Ratzinger ou le langage du "parfait" moderniste

Et d'ajouter : « Il faut racheter ce Temps de Noël d'une apparence trop moraliste et sentimentale. La célébration de Noël ne nous propose pas seulement des exemples à imiter, tels que l'humilité et la pauvreté du Seigneur, sa bienveillance et son amour envers les hommes ; mais elle est plutôt l'invitation à nous laisser transformer totalement par Celui qui est entré dans notre chair ».ROME, Mercredi 5 janvier 2010 (ZENIT.org)

Dans un premier temps, il détruit toutes les vertus que comporte la naissance du Seigneur en les qualifiant de trop moralistes.

Dans un deuxième temps, il met un vague sur la signification de Noël, la transformation semble s'opérer par le seule fait de la naissance du Christ, et ce sans actes libres de notre part.

Cette manière de parler, se veut un élément réducteur de la coopération à la grâce, et une mise en avant de l'hérésie protestante du salut par la foi seule.

J'ajouterais, qu'on y voit poindre l'hérésie du quiétisme.

Le quiétisme est une doctrine mystique consistant en un itinéraire spirituel de « cheminement vers Dieu ». Inspiré par les oeuvres du prêtre espagnol Miguel de Molinos, le quiétisme vise à la perfection chrétienne, à un état de quiétude « passive » et confiante.

Cette doctrine prend naissance en Italie vers la fin du XVIIe siècle, prêchée par un théologien espagnol, Miguel de Molinos (1628-1696). Elle est condamnée par le pape Innocent XI dans la bulle Coelestis Pastor (le pasteur des cieux) (1687).

Enfin, cela est dans ligne de la pensée de tordue de Wojtyla avec son incarnation universelle dans RH.

gabrielle a écrit:

J'ajouterais, qu'on y voit poindre l'hérésie du quiétisme.

Le quiétisme est une doctrine mystique consistant en un itinéraire spirituel de « cheminement vers Dieu ». Inspiré par les oeuvres du prêtre espagnol Miguel de Molinos, le quiétisme vise à la perfection chrétienne, à un état de quiétude « passive » et confiante.

Cette doctrine prend naissance en Italie vers la fin du XVIIe siècle, prêchée par un théologien espagnol, Miguel de Molinos (1628-1696). Elle est condamnée par le pape Innocent XI dans la bulle Coelestis Pastor (le pasteur des cieux) (1687).

Enfin, cela est dans ligne de la pensée de tordue de Wojtyla avec son incarnation universelle dans RH.

à un état de quiétude « passive », cela me fait penser au nirvana du Bouddhisme ; y aurait-il un certain rapport, une certaine similitude ?

Je ne saurais te le dire.

A première vue on dirait que oui... mais faudrait comparer les deux.