber nécessairement chez leurs auteurs un pareil souci de la chose publique. Et quand je vois des enfants de l'école primaire, parés des trois couleurs, prendre gravement leur part de tous les mouvements de la vie civique, je tremble pour beaucoup de choses qui peuvent intéresser leur âme et leur corps ; mais je tremble notamment pour leur calligraphie, et pour être rassuré sur les résultats de la nouvelle pédagogie, je désirerais voir une page de leur écriture ; ou plutôt je ne le désire pas, parce que je sais d'avance ce que j'y trouverais de jambages désordonnés et de pâtés sans nombre. Il est difficile, en effet, que ces jeunes citoyens s'astreignent volontiers aux exercices de la calligraphie, préoccupés qu'ils sont, s'il faut en croire leurs paroles, d'abreuver d'un sang impur les sillons de nos champs et de faire un mauvais parti à ceux qui viennent jusque dans leurs bras égorger leurs fils et leurs compagnes.
Et qu'on ne me dise pas qu'il faut préparer nos jeunes élèves à la vie publique. Sans aucun cloute, Messieurs; mais la meilleure méthode pour les y préparer, c'est de ne leur apprendre que ce qui est de leur âge, et de ne pas les initier avant le temps à des questions que leur défaut d'expérience les rend incapables d'apprécier. Moins vous distrairez leur esprit par des préoccupations dangereuses, quand elles ne sont pas simplement stériles, plus vous concentrerez leur attention sur l'objet véritable de leurs études. Tout a son temps, disait le Sage, omnia tempus habent. En voulant s'écarter d'une voie tracée par la nature même des choses, on tombe nécessairement dans le faux, dans le vide, dans le creux, clans le déclamatoire ; et ce qu'il y a au bout d'un pareil système d'éducation, ce n'est pas la vraie science, mais l'ignorance jointe à la fatuité.
Chose encore plus étrange dans ces nouveautés, c'est précisément au moment où l'on ouvre à la politique la porte de nos écoles primaires même et de nos collèges, qu'on voudrait la fermer à la religion, c'est-à-dire aux vérités et aux devoirs qu'il importe le plus d'inculquer à l'homme dès le bas âge, parce qu'ils sont indispensables pour élever l'esprit, pour purifier et fortifier le cœur, pour former et redresser le caractère, pour régler et discipliner la volonté : or n'est-ce pas en cela que consiste essentiellement l'œuvre de l'éducation ? Nous n'entrerons pas dans une voie aussi contraire aux bonnes études qu'aux vrais intérêts du pays. A l'inverse des novateurs, nous ne permettrons pas à la politique de franchir le seuil de nos maisons d'éducation, et nous continuerons à y faire régner en souveraine la religion, c'est-à-dire Dieu et son Christ, l'Église et sa doctrine. C'est à vous, pères de famille, que nous réserverons le soin d'orienter vos fils au milieu des obscurités et des contradictions de la vie publique. Nous empiéterions sur vos droits et sur votre autorité, en nous écartant d'une réserve et d'une discrétion auxquelles nous oblige la confiance même que vous nous témoignez. Nous sortirions absolument de notre rôle, en voulant traiter devant vos enfants des questions que vous avez seuls qualité pour résoudre dans le sens qui vous paraît le meilleur ; et si, par suite d'une retenue dont vous nous saurez gré, ils ne sortent pas d'entre nos mains à l'état d'électeurs, de candidats à la députation et de souverains en herbe, ce qui nous paraît tant soit peu prématuré, nous sommes convaincus qu'avec les bons principes et les sages leçons dont ils auront été pénétrés, ils n'en aimeront et n'en serviront que mieux ce qui a droit à leur amour et à leur fidélité : Dieu, la famille et la patrie.______
ŒUVRES DE Mgr FREPPEL, Évêque d'Angers - Œuvres Pastorales et Oratoires - VIII - 1883 :
https://archive.org/details/oeuvresdemgrfrep08frep/page/110/mode/2up?view=theater
Roger Boivin- Nombre de messages : 13222
Date d'inscription : 15/02/2009
Te Deum :: Te Deum :: Audios-vidéos
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum