Re: Tout ce qui est caché sera dévoilé

gabrielle Lun 31 Jan 2011, 9:48 am

Sandrine a écrit:
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Je pense que saint Bernard entend « origine juive » par issu de milieux talmudique anti-chrétien ...

D'accord ! A entendre donc par "Ju*f converti" ?

Ce qui excluait les premiers papes... est-ce que cela pourrait exclure un homme d'orgine J*** qui se convertirait, disons comme Ratisbonne

Né à Strasbourg en 1802, fondateur de "Notre Dame de Sion" dont le but est d'aider à la conversion des juifs, il descend de la célèbre famille Ratisbonne. Sa grand-mère Hanna Brull épouse Cerf Berr en seconde noce. Son oncle Louis Ratisbonne fonde l'hospice Elisa et l'Ecole du travail. Son père Auguste et son oncle Louis seront présidents du Consistoire. Son frère Adolphe-Marie, plus jeune que lui de dix ans, se convertira au cours d'un voyage à Rome et s'établira à Jérusalem, où il finira ses jours.

Son cheminement vers le catholicisme serait due à l'influence d'un professeur de philosophie Louis Bautain de l'université de Strasbourg, disciple de De Maistre et de Lamennais qui l'achemine vers le Nouveau Testament.

Théodore se convertit le Samedi saint 14 avril 1827 à l'âge de 24 ans.

Il publiera plusieurs ouvrages : Essai sur la morale en 1828, Histoire de Saint Bernard et de son siècle en 1841.

La question juive

Le livre qui dévoile sa pensée profonde vis à vis du judaïsme sera publié en 1868 : La question juive par le Révérend Père Ratisbonne chez Dentu et Douniol , libraires- éditeurs à Paris. (1)

Selon l'auteur, les juifs depuis 2000 ans "ne présentent dans leur lamentable histoire aucune vitalité" ; la cause de cette "éclatante déchéance" est écrite dans l'Ancien et le Nouveau Testament : les juifs sont une eau stagnante qui ne se mêle dans aucun des fleuves qui l'environnent .

Th. Ratisbonne aborde ensuite les raisons pour lesquelles les juifs sont persécutés : il leur reproche de ne pas ouvrir les yeux sur leur cause et cite les prophètes d'Israël qui les avaient prévues. Il constate que l'on ne peut pas méconnaître l'intervention de la main de Dieu dans l'explosion d'une catastrophe qui a duré deux mille ans.

l'Eglise catholique : elle n'a pas été le "glaive de la divine justice" , elle a au contraire "modéré les fureurs spontanées des peuples" en ouvrant aux juifs persécutés des "asiles inviolables" : de là, "les ghettos dont l'origine se rattache à une pensée hospitalière, trop oubliée, trop calomniée de nos jours" .

Il conclut ce chapitre en écrivant : "les israélites commettent évidemment une injustice et une ingratitude quant ils s'insurgent aujourd'hui contre une institution qui les a sauvés autrefois."

Dans la deuxième partie, l'auteur reproche aux juifs de nier contre le texte même de l'Ancien Testament , le "dogme du messie et de la rédemption du monde". Il pense toutefois "que le temps des miséricordes promises à Sion est venu " . Il décèle chez les juifs "un défaut d'étude" car ceux-ci s'imaginent que le christianisme est une autre religion que le judaïsme : "le christianisme n'est en réalité que l'accomplissement des promesses faites à Abraham et aux patriarches d'Israël".

Dans ce but, il fondera la Congrégation en 1843 stimulé par son frère Marie Alphonse, approuvée par Rome en 1863. Les soeurs de Notre-Dame de Sion poursuivront cette oeuvre d'éducation et d'enseignement tandis que ce frère sera ordonné prêtre en 1847 et entrera dans la "Société de Jésus" . Avec l'accord du Pape Pie IX celui-ci transférera les "Soeurs de Sion" à Jérusalem en 1855 et bâtira le couvent Ecce Homo avec une école et un orphelinat pour filles. Tel est le parcours de Théodore Ratisbonne qui décédera en 1884 et sera enterré à Evry (près de Corbeil-Essones) dans le cimetière attenant la chapelle Notre-Dame de Sion.

(1) Accessible en ligne : http//gallica.bnf.fr ( notice FRBNF 37254035).

JCMD67 Lun 31 Jan 2011, 10:24 am

Merci.

l'Eglise catholique : elle n'a pas été le "glaive de la divine justice" , elle a au contraire "modéré les fureurs spontanées des peuples" en ouvrant aux juifs persécutés des "asiles inviolables" : de là, "les ghettos dont l'origine se rattache à une pensée hospitalière, trop oubliée, trop calomniée de nos jours" .

Il conclut ce chapitre en écrivant : "les israélites commettent évidemment une injustice et une ingratitude quant ils s'insurgent aujourd'hui contre une institution qui les a sauvés autrefois."

Attali disait dernièrement que "la cause de l'antisémitisme est l'ingratitude des goyimes"... remplaçons antisémitisme par anticatholicisme et goyimes par talmudistes pour être plus proche de la réalité.

Carolus.Magnus.Imperator. Lun 31 Jan 2011, 11:13 am

Sandrine a écrit:
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Je pense que saint Bernard entend « origine juive » par issu de milieux talmudique anti-chrétien ...

D'accord ! A entendre donc par "Ju*f converti" ?

Je vous réponds tout à l'heure Sandrine ... Wink

Sandrine Lun 31 Jan 2011, 3:35 pm

Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:
Sandrine a écrit:
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Je pense que saint Bernard entend « origine juive » par issu de milieux talmudique anti-chrétien ...

D'accord ! A entendre donc par "Ju*f converti" ?

Je vous réponds tout à l'heure Sandrine ...

Pas de problème ! Very Happy

Carolus.Magnus.Imperator. Lun 31 Jan 2011, 9:04 pm

Sandrine a écrit:
Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:Je pense que saint Bernard entend « origine juive » par issu de milieux talmudique anti-chrétien ...

D'accord ! A entendre donc par "Ju*f converti" ?

Citation latine de la phrase de saint Bernard :

« Ut enim constat Judaicam SOBOLEM Sedem Petri in Christi occupasse injuriam ... »

Le terme « sobolem » est effectivement traduit en français (Dict. Quicherat, tiré des Pères de l'Eglise pour la... langue sacrée) par « race », « postérité » ...

La manière dont je vois la chose, c'est selon un raisonnement similaire à celui de l'ancien Droit de l'Eglise (et toujours en vigueur - quoiqu'atténué - dans le CIC 1917) à propos des hérétiques et de leur descendance. C'est-à-dire que les fils des hérétiques (etc) jusqu'aux deuxième degré étaient atteints d'une irrégularité qui les empêchait d'entrer en cléricature et d'obtenir validement un office ou bénéfice. L'ascendance non catholique était donc suffisant pour écarter un simple catholique des ordres, des offices, et des bénéfices. De même, les enfants illégitimes issus de l'adultère étaient atteints d'irrégularité, puisque selon le Chanoine Naz « On estimait en effet que l'enfant devait normalement hériter de l'incontinence de ses parents ». Ainsi, certains crimes commis par les parents, ou encore les grands parents biologiques, atteignaient effectivement les fils et les petit-fils. Cela, il me semble, serait conforme au passage de l'Évangile : « Que son sang retombe sur nous et nos enfants ». C'est-à-dire que, encore une fois, les J. sont moralement (mais non individuellement) responsables de la mort du Christ, et donc que ce ne sont pas TOUS les J. qui sont responsables.

Catherine Mar 01 Fév 2011, 4:19 am

Carolus.Magnus.Imperator. a écrit:C'est-à-dire que, encore une fois, les J. sont moralement (mais non individuellement) responsables de la mort du Christ, et donc que ce ne sont pas TOUS les J. qui sont responsables.

A ce propos, nous avons chez nous un livre que je n'ai encore jamais pris le temps de lire entièrement, mais qui, au vu du résumé au dos du livre, a l'air intéressant:

Isidoro da Alatri
Qui a tué Jésus-Christ ?

C'est à Jésus-Christ, "Voie, Vérité et Vie", que le 31 juillet 1961, à l'oc¬casion du cinquantième anniversaire de son sacerdoce, le Père capu¬cin Isidore da Alatri dédiait cette brochure visant à défendre l'enseignement traditionnel de l'Eglise, l'historicité des Evangiles et l'autorité des Pères sur la question de la responsabilité juive dans la mort de Jésus (res¬ponsabilité réaffirmée encore en 1937 par Pie XI dans la célèbre encyclique Mit brennender Sorge qui condamnait le National-Socialisme). En effet dans ses œuvres Jésus et Israël (1948-1959) et Genèse de l'antisémitisme (1956) - définies par l'écrivain israélite Rabi comme "l'arme de guerre la plus réussie contre un enseignement chrétien particulièrement nocif" - l'historien Jules Marx Isaac réclamait une "réforme nécessaire de l'enseignement chrétien" sur le judaïsme, réforme qui consistait à attribuer aux Evangiles (dont Isaac niait l'historicité) et aux Pères de l'Eglise la responsabilité de la naissance de l'antisémitisme.
Selon Isaac, Jésus n'aurait été qu'un simple homme, tué par les Romains pour cause de subversion. Les Evangélistes et les Pères auraient porté des témoignages factieux contre les Juifs, leur attribuant la responsabilité de la mort de Jésus afin de gagner les bonnes grâces des Romains. Mais ni le Père Isidore ni Mgr Livraghi, l'évêque de Frosinone qui accorda l'imprimatur à cette brochure, ne pouvaient savoir que Jules Isaac, promoteur des Amitiés judéo-chrétiennes, mais aussi membre important du Bnaï-Brith, avait été reçu en audience par Jean XXIII le 13 juin 1960 et que ses instances avaient reçu bon accueil. En 1965 le document conciliaire Nostra Aetate (S 4), repris ensuite par le Catéchisme de l'Eglise catholique (§ 598) promulgué par Jean- Paul II, répondait favorablement aux réclamations de Jules Isaac en niant la responsabilité du Judaïsme dans la mort de Jésus-Christ. Et, le 24 juin 1985, la note du Secrétariat pour l'unité des Chrétiens "Juifs et Judaïsme dans la prédication et la catéchèse de l'Eglise catholique" ira jusqu'à mettre en doute l'historicité des Evangiles, selon la pensée de Jules Isaac, pensée qui n'est pas sans exercer une influence jusque sur les sentences des tribunaux laïcs.
Alors? "Qui a tué Jésus-Christ?". L'opuscule du Père Isidore, soucieux uniquement de 'ne pas trahir, mais dire toute la vérité" est toujours - qua¬rante ans après - d'une brûlante actualité...

On le trouve sur le net, par exemple ici:

http://www.nostra-aetate.org/HTML_Documents/QUIATUEJESUS.html

Rosalmonte Mar 01 Fév 2011, 9:15 am

Il y a également ce très bon texte des frères Lemann "valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort contre Jésus-Christ".

Ce qui fait la particularité de ce texte, c'est qu'il va sur le terrain même du droit hébraïque pour montrer que la sentence inique prononcée contre NS-JC est, au regard des règles du sanhédrin lui-même, en totale infraction.

http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgrs_Augustin_et_Joseph_LEMANN-Valeur_Assemblee.pdf

ROBERT. Mar 01 Fév 2011, 1:38 pm

Rosalmonte a écrit:Il y a également ce très bon texte des frères Lemann "valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort contre Jésus-Christ".

Ce qui fait la particularité de ce texte, c'est qu'il va sur le terrain même du droit hébraïque pour montrer que la sentence inique prononcée contre NS-JC est, au regard des règles du sanhédrin lui-même, en totale infraction.

http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgrs_Augustin_et_Joseph_LEMANN-Valeur_Assemblee.pdf

J'ai lu ce très intéressant texte des frères Lemann. Ayant connu le judaïsme avant leur conversion, ils sont, je pense, les plus à même de

nous donner le contexte et l'explication la plus valable sur ce sujet entre autres... Savez-vous si le Chevalier Drach a déjà parlé du même

sujet ?
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