3ème dimanche de l'Avent (2010)
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3ème dimanche de l'Avent (2010)
3ème DIMANCHE DE L'AVENT
1er avènement : C'est Marie qui nous donne Jésus : Vous êtes heureuse, Marie, parce que tout ce qui vous a été dit de la part du Seigneur s'accomplira en vous. C'est de Bethléem que sortira le Roi Dominateur qui apportera la paix à toutes les Nations et qui délivrera son peuple du pouvoir de ses ennemis. Nos âmes participerons d'une façon spéciale à cette délivrance aux fêtes de Noël qui sont l'anniversaire de l'entrée en ce monde du Christ, vainqueur de Satan. Faites, demande l'Église, que la nouvelle naissance de votre Fils unique selon la chair nous délivre de l'antique servitude qui nous tient sous le joug du péché. Saint Jean Baptiste prépara les Juifs à la venue du Messie ; il nous prépare de même à l'union, chaque année plus intime, que Jésus contracte avec nos âmes à Noël. Rendez droite la voie du Seigneur, dit le Précurseur. Aplanissons donc les chemins de notre coeur et le Sauveur y viendra pour nous donner ses grâces libératrices.
2ème avènement : C'est à la venue de Jésus à la fin du monde que S. Grégoire fait allusion en expliquant l'évangile : Jean, le Précurseur du Rédempteur, déclare-t-il, marche devant Jésus dans l'esprit et la vertu d'Élie qui sera le Précurseur du Juge. C'est aussi, en les prenant dans leur sens littéral, de l'avènement de justice, qu'il est question dans l'Épître et dans l'Introït. Si nous ressentons une grande joie à l'approche des Fêtes de Noël qui nous rappellent la venue de l'humble enfant de la crèche, combien plus la pensée de sa venue dans tout l'éclat de sa puissance et de sa majesté ne doit-elle pas nous remplir d'une sainte exultation, parce que c'est alors, seulement que notre rédemtion trouvera sa pleine consommation. Aussi Saint Paul écrit aux chrétiens : Gaudete, réjouissez-vous dans le Seigneur, je vous le dis encore, réjouissez-vous, car le Seigneur est proche.
Homélie de saint Grégoire Pape
Le peuple voyait l'admirable sainteté de Jean et pensait qu'il était cette montagne grande et puissante dont il est écrit : à la fin des jours on verra la montagne du Seigneur préparée et dressée au-dessus des autres montagnes. (Mich. 4,1) Car tous pensaient que c'était le Christ ainsi que le rapporte l'Évangéliste, tout le peuple était dans une grande attente au sujet de Jean et se demandait s'il n'était pas le Christ. (Lc 3,15) Mais si Jean ne s'était éprouvé lui-même comme une vallée, et non comme une montagne, il n'aurait pas été rempli de l'esprit de grâce. Il mit donc les choses au point et fit savoir ce qu'il était : Il en vient au autre après moi qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de dénouer les lacets de ses chaussures (Mc 1,7), et ailleurs : L'époux est celui à qui appartient l'épouse ; mais l'ami de l'époux, qui se tient debout et l'écoute, est joyeux d'entendre la voix de l'époux ; je me vois donc maintenant au comble de cette joie. Pour lui, il faut qu'il croisse et moi, il faut que je diminue. (Jn 3, 29-30)
Jean était un homme étonnant ; vous voyez cependant qu'il ne se contentait pas de dire qu'il n'était pas le Christ, mais il s'avouait indigne de dénouer les lacets de ses chaussures ; il voulait ainsi montrer combien il se sentait impuissant devant le mystère de l'Incarnation. Croyant que Jean était le Christ, les Juifs pensaient que l'Église était son épouse. Aussi Jean déclare-t-il que l'époux est celui à qui appartient l'Épouse ; c'est comme s'il disait : " Je ne suis pas l'époux, mais l'ami de l'époux. " Et il témoigne que sa joie n'est pas de faire entendre sa voix, mais d'écouter celle de l'époux. Car, en vérité, il ne se réjouissait pas tant dans son coeur de voir que le peuple, écoutait avec humilité ses paroles, que d'écouter en lui-même la Voix de la Vérité divine pour la faire entendre au dehors.
1er avènement : C'est Marie qui nous donne Jésus : Vous êtes heureuse, Marie, parce que tout ce qui vous a été dit de la part du Seigneur s'accomplira en vous. C'est de Bethléem que sortira le Roi Dominateur qui apportera la paix à toutes les Nations et qui délivrera son peuple du pouvoir de ses ennemis. Nos âmes participerons d'une façon spéciale à cette délivrance aux fêtes de Noël qui sont l'anniversaire de l'entrée en ce monde du Christ, vainqueur de Satan. Faites, demande l'Église, que la nouvelle naissance de votre Fils unique selon la chair nous délivre de l'antique servitude qui nous tient sous le joug du péché. Saint Jean Baptiste prépara les Juifs à la venue du Messie ; il nous prépare de même à l'union, chaque année plus intime, que Jésus contracte avec nos âmes à Noël. Rendez droite la voie du Seigneur, dit le Précurseur. Aplanissons donc les chemins de notre coeur et le Sauveur y viendra pour nous donner ses grâces libératrices.
2ème avènement : C'est à la venue de Jésus à la fin du monde que S. Grégoire fait allusion en expliquant l'évangile : Jean, le Précurseur du Rédempteur, déclare-t-il, marche devant Jésus dans l'esprit et la vertu d'Élie qui sera le Précurseur du Juge. C'est aussi, en les prenant dans leur sens littéral, de l'avènement de justice, qu'il est question dans l'Épître et dans l'Introït. Si nous ressentons une grande joie à l'approche des Fêtes de Noël qui nous rappellent la venue de l'humble enfant de la crèche, combien plus la pensée de sa venue dans tout l'éclat de sa puissance et de sa majesté ne doit-elle pas nous remplir d'une sainte exultation, parce que c'est alors, seulement que notre rédemtion trouvera sa pleine consommation. Aussi Saint Paul écrit aux chrétiens : Gaudete, réjouissez-vous dans le Seigneur, je vous le dis encore, réjouissez-vous, car le Seigneur est proche.
Homélie de saint Grégoire Pape
Le peuple voyait l'admirable sainteté de Jean et pensait qu'il était cette montagne grande et puissante dont il est écrit : à la fin des jours on verra la montagne du Seigneur préparée et dressée au-dessus des autres montagnes. (Mich. 4,1) Car tous pensaient que c'était le Christ ainsi que le rapporte l'Évangéliste, tout le peuple était dans une grande attente au sujet de Jean et se demandait s'il n'était pas le Christ. (Lc 3,15) Mais si Jean ne s'était éprouvé lui-même comme une vallée, et non comme une montagne, il n'aurait pas été rempli de l'esprit de grâce. Il mit donc les choses au point et fit savoir ce qu'il était : Il en vient au autre après moi qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de dénouer les lacets de ses chaussures (Mc 1,7), et ailleurs : L'époux est celui à qui appartient l'épouse ; mais l'ami de l'époux, qui se tient debout et l'écoute, est joyeux d'entendre la voix de l'époux ; je me vois donc maintenant au comble de cette joie. Pour lui, il faut qu'il croisse et moi, il faut que je diminue. (Jn 3, 29-30)
Jean était un homme étonnant ; vous voyez cependant qu'il ne se contentait pas de dire qu'il n'était pas le Christ, mais il s'avouait indigne de dénouer les lacets de ses chaussures ; il voulait ainsi montrer combien il se sentait impuissant devant le mystère de l'Incarnation. Croyant que Jean était le Christ, les Juifs pensaient que l'Église était son épouse. Aussi Jean déclare-t-il que l'époux est celui à qui appartient l'Épouse ; c'est comme s'il disait : " Je ne suis pas l'époux, mais l'ami de l'époux. " Et il témoigne que sa joie n'est pas de faire entendre sa voix, mais d'écouter celle de l'époux. Car, en vérité, il ne se réjouissait pas tant dans son coeur de voir que le peuple, écoutait avec humilité ses paroles, que d'écouter en lui-même la Voix de la Vérité divine pour la faire entendre au dehors.
Arthur- Nombre de messages : 1614
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