Mercredi de la Passion
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Mercredi de la Passion
Homélie de saint Augustin Évêque
L'Encaenia était la fête de la dédicace du temple. En effet, le mot caenon, en grec, signifie nouveau. Chaque fois qu'on inaugurait quelque chose de nouveau, on appelait cela encaenia. Et l'usage garde encore ce mot. Si quelqu'un revêt une nouvelle tunique, on dit qu'il prend du neuf, encaeniat. Or ce jour où le temple avait été dédié, était célébré par les Juifs solennellement ; et ce jour de fête était arrivé, quand le Seigneur prononça les paroles qu'on vient de lire.
C'était l'hiver, et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. Les Juifs l'entourèrent donc et lui dirent : Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le nous ouvertement. Ils ne désiraient pas connaître la vérité, mais cherchaient l'occasion de le calomnier. C'était l'hiver, et ils étaient glacés ; car ils se montraient peu pressés d'approcher de ce feu divin. Si s'en approcher c'est croire, qui croit s'en approche, et qui refuse de croire s'en éloigne. L'âme ne se meut point par les pieds du corps, mais par les sentiments.
Ils étaient très froids quant à la charité qui fait aimer, mais ils brûlaient du désir de nuire. Ils se tenaient loin de lui, quoique étant tout près ; ils ne s'approchaient pas en croyants, mais le pressaient en persécuteurs. Ils désiraient entendre dire du Seigneur : Je suis le Christ ; et sans doute n'avaient-ils de goût que pour un Christ selon des vues humaines. Les prophètes avaient bien annoncé le Christ, mais les hérétiques ne voient pas la divinité du Christ dans les prophètes, ni dans l'Évangile lui-même ; combien moins encore les Juifs, aussi longtemps qu'ils ont un voile sur le coeur.
L'Encaenia était la fête de la dédicace du temple. En effet, le mot caenon, en grec, signifie nouveau. Chaque fois qu'on inaugurait quelque chose de nouveau, on appelait cela encaenia. Et l'usage garde encore ce mot. Si quelqu'un revêt une nouvelle tunique, on dit qu'il prend du neuf, encaeniat. Or ce jour où le temple avait été dédié, était célébré par les Juifs solennellement ; et ce jour de fête était arrivé, quand le Seigneur prononça les paroles qu'on vient de lire.
C'était l'hiver, et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. Les Juifs l'entourèrent donc et lui dirent : Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le nous ouvertement. Ils ne désiraient pas connaître la vérité, mais cherchaient l'occasion de le calomnier. C'était l'hiver, et ils étaient glacés ; car ils se montraient peu pressés d'approcher de ce feu divin. Si s'en approcher c'est croire, qui croit s'en approche, et qui refuse de croire s'en éloigne. L'âme ne se meut point par les pieds du corps, mais par les sentiments.
Ils étaient très froids quant à la charité qui fait aimer, mais ils brûlaient du désir de nuire. Ils se tenaient loin de lui, quoique étant tout près ; ils ne s'approchaient pas en croyants, mais le pressaient en persécuteurs. Ils désiraient entendre dire du Seigneur : Je suis le Christ ; et sans doute n'avaient-ils de goût que pour un Christ selon des vues humaines. Les prophètes avaient bien annoncé le Christ, mais les hérétiques ne voient pas la divinité du Christ dans les prophètes, ni dans l'Évangile lui-même ; combien moins encore les Juifs, aussi longtemps qu'ils ont un voile sur le coeur.
Arthur- Nombre de messages : 1614
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