FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE (2011)
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FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE (2011)
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FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE
" Ne convient-il pas, dit Léon XIII, de célébrer la naissance royale du Fils du Père souverain, la maison de David et les noms glorieux de cette lignée antique ? Il est plus doux pour nous de rappeler la petite maison de Nazareth et l'humble existence qu'on y mène ; il est plus doux de célébrer la vie obscure de Jésus. Là l'Enfant divin fait l'apprentissage de l'humble métier de Joseph, là dans l'ombre il grandit en âge et se montre heureux de partager les travaux du charpentier. Que la sueur, dit-il ruisselle sur mes membres, avant que l'effusion du sang les inonde ;que cette peine du travail serve aussi d'expiation pour le genre humain. Près du divin Enfant, se tient sa tendre Mère ; près de son Époux se tient l'Épouse dévouée ; elle est heureuse de pouvoir soulager leurs peines et leurs fatigues par des soins affectueux.
O vous, qui ne fûtes exempts ni des soucis ni du travail, et qui avez connu l'infortune, assistez les malheureux que l'indigence étreint et qui luttent contre les difficultés de la vie ".
Dans cette humble maison de Nazareth, Jésus, Marie et Joseph consacrèrent par l'exercice des vertus domestiques, la vie de famille. ils y pratiquèrent, disent l'Épître et l'Évangile, la charité, l'aide mutuelle, le respect et l'obéissance. Ils y trouvèrent toujours dans le recueillement et la prière en commun, la joie et la paix. Puisse la grande Famille qu'est l'Église et chaque foyer chrétien pratiquer sur terre les vertus que pratiqua la Sainte Famille afin de mériter de vivre en sa sainte compagnie au ciel.
Benoit XV, voulant assurer aux âmes le bénéfice de la méditation et de l'imitation des vertus de la Sainte Famille, en étendit la fête à l'Église universelle et la fixa au Dimanche dans l'octave de l'Épiphanie ou au samedi qui le précède.
Homélie de saint Bernard Abbé
Et il leur était soumis. Qui, à qui ? Dieu, à des hommes ! Dieu, dis-je, à qui les Anges sont soumis, à qui les Principautés et les Puissances obéissent, était soumis à Marie, et non seulement à Marie, mais aussi à Joseph, à cause de Marie. Regarde donc l'un et l'autre, et dis-moi ce que tu admires le plus, de la très bénigne condescendance du Fils, ou de l'incomparable dignité de la Mère. De part et d'autre, stupeur, de part et d'autre, miracle ! Que Dieu obéisse à une femme, humilité sans exemple ; et qu'une femme commande à Dieu, élévation sans pareille. En louant les vierges, on chante leur privilège de suivre l'Agneau partout où il va (Apoc. 4,4). Eh bien, de quelles louanges ne jugerez-vous pas digne celle qui le précède ?
Apprends, homme, à obéir ! terre, apprends à te soumettre ! poussière, apprends à être docile ! Parlant de ton Créateur, l'Évangéliste dit : Et il leur était soumis : c'est, évidemment, à Marie et à Joseph. Honte à toi, cendre orgueilleuse ! Dieu s'abaisse, et toi, tu t'élèves ? Dieu se soumet
à des hommes, et toi, cherchant à dominer les autres, tu te mets au-dessus de ton Créateur ? Puisse Dieu, quand je pense quelque chose de semblable, daigner me répondre par le reproche qu'il adressa à l'Apôtre : Va-t-en, dit-il, derrière moi, Satan, car tu n'as pas le sens de ce qui est de Dieu (Matth. 16, 23). En effet, chaque fois que je désire la prééminence parmi les hommes, chaque fois je tente de passer avant Dieu ; et alors vraiment je n'ai pas le sens de ce qui est de Dieu. Car c'est de Lui qu'il a été dit : Et il leur était soumis. O homme, si tu ne daigne pas imiter l'exemple d'un homme, il ne sera certes pas indigne de toi de suivre ton Créateur. Si tu ne peux, sans doute, le suivre partout où il va, daigne au moins le suivre jusqu'où il a voulu descendre pour toi.
Si tu ne peux marcher dans le sentier ardu de la virginité, suis au moins ton Dieu dans la voie très sûre de l'humilité ; si quelques-uns, même de ceux qui sont vierges, ont dévié hors de cette voix droite, eux non plus, à dire vrai, ne suivent pas l'Agneau partout où il va. Il suit bien l'Agneau, l'humble qui n'est pas pur ; il le suit aussi, l'orgueilleux qui est vierge ; mais aucun des deux, partout où il va : car l'un ne peut s'élever à la pureté de l'Agneau qui est sans tache, et l'autre ne daigne pas s'abaisser à la mansuétude de cet Agneau, qui s'est tu non seulement devant celui qui le tondait, mais encore devant celui qui le tuait. Et pourtant le pécheur, en s'humiliant, a choisi un meilleur parti que l'orgueilleux qui est vierge ; puisque l'humble réparation de celui-là efface sa souillure, tandis que l'orgueil de celui-ci souille sa pureté.
FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE
" Ne convient-il pas, dit Léon XIII, de célébrer la naissance royale du Fils du Père souverain, la maison de David et les noms glorieux de cette lignée antique ? Il est plus doux pour nous de rappeler la petite maison de Nazareth et l'humble existence qu'on y mène ; il est plus doux de célébrer la vie obscure de Jésus. Là l'Enfant divin fait l'apprentissage de l'humble métier de Joseph, là dans l'ombre il grandit en âge et se montre heureux de partager les travaux du charpentier. Que la sueur, dit-il ruisselle sur mes membres, avant que l'effusion du sang les inonde ;que cette peine du travail serve aussi d'expiation pour le genre humain. Près du divin Enfant, se tient sa tendre Mère ; près de son Époux se tient l'Épouse dévouée ; elle est heureuse de pouvoir soulager leurs peines et leurs fatigues par des soins affectueux.
O vous, qui ne fûtes exempts ni des soucis ni du travail, et qui avez connu l'infortune, assistez les malheureux que l'indigence étreint et qui luttent contre les difficultés de la vie ".
Dans cette humble maison de Nazareth, Jésus, Marie et Joseph consacrèrent par l'exercice des vertus domestiques, la vie de famille. ils y pratiquèrent, disent l'Épître et l'Évangile, la charité, l'aide mutuelle, le respect et l'obéissance. Ils y trouvèrent toujours dans le recueillement et la prière en commun, la joie et la paix. Puisse la grande Famille qu'est l'Église et chaque foyer chrétien pratiquer sur terre les vertus que pratiqua la Sainte Famille afin de mériter de vivre en sa sainte compagnie au ciel.
Benoit XV, voulant assurer aux âmes le bénéfice de la méditation et de l'imitation des vertus de la Sainte Famille, en étendit la fête à l'Église universelle et la fixa au Dimanche dans l'octave de l'Épiphanie ou au samedi qui le précède.
Homélie de saint Bernard Abbé
Et il leur était soumis. Qui, à qui ? Dieu, à des hommes ! Dieu, dis-je, à qui les Anges sont soumis, à qui les Principautés et les Puissances obéissent, était soumis à Marie, et non seulement à Marie, mais aussi à Joseph, à cause de Marie. Regarde donc l'un et l'autre, et dis-moi ce que tu admires le plus, de la très bénigne condescendance du Fils, ou de l'incomparable dignité de la Mère. De part et d'autre, stupeur, de part et d'autre, miracle ! Que Dieu obéisse à une femme, humilité sans exemple ; et qu'une femme commande à Dieu, élévation sans pareille. En louant les vierges, on chante leur privilège de suivre l'Agneau partout où il va (Apoc. 4,4). Eh bien, de quelles louanges ne jugerez-vous pas digne celle qui le précède ?
Apprends, homme, à obéir ! terre, apprends à te soumettre ! poussière, apprends à être docile ! Parlant de ton Créateur, l'Évangéliste dit : Et il leur était soumis : c'est, évidemment, à Marie et à Joseph. Honte à toi, cendre orgueilleuse ! Dieu s'abaisse, et toi, tu t'élèves ? Dieu se soumet
à des hommes, et toi, cherchant à dominer les autres, tu te mets au-dessus de ton Créateur ? Puisse Dieu, quand je pense quelque chose de semblable, daigner me répondre par le reproche qu'il adressa à l'Apôtre : Va-t-en, dit-il, derrière moi, Satan, car tu n'as pas le sens de ce qui est de Dieu (Matth. 16, 23). En effet, chaque fois que je désire la prééminence parmi les hommes, chaque fois je tente de passer avant Dieu ; et alors vraiment je n'ai pas le sens de ce qui est de Dieu. Car c'est de Lui qu'il a été dit : Et il leur était soumis. O homme, si tu ne daigne pas imiter l'exemple d'un homme, il ne sera certes pas indigne de toi de suivre ton Créateur. Si tu ne peux, sans doute, le suivre partout où il va, daigne au moins le suivre jusqu'où il a voulu descendre pour toi.
Si tu ne peux marcher dans le sentier ardu de la virginité, suis au moins ton Dieu dans la voie très sûre de l'humilité ; si quelques-uns, même de ceux qui sont vierges, ont dévié hors de cette voix droite, eux non plus, à dire vrai, ne suivent pas l'Agneau partout où il va. Il suit bien l'Agneau, l'humble qui n'est pas pur ; il le suit aussi, l'orgueilleux qui est vierge ; mais aucun des deux, partout où il va : car l'un ne peut s'élever à la pureté de l'Agneau qui est sans tache, et l'autre ne daigne pas s'abaisser à la mansuétude de cet Agneau, qui s'est tu non seulement devant celui qui le tondait, mais encore devant celui qui le tuait. Et pourtant le pécheur, en s'humiliant, a choisi un meilleur parti que l'orgueilleux qui est vierge ; puisque l'humble réparation de celui-là efface sa souillure, tandis que l'orgueil de celui-ci souille sa pureté.
Arthur- Nombre de messages : 1614
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE (2011)
Fête de la Sainte Famille
(Premier Dimanche après l’Epiphanie)
d'après dom Guéranger
http://www.salve-regina.com/Spiritualite/Fete_ste_famille.htm
(Premier Dimanche après l’Epiphanie)
d'après dom Guéranger
http://www.salve-regina.com/Spiritualite/Fete_ste_famille.htm
Roger Boivin- Nombre de messages : 13227
Date d'inscription : 15/02/2009
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