Nouvelle définition de la liturgie !
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Roger Boivin
ROBERT.
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Nouvelle définition de la liturgie !
ROME, Mardi 25 mai 2010 (ZENIT.org) -
« La liturgie est la gardienne de la dignité de l'homme »,
Si l'homme n'est pas le dieu de cette secte, alors Montréal n'est pas une île.
Ils proclamment leur blasphèmes avec une audace scandaleuse.
Ces hommes sont la descendance de Judas, il aurait miuex valut pour eux n'être jamais né.
« La liturgie est la gardienne de la dignité de l'homme »,
- Spoiler:
- a déclaré le cardinal Carlo Caffarra, samedi 22 mai, à Oreno di Vimercate (Milan), durant la remise du prix « Defensor fidei ».
Organisé par la Fondation « Fides et ratio » et le mensuel « Il Timone », le prix « Defensor fidei » est arrivé cette année à sa cinquième édition.
Les années passées il a été remis : au cardinal Joseph Zen Ze-Kiun, archeveque de Hong Kong ; à Lech Walesa, fondateur de Solidarnosc ; à Mgr Louis Sako, archevêque de Kirkuk en Irak et au père Thomas Chellanthara, prêtre indien persécuté par des fondamentalistes hindous dans l'Etat d'Orissa.
« Je suis profondément reconnaissant à la commission qui a tenu à me remettre le prix Defensor fidei, et au directeur de Il Timone, Gian Paolo Barra, qui rend le plus précieux des services à la communauté chrétienne : servir la vérité de la foi », a souligné l'archevêque de Bologne.
Pour commenter la raison et le sens de ce prix, le cardinal a proposer quelques réflexions sur la liturgie et son rapport avec la dignité de la personne.
L'archevêque de Bologne s'est dit inquiet de voir que « rarement dans le cours de l'histoire, l'homme, et sa dignité congénitale, n'ont été aussi menacés qu'aujourd'hui, aussi mis à mal qu'aujourd'hui ».
Ceci parce qu'ont été reniés les éléments ontologiques propre à l'homme, et donc les fondements de sa dignité.
Selon le cardinal Caffarra, les qualités mesurant l'altérité de l'homme sont au nombre de trois : sa solitude originelle, sa capacité d'auto transcendance et de se rapporter aux autres, son rapport à l'absolu et à l'image originale.
Mais malheureusement, a commenté le cardinal, ces qualités ont perdu de leur consistance, certaines n'existent même plus : « La première érosion tend à convaincre l'homme qu'il est fragment fortuit de la matière ; la deuxième, que ‘nous n'avancerons pas d'un pas de nous-mêmes » [D. Hume] ; la troisième, que Dieu est une hypothèse superflue ».
L'archevêque de Bologne a ensuite déclaré devoir répondre, en tant que pasteur, à au moins deux responsabilités : « l'une à exercer ‘dans le Sanctuaire' ; l'autre dans la 'cour des gentils' », ceci revenant « à veiller à ce que les fidèles, dans leur conscience, ne perde pas de vue leur propre dignité d'homme » et « aider ceux qui errent dans le désert après avoir perdu le sens de l'orientation ».
Pour répondre à cette triple force qu'il a qualifié de destructrice, le cardinal Caffara a indiqué la liturgie comme étant « le lieu où la personne humaine a une claire perception de sa dignité ».
« La célébration liturgique, a-t-il expliqué, n'est pas avant tout une action humaine, mais appartient à Dieu. La cause principale de l'événement liturgique n'est pas l'homme mais Dieu. La liturgie est l'événement sacramentel de la déification de l'homme ».
« La personne humaine impliquée dans la célébration, a-t-il ajouté, reçoit le don et le seul fait de ‘se sentir aimé', fait qu'elle adore, loue et rend grace, implore de n'être jamais rejetée d'un tel banquet de noces ». En ce sens, « la personne humaine prend part pour ainsi dire au rythme de l'Absolu ».
Par ailleurs, a précisé le cardinal, « la participation à la célébration liturgique fait vivre à la personne l'expérience d'un rapport avec le Mystère, qui lui fait prendre conscience d'être ‘supérieure' à toute la création matérielle et animale ».
En ce sens, la personne devient consciente que « son orientation fondamentale est la participation à la vie éternelle trinitaire », et qu'elle n'est donc pas simplement « une partie d'un univers renfermé sur lui-même », située à « la frontière entre le fini et l'infini et que, dans son action liturgique, la création matérielle aussi est presque comme élevée au-dessus d'elle ».
Citant saint Thomas d'Aquin, le cardinal Caffara a souligné que « la liturgie est l'Opus Dei par excellence qui donne le vrai sens de l'éternité de la personne ».
La liturgie est une partie de la pratique qui consiste à libérer l'homme de l'adoration des idoles, car l'homme doit rapporter à Dieu tout ce qu'il est, tout ce qu'il a et tout ce qu'il peut ».
« Quand Pierre répond au Grand prêtre qu'il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes, a-t-il précisé, il pose les bases de tout humanisme authentique. C'est le sens profond de ce que Benoît XVI écrit dans la règle : operi Dei nihil praeponatur ».
Commentant l'actualité, l'archevêque de Bologne a rejeté l'évolutionnisme où « l'homme devient un accident fortuit ou un imprévu de l'évolution de la matière », et a rejeté le relativisme où « la majesté solennelle de l'impératif moral est rabaissée à des conventions sociales ; la merveilleuse sainteté de l'amour conjugal placée au même niveau que les unions homosexuelles ; la fidélité, souffle de l'éternité dans le temps, jugée contraire à la liberté ».
En conclusion, l'archevêque de Bologne a réaffirmé que ce qui paraît mis en évidence dans la lutte pour la libération d'Israël et durant son exode d'Egypte, « est surtout le droit à la liberté d'adoration », si bien que « cette ‘liberté d'adoration' est le sceau de la sublime dignité de l'homme ».
Antonio Gaspari
« La célébration liturgique, a-t-il expliqué, n'est pas avant tout une action humaine, mais appartient à Dieu. La cause principale de l'événement liturgique n'est pas l'homme mais Dieu. La liturgie est l'événement sacramentel de la déification de l'homme ».
Si l'homme n'est pas le dieu de cette secte, alors Montréal n'est pas une île.
Ils proclamment leur blasphèmes avec une audace scandaleuse.
Ces hommes sont la descendance de Judas, il aurait miuex valut pour eux n'être jamais né.
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Diane a écrit:ROME, Mardi 25 mai 2010 (ZENIT.org) -
« La liturgie est la gardienne de la dignité de l'homme »,
- Spoiler:
a déclaré le cardinal Carlo Caffarra, samedi 22 mai, à Oreno di Vimercate (Milan), durant la remise du prix « Defensor fidei ».
Organisé par la Fondation « Fides et ratio » et le mensuel « Il Timone », le prix « Defensor fidei » est arrivé cette année à sa cinquième édition.
Les années passées il a été remis : au cardinal Joseph Zen Ze-Kiun, archeveque de Hong Kong ; à Lech Walesa, fondateur de Solidarnosc ; à Mgr Louis Sako, archevêque de Kirkuk en Irak et au père Thomas Chellanthara, prêtre indien persécuté par des fondamentalistes hindous dans l'Etat d'Orissa.
« Je suis profondément reconnaissant à la commission qui a tenu à me remettre le prix Defensor fidei, et au directeur de Il Timone, Gian Paolo Barra, qui rend le plus précieux des services à la communauté chrétienne : servir la vérité de la foi », a souligné l'archevêque de Bologne.
Pour commenter la raison et le sens de ce prix, le cardinal a proposer quelques réflexions sur la liturgie et son rapport avec la dignité de la personne.
L'archevêque de Bologne s'est dit inquiet de voir que « rarement dans le cours de l'histoire, l'homme, et sa dignité congénitale, n'ont été aussi menacés qu'aujourd'hui, aussi mis à mal qu'aujourd'hui ».
Ceci parce qu'ont été reniés les éléments ontologiques propre à l'homme, et donc les fondements de sa dignité.
Selon le cardinal Caffarra, les qualités mesurant l'altérité de l'homme sont au nombre de trois : sa solitude originelle, sa capacité d'auto transcendance et de se rapporter aux autres, son rapport à l'absolu et à l'image originale.
Mais malheureusement, a commenté le cardinal, ces qualités ont perdu de leur consistance, certaines n'existent même plus : « La première érosion tend à convaincre l'homme qu'il est fragment fortuit de la matière ; la deuxième, que ‘nous n'avancerons pas d'un pas de nous-mêmes » [D. Hume] ; la troisième, que Dieu est une hypothèse superflue ».
L'archevêque de Bologne a ensuite déclaré devoir répondre, en tant que pasteur, à au moins deux responsabilités : « l'une à exercer ‘dans le Sanctuaire' ; l'autre dans la 'cour des gentils' », ceci revenant « à veiller à ce que les fidèles, dans leur conscience, ne perde pas de vue leur propre dignité d'homme » et « aider ceux qui errent dans le désert après avoir perdu le sens de l'orientation ».
Pour répondre à cette triple force qu'il a qualifié de destructrice, le cardinal Caffara a indiqué la liturgie comme étant « le lieu où la personne humaine a une claire perception de sa dignité ».
« La célébration liturgique, a-t-il expliqué, n'est pas avant tout une action humaine, mais appartient à Dieu. La cause principale de l'événement liturgique n'est pas l'homme mais Dieu. La liturgie est l'événement sacramentel de la déification de l'homme ».
« La personne humaine impliquée dans la célébration, a-t-il ajouté, reçoit le don et le seul fait de ‘se sentir aimé', fait qu'elle adore, loue et rend grace, implore de n'être jamais rejetée d'un tel banquet de noces ». En ce sens, « la personne humaine prend part pour ainsi dire au rythme de l'Absolu ».
Par ailleurs, a précisé le cardinal, « la participation à la célébration liturgique fait vivre à la personne l'expérience d'un rapport avec le Mystère, qui lui fait prendre conscience d'être ‘supérieure' à toute la création matérielle et animale ».
En ce sens, la personne devient consciente que « son orientation fondamentale est la participation à la vie éternelle trinitaire », et qu'elle n'est donc pas simplement « une partie d'un univers renfermé sur lui-même », située à « la frontière entre le fini et l'infini et que, dans son action liturgique, la création matérielle aussi est presque comme élevée au-dessus d'elle ».
Citant saint Thomas d'Aquin, le cardinal Caffara a souligné que « la liturgie est l'Opus Dei par excellence qui donne le vrai sens de l'éternité de la personne ».
La liturgie est une partie de la pratique qui consiste à libérer l'homme de l'adoration des idoles, car l'homme doit rapporter à Dieu tout ce qu'il est, tout ce qu'il a et tout ce qu'il peut ».
« Quand Pierre répond au Grand prêtre qu'il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes, a-t-il précisé, il pose les bases de tout humanisme authentique. C'est le sens profond de ce que Benoît XVI écrit dans la règle : operi Dei nihil praeponatur ».
Commentant l'actualité, l'archevêque de Bologne a rejeté l'évolutionnisme où « l'homme devient un accident fortuit ou un imprévu de l'évolution de la matière », et a rejeté le relativisme où « la majesté solennelle de l'impératif moral est rabaissée à des conventions sociales ; la merveilleuse sainteté de l'amour conjugal placée au même niveau que les unions homosexuelles ; la fidélité, souffle de l'éternité dans le temps, jugée contraire à la liberté ».
En conclusion, l'archevêque de Bologne a réaffirmé que ce qui paraît mis en évidence dans la lutte pour la libération d'Israël et durant son exode d'Egypte, « est surtout le droit à la liberté d'adoration », si bien que « cette ‘liberté d'adoration' est le sceau de la sublime dignité de l'homme ».
Antonio Gaspari« La célébration liturgique, a-t-il expliqué, n'est pas avant tout une action humaine, mais appartient à Dieu. La cause principale de l'événement liturgique n'est pas l'homme mais Dieu. La liturgie est l'événement sacramentel de la déification de l'homme ».
Si l'homme n'est pas le dieu de cette secte, alors Montréal n'est pas une île.
Ils proclamment leur blasphèmes avec une audace scandaleuse.
Ces hommes sont la descendance de Judas, il aurait miuex valut pour eux n'être jamais né.
Ces Judas préparent la liturgie de l'antechrist qui dira, lors de son "avènement" : je suis Dieu !
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Je ne sais si on peut trouver de quoi en rapport avec le sujet de ce fil, dans ceci :
L'HÉRÉSIE
ANTILITURGISTE
Dom Guéranger :
http://www.salve-regina.com/Liturgie/Heresie_antiliturgiste.htm
L'HÉRÉSIE
ANTILITURGISTE
Dom Guéranger :
http://www.salve-regina.com/Liturgie/Heresie_antiliturgiste.htm
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
En lisant ce chapitre de Dom Guéranger, j'ai vu ça en passant, et qui me fait réaliser que cette fausse Église qui est frauduleusement à Rome au Vatican en ce moment n'est pas Romaine, mais anti-Romaine ; mais ça c'est un autre sujet :
10 ° (..) C'est ici le lieu de rappeler les admirables considérations
de Joseph de Maistre, dans son livre Du Pape, où il montre, avec
tant de sagacité et de profondeur, qu'en dépit des dissonances
qui devraient isoler les unes des autres les diverses sectes séparées,
il est une qualité dans laquelle elles se réunissent toutes,
celle de non romaines. (..).
10 ° (..) C'est ici le lieu de rappeler les admirables considérations
de Joseph de Maistre, dans son livre Du Pape, où il montre, avec
tant de sagacité et de profondeur, qu'en dépit des dissonances
qui devraient isoler les unes des autres les diverses sectes séparées,
il est une qualité dans laquelle elles se réunissent toutes,
celle de non romaines. (..).
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
roger a écrit:En lisant ce chapitre de Dom Guéranger, j'ai vu ça en passant, et qui me fait réaliser que cette fausse Église qui est frauduleusement à Rome au Vatican en ce moment n'est pas Romaine, mais anti-Romaine ; mais ça c'est un autre sujet :
10 ° (..) C'est ici le lieu de rappeler les admirables considérations
de Joseph de Maistre, dans son livre Du Pape, où il montre, avec
tant de sagacité et de profondeur, qu'en dépit des dissonances
qui devraient isoler les unes des autres les diverses sectes séparées,
il est une qualité dans laquelle elles se réunissent toutes,
celle de non romaines. (..).
Cher Roger, je pense que l'argumentation contre l'église conciliaire qui consiste à dire qu'elle n'est pas romaine est un argument très discutable. En effet, l'église conciliaire est née à Rome en 1964-1965, elle a toujours été située à Rome et c'est de Rome qu'elle n'a cessé de répandre sa doctrine pourrie.
Bien sûr, on peut dire que ce n'est pas l'Eglise de Rome fondée par J-C et dont le premier pape fut Saint Pierre. Mais qui peut-on prétendre convaincre en disant que l'église conciliaire n'est pas romaine ?...c'est à dire qu'elle n'est pas née à Rome ou qu'elle ne s'exerce pas à partir de ce lieu et de cette ville.
Dans notre Credo, nous ne disons pas "Je crois à l'Eglise romaine " mais "je crois à l'Eglise une sainte catholique et apostolique" chacun de ses 4 attributs n'appartient qu'à l'Eglise catholique mais la romanité est, (c'est un constat de fait) partagée avec l'église conciliaire.
Et lorsque la Vierge de Fatima nous annonce que :
ou quand Léon XIII dit :Rome perdra la foi et qu'elle deviendra le Siège de l'Antechrist
"là [à Rome]où fut institué le Siège du Bienheureux Pierre, là [à Rome], ils ont posé le trône de leur abomination dans l'impiété.
Donc, d'après ces deux prophétie, si l'on peut tout a fait légitimement dire que l'Eglise catholique est romaine (pour plusieurs raisons fondamentales) il est annoncé que cette même Eglise catholique romaine ne serait plus un jour à Rome.
Je ne veux pas ici boucler l'affaire et j'attends, évidemment vos arguments !
Alors, évidemment quand dans le passé ou du temps de Dom Guéranger la romanité n'était le propre que de la vraie Eglise catholique et il n'y avait pas de confusion possible quand on parlait de la vraie Eglise romaine et de toutes les autres fausses et non-romaine.
Ce n'est malheureusement pas un argument qui a la même valeur actuellement !
Gérard- Nombre de messages : 2681
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Ouais... y faut que j'y pense par deux fois plutôt qu'une.
Je comprends votre point de vue.
La secte est romaine parce qu'à le vue le jour à Rome..OK, dans le sens de la ville .
Je vais tenter trouver des infos sur ce que veux dire exactement le mot Romaine.
A demain pour la suite...
Je comprends votre point de vue.
La secte est romaine parce qu'à le vue le jour à Rome..OK, dans le sens de la ville .
Je vais tenter trouver des infos sur ce que veux dire exactement le mot Romaine.
A demain pour la suite...
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
C'est une très bonne question!
Mais j'y pense, l'Église romaine ne désigne-t-elle pas notre rite ( Latin) à la différence du rite oriental?
Mais j'y pense, l'Église romaine ne désigne-t-elle pas notre rite ( Latin) à la différence du rite oriental?
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Voici ce que j'ai dans mon catéchisme expliqué de Mgr Cauly, page 88, § III, n° 78:
(...) L'Eglise catholique, que l'on appelle également Eglise romaine, parce qu'elle a pour chef notre saint-père le Pape, dont le siège est à Rome, est la plus ancienne et la plus nombreuse : elle remonte aux Apôtres et à Jésus-Christ. (...)
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
De plus, je dis souvent que je suis catholique romaine pour ne pas être prise pour une conciliaire !
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Catéchisme de Saint Pie X, page 114
Et pourquoi appelle-t-on encore la véritable Église Église Romaine ?
On appelle encore la véritable Église Église Romaine, parce que les quatre caractères de l'unité, de la sainteté, de la catholicité et de l'apostolicité ne se rencontrent que dans l'Église qui reconnait pour chef l'Évêque de Rome, successeur de saint Pierre
Sandrine- Nombre de messages : 4297
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Sandrine a écrit:Catéchisme de Saint Pie X, page 114Et pourquoi appelle-t-on encore la véritable Église Église Romaine ?
On appelle encore la véritable Église Église Romaine, parce que les quatre caractères de l'unité, de la sainteté, de la catholicité et de l'apostolicité ne se rencontrent que dans l'Église qui reconnait pour chef l'Évêque de Rome, successeur de saint Pierre
C'est très bien comme texte Sandrine
Merci !
Diane + R.I.P- Nombre de messages : 5488
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Merci Sandrine.
Donc, le terme Romaine, implique plus le nom de la ville.
Donc, le terme Romaine, implique plus le nom de la ville.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Sandrine a écrit:Catéchisme de Saint Pie X, page 114Et pourquoi appelle-t-on encore la véritable Église Église Romaine ?
On appelle encore la véritable Église Église Romaine, parce que les quatre caractères de l'unité, de la sainteté, de la catholicité et de l'apostolicité ne se rencontrent que dans l'Église qui reconnait pour chef l'Évêque de Rome, successeur de saint Pierre
Donc la Secte Conciliaire n'a rien de Romain, puisqu'elle n'a ni l'apostolicité, ni la catholicité, ni l'unité, ni la sainteté. C'est clair.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Sandrine a écrit:Voici ce que j'ai dans mon catéchisme expliqué de Mgr Cauly, page 88, § III, n° 78:(...) L'Eglise catholique, que l'on appelle également Eglise romaine, parce qu'elle a pour chef notre saint-père le Pape, dont le siège est à Rome, est la plus ancienne et la plus nombreuse : elle remonte aux Apôtres et à Jésus-Christ. (...)
Sandrine a écrit:Catéchisme de Saint Pie X, page 114Et pourquoi appelle-t-on encore la véritable Église Église Romaine ?
On appelle encore la véritable Église Église Romaine, parce que les quatre caractères de l'unité, de la sainteté, de la catholicité et de l'apostolicité ne se rencontrent que dans l'Église qui reconnait pour chef l'Évêque de Rome, successeur de saint Pierre
Merci Sandrine pour l'explication, qui est la même dans le catéchisme de Saint Pie X et celui de Mgr Cauly, pour l'Église Romaine.
.
ROBERT.- Nombre de messages : 34713
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Gérard a écrit:Alors, évidemment quand dans le passé ou du temps de Dom Guéranger la romanité n'était le propre que de la vraie Eglise catholique et il n'y avait pas de confusion possible quand on parlait de la vraie Eglise romaine et de toutes les autres fausses et non-romaine.
Ce n'est malheureusement pas un argument qui a la même valeur actuellement !
Je pense que faire un argumentation solide sur ce point face aux conciliaires, il faut établir d'abord ce que signifie être catholique romain.
gabrielle- Nombre de messages : 19796
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Comment rendre cela compatible avec cela :Sandrine a écrit:Catéchisme de Saint Pie X, page 114Et pourquoi appelle-t-on encore la véritable Église Église Romaine ?
On appelle encore la véritable Église Église Romaine, parce que les quatre caractères de l'unité, de la sainteté, de la catholicité et de l'apostolicité ne se rencontrent que dans l'Église qui reconnait pour chef l'Évêque de Rome, successeur de saint Pierre
« Un jour, le pape Pie IX recevait en audience un groupe de séminaristes,
il demanda à l'un d'eux: «Combien et quelles sont les caractéristiques
distinctives de la véritable Église?
— Elles sont quatre, Votre Sainteté, répond immédiatement le jeune clerc. L'Église est une, sainte, catholique et apostolique.
— Sont-ce les seules? demande le Pape après un silence de quelques instants.
Il sembla impossible au clerc de s'être trompé dans une définition aussi simple. Il hasarda cependant avec peu de conviction:
— Peut-être romaine?
— Non, ce point n'est pas essentiel, répond le Saint-Père.
Le
clerc se sentit perdu; ses compagnons le paraissaient tout autant.
PieIX regarda alors autour de lui pour attirer davantage l'attention,
puis répondit lui-même à la question:
— Je vais vous le dire, afin
que vous le répétiez, parce que Jésus l'a exprimé explicitement et que
c'est écrit dans l'Évangile: l'Église est PERSÉCUTÉE. » (Piero
Bargellini, Pie XII, le Pasteur Angélique, traduit de l'italien,
Pointe-du-Lac, Québec, Lib. du Bon Pasteur, 1949, p.143.)
En espérant que ce texte n'ait pas été trafiqué.
Roger Boivin- Nombre de messages : 13221
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Nouvelle définition de la liturgie !
Voir aussi Mgr Gaume :ALLOCUTION AUX ÉTUDIANTS DE ROME
(30 janvier 1949)Toutefois le sort de l'Eglise n'est pas indissolublement lié au sort de Rome :
- Spoiler:
Rome a une histoire sacrée :
Au contraire, quand nous nous trouvons devant les témoignages du passé chrétien, pour si antiques qu'ils soient, nous sentons toujours quelque chose d'immortel : la foi, qu'ils annoncent, vit encore, multipliée indéfiniment dans le nombre des croyants ; l'Eglise à laquelle ils appartiennent vit encore identique à travers les siècles. C'est l'Eglise du Christ aujourd'hui plus parfaite en ce qui concerne son visage extérieur, plus accomplie, plus achevée qu'aux jours de son aube naissante et de son premier développement. A présent l'Eglise avec ses 400 millions de fidèles répandus sur toute la terre a besoin d'une cohésion, d'un tout autre lien d'organisations et de lois, d'une direction plus efficace au moyen d'un gouvernement central que dans ses premiers jours quand les chrétiens se comptaient seulement par quelques milliers et à part quelques exceptions, appartenaient au même Etat, et à la même civilisation de l'Empire romain. Mais la structure de l'Eglise dans ses caractères essentiels, et sa vie intérieure étaient alors, comme toujours, les mêmes, beaucoup plus même en certains points que ce que la recherche historique aurait pu attendre. Dans sa maturité qui ne connaîtra jamais de décrépitude, l'Eglise n'a pas changé l'expression de son visage. Conservant inaltéré son timbre, la voix de l'Eglise a acquis plus encore de vigueur et d'ampleur.
L'Apôtre Pierre vint ainsi donner à Rome un sens nouveau et unique :
Avec cette affirmation nous nous retrouvons à Rome, près de la Chaire de Pierre. Parce que le Christ a exécuté sa volonté de fonder une Eglise, une et indestructible, avec la promesse faite à Pierre, avec l'institution de la primauté, et ce qui est la même chose de la Papauté. L'Eglise établie sur Pierre et ses successeurs, et seulement elle, devait être l'Eglise du Christ, une en soi, et qui doit durer jusqu'à la fin des temps moyennant la soumission à un chef personnel et visible.
Ce fut une disposition de la divine Providence que Pierre choisisse Rome comme son siège épiscopal. Ici, dans le cirque de Néron, sur lequel nous possédons des témoignages archéologiques incontestables, il mourut confesseur du Christ ; sous le point central de la Coupole gigantesque se trouvait et se trouve le lieu de sa sépulture *. Ses successeurs, les Papes, ont continué sa mission jusqu'à présent.
A Rome se sont succédés des Souverains Pontifes illustres :
Dans la série des Pontifes romains, il y en a eu beaucoup qui, comme le Prince des Apôtres, ont scellé de leur propre sang leur fidélité à celui dont ils étaient les représentants visibles. Beaucoup brillèrent par leur sainteté, par leur génie, par leur science, par leur autorité. Il en fut quelques autres dont les qualités purement humaines correspondaient moins à la hauteur de leur suprême ministère. Mais les plus formidables tempêtes déchaînées depuis le temps de l'Apôtre Pierre jusqu'à nos jours n'ont pas pu ébranler l'Eglise, ni porter préjudice à la mission divine de ses Chefs. Chaque Pape reçoit sa mission divine au
1 Des fouilles entreprises durant le Pontificat de Pie XII sous la Basilique Vaticane, ont permis de prouver que la tombe de Saint Pierre était située sous la coupole de la Basilique.
moment même où il accepte son élection, immédiatement du Christ, avec les mêmes privilèges de l'infaillibilité.
Si jamais un jour — ce n'est là qu'une hypothèse — la Rome matérielle devait s'écrouler ; si jamais cette Basilique Vaticane, symbole de l'Eglise catholique : une, invincible et victorieuse, devait ensevelir sous ses ruines ses trésors historiques et les tombes sacrées qu'elle renferme, même alors l'Eglise ne s'en trouverait pas pour autant abattue ; la promesse du Christ à Pierre resterait toujours vraie, la Papauté durerait toujours, comme aussi l'Eglise une et indestructible fondée sur le Pape alors vivant.
La Rome éternelle en un sens chrétien et surnaturel est supérieure à la Rome historique. La nature et la vérité de la Rome éternelle sont indépendantes de la Rome historique.
Ce ne sont pas les pierres qui comptent devant Dieu mais les prières et la foi :
Telle doit donc être aussi, chers fils et filles, votre foi qui ne doit pas s'écrouler parce qu'elle a pour base la pierre sur laquelle est édifiée l'Eglise. Proclamez-la et portez-la parmi vos compagnons et vos compagnes d'école, avec une vue claire, une conviction profonde, un courage sûr de la victoire. Et priez pour le Pape afin que le Seigneur qui l'a voulu pasteur et évêque de vos âmes (Petr. II, 25),, lui accorde de servir par la parole et par l'exemple ceux qu'il a sous sa juridiction et de parvenir avec eux à la vie éternelle (Miss. Rom. Orat. Pro Papa).
L'esprit rempli de ces sentiments Nous vous accordons de tout coeur Notre Bénédiction Apostolique.
http://www.liberius.net/livres/Ou_allons-nous___000000113.pdf
Il existe une opinion qui veut que Jérusalem devienne le Siège de la Papauté.
D'autre part, ne serait-ce pas pour la même raison que, à l'exception de toutes les grandes capitales de l'antiquité, Jérusalem, ainsi que Rome, s'est toujours relevée de ses ruines et qu'elle subsiste encore! Cadavre de ville, si on veut, comme le peuple juif est un cadavre de peuple; Jérusalem, comme le peuple juif, ne peut ni vivre ni mourir. Sa miraculeuse conservation semble indiquer clairement que sa mission n'est pas finie, pas plus que celle du peuple juif. Ville sainte, Jérusalem perdit par le déicide sa glorieuse prérogative. Rome en hérita. A son tour, Rome redevenant païenne, Jérusalem retrouvera sa gloire et de nouveau sera la ville sainte1. En résumé ; la destruction de l'empire de Rome ou l'apostasie des nations, l'affaiblissement de la foi, le débordement de la vie matérielle, la prédication universelle de l'Evangile, la conversion des juifs, voilà les grands signes, divinement annoncés, de la fin du monde. Si nous en avons parlé, c'est qu'aujourd'hui, moins que jamais, nul ne doit vouloir s'endormir d'un sommeil trompeur, ni endormir les autres.
1 Telle parait être la pensée do quelques Pères, entre autres Lactance : ... Romanorum nomen quo nunc regitur orbis, tolletur de terra, et imperium in Asiam reverteturet rursus Oriens dominabitur,
et Occidens servîet. Lib. VU, i, lo et 1G. — Données pour ce qu'elles valent, nous soumettons ces dernières conjectures au jugement des hommes habitués à réfléchir sur la conduite mystérieuse du Très-Haut à l'égard des enfants d'Abraham. Qu'ils se souviennent seulement que toutes les promesses de Dieu sont infaillibles et ses dons sans repentance.
Lucie- Nombre de messages : 1241
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